cité-État d'Asie du Sud-Est
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Singapour
​((en) Singapore)
Drapeau
drapeau de Singapour
Information
Capitale
Altitude maxi.
Altitude mini.
Superficie
Population
Densité
Forme de l'État
Langue(s) officielle(s)
Monnaie
Religion(s)
Électricité
Préfixe téléphonique
Suffixe Internet
Sens de circulation
Plaques d'immatriculation
Fuseau
Localisation
Site officiel

Singapour est une île cité-État d'Asie du Sud-Est, au sud de la Malaisie. Comptoir commercial britannique fondé en 1819, Singapour est devenue depuis son indépendance l'un des pays les plus prospères au monde et abrite l'un des ports les plus actifs qui soit tout en étant très orienté vers le tourisme et la bio-diversité.

Combinant les gratte-ciels et le métro d'une ville riche et moderne à un mélange d'influences culturelles chinoises, malaises et indiennes sous un climat équatorial ; Singapour dispose d'une cuisine délicieuse et variée, d'innombrables boutiques et d'une vie nocturne très animée qui font de cette cité-jardin une escale de choix lors de l'exploration de la région.

Comprendre

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Singapour est un concentré d'Extrême-Orient, peuplée de Chinois, de Malais, d'Indiens et comprend une multitude de travailleurs et d'expatriés originaires des quatre coins du globe.

Singapour est aussi affublée d'une image peu glorieuse mais partiellement méritée de superficialité ce qui lui a valu d'être qualifiée de "Disneyland avec la peine de mort" (William Gibson) ou de "Seul grand magasin au monde à disposer d'un siège aux Nations-Unies". Néanmoins, la "Suisse asiatique" offre pour beaucoup un répit appréciable contre la pauvreté, la saleté, le chaos et la criminalité que l'on trouve si communément sur le continent. Et le visiteur qui grattera un peu sous cette surface clinquante trouvera, hors des sentiers touristiques, bien des choses qu'il serait susceptible d'apprécier.

La cuisine singapourienne est légendaire, avec ses marchands ambulants parcourant la cité-état en tous sens et cafés ouverts 24 h sur 24 proposant des mets bons marchés originaires de l'Asie entière. Depuis quelques années, certaines restrictions sociétales ont également été assouplies et maintenant vous pouvez sauter à l'élastique et danser dans les bars toute la nuit, bien que l'alcool soit encore très cher et que les chewing-gums peuvent toujours n'être achetés qu'en pharmacie et pour un usage médical.

Deux énormes casinos — ou "Complexes intégrés", pour utiliser l'euphémisme singapourien — ont ouvert leurs portes en 2010 à Sentosa et Marina Bay, fer de la lance de la nouvelle doctrine de Singapour : Fun and Entertainment (S'amuser et se divertir), dont le but avoué est de doubler le nombre de touristes visitant le pays et augmenter la durée de leur séjour.

Histoire

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On mentionne pour la première fois l'emplacement de la future Singapour dans des textes chinois autant que grecs aussi loin que les IIe et IIIe siècles, sous les noms respectifs de Pu Luo Chung et Sabana.

L’île fut baptisée Singapoura (« ville du lion » en sanskrit) au XIVe siècle par Parameswara (aussi connu comme Sang Nila Utama), un prince de Palembang dans le sud de l'île indonésienne de Sumatra qui se serait exilé pour refuser la suzeraineté de Majapahit après une attaque de celui-ci en 1377.

D'après la légende, le prince Sang Nila Utama de Sumatra, en débarquant sur l'île au XIVe siècle, vit un étrange animal qu'il supposat être un lion et décida de fonder une ville qu'il appela "Singapoura", expression signifiant en sanscrit "Ville du lion". Il semblerait pourtant qu'il n'y ait jamais eu aucun lion dans les alentours de Singapour (du moins avant l'ouverture de son zoo) ou où que ce soit en Malaisie à cette époque, par conséquent cette mystérieuse créature était probablement en réalité un tigre ou un sanglier.

Des sources plus fiables nous indiquent une activité humaine sur l'île depuis au moins deux siècles avant cet épisode. L'île s'appelait alors "Temasek"(« la ville de la mer » en javanais), et constituait un port important du royaume de Srivijaya (Sumatra)qui s'effondra aux alentours de 1400 sous les coups de boutoir du Siam et de Majapahit et plongea dans l'obscurité.

"Singapoura", reprit brièvement de l'importance en tant que comptoir commercial du sultanat de Melaka puis de celui de Johor. Cependant, il fut détruit par les Portugais et Singapoura disparu des chroniques une fois de plus.

L'histoire de Singapour telle que nous la connaissons aujourd'hui débute en 1819, quand Sir Thomas Stamford Raffles passa un pacte avec un prétendant au trône de Johor : ce dernier recevrait l'appui des Britanniques tandis que ceux-ci se voyaient autorisés à établir un comptoir sur l'île.

Bien que les Néerlandais protestèrent au début, ils finirent par signer le traité Anglo-Néerlandais de 1824, qui partageait la sphère malaise entre les deux pouvoirs rivaux (avec pour conséquence les frontières Malaisie-Indonésie et Singapour-Indonésie actuelles) et mettait un terme à leur conflit. Les Néerlandais renonçaient Singapour et cédaient leur colonie de Malacca aux Britanniques, tandis qu'ils récupéraient en échange les colonies de Sumatra.

Idéalement située à l'entrée du détroit de Malacca, au carrefour des routes commerciales entre la Chine, l'Inde, l'Europe et l'Australie, Raffles joua pour Singapour un coup de maître en déclarant Singapour port franc (sans taxe commerciale). Les marchands ne tardèrent pas à affluer en masse afin d'échapper aux lourdes taxes des Néerlandais et le petit comptoir devint bientôt l'un des ports d'Asie les plus achalandés, attirant des gens de tous horizons. Avec Penang et Malacca, Singapour devint l'un des "Établissements des Détroits" (Straits Settlements), -dénomination officielle de la colonie ainsi constituée- et l'un des joyaux de la couronne britannique. Sa situation économique reçu un élan supplémentaire lorsque l'huile de palme et le caoutchouc de la Malaisie voisine commencèrent à être commercialisés et expédiés via Singapour.

À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, la "Forteresse Singapour" était perçue comme un formidable bastion britannique, doté d'impénétrable fortifications navales prévenant de toute intrusion maritime. Le rappel de la flotte pour défendre le Royaume-Uni contre les Allemands ne fut cependant pas ce qui causa sa chute, car les Japonais, évitant soigneusement les défenses maritimes, lancèrent leur assaut par voie terrestre, ayant traversé la Malaisie à bicyclette !

En dépit d'une hâtive tentative de résistance de la part des dirigeants coloniaux qui n'avaient pu prévoir une telle stratégie, après une semaine de combats, privée d'approvisionnement, Singapour capitula le . Les Japonais enfermèrent les Occidentaux dans la terrible prison de Changi tandis que des milliers de travailleurs chinois étaient massacrés. Inutile de dire que le retour des Britanniques en 1945 fut triomphal.

Singapour obtint son autonomie interne en 1959 et rejoignit la fédération de Malaisie en 1963, après le départ des Britanniques et en fut exclue à cause de sa population chinoise prédominante, perçue comme une menace par les autorités malaisiennes. L'île devint par conséquence indépendante le et devint par conséquence le seul pays du monde moderne à obtenir son indépendance contre sa volonté !

Sous la férule du Premier Ministre Lee Kuan Yew, Singapour a vu en quarante ans son économie exploser, faisant de ce pays l'un des plus riches et des plus développés qui soient en Asie, en dépit de son manque de ressources naturelles, gagnant ainsi une place au sein des quatre "Dragons Asiatiques". Aujourd'hui dirigé par Lee Hsien Loong, fils du précédent, le chef du "Parti d'action populaire" (PAP) continue de dominer la scène politique en disposant de 81 sièges sur 87 au Parlement. Bien que des ouvertures aient été accordées ces dernières années et que le gouvernement tente ostensiblement de se débarrasser de son image de rigidité, il reste à voir comment le délicat équilibre de funambule entre contrôle politique ferme et libéralisation sociale va se jouer.

Population

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Une petite faim sur Smith Street, Chinatown

Singapour est fier d'être un pays multiethnique, et de pouvoir représenter autant de cultures si riches et si diversifiées en dépit de sa petite taille. Le groupe le plus large est composé de Chinois (quasiment 75% de la population).

Parmi les sinophones, les locuteurs de min, teochew et cantonais constituent les sous-groupes les plus importants et utilisant le mandarin en lingua franca. Parmi les autres dialectes fréquents citons le hakka, le hai'anais et le foochow.

Le groupe malais, qui comprend tant des descendants des véritables autochtones de Singapour que des personnes plus ou moins récemment émigrés de Malaisie, d'Indonésie et de Brunei, forment environ 14% de la population. 9% de celle-ci est composée d'Indiens, parmi lesquels on trouve une écrasante majorité de Tamouls, puis des représentants d'autres groupes ethniques parlant des langues tels que l'hindi, le malayalam et le punjabi.

Enfin, des représentants d'autres cultures composent la dernière part. Il s'agit notamment d'Eurasiens, métisses d'Européens et d'Asiatiques, ainsi que des Birmans, des Japonais, des Thaïs et bien d'autres encore. À noter qu'un peu plus d'un tiers des résidents de Singapour ne disposent pas du statut de citoyen.

On trouve également un grand nombre de Philippins, travaillant pour la plupart en tant que domestiques. Il est aisé d'en voir, souriant et discutant dans les lieux publics, en particulier le dimanche, leur unique jour de repos.

La liberté de culte est garantie par la constitution de Singapour. Parmi les pratiquants d'une religion, les Bouddhistes constituent le groupe majoritaire, puisque 33% de la population se proclame bouddhiste. Parmi les autres religions les plus représentées, on trouve le Christianisme, l'Islam, l'Hindouisme et le Taoïsme. Sans oublier 17% de la population se déclarant sans religion.

Comme Singapour est située quasiment sur l’Équateur, le temps y est généralement ensoleillé quelle que soit la saison. Il y pleut également tout au long de l'année, quasiment tous les jours, en brèves, soudaines et intenses averses qui ne durent généralement pas plus d'une heure. Les mois de la mousson (novembre à janvier) sont cependant plus arrosés, il peut donc arriver durant cette période que les averses soient beaucoup plus longues. Des orages spectaculaires peuvent se produire tout au long de l'année, à n'importe quelle heure du jour, aussi il est recommandé d'avoir constamment avec soi un parapluie, qui servira à se protéger de la pluie ou du soleil le reste du temps.

Un nasique qui s'ennuie, Zoo de Singapour

De mai à octobre, des incendies de forêt voisins Sumatra peuvent provoquer une brume épaisse sur l'île, survenant sans prévenir et se répandant rapidement. Consulter régulièrement le site de Agence Nationale de l'Environnement peut donc s'avérer utile.

Les températures moyennes sont aux alentours de :

  • 32°C en journée, 25°C durant la nuit en décembre et janvier.
  • 33°C en journée, 26°C durant la nuit pour le reste de l'année.

Ces températures élevées même durant la nuit et cette humidité, combinées à une absence de vent, peuvent se révéler inconfortables pour des touristes originaires de pays froids. Gardez donc en tête que passer plus d'une heure à l'extérieur peut se révéler épuisant, surtout si vous vous adonnez à une quelconque activité. Les Singapouriens eux-mêmes évitent la chaleur, et ce pour une bonne raison ! Beaucoup vivent dans des appartements dotés de l'air conditionné, travaillent dans des bureaux dotés de l'air conditionné, prennent un métro à l'air conditionné et passent leur temps libre à vaquer dans des complexes commerciaux reliés les uns aux autres par des tunnels souterrains bénéficiant des mêmes installations où ils font leurs achats, mangent et font du sport en salle. N'ayez donc pas peur de suivre leur exemple !

Fêtes et jours fériés

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Singapour, en tant que ville, est organisée en districts, qui correspondent globalement aux arrondissements des grandes villes françaises.

Singapour est un petit pays s'étendant sur une petite île, mais avec ses quelque cinq millions d'habitants, on peut aussi parler d'une ville plutôt bondée, arrivant en fait directement en deuxième position après Monaco en termes de pays à la plus haute densité de population.

Cependant, contrairement à la plupart des pays dotés d'une importante densité, Singapour voit plus de 50% de sa superficie occupée par des espaces verts, répartis en plus de 50 grands parcs et 4 réserves naturelles, ce qui en fait une ville-jardin enchanteresse.

En dehors du cœur de la ville, aussi moderne que propre, de grands ensembles résidentiels auto-suffisants essaiment sur l'ensemble de la surface de l'île.

Le "centre-ville" se trouve au sud. Il est composé principalement de la zone de magasins d'Orchad Road, de la récente marina appelée Riverside, et également du centre d'affaires de Shenton couramment appelé CBD (Central Business District).

Gong xi fa cai : le style singapourien

Les Singapouriens d'origine chinoise ont une façon bien à eux de célébrer le Nouvel An chinois, et notamment en ce qui concerne la nourriture. Leur plat de référence est le bak kwa (肉干),du porc grillé sucré, auquel fait suite la yu sheng (魚生), une salade de légumes râpés et de poisson cru allègrement jeté en l'air par toutes les personnes de l'assemblée ! En dessert, on trouve notamment des tartes à l'ananas façon crumble et d'un gâteau en gelé appelé nian gao (年糕). De petites pochettes rouges, contenant de l'argent (红包 ang pow) sont généreusement distribuée, mais à la différence de ce qui est pratiqué en Chine, à Singapour, seules les personnes mariées sont censées offrir ces cadeaux.

Décorations pour la célébration du Nouvel An, Chinatown

Singapour est une cité-état laïque, mais en raison de population multiculturelle, on célèbre tout autant les fêtes chinoises, musulmanes, hindoues et chrétiennes.

L'année démarre en fanfare le 1er janvier car le Nouvel An, est fêté à Singapour exactement comme en Occident, avec des feux d'artifice et des soirées organisées dans tous les établissements de la ville. Les "soirées mousses", endiablées et définitivement humides qui ont lieu sur les plages de Sentosa sont particulièrement réputées — du moins les années durant lesquelles le gouvernement autorise des évènements aussi "débauchés".

  • Aux alentours de janvier-février, il est possible d'assister à la célébration de Thaipusam, une fête hindoue tamoule, déconseillées aux âmes sensibles, au cours de laquelle des processions de dévôts, équipés d'un "kâvadi" (une structure fine et complexe transperçant le corps de son porteur en de nombreux points) défilants du temple de Sri Srinivasa Perumal (Little India) au temple de Sri Thandayuthapani sur Tank Road. Les femmes ont l'habitude de joindre la procession en portant des pots de lait en lieu et place du Kâvadi.
  • En raison de l'influence de la majorité ethnique chinoise, l'évènement le plus important et de loin est la célébration du "Nouvel An Chinois", (农历新年) ou, pour être plus précis, de la Nouvelle Année Lunaire, débutant en général en février. Il est bien sûr très plaisant de visiter la ville à cette période, cependant, gardez en tête que de nombreux établissements de petite envergure (familiaux) ferment durant 2-3 jours à cette période, tandis que les supermarchés et restaurants de grand standard restent ouverts. Le festival dure pas moins de 42 jours, bien que le moment le plus intense se situe juste avant la nuit de la lune nouvelle, avec les exhortations de gong xi fa cai (恭喜发财 "félicitations et prospérité"), les tresses rouges et les mandarines, ainsi que la figure zodiacale de la nouvelle année représentée partout et des queues entières de passants bondant les rues richement décorées de Chinatown. Les deux jours qui suivent sont passées en famille, l'île vit par conséquent au ralenti. Puis, la vie revient à son état normal... Jusqu'à l'apothéose du Chingay, une parade colorée arpentant Orchard Road, 10 jours plus tard.

Dates des débuts d'année du calendrier lunaire


  • 2013 Année du Serpent - 10 février
  • 2014 Année du Cheval - 31 janvier
  • 2015 Année de la Chèvre - 19 février
  • Le cinquième jour du cinquième mois du calendrier chinois, a lieu le "Festival du Bateau-Dragon" (端午节), célébrant un héros du folklore chinois. Dans le cadre des célébrations, des boulettes de riz, qui à Singapour sont parfois enveloppées dans des feuilles de pandanus au lieu des traditionnelles feuilles de bambou. De plus, on peut assister ce jour-là à des régates de bateaux-dragons sur le fleuve.
  • La Fête Nationale, évènement laïc, est célébré le 9 août. Singapour se pare alors de drapeaux tandis qu'une parade spectaculaire arpente les rues pour honorer l'indépendance de la cité-état.
  • Lors du septième mois du calendrier lunaire — en général en août — a lieu le "Festival des Fantômes Affamés" (中元节), qui commence dans un nuage de fumée, car on y brûle "l'argent des morts", de (faux) billets en offrandes aux esprits des ancêtres, sensés retourner sur Terre à cette période de l'année. Les vivants, eux, se rassemblent et assistent à des opéras chinois.
  • Un peu plus tard dans l'année a lieu la "Fête de la Lune" ou "Festival de la Mi-Automne" (中秋节), le 15ème jour de la 8ème lune (Sep/Oct) qui fait également partie des évènements majeurs. Durant cette période, on décore les lieux avec de belles lanternes en papier, en particulier dans le secteur du Jardin chinois de Jurong. On y mange des "gâteaux de lune", fourrés à la pâte de haricots rouges, des noix et bien d'autres choses, le tout dans une ambiance joyeuse.
  • Une semaine environ avant Deepavali, est célébré l'impressionnante fête de Thimithi, durant laquelle il est possible de voir des dévots marcher sur des charbons ardents au temple de Sri Mariamman (Chinatown)
  • Le festival hindou des lumières, Diwali, appelé Deepavali à Singapour, est célébré en octobre ou novembre de chaque année. Little India revêt ses plus beaux atours pour l'occasion.

Le mois de Ramadan et l'Eid-al-Fitr ou Hari Raya Puasa comme il est appelé ici, est un évènement majeur dans les composantes malaises de la ville, en particulier à Geylang Serai sur la Côte Est, qui est puissamment illuminé durant cette période. Une autre fête importante pour la communauté malaise est l'Eid-al-Adha, appelée à Singapour l'Hari Raya Haji, correspondant à la période pendant laquelle les musulmans vont en pèlerinage à la Mecque pour accomplir l'Hajj. Dans les mosquées locales, des agneaux offerts par la communauté sont sacrifiés et leur viande est offerte aux pauvres.

Parmi les autres jours fastes, citons la fête bouddhique de Vesak, commémorant l'anniversaire du Bouddha Sakyamuni, le Noël chrétien, pendant lequel Orchard road est lourdement décorée, ainsi que le Vendredi Saint.

Districts

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Centre-ville

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Singapore city centre districts
Riverside (Civic District)
Cœur colonial de Singapour, avec ses musées, statues et théâtres, sans oublier les restaurants, bars et autres boîtes de nuit.
Orchard Road
Des kilomètres et des kilomètres de grands magasins.
La Marina
Bugis et Kampong Glam
Bugis et Kampong Glam constituent l'ancien quartier malais de Singapour, et est aujourd'hui largement tourné vers le shopping.
Chinatown
La partie de la ville que Thomas Raffles, son fondateur, alloua à l'origine aux baraquements des Chinois et qui aujourd'hui, forte de cet héritage culturel encore palpable, attire de nomrbeux touristes et locaux.
Little India
Un petit fragment d'Inde, situé dans le nord du cœur de la ville.

Périphérie

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Singapore districts
Balestier, Newton, Novena et Toa Payoh
On y trouve des lieux d'hébergement bon marché ainsi que des temples birmans, le tout non loin du centre.
Nord et Ouest
La partie nordique de l'île, aussi appelée Woodlands et constituant l'arrière-pays de Singapour, tourné vers l'industrie et les zones résidentielles. La partie occidentale de l'île est composée de zones résidentielles, et connue sous le nom de Star Vista. À Jurong, on trouve le fameux JCube, un complexe commercial abritant entre autres une piste de patinage olympique. La Mandai abrite le zoo de Singapour et le Night Safari.
Côte Est
Cette zone, largement résidentielle, inclut notamment l'aéroport Changi, des kilomètres de plages et des restaurants et cafés très cotés. Comprend également la zone appelée Geylang Serai, le véritable quartier des Malais de Singapour.
Sentosa
Une île à part, autrefois base militaire et aujourd'hui lieu de villégiature fameux, qui est un peu une sorte de Disneyland singapourien. C'est la destination préférée des Singapouriens le week-end. On peut s'y rendre en taxi, en bus, en mono rail à prendre près de la sortie de métro ou bien en téléphérique. Une fois sur l'île vous trouverez des plages (artificielles avec vue sur des dizaines de portes-conteneurs), de nombreuses attractions (notamment un parc Universal Studio) ainsi que des vues imprenables sur Singapour et ses environs grâce entre autres à la "Sky tower" (une tour qui vous emmène à 135 mètres du sol). Si vous cherchez un peu de calme et de détente c'est une bonne destination qui permet de se retirer de la ville et de son agitation.

Adresses

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Le système de composition des adresses de Singapour est très similaire à celui des pays occidentaux (tels que 17,Orchard Road). Cependant, le développement de nombreux nouveaux lotissements en périphérie induit un système pouvant apparaître plus rébarbatif : une adresse normale de ces secteurs pourrait ressembler à "Blk 505 Jurong West St 51 #01-186". "Blk 505" est le numéro d'immeuble (Blk = "Block", immeuble ou complexe), "Jurong West" est le nom du secteur, tandis que "St 51" indique le numéro de rue, abréviation de l'anglais "street" et "#01-186" signifie 1er étage. 186, enfin, est la plus petite unité et indiquera l'appartement, l'établi ou magasin 186. Le premier chiffre tant de l'immeuble que du numéro de rue correspond au "numéro de quartier"(ici, 5), ce qui permet de faciliter la localisation générale. On trouve également des codes postaux à 6 caractères, qui, compte tenu de la petite taille du pays, correspondent généralement à un seul immeuble. Par exemple, "Blk 9 Bedok South Ave 2" correspond à " 460009 Singapour". Pour compléter le tableau, sachez qu'il n'est pas rare de voir des termes malais au sein des adresses, comme Jalan (Jln) traduit par "Road", (les termes anglo-saxons de cette ancienne colonie britannique sont toujours utilisés) Lorong (Lor) pour "Lane", Bukit (Bt) pour "Hill"(mont) et Kampong (Kg) pour "Village".

Quelques sites permettent de localiser des adresses.

  • StreetDirectory.com Logo indiquant un lien vers le site web
  • GoThere.sg Logo indiquant un lien vers le site web
  • OneMap.sg Logo indiquant un lien vers le site web

Une seule "Singapour" avec ces quartiers : Chinatown, Little India, Orchard Road, Marina Centre, Suntec City, Arab Street...

Autres destinations

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Sentosa est une île du Sud de Singapour. C'est la destination préférée des Singapouriens en fin de semaine. On peut s'y rendre en taxi, en bus ou bien en téléphérique (ne cherchez pas les pistes de ski pour autant). Une fois sur l'île vous trouverez des plages (artificielles avec vue sur des dizaines de portes-conteneurs), de nombreuses attractions ainsi que des vues imprenables sur Singapour et ses environs grâce entre autres à la "Sky tower" (une tour qui vous emmène à 135 mètres du sol). Si vous cherchez un peu de calme et de détente c'est une bonne destination qui permet de se retirer de la ville et de ses inconvénients.

Formalités

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Sont totalement prohibés à Singapour

  • Répliques d'armes-à-feu à air comprimé (airsoft)
  • Menottes, mêmes si elles sont roses ou en caoutchouc
  • Nourriture pour pigeons ou singes
  • Chewing-gum
  • Démonstration d'homosexualité masculine

Les visiteurs venant de la plupart des pays du monde peuvent entrer à Singapour sans visa. Se référer au Bureau de l'Immigration et des Contrôles pour toutes les recommandations officielles, y compris la liste des 30+ nationalités pour lesquels l'obtention préalable d'un visa est obligatoire. La durée du visa dépend de la nationalité et du point d'entrée : la plupart des visiteurs obtiennent un visa de 14 ou 30 jours, bien que les ressortissants de l'UE, Norvège, Suisse et les détenteurs d'un passeport américain bénéficient de 90 jours. Les citoyens de certains pays appartenant à la CEI (comme la Russie, l'Ukraine, le Kazakhstan) peuvent transiter pendant 4 jours sans visa, sur présentation d'un billet pour une destination tierce.

  • Bureau de l'Immigration et des Contrôles Logo indiquant un lien vers le site web
  •      Singapour
  •      Exemption de visa pour 90 jours
  •      Exemption de visa pour 30 jours
  •      eVisa
  •      Visa requis

Législation

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Les lois de Singapour sont extrêmement strictes concernant tout ce qui se rapporte aux drogues. Le détenteur de drogues, quel qu'il soit, s'expose à la peine de mort et ceci s'applique à quiconque, y compris les étrangers. Même si vous n'êtes techniquement pas entré dans Singapour et que vous ne faites qu'y transiter (par exemple en prenant une correspondance ce qui vous dispense de contrôle de passeport et de douane) alors que vous détenez de la drogue, vous serez tout de même pendu par le cou jusqu'à ce que mort s’ensuit le vendredi suivant votre condamnation (à moins que vous ne soyez condamné ou que votre appel soit rejeté un mardi, mercredi ou un jeudi) Veuillez également noter qu'à Singapour, le fait d'avoir des drogues dans l'organisme est aussi un crime, même si elles ont été absorbées en dehors de Singapour, et que la Douane ordonne occasionnellement des tests d'urine à l'aéroport... Transporter des armes à feu ou des explosifs sans autorisation est également considéré comme crime capital.

Apportez les ordonnances de tous vos médicaments et obtenez une permission au préalable de la part du Bureau des Sciences Médicales avant de mettre dans votre valise n'importe quel type de sédatif (Valium, diazépam) ou d'analgésique puissant (tel que la codéine).

  • Bureau des Sciences Médicales Logo indiquant un lien vers le site web

La tolérance concernant l'achat duty free d'alcool est de : 1L de vin, 1L de bière et 1L de spiritueux, bien que le litre de spiritueux puisse être remplacé par 1 litre de vin ou de bière. (Veuillez également consulter la juridiction malaisienne si vous arriver de ce pays;) L'alcool ne peut être transporté par des mineurs (moins de 18 ans). Il n'y a aucune tolérance concernant l'achat en duty free de cigarettes: toutes les cigarettes vendues légalement à Singapour sont estampillées "SDPC" et des fumeurs contrôlés avec des cigarettes sans marque peuvent recevoir une amende de 500 SGD par paquet. (En théorie, car dans la réalité, arriver avec un seul paquet entamé est généralement toléré.) Si vous déclarez à la douane vos cigarettes ou boissons alcoolisées excédant la limite autorisée, vous pouvez choisir de payer la taxe ou laisser les agents des douanes garder la marchandise jusqu'à votre départ. L'importation de chewing-gum est techniquement illégale, mais les agents des douanes ont tendance à ne pas être trop stricts sur quelques paquets destinés à la consommation personnelle.

La Pornographie, les contrefaçons et les publications des Témoins de Jéhovah et de l'Église de l'Unification ne peuvent être amenés à Singapour, sachant que les bagages sont scannés aux points d'entrée aériens, terrestres et maritimes. En théorie, tous les supports liés au divertissement ainsi que les jeux vidéos doivent être envoyés au Comité de la Censure pour approbation avant de pouvoir être introduits dans la cité, mais la loi est très rarement (si elle l'est) appliquée concernant des produits authentiques. Les CD et DVD piratés, d'un autre côté, peuvent vous coûter une amende allant jusqu'à 1 000 SGD par disque.

En avion

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Singapour est situé sur l’une des routes aériennes les plus fréquentées du Sud-Est asiatique, aussi, à moins que vous n’arriviez de la péninsule malaisienne ou de Batam/Bintan en Indonésie, la façon la plus simple d’entrer à Singapour est par les airs. En plus de la compagnie nationale Singapore Airlineset de sa filiale régionale SilkAir, Singapour est également le foyer de quelques compagnies low-cost telles que Tiger Airways, Jetstar Asia et Scoot.

  • Singapore Airlines Logo indiquant un lien vers le site web
  • SilkAir Logo indiquant un lien vers le site web
  • Tiger Airways Logo indiquant un lien vers le site web
  • Jetstar Asia Logo indiquant un lien vers le site web
  • Scoot Logo indiquant un lien vers le site web

En plus de ces lignes locales, toutes les compagnies asiatiques de la plus humble à la plus importante proposent des vols pour Singapour, comme la compagnie discount pan-asiatique AirAsia et la compagnie malaisienne Firefly qui génèrent un important trafic depuis Singapour. On trouve également des vols directs depuis l’Europe, le Moyen-Orient, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Amérique du Nord et même l’Afrique du Sud. Sur la "Route du Kangourou”, entre l’Australie et l’Europe, Singapour constitue une étape incontournable, notamment avec le concours de compagnies telles que Qantas et la British Airways.

  • AirAsia Logo indiquant un lien vers le site web
  • Firefly Logo indiquant un lien vers le site web
  • Qantas Logo indiquant un lien vers le site web
  • British Airways Logo indiquant un lien vers le site web

Aéroport de Changi

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L’aéroport principal de Singapour, l’un des plus importants de la région, l’Aéroport de Changi a été officiellement déclaré “meilleur aéroport du monde” car il est grand, agréable, bien organisé, et les formalités ainsi que la distribution des bagages s’effectuent remarquablement rapidement. L’aéroport est divisé en trois terminaux (T1, T2 et T3).

Savoir à quel terminal vous arriverez, peut être difficile : par exemple, Singapour Airlines utilise T2 aussi bien que T3, et n’annonce le terminal d’arrivée que deux heures avant l’atterrissage. Heureusement, les transferts se font assez aisément, car les trois terminaux sont connectés par la navette gratuite « Skytrain », qui peut être empruntée sans passer par la douane. Le Terminal 1 est physiquement connecté aux Terminaux 2 et 3. Vous pouvez les parcourir de bout en bout sans remarquer que vous êtes passé d’un terminal à l’autre, si ce n’est en lisant les panneaux. Bonne nouvelle, le terminal de départ est plus facile à deviner, car les vols de la Singapore Airlines pour le Sud-Est asiatique, le Sous-continent indien, le Moyen-Orient et l’Afrique partent du T2 tandis que toutes les autres destinations seront desservies par le T3. Si vous faites appel à cette compagnie, n’oubliez pas d’indiquer au chauffeur qui vous amène à l’aéroport au moins votre destination, afin qu’il puisse déterminer le terminal auquel il doit vous emmener.

À la différence de la plupart des autres aéroports, il n’y a pas de délimitation entre les zones de départ et d’arrivée avant le contrôle des passeports, par conséquent les passagers arrivant, s’ils ne sont pas pressés, ont la possibilité de faire des achats et de se restaurer au sein de l’aéroport.

Si vous avez plus de 5 h à tuer, des tours de ville gratuits ont lieu 5 fois par jour au départ de l’aéroport. Pour s’inscrire à l’un de ces tours, il suffit de s’adresser à l’un des comptoirs d’inscription aux Free Singapour Tours (FST) situés :

  • Terminal 2 : près des escalators de contrôle des entrances Nord et de la station de Skytrain de la zone commerciale de transit Nord, niveau 2 (Près du salon de transfert E)
  • Terminal 3 : Près du salon de transfert B dans la zone commerciale de transit Nord, niveau 2
  • Si vous êtes au Terminal 1, vous pouvez vous rendre au Terminal 2 afin de vous inscrire.

Même si vous êtes bloqué à l’aéroport, il existe plein de façons de passer le temps, car chaque terminal a un style unique : T1, T2 et T3 constituent des attractions en eux-mêmes. T2, peut-être le plus intéressant, dispose d’un jardin intérieur, d’une zone dédiée à l’écoute de musique, avec divans et lumières d’ambiance, d’une salle de jeux vidéo, d’un petit cinéma, d’un salon de massage (payant) et bien évidemment d’une légion de boutique en duty free. T3, le plus récent, dispose d'un jardin à papillons et de beaucoup de lumière naturelle, mais moins d'options de divertissement. T1 dispose d'une piscine pour 13,91 SGD et d’un jacuzzi, les deux ouverts jusqu'à 23 h. Vous pouvez vous déplacer entre les terminaux sans passer par l'immigration et, si vous n'avez pas de bagages enregistrés à recueillir, vous pouvez vous acquitter des formalités administratives à n'importe quel terminal.

Dans tous les terminaux, l’accès internet est fourni gratuitement via le réseau wifi et les quelque 200 postes mis à la disposition des utilisateurs. L’accro aux jeux vidéos pourra se trouver attiré par les Xbox également à sa disposition. Il est également possible d’écouter de la musique live dans certains salons. Pour communiquer avec l’extérieur, des machines SingTel et Starhub vous permettent de passer des appels locaux illimités. On trouve de nombreux distributeurs et les bureaux de change vous proposeront un taux intéressant, quoique légèrement moins bon qu’en ville.

  • 1 Aéroport de Singapour Changi (IATA : SIN) Logo indiquant un lien vers le site web

En bateau

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Il est possible d'arriver à Singapour par bateau, à Tanah Merah Ferry Terminal (de l'Indonésie), Harbourfront Ferry Terminal (pour des navires de croisière) ou à Changi Point Ferry Terminal (de Pengerang en Malaisie).

En train

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Il est possible de rejoindre Singapour en train depuis les principales villes de Malaisie avec KTMB (www.ktmb.com.my). Se renseigner a l'office du tourisme local ou aux bureaux KTMB (www.ktmb.com.my).

En autocar

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Il est possible de rejoindre Singapour en autocar depuis de nombreuses villes de Malaisie. Se renseigner a l'office du tourisme local.

En voiture

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Il est possible de rejoindre Singapour par voie routière depuis la Malaisie.

Le carnet de passage en douane est obligatoire si vous souhaitez amener votre propre véhicule.

Il existe deux voies d'accès terrestre à Singapour :

The Causeway ("La Chaussée") est l'axe très populaire et très souvent encombré qui ouvre sur les Woodlands, au nord de Singapour et conduit directement au cœur de Johor Bahru. Bien que les embouteillages soient un peu moins omniprésents que par le passé, la Chaussée est toujours quasiment les vendredis soir (en direction de la Malaisie) et les dimanches soir (en direction de Singapour). La Chaussée peut être empruntée en car, train, taxi or voiture, mais on ne peut désormais plus traverser à pied.

Un second point d'entée, au nom tout aussi prosaïque (Second Link, Second Lien en français) a été construit entre Tuas, sur la côte nord-ouest de Singapour, et Tanjung Kupang, situé dans l'état de Johor, en Malaisie. Plus rapide et moins encombré que la Chaussée, Second Link est notamment emprunté par les services d'autocars de luxe en direction de Kuala Lumpur. Cet accès est hautement préférable si c'est vous qui conduisez, d'autant plus que les transports en communs y sont rares : un seul bus local, et seules les "taxi-limousines" malaisiens ont l'autorisation de traverser (et facturent minimum 150RM pour ce privilège). La traversée à pied n'est pas autorisée non plus.

Conduire dans Singapour une voiture dotée d'une plaque non locale est aussi compliqué que coûteux ;

  • Land Transport Authority Logo indiquant un lien vers le site web   Vous pouvez consulter sur le site la rubrique Driving Into & Out of Singapore pour les modalités administratives et les coûts, tant pour les véhicules malaisiens que venant d'autres pays.

Rejoindre la Malaisie depuis Singapour est moins compliqué, bien que vous deviez vous acquitter de péages et de divers formalités ennuyeuses à la frontière. N'oubliez pas non plus, si vous conduisez une voiture immatriculée à Singapour, d'avoir le réservoir plein au moins au 3/4 et de faire du change avant de partir, car les Dollars de Singapour vous seront vraisemblablement pris à un taux dérisoire.

Dans un sens ou dans l'autre, des frais supplémentaires de passage de frontière avec un véhicule de location s'appliqueront.

Circuler

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Transports en commun

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Plan du MRT et LRT.

Singapore est dotée d'un métro "MRT" (Mass Rapid Transport) très moderne et très propre qui dessert de nombreux quartiers de la ville. Cependant, les stations de MRT sont très espacées et ne couvrent pas très bien certaines zones. Pour pallier ce problème, un très bon service de bus existe, desservant à peu près toutes les zones accessibles de Singapour.

Pour trouver le trajet que vous devez faire, son temps et son prix, allez sur le site http://gothere.sg qui est la référence à Singapour.

Si vous comptez passer quelques jours à Singapour, il vous faudra acheter une carte EzLink disponible dans n'importe quel guichet aux stations de métro ou aux 7-Eleven. Son prix est de 5 S$, qui vous sont remboursés lors de la restitution de la carte.

En voiture

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La voiture est déconseillée dans Singapour surtout si l'on ne connaît pas la ville.

L'accès au centre-ville est réglementé. Des portiques sont implantés en lisière et il faut s'acquitter d'un badge (analogue au télépéage français...) pour pouvoir y circuler. Ceci a été mis en place dans un souci de qualité d'environnement et pour les resquilleurs, ils seraient immédiatement repérés puis verbalisés !

La vitesse est limitée à 50 km/h sur l'ensemble du territoire, sauf mention contraire.

En taxi

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Le meilleur moyen de se déplacer en voiture est de prendre un taxi. Il y a plus de 24,000 taxis dans la ville. Ils se servent tous d'un compteur, et les tarifs sont plus que raisonnables. Attention cependant, très difficiles à trouver aux heures de sortie des bureaux et le vendredi et samedi soir. Cependant vous pouvez toujours en appeler sans problème pour vous faire "pick-up".pour les taxis "on-call" il y a une surcharge de 3 SGD. De même que le soir, après 1 h am, ils ajoutent 50% du prix indiqué par le compteur.

Une cité-État cosmopolite

Voici un petit aperçu des environnements ethniques que l'on peut trouver à Singapour, car en plus des Chinois, des Malais et des Indiens, il ne faudrait pas oublier les...

Arabes, Que l'on trouve aux abords d'Arab Street, bien évidemment

Birmans: Peninsula Plaza, sur North Bridge Road

Chinois: Waterloo Street (Le nouveau Chinatown de Singapour)

Philippins: Lucky Plaza, sur Orchard Road

Français: Serangoon Gardens

Indonésiens: City Plaza, près de la station de MRT Paya Lebar

Japonais: Robertson Quay et Clarke Quay et plus spécifiquement Liang Court shopping mall ;Cuppage Plaza, à l'opposé de la station de MRT Somerset, et Takashimaya sur Orchard Road

Coréens: Tanjong Pagar Road

Chinois peranakan: Katong

Scandinaves: Pasir Panjang

Thaïs: Golden Mile Complex, Beach Road

Tibétains: Beatty Lane, près de la station Lavender et Pasir Ris

Vietnamiens: Joo Chiat Road

Bien que le malais soit la langue garantie par la Constitution, la langue de loin la plus répandue est l'anglais, parlé par la plupart des Singapouriens de 50 ans ou moins et ce avec des degrés de maîtrise très variables. L'enseignement se fait en anglais (en complément de langues ethniques telles que le malais, le mandarin et le tamoul) et toutes les inscriptions officielles sont également en anglais et plus précisément en anglais britannique.

Cependant, le dialecte parlé de nos jours à Singapour, le Singlish est un anglais qui peut être difficile à comprendre, car il mâtine de nombreux autres langues telles que le malais et le tamoul ainsi que de plusieurs dialectes chinois. Cette dernière composante affecte également la structure des phrases. Le vocabulaire aussi est affecté, avec de nombreux emprunts aux deux premières langues mentionnées, et on observe des glissements de sens ou de prononciation sur certains mots. Les séquences consonantiques complexes ont tendance à être simplifiées, les articles et les marques du pluriel ont disparu et bien d'autres petites choses encore pourraient vous surprendre. Les Singapouriens ponctuent ainsi leur phrase de "Lah", "Can", etc. qui donnent une saveur particulière à leur langage.

Anglais standard : Do you want a beer? -- No, thanks; I've already had five bottles. devient

Singlish : You wan beer or not? -- Dunwan lah, dring five bottle oreddi.

Même si vous avez appris quelques expressions en Singlish, il est nettement préférable de parler aux gens avec votre anglais usuel, et ne recourir à vos connaissances que lorsqu'il apparaît évident que la personne avec qui vous parlez comprend très mal l'anglais standard. (Imaginez un Français se rendant en Afrique et imitant l'accent local, et vous aurez une idée de ce que ressentiraient les Singapouriens anglophones !)

Les autres langues officielles de Singapour sont le mandarin et le tamoul, respectivement parlé par la plupart des Singapouriens chinois et indiens. Le punjabi est également parlé. À l'instar de l'anglais, le mandarin de Singapour a connu une évolution à part sous l'influence des autres dialectes chinois, du malais et de l'anglais, bien que les jeunes singapouriens chinois apprennent un mandarin pur à l'école. Les autres dialectes chinois assez représentés sont le hokkien, le teochew et le cantonais. Officiellement, l'écriture simplifiée (de RPC) est de rigueur et on la retrouve dans les publications officielles et les journaux. Cependant, les personnes plus âgées préfèrent utiliser les caractères traditionnels et du côté des jeunes, du fait de l'influence culturelle de Taiwan et Honk-Kong, on n'est pas hostile non plus à ce système.

Tous les sports se pratiquent à Singapour, même les plus inattendus, et, en tant qu’île tropicale, les activités aquatiques ne sont pas en reste cependant le choix reste limité et les prix en général assez élevés ; aussi bon nombre de locaux n’hésitent pas à se rendre à la place à Tioman (Malaisie) ou Bintan (Indonésie). D’un autre côté, il n’est pas rare de trouver des clubs de plongée organisant des tours sur la côte orientale de la Malaisie, vous permettant ainsi d’accéder à des zones moins touristiques.

Évènements

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Singapour organise certains évènements majeurs chaque année. Parmi ces évènements et festivals célèbres, on peut citer entre autres la Festival Gastronomique de Singapour, le Grand Prix de Singapour, le Festival des Arts de Singapour, la Parade de Chingay, le Sommet Mondial de la Gastronomie et le ZoukOut.

La Fête du Soleil de Singapour est un autre évènement populaire, auquel ont participé par exemple en 2010 des personnalités telles que David Foster, Natalie Cole, Jose Carreras et Sharon Stone. Citons également le Festival de la Joaillerie de Singapour qui attire de nombreux touristes chaque année et voit être présentées des collections de pierres précieuses, bijoux célèbres et autres chefs-d’œuvre réalisés par des maîtres du genre.

Acheter

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Monnaie

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La devise locale est le dollar de Singapour, dont l’abréviation est SGD (tel que mentionné tout au long de cet article), S$ ou juste $ et se divisant en cents. Les pièces sont de 0,01 SGD (bronze), 0,05 SGD (or), 0,1 SGD (argent), 0,2 SGD (argent), 0,5 SGD (argent) et 1 SGD (or); parmi les billets, on trouve : 2 SGD (violet), 5 SGD (vert), 10 SGD (rouge), 50 SGD (bleu), 100 SGD (orange), 1 000 SGD (violet) et 10 000 SGD (jaune). Le dollar de Brunei est indexé sur celui de Singapour et les deux monnaies peuvent être utilisées de manière interchangeable dans les deux pays. Sauf mention contraire, le signe $ sur le territoire de Singapour renvoie au dollar local, alors que les dollars américains seront notés US$.

Les restaurants présentent souvent leurs prix selon le modèle 19.99++, ce qui signifie que ni le service (10%) ni la TVA locale (7%) ne sont compris et qu’ils apparaîtront en sus sur l’addition. À l’opposé, le sigle NETT, indiquent que tout est compris. On ne donne généralement pas de pourboire à Singapour, car officiellement réprimé par le gouvernement, bien que les porteurs sont toujours supposés toucher dans les 2 SGD par bagage ou plus. Les taxis rendent en général la monnaie ou arrondiront à votre avantage s’ils n’y parviennent pas.

On peut trouver des bureaux de change dans chaque complexe commercial, offrant en général un meilleur taux, de meilleurs horaires et un service plus rapide que les banques. Près de la station de MRT Raffles, se trouve la zone appelée “Change Alley” où la concurrence est rude et les taux très bons, et où pour les sommes importantes vous pouvez demander une petite ristourne. À l’aéroport, vous trouverez des taux bien moins intéressants qu’en ville.

Taux de change SGD actuel
XE.com: CAD CHF EUR GBP USD
OANDA.com: CAD CHF EUR GBP USD
fxtop.com: CAD CHF EUR GBP USD
Un service à thé de style peranakan, rose avec des motifs mythologiques

Singapour est chère pour un pays asiatique mais demeure plus abordable que les pays occidentaux. Un voyageur jeune et pas très regardant pourra très bien s’en sortir dès 50 SGD. La nourriture est particulièrement abordable 5 SGD pour une portion savoureuse et généreuse dans les bouis-bouis. On trouve des chambres dès 20 SGD voire moins, tandis qu’un 3-4 étoiles standard dans le centre coûtera entre $100 et $300 par chambre/nuit.

Si vous prévoyez un grand tour régional, sachez que les prix de Singapour sont globalement le double de ceux pratiqués en Malaisie et en Thaïlande et 3 à 5 fois ceux de l’Indonésie et des Philippines.

Arnaques ?

Singapour dispose d’un dispositif spécial, le Singapore Tourism Board, qui peut être appelé gratuitement au 1800 736-2000 et qui a pour mission de lutter contre les commerçants sans scrupule. De plus, le “Small Claims Tribunal” situé 1 Havelock Square est habitué à traiter ce genre d’affaires simples et peut rendre un jugement dans les 24 h .

Nation consumériste s’il en est, Singapour voue un véritable culte au shopping. Des coûts d’importation et des taxes très modérées ainsi qu’un volume très important garantissent aux acheteurs de trouver de très bons prix un peu partout sur l’île. En raison de lois de protection du consommateur très strictes, les commerçants sont en général honnêtes. La plupart des magasins sont ouverts 7/7 et sur des horaires du genre 10 h - 22 h bien que ce ne soit pas systématique et dans certains complexes du centre, la fermeture peut même être plus tardive. Artisanat (non local), tissus, vêtements, libres, nourriture, biens en tous genres, électronique et informatiques se trouvent facilement à Singapour, bien que certains districts soient plus renommés que d’autres pour y faire des achats spécialisés.

Artisanat peranakan : les Peranakans, ou Chinois-Malais, sont en train de disparaître, mais leur esthétique et leur style, particulièrement coloré, demeure hautement apprécié et reproduit. Les pièces originales sont très chères, mais leurs copies modernes sont bien plus abordables. Le meilleur endroit pour en admirer ou en acheter est certainement Katong sur la Côte Est.

Ordre d'idée des prix de la restauration à Singapour, pour une personne, incluant une boisson


  • Bas de gamme Moins de 10 SGD
  • Milieu de gamme 11-29 SGD
  • Gourmet Plus de 30 SGD

Manger à Singapour est un réel plaisir dû a la présence de diverses cultures. Et si vous discutez avec des Singapouriens, vous vous rendrez compte que manger, où manger, quoi manger est un de leurs sujets de discussion favoris et bon nombre de Singapouriens sont en fait de gros gourmands qui adorent makan ("manger" en malais). La cuisine de Singapour est un mélange unique des cuisines traditionnelles issues des quatre coins du monde, Vous y trouverez donc des plats chinois, malais, indiens, japonais, thaïs, italiens, français et américains entre autres. Les touristes peuvent en fait bénéficier de remises très conséquentes sur leurs additions (jusqu’à 50% de remise) dans de nombreux grands restaurants de Singapour en s’enregistrant sur le site spécialisé MakanDeals pour bénéficier de coupons gratuits.

  • MakanDeals Logo indiquant un lien vers le site web

On peut manger de bien des façons à Singapour, bien que la plupart des aliments soient consommés en utilisant fourchette et cuillère: on pousse et on coupe avec la fourchette de la main gauche tandis que les aliments sont portés à la bouche avec la cuillère de la main droite. Les plats chinois, dont les fameuses nouilles, se mangent avec des baguettes tandis que les mets malais et indiens se mangent avec les mains, bien que vous puissiez demander des couverts sans que cela ne dérange personne. Si vous n’en utilisez pas, pensez bien à ne vous servir que de la main droite pour vous saisir de vous aliments, car les indiens et les malais réservent leur main gauche pour les tâches moins nobles. Une certaine étiquette s’applique également à l’usage des baguettes chinoises, et par-dessus tout ne les plantez jamais verticalement dans un bol de riz. Si vous mangez à plusieurs, vous remarquerez que les plats servis sont toujours partagés, bien que vous ayez votre propre bol de riz et soupe. Il est normal de prendre les aliments dans les plats avec vos propres baguettes, mais vous pouvez demander que l’on apporte des couverts pour servir à la place.

La nourriture est véritablement une passion dans ce pays. Donc il vous faut gouter une fois durant votre séjour, des toasts au kaya pour le petit déjeuner. Le kaya étant une sorte de confiture à base de noix de coco et d'œufs. Il vous faut tester un pau. Un pau c'est ces espèces de petits pains cuits à la vapeur et fourré. Ils peuvent être fourrés avec du mais sucré, de la pâte sucrée d'haricot rouge, mais aussi avec des légumes ou du poulet. Bon, une fois ou l'autre si vous en avez le courage, des "chicken feet", oui vous pouvez manger des pieds de poulets, mais il y a pas grand-chose à manger mis à part de la peau.. Le chili crabe est aussi une des spécialités, East Coast Park est réputé pour ses fruits de mer et poissons. Le laksa, un autre plat, facil à trouver dans les foodcourts qu'il vous faut tester. Une sorte de soupe un peu curry, mais avec un petit gout mer, des nouilles, deux trois éléments à base de "poisson".

  • Singapore Food Festival Logo indiquant un lien vers le site web Logo indiquant des horaires tous les ans en juillet.  Suivant la date de votre voyage, ne manquez pas le Singapore Food Festival. Et quand vous serez sur place, renseignez-vous dans les kiosques d’information touristiques, une surprise pourrait vous y attendre…

À déguster

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Voici un sommaire avant-goût des plats typiques de Singapour :

Cuisine Peranakan/Nonya

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Emprunts culinaires

Même si les menus sont en anglais, la plupart des termes utilisés sont dérivés d’autres langues. Parmi ces délices et autres ingrédients exotiques, citons :

assam
tamarin (du malais)
bee hoon
vermicelles de riz (du hokkien 米粉)
garoupa
mérou (du portugais)
gonggong
un coquillage (du chinois)
hor fun
nouilles de riz larges et plates (du cantonais河粉)
kangkung
“épinards d’eau”, un légume aquatique (du malais)
kway teow
des nouilles de riz plates (du hokkien 粿条)
lengkuas
Gingembre bleu (du malais)
mee
Épaisses nouilles aux œufs (du hokkien 面)
serai
Citronnelle (du malais)
sotong
Calamar (du malais)
spare parts
Abats
tang hoon
Nouilles transparentes (du hokkien 冬粉)

La cuisine la plus originale de la région est sans doute la Peranakane (aussi appelée Nonya) née de la fusion des communautés malaise et chinoise à l’époque des colonies britanniques appelées « Établissements des Détroits » (‘’Straits Settlements’’)(qui sont devenus par la suite Singapour, Penang et Malacca). Les plats typiques sont :

  • Crabe épicé “Chilli crab” Un crabe entier coulé dans une sauce pimentée épaisse et collante. Assez relevé au début, mais plus vous en manger, plus vous appréciez. Évitez de porter un t-shirt blanc ou de le programmer pour un dîner romantique, parce que c’est connu, ça n’est pas un plat que vous pourrez manger proprement. Simplement plongez les mains dans le plat et mangez comme vous pouvez. Les restaurants de fruits de mer de la Côte Est ont fait de ce plat leur spécialité. Un peu moins compliqué à manger mais tout aussi savoureux, essayez le black pepper crab.
  • Le Kaya ressemble à de la confiture et est fait à partir d’œufs et de noix de coco, une combinaison assurément inhabituelle mais des plus savoureuses. Servi sur des tartines au petit déjeuner et traditionnellement accompagné d’œufs au plat et d’un (kopi), café fort et sucré. Il existe deux variantes : la version nonya, colorée à la feuille de pandan, ainsi que la version hainanèse qui est plus marron.
  • Le Laksa, notamment le Katong laksa ou laksa lemak , est probablement le met singapourien le plus célèbre Singapouran dish: des nouilles blanches qui baignent dans un bouillon crémeux, incroyablement riche à base de noix de coco et garni de crustacés ou de crevettes. Attention, car la version standard des bouis-bouis est particulièrement épicée, aussi n’hésitez à prévenir le serveur qu’une version épurée sera bien suffisante. Dans la version que vous pourrez trouver à Katong (Côte Est), on épice en général beaucoup moins. Le Singapore laksa est très différent du Penang laksa, lequel sera pimenté, acide et se présentera sous la forme d’une soupe claire infusée au tamarin.
  • Mee siam : il s’agit de nouilles à la levure de riz servies dans un bouillon aigre-doux (composé de tamarin, de crevettes séchées et de haricots fermentés), de cubes de tofu et d’œufs durs. Bien que Chinois, Malais et Indiens disposent de leur propre version, c’est la Peranakan qui a la préférence des Singapouriens. À commander dans les bouis-bouis malais.
  • Popiah, ou rouleaux de printemps, se trouvent frais ou frits. Ils se composent d’une garniture de navet bouilli, de tofu frit, de porc et de crevette badigeonnés de condiments enroulés dans une fine crêpe que l’on trempe dans de la sauce soja sucrée.
  • Rojak signifie simplement mixture en malais, et on en trouve de deux sortes différentes : Le Chinese rojak est une salade d’ananas, de navet blanc, de concombre, de tau pok (frites de tofu) et de minuscules pièces de bunga kantan (fleurs de gingembre) le tout mariné dans une sauce sucrée à la crevette et finalement saupoudré de cacahuètes broyées. L’Indian rojak, quant à lui, est principalement constitué de beignets frits et de divers ingrédients dont concombre et tofu et un mélange de sauces piquantes et sucrées.
  • Les Satay bee hoon sont des vermicelles de riz (bee hoon) servis avec la même sauce aux cacahuètes et piment que pour le satay, d’où le nom. On y ajoute habituellement des see hum (crustacés), du calamar séché et des lamelles de porc.
  • Glace Oui oui, la simple crème glacée. Cependant, à Singapour, on trouve des parfums assez uniques tels que durian et haricots rouges qui valent clairement le détour. Pour impressionner les locaux, vous pouvez commander une glace dan un roti (pain plat indien).

Cuisine malaise

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Nasi lemak avec du sambal ikan bilis (curry d’anchois secs), concombre, curry de poulet et un œuf

Premiers habitants de Singapour et aujourd’hui largement dépassés en nombre par les Chinois, la cuisine malaise demeure très à la mode. Elle se caractérise par un usage massif d’épices et consiste le plus souvent en des currys , des bouillons ou des ragoûts. Les restaurants nasi padang, qui en baignent allègrement le riz qu’ils vous servent, sont très populaires.

  • Le Mee rebus est un plat de nouilles aux œufs servi avec une sauce pimentée légèrement sucrée, une tranche d’œuf dur et du citron.
  • Le Mee soto est une soupe de poulet typique, dotée d’un bouillon clair, de poitrine de poulet décortiquée et de nouilles aux œufs.
  • Le Nasi lemak est le petit-déjeuner malais par excellence, consistant en un simple riz cuit au lait de coco, de ikan bilis (anchois), cacahuètes, d’une tranche de concombre et une petite quantité de piment sur le bord de l’assiette. Une portion d’ikan kuning (poisson frit) ou une aile de poulet fournissent l’accompagnement ordinaire. Il n’est pas rare de voir cela servi complété de quelque curry et ou d’une sambal (Cf. ci-dessous).
  • L’Otah/Otak est une sorte de tourte au poisson composée en général d’émincés de maquereau, lait de coco, de piment et d’autres épices, et grillée dans des feuilles de bananier ou de cocotier, servi habituellement en accompagnement d’autres plats tels que le nasi lemak.
  • Le Rendang, aussi appelé "dry curry", est une viande bouillie pendant des heures dans une pâte de curry épicée (mais rarement très relevée) à base de noix de coco. La version la plus commune est le bœuf rendang bien qu’on en trouve également à base de mouton et de poulet.
  • Sambal est un terme générique utilisé pour qualifier les sauces pimentées de toutes sortes. Le Sambal belacan est un condiment courant obtenu en mélangeant du piment à la pâte de crevette belacan, tandis que le populaire sambal sotong est du calamar (sotong) cuit dans une sauce rouge pimentée.
  • Le Satay consiste typiquement en des brochettes de viande au barbecue, il s’agit le plus souvent de poulet, mouton ou bœuf. Ce qui distingue le satay d’un kebab ce sont les épices utilisées pour asaisonner la viande et sa sauce aux cacahuètes. Le Satay Club à Lau Pa Sat, près de la place Raffles est l’un des endroits les plus populaires pour en déguster.

Cuisine chinoise

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La cuisine chinoise telle que consommée à Singapour vient principalement du sud de la Chine, et plus particulièrement du Fujian et de Guangdong. Bien qu’il soit possible de trouver des recettes “authentiques” en particulier dans les restaurants un peu chics, ce que l’on vous servira dans les bouis-bouis aura certainement une « touche » plus tropicale, c'est-à-dire un usage massif de piment et de pâte de crevette fermentée malaise belacan comme condiment. Les nouilles peuvent aussi ne pas être servies dans un bouillon (湯 tang), mais aussi "sèches" (干 kan), ce qui signifie que vos nouilles vous seront servies avec leur sauce aux épices et piment dans un bol, et la soupe à part.

  • Les Bak chor mee 肉脞面)sont essentiellement des nouilles servies avec des morceaux de porc, arrosée de sauce pimentée et de lard, d’ikan bilis (anchois frits), de légumes et de champignons. On peut aussi y ajouter du vinaigre.
  • Bak kut teh (肉骨茶), littéralement: "Porc-Os-Thé", est un bouillon de côtes de porc mijotant pendant plusieurs heures jusqu’à séparation des os. Les Singapouriens le préfèrent à la mode teochew, légèrement poivré (au poivre blanc) bien que dans certains endroits on le propose plutôt à la mode du Fujian (au poivre noir). Le Bak kut teh est généralement accompagné de riz blanc, de mui choy (légumes au vinaigre) et d’un thé chinois -d’où le nom-, car le plat en lui-même ne contient pas de thé. Pour impressionner les locaux, achetez des you tiao chez un vendeur de rue, coupez-les en petits morceaux et trempez-les dans votre bouillon.
  • LeChar kway teow (炒粿条) est le plat typique singapourien de nouilles sautées, consistant en différents types de nouilles agrémentées d’une épaisse sauce marron, de tranches de tourte au poisson, de saucisse chinoise, d’un légume ou deux et de crustacés ou de crevettes. Ça n’est pas cher (2-3 SGD/le plat), nourrissant et certainement pas comparable aux "nouilles sautées de Singapour" que vous pourrez trouver ailleurs ! (Et qui d’ailleurs n’existent pas en tant que tel.)
  • Les Chee cheong fun (豬腸粉) sont des nouilles de type lasagnes qui constituent un petit déjeuner très apprécié et généralement très généreusement doté en sauce.
  • les Chwee kway (水粿)sont également servi au petit-déjeuner et consiste en des gâteaux de riz garnis de chai po (navets fermentés salés), habituellement servi avec de la sauce au piment.
  • Fishball noodles (魚丸面, nouilles aux boulettes de poisson) Se présentent sous de nombreuses formes, dont la plus commune est mee pok. Les nouilles sont sautées dans de la sauce au piment et accompagnées d’un bol de soupe aux boulettes de poisson.
  • Le Riz au poulet hainanais (海南鸡饭) est constitué de poulet à la sauce soja et à l’huile de sésame cuit à la vapeur ("blanc") ou frit ("rouge") et servi sur un lit de riz cuit au bouillon de volaille et parfumé au gingembre et à l’ail.
  • Steamboat (火锅), aussi localement appelé hot pot. Le principe : vous faites vous-même votre soupe. Vous recevez un bouillon, prenez les ingrédients que vous voulez dans un menu ou directement au buffet et vous les cuisinez à votre convenance. Quand c’est prêt, demandez des nouilles ou du riz pour compléter. Un plat à prendre à plusieurs, et plus on est de fous…

Et bien d’autres délicieux plats encore, mais vous avez compris le principe…

Cuisine indienne

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Roti prata (à gauche) et roti telur (au centre) avec un accompagnement de poulet au curry

Bien que nettement moins prépondérants que les groupes précédemment cités, la cuisine indienne est également bien représentée à Singapour, et on le devine, c’est à Little India que l’on trouve les plats du sud de l’Inde les mieux préparés et les plus typiques, tels que , les crêpes dosa (thosai), les gâteaux aux lentilles idli ou la soupe sambar ; et également des plats du nord de l’Inde tels que des currys de toutes sortes, le fameux pain naan le tandoori chicken et bien d’autres encore. Bien évidemment, à ces plats traditionnels s’ajoutent les “Singapourisations” qui font le régal de l’ensemble de la population de la Cité-État.

  • Little India  Si vous avez envie de manger Indien, bien que vous puissiez en trouver n'importe où ou presque, Little India est l'endroit par excellence. Il y a pour tous les budgets, choisissez donc un bistro qui a l'air vivant, et certainement que vous ne serez pas déçu.

Bistrots

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Où sont les serviettes ?

Une chose qui semble faire cruellement défaut à l’ensemble des bistrots, cantines et autres cafeterias, ce sont les serviettes qu’elles soient en tissu ou en papier. Même un simple rouleau d’essuie-tout serait le bienvenu ! Mais avant que vous imaginiez qu’il s’agisse d’un obscur tabou imposé par le gouvernement de Singapour –Après tout, nous parlons bien du pays qui interdit les chewing-gums ! – Sachez qu’il s’agit en fait d’une tradition, car ces restaurants sont en fait tous hantés par un voire deux handicapés ou invalides qui gagnent leur vie en vendant des mouchoirs en papier. (1 SGD pour plusieurs paquets). Ces personnes qui ne perçoivent pas de pension tentent donc de vivre dignement et d’être utiles à la communauté, aussi n’hésitez pas vous aussi à vous fournir chez eux….

Une cafeteria typique Bugis

Les endroits les moins chers et les plus populaires pour se restaurer à Singapour sont appelés des hawker centres, et ont été créés sous l’impulsion du gouvernement dont la volonté est de retirer les marchands ambulants des rues pour les sédentariser et mieux les contrôler en les installant dans d’énormes complexes commerciaux. Les prix sont faibles en effet (2 à 5 SGD pour la plupart des plats) tandis que les normes d’hygiène sont très élevées (un certificat attribue une note d’hygiène allant de A à D), tandis que les plats peuvent se révéler excellents. Alors si vous avez un petit creux et que vous voyez une queue de locaux devant l’un d’eux, n’ayez aucun scrupule à la rejoindre ! En revanche, on n’y vient pas pour l’ambiance sophistiquée, ni pour apprécier la climatisation… Mais il n’empêche que visiter Singapour sans aller manger au moins une fois à un hawker centre est tout simplement impensable. Cependant, méfiez-vous tout de même des “crieurs” un peu trop zélés, particulièrement au Satay Club de Lau Pa Sat et au Newton Food Centre de Newton Circus : en effet, un bon stand n’a pas besoin de déployer des tactiques de Sioux pour attirer la clientèle et d’autre part, le rabattage étant interdit, le signaler calmement aux vendeurs un peu trop insistants et donc un bon moyen de les calmer un peu.

Pour commander, commencez par chope une table (la traduction est “réserver” mais dans les faits c’est plutôt « s’attribuer ») en y asseyant un ami, notez le numéro de la table, puis allez commander à manger au stand de votre choix. Vous payez quand le serveur vous apporte votre commande. Notez que certains stands, parmi les plus populaires, ont un écriteau « Self-Service » signifiant que vous êtes censé aller chercher votre commande vous-même. En fait, si c’est calme et que vous êtes assis à proximité du stand, on vous apportera votre commande tout de même. Quasiment partout vous pouvez demander à ce que la commande soit emballée (les terme consacrés sont "packet" ou ta pao (打包) en cantonais), dans ce cas on mettra votre nourriture dans un sac ou une boîte avec des couverts en plastique et vous n’aurez plus qu’à vous en aller.

Les food court sont très pratiques et peu couteux. D'ailleurs, 80% de la population mange 2 voir 3 repas par jours dans ces food court. Certains sont meilleurs que d'autres. Mais le gouvernement singapourien s'est investi dans une lutte pour que les mesures d'hygiène élémentaires soient respectées. Ainsi comparé à d'autres endroits dans la région, c'est généralement "okay lah". Un moyen d'avoir une idée, c'est de jeter un coup d’œil à la "lettre" affichée. Le code alphabétique A étant excellent E tant "à éviter !! Comptez de 3 à 6 SGDs pour un bon repas dans ces endroits. Cependant les prix varient en fonction de la location géographique. Sur Orchard road, le food republic est le plus touristique des food court, mais est sympa. si vous vous éloignez de Orchard road, proche de l'arrêt somerset, à l'angle entre kiliney rd ad Lloyd rd, deux trois petits restaurants / foodcourt qui sont pas mal.

  • Food court de Lau Pa Sat Logo indiquant un lien vers le site web   le food court de Lau Pa Sat est vraiment bien pour le cadre. C'est un ancien espace qui correspondait à un "wet market" qui a été ré-aménagé en food court. Certains jours, il y a des stands entiers de brochette satay sur la rue à l'extérieur.
  • Food court de East Coast Seefood Center  Le food court de East Coast Seefood Center est l'endroit ideal pour manger du crabe (trois préparations: au beurre, au poivre noir , au chili rouge). Il ne faut pas repartir de Singapour sans gouter cela...!

Boire un verre / Sortir

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Singapour n'est pas Londres ou Bangkok, mais ça n'est pas le Sahara non plus. Certaines boîtes disposent d'une licence leur permettant d'être ouverts 24 h/24 h et en fait, peu d'endroits ferment avant 3 h du matin. Les oiseaux de nuit tournent tous invariablement dans le même secteur, le long des trois Quais : Boat, Clarke et Robertson, sur Riverside, sans oublier les clubs de Sentosa et des environs de la station St James Power. Les bars gays sont pour la plupart situés à Chinatown. L'âge pour la consommation d'alcool est 18 ans et plus, mais si c'est en général peu appliqué, a contrario, certains établissements appliquent une limite plus tardive.

Le vendredi est en général le meilleur soir pour sortir, puis le samedi. De nombreux bars et boîtes réservent le dimanche soir aux soirées homosexuelles, tandis que les mercredis et jeudis sont consacrés ladies' night, ne signifiant en général pas seulement entrée libre pour les filles, mais aussi parfois des boissons gratuites. Les lundis et mardis sont de loin les soirs les plus calmes, bien que les bars soient tout de même ouverts.

Pour une vraie soirée singapourienne, rassemblez quelques amis et mettez le cap sur le plus proche karaoké box. Les prix sont à partir de 30 SGD par heure mais peuvent varier considérablement, particulièrement si les "hôtesses" font plus que vous servir vos verres.

Si vous avez envie d'expérimenter la vie nocturne des clubbers de Singapour, vous aurez l'embarras du choix, la ville en a par tous les goûts. Dans tous les cas, sachez que si vous pensez sortir en boîte les tongues et autres flip-flops sont interdits et pour les hommes les shorts sont aussi souvent prohibés.

Il arrive que des hommes soient mis en cause pour un contact physique qu’ils jugent pourtant involontaire dans les discothèques du centre touristique (quartier de Clarke Quay) ou dans les bars de nuit de l’immeuble Orchard Tower (quartier commerçant de Orchard Road). Sur simple dénonciation, la police peut procéder à des arrestations pour attentat à la pudeur («outrage of modesty»). Tout dépôt de plainte se traduit par une arrestation et une procédure judiciaire au cours de laquelle il est très difficile de réfuter les faits relatés par la victime présumée. Les peines vont de l’amende à l’emprisonnement.

L'alcool est très répandu mais coûte cher en raison de taxes importantes. Peut-être en raison de la présence de musulmans dans le pays, le Singapourien standard n'est pas un gros buveur et se trouver en état d'ébriété en public est assez mal considéré. Inutile de mentionner qu'être pris dans une bagarre est une assez mauvaise idée.

Les prix varient considérablement de moins de 6 SGD dans un bistrot pour une bouteille de bière de 50cl au double ou au triple dans un endroit un peu plus classe ou branché, et dans ce genre d'endroit, comptez de même 15 SGD-25 SGD pour un cocktail. D'un autre côté, on pratique largement le Happy Hour et le "1 acheté, 1 offert" est assez courant également. La plupart des restaurants respectent la doctrine bringing your own (BYO) (apportez vos boissons) et certains établissements n'appliquent même pas de droit de bouchon. (Pensez à apporter vos verres et tire-bouchon !) donc n'hésitez pas à vous renseigner auprès des serveurs avant de choisir un endroit.

Au Raffles Hotel, on peut toujours déguster le fameux Singapore Sling, dans le genre cocktail branché, bien que les locaux n'y touchent jamais. Vous pouvez aussi essayer les bières locales, la plus célèbre étant la Tiger, une blonde assez quelconque, mais les amateurs lui préfèreront certainement les bières plus confidentielles issues des micro-brasseries récemment ouvertes, telles que Archipelago (Boat Quay), Brewerkz (Riverside Point), Paulaner Brauhaus (Millenia Walk) et Pump Room (Clarke Quay).

Il est interdit de consommer de l’alcool sur la voie publique entre 22h30 et 7h30 du matin. L’ivresse publique est punie de 1 000 $SGD et 1 mois de prison. L’alcool au volant (voiture, scooter) est limité à 0,8g d’alcool par litre de sang, c’est-à-dire 3 verres. Au-delà de ce taux, les contrevenants peuvent être condamnés à une amende de 2 000 $SGD à 10 000 $SGD ou à 12 mois de prison.

Le tabac aussi est lourdement taxé, et rappelez-vous ,que vous n'avez pas le droit d'apporter plus d'un seul paquet de cigarettes dans le pays ! Les consignes sont les mêmes qu'en Europe de l'Ouest, on ne fume nulle part en intérieur et certains espaces publics sont également protégés. Cherchez donc les "zones fumeurs" plutôt que le contraire ! Les fumeurs sont passibles d’une somme forfaitaire de 200 dollars s’ils sont surpris en train de fumer dans des lieux interdits, et jusqu’à 1 000 dollars s’ils sont condamnés par un tribunal. La cigarette électronique est interdite, y compris à domicile, et son usage fait encourir une amende de 2000 $SGD.

Se loger

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Bon marché

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Classe moyenne

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  • Keong Saik Hotel
    69, Keong Saik Road, Singapore 089165, Tel : 65-6223 0660, Fax : 65-6225 0660
    Si vous visitez Singapour et que vous voulez éviter les grands hôtels modernes dont la cité est truffé, voici un petit hôtel à l'architecture traditionnelle, situé au cœur de la ville. Les chambres sont confortablement décorées, et possèdent une salle de bains, l'air conditionné, la TV, un mini-bar. Café bar, service de blanchisserie.
  • Orchid Corner Bed and Breakfast
    Toh Crescent, Singapour
    L'Orchid Corner Bed and Breakfast de Singapour se trouve à 5 km de l'aéroport, et 4 km de Singapore Expo. C'est un bâtiment de style victorien, avec des chambres ayant salle de bains, tv, climatisation. Accès internet à la réception pour les clients.
  • The Inn Crowd
    73 Dunlop Street, Singapore 209401, Tel. (65) 62969169 Fax: (65) 63966694
    Cette guest house est à deux pâtés de maison de Rochor Canal. Chambres doubles et dortoirs avec salle de bains commune. Cuisine commune, comme la salle à manger et la machine à laver. Livres, ordinateur avec accès internet dans la salle de repos commune.
  • Waterloo Hostel
    55, Waterloo Street, Catholic Welfare Building, #04-02, Singapore 187954. Tel: 633 66 555 Fax: 633 62 160.
    Guest house situé derrière le Singapore Art Museum. Chambres doubles et dortoirs avec salle de bains, tv et climatisation. Dortoirs hommes et femmes séparés.

Quelques hotels incontournables a Singapour:

Du nom du fondateur de la ville. Cet hôtel fait partie de l'histoire de Singapour. C'est au Long Bar (visitable à l'intérieur de l'hôtel) que le cocktail "Singapore Sling" a été inventé. C'est dans cet hôtel que toutes les célébrités et monarques descendaient. L'hôtel a récemment été remis à neuf. Les galeries de l'hôtel regorgent de boutiques de luxe. À visiter absolument, même si on a pas d'argent pour y prendre une chambre...

Ancien bâtiment des postes rénové il y a quelques années (par une entreprise française...), le Fullerton est un hôtel de grand luxe en plein centre-ville, face à Marina Bay.

Apprendre

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Singapour comporte de nombreuses Universités et autre institutions d'enseignements supérieurs. The National University of Singapore (NUS) par exemple, a des accords qui permettent de faire des échanges avec Science Po Paris, l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), avec l'Université de Genève, avec l'Université de Lausanne. Et la liste pourrait encore être longue. (voir: http://www.nus.edu.sg/iro/partners/index.html). L'ESSEC y possède un campus situé dans la National Library.

Travailler

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Communiquer

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Représentations diplomatiques

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Téléphoner

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  1. 65 - code téléphonique pour Singapour. (Ajouter "00" depuis la France ou "+" si vous appelez depuis un téléphone portable)
  2. Les numéros de téléphone à Singapour sont composés de 8 chiffres. Les numéros commencent par 3 ou 6 pour les lignes fixes et 8 ou 9 pour les téléphones mobiles.
  3. Appel depuis Singapour à Singapour : retirez simplement le "+65" devant le numéro de téléphone.
  4. Appel de Singapour à l'étranger : "001" + numéro du pays + numéro de téléphone.

Sécurité

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Avertissement de voyage Numéro d'appel d'urgence :
Police : 999
Ambulance : 995
Pompier : 995

Les Singapouriens ont la chance de vivre dans une ville considéré comme la plus sûre du monde avec un taux de criminalité quasiment nul, tout cela au prix d'une législation décrite parfois comme l'une des plus draconiennes qu'il soit (pouvant aller jusqu'à peine capitale pour certains crimes, comme par exemple l'importation de produits stupéfiants). Ainsi, vous pouvez sortir le soir, traîner dans les rues, vous ne rencontrez au problème !

Conseils gouvernementaux aux voyageurs

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  • Logo représentant le drapeau du pays Belgique Belgique (Service Public Fédéral Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développement) Logo indiquant un lien vers le site web
  • Logo représentant le drapeau du pays Canada Canada (Gouvernement du Canada) Logo indiquant un lien vers le site web
  • Logo représentant le drapeau du pays France France (Ministère des Affaires étrangères) Logo indiquant un lien vers le site web
  • Logo représentant le drapeau du pays Suisse Suisse (Département fédéral des Affaires étrangères) Logo indiquant un lien vers le site web

Toilettes

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Presque tous les lieux publics (centres commerciaux, hôtels, gares d'autobus, centres d'alimentation, ...) disposent de toilettes (WC) publiques. Si la plupart sont gratuites, certaines demandent de 10 à 20 centimes de Singapour pour l'entrée. En général, les toilettes publiques sont propres et bien entretenues.

Lois et coutumes

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Singapour applique des lois et des peines sévères relativement à divers comportements qui, au Canada ou autre pays occidental, ne sont pas forcément illégaux ou sont considérés comme des délits mineurs.

Cela comprend par exemple :

  • traverser la chaussée à un endroit interdit;
  • jeter des détritus ou cracher;
  • importer, vendre ou mâcher de la gomme à mâcher; etc...

Les personnes reconnues coupables de ces actes peuvent s'attendre à :

  • un châtiment corporel, généralement sous la forme de coups de bâton;
  • une peine d'emprisonnement;
  • une amende;
  • une combinaison de ces peines.

Respecter

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Aux environs

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Singapour est une excellente base de départ pour qui souhaite explorer l’Asie du Sud-Est, car tant Bangkok, que Phuket, Angkor Wat, Hô Chi Minh-Ville ou Bali, pour ne citer que ceux-là, se trouvent tous à moins de 2 h d’avion ; et pour aller un peu plus loin, de nombreux charters à destination de l’Inde ou de la Chine sont à votre disposition à partir de Changi. Enfin, Singapour dispose de vols directs vers de nombreux sites secondaires de Malaisie, Indonésie et Thaïlande.

Pour une brève excursion à partir de Singapour, les destinations suivantes sont particulièrement populaires :

  • Batam  L’île indonésienne la plus proche de Singapour, une simple petite balade en ferry (20 km/45 min). Très industrialisé, célèbre pour sa vie nocturne très agitée et sa prostitution, le secteur touristique est en cours de développement.
  • Bintan  Une autre île indonésienne à peine plus loin que Batam, Bintan possède à la fois de luxueux complexes hôteliers et des sites plus « authentiques ».
  • Johor Bahru  Ville de Malaisie de l’autre côté de la Chaussée. À seulement 20 min en bus, prendre le n°950 à ‘’Woodlands Bus Interchange’’. Il n’y a pas tellement de choses à voir, mais c’est connu parce qu’on y mange et fait ses achats pour pas cher.
  • Kuala Lumpur  La fameuse capitale malaisienne, à seulement 35 min en avion et 4 à 5 h en car ou train de nuit.
  • Malacca  Autrefois l’un des trois « Straits Settlements » (Établissements des Détroits, puissantes colonies britanniques), à présent une cité à la gloire passée, mais dotée d’un certain charme. À 3-4 h en car.
  • Tioman  la plus proches des paradisiaques îles malaisiennes, on peut s’y rendre par les airs, la mer ou la terre.

Et si vous avez le temps, voici quelques-unes des destinations favorites des Singapouriens, situées plus loin que les sites précédemment énumérés :

  • Bali  L’une des attractions touristiques majeures d’Indonésie, propose de belles plages et une table accueillante. À environ 2 h 30 en avion.
  • Bangkok  La capitale de la Thaïlande est considérée par de nombreux Singapouriens comme le paradis de la bonne table, du shopping et du clubbing. À moins de 2 h d’avion ou 2 nuits en train, partant du principe que vous ne faites pas de halte à Kuala Lumpur ou Butterworth (pour Penang).
  • Phuket  L’une des plus grandes îles de Thaïlande, et une autre destination de choix des Singapouriens, escapade idéale le temps d’un week-end à seulement 2 h de vol. un peu moins cher que Singapour, il s’agit d’une bonne destination pour sortir.
  • Ipoh  La capitale de l’état malaisien de Perak, très apprécié des Singapouriens pour sa cuisine. À 7-8 h en train, ou 1 h d’avion.
  • Langkawi  Une île de l’état malaisien de Kedah, juste au sud de la frontière thaïlandaise, et qui est célèbre pour ses kilomètres de plages et à un peu plus d’une heure par avion.
  • Penang  le dernier des trois Établissements des Détroits, un territoire chargé d’histoire et une fois encore, à la cuisine renommée. Au choix, 12 h de train ou 1 h de vol. On y vient aussi volontiers pour s’y faire soigner.


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