Tuvalu | |
Drapeau | |
Information | |
Capitale | Funafuti |
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Altitude maxi. | 5 m (Niulakita) |
Altitude mini. | 0 m (océan Pacifique) |
Superficie | 26 km² |
Population | 11 792 hab. () |
Densité | 453,54 hab./km2 |
Forme de l'État | |
Langue(s) officielle(s) | tuvaluan, anglais |
Monnaie | Dollar de Tuvalu, dollar australien |
Religion(s) | |
Électricité | 220 V / 50 Hz / AS/NZS 3112 |
Préfixe téléphonique | +688 |
Suffixe Internet | .tv |
Sens de circulation | Conduite à gauche |
Plaques d'immatriculation | |
Fuseau | UTC+12:00, Pacifique/Funafuti |
Localisation | |
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Les Tuvalu sont un archipel de la Polynésie en Océanie formant le quatrième plus petit État du monde.
Comprendre
modifierHistoire
modifierInstallation des populations austronésiennes de l'Asie continentale au Pacifique
modifierVers 3 000 Av JC, des Austronésiens habitant le littoral de l'actuelle Chine du Sud, cultivateurs de millet et de riz, commencèrent à traverser le détroit pour s'installer à Taïwan. Vers 2 000 Av JC, des migrations ont lieu de Taïwan vers le Japon méridional et les Philippines. De nouvelles migrations suivirent des Philippines vers Célèbes et Timor et de là, vers les autres îles de l'archipel indonésien. Vers 1 500 Av JC, un autre mouvement mène des Philippines vers les îles du Pacifique. Les Austronésiens, dont font partie tous les Tuvaluans, sont parmi les plus anciens navigateurs pélagiques de l'histoire de l'humanité. La plupart sont Polynésiens et sont arrivés tardivement de Samoa (surtout), certains sont des « Micronésiens » et semblent avoir été les tout premiers installés avant d'être envahis par les Polynésiens (le cas de Nui étant l'exception tardive contraire). Leur provenance est le sud des îles Salomon ou le nord du Vanuatu, sans qu'il soit possible de préciser davantage.
Avant le XIXe siècle
modifierLes Tuvalu sont habitées depuis le début du Ier millénaire av. J.-C. Elles semblent avoir été peuplées par des populations polynésiennes (branche océanique des populations austronésiennes) en provenance de Samoa, qui était un centre de diffusion de cette culture.
Vers le milieu du XIIIe siècle, les Tuvalu furent visitées par des Tongiens, mais il n'est pas certain que ceux-ci s'y soient installés. Les Tuvalu demeurèrent néanmoins dans la zone d'influence culturelle, politique et militaire tongienne, et il y eut de nombreux contacts entre les deux ensembles d'îles.
Les étroits et fréquents contacts maintenus avec les voisins gilbertins (I-Kiribati), de langue micronésienne, expliquent la population actuelle de Nui. Cette dernière, baptisée « isla de Jesús » est la seule à avoir été visitée pour la première fois par un Européen en janvier 1568, avec l'arrivée de l'Espagnol Alvaro de Mendaña y Neyra mais l'archipel ne sera globalement baptisé du nom d'Ellice (un homme politique et marchand britannique, propriétaire du navire Rebecca, Edward Ellice, nom d'abord uniquement attribué à Funafuti par le capitaine Arent de Peyster en 1819) que lors de l'Expédition de Charles Wilkes (navires Peacock et Flying Fish).
Du XIXe siècle à aujourd'hui
modifierDans les années 1860, des missionnaires samoans de la London Missionary Society s'installèrent sur l'île de Vaitupu. Ils y apportèrent le christianisme, ainsi que l'alphabétisation à travers des Bibles en langue samoane.
Bien qu'aucune colonisation ne fût établie avant 1892, les marchands d'esclaves et les baleiniers venaient parfois dans ces îles avant le protectorat britannique, pour en razzier la population ou en piller les ressources.
En 1892, les îles deviennent le protectorat britannique des îles Ellice. Le protectorat devint la colonie des îles Gilbert et Ellice en 1916 par réunion avec le protectorat des îles Gilbert.
En 1974, les différences ethniques et de développement dans la colonie poussèrent les Polynésiens des îles Ellice à voter pour la séparation avec les Micronésiens des îles Gilbert (appelés désormais les Kiribati).
L'année suivante, le 1er octobre, les îles Ellice devinrent la colonie britannique des Tuvalu.
L'indépendance fut accordée en 1978 sous la forme d'un dominion, le chef de l'État restant la reine britannique en tant que reine des Tuvalu, titre distinct pour le monarque d'un nouvel État souverain.
Politique
modifierLes Tuvalu sont une démocratie et une monarchie parlementaire. La reine Élisabeth II des Tuvalu est le chef de l'État, représentée sur place par un gouverneur général tuvaluan, Iakoba Italeli (2010). Les députés sont élus au suffrage universel et le premier ministre, chef du gouvernement, est issu de la majorité parlementaire.
Le , le Premier ministre Maatia Toafa a annoncé la fin d'un long processus de consultation et l'organisation d'un référendum pour ou contre le maintien d'Élisabeth II comme chef de l'État. Le référendum eut lieu en avril 2008. Le taux de participation fut faible (à peine plus de 20 %) ; 1 260 électeurs optèrent pour le statu quo, et 679 pour une république. En conséquence, Élisabeth II demeure reine des Tuvalu.
Le 1e août 2013, à la suite d'une brève crise constitutionnelle, le gouverneur général Sir Iakoba Italeli limoge le premier ministre Willy Telavi, qui ne disposait plus d'une majorité parlementaire, et nomme Enele Sopoaga premier ministre par intérim. Le 4 août, le Parlement confirme Sopoaga au poste de premier ministre, par huit voix contre cinq. Il prête serment et nomme son gouvernement le lendemain.
Économie
modifierL'État des Tuvalu fait partie des cinq pays les moins avancés (PMA) d'Océanie. La majorité des revenus de l'île et de ses habitants sont issus de l'agriculture, même si celle-ci souffre du manque d'altitude et des faibles dimensions des différents atolls. En effet la majorité des îles n'ont que très peu de relief, ce manque d'altitude, combiné avec la montée progressive du niveau de l'Océan multiplie le nombre de raz-de-marée. Ces raz de marée ont des conséquences désastreuses puisqu'ils provoquent une raréfaction des réserves d’eau potable, une salinisation des terres arables et l’abandon progressif des cultures vivrières.
Les différentes difficultés rencontrées par le pays l'oblige à avoir recours à l'importation ce qui accentue sa dépendance économique vis-à-vis de l'étranger. De plus, le pays doit faire face à des écarts de revenu importants même si la pauvreté absolue y est rare. Les recettes publiques sont fortement dépendantes de la vente de licence de pêches et l'aide internationale au développement. Le montant de la dette publique représentait 50% du PIB fin 2011. Le gouvernement tire aussi profit du domaine internet qu'il a initié: .tv.
Îles
modifierVilles
modifierAutres destinations
modifierAller
modifierLes citoyens des pays de l'espace Schengen n'ont pas besoin de visa.
Tous les autres citoyens peuvent bénéficier d'un visa d'un mois à l'arrivée . Ce visa coûte 100 dollars australiens, mais certaines nationalités n'ont pas à payer ces frais et peuvent obtenir leur visa gratuitement. Cela s'applique aux citoyens des Samoa américaines , d'Antigua-et-Barbuda , des Bahamas , du Belize , des Îles Caïmans , des Îles Cook , des Fidji , de Gambie , de Gibraltar , de Grenade , de Hong Kong , de la Jamaïque , du Kenya , de Kiribati , du Lesotho , du Malawi , de Malaisie , des Maldives , de l'île Maurice , de Montserrat , de Nauru , de Niue , des Samoa , de Saint-Kitts-et-Nevis , de Sainte-Lucie , de Saint-Vincent-et-les Grenadines , de Corée du Sud , de Tanzanie , de Tonga , de Trinité-et-Tobago , d'Ouganda , du Royaume-Uni , de Vanuatu et de Zambie .
En avion
modifierLe seul aéroport international à Tuvalu se situe sur l'île de Funafuti.
Il y a un aéroport international à Tuvalu, sur l'île de Funafuti. Fiji Airways vole de Suva aux Fidji à Funafuti les mardis et jeudis. Un aller-retour coûte environ 948 dollars fidjiens, taxes comprises (août 2011). (juin 2019) Air Kiribati vole désormais de Tarawa à Funafuti. Prix inconnu. Vous devrez vous rendre à leur bureau à Tarawa pour demander le billet.
En bateau
modifierDes ferries pour le transport de marchandises et de passagers partent tous les mois ou tous les deux mois de Suva , Fidji , vers Funafuti , mais ils ne fonctionnent pas selon des horaires fixes. Renseignez-vous auprès de la Haute Commission de Tuvalu à Fidji. La traversée dure environ quatre jours.
Circuler
modifierEn bateau
modifierIl y a une route principale à Funafuti qui fait une boucle presque complète autour de l'île en plus de la piste, qui est utilisée à des fins récréatives lorsque les atterrissages ne sont pas prévus.
Une moto est le meilleur moyen d'explorer l'île, certaines coûtant environ 10 $ par jour, car une voiture est trop large pour les routes de Tuvalu.
Les autres îles ne sont accessibles que par bateau depuis Funafuti.
En voiture
modifierLa conduite se fait à gauche de la chaussée, le volant est à droite dans les véhicules. Héritage britannique oblige !
Les routes sont rarement revêtues mais les distances sont de toute façon minimes. La conduite de nuit n'est pas nécessairement dangereuse dès lors qu'on applique les règles élémentaires de prudence.
La possession du permis de conduire international est recommandée.
Limitations de vitesses appliquées :
- Route : 80 km/h
- Ville : 50 km/h
Il faut avoir 23 ans pour pouvoir conduire une voiture de location.
Parler
modifierAcheter
modifierLa monnaie de Tuvalu est le dollar australien ($, AUD).
Taux de change AUD actuel | |
XE.com: | CAD CHF EUR GBP USD |
OANDA.com: | CAD CHF EUR GBP USD |
fxtop.com: | CAD CHF EUR GBP USD |
Argent
modifierModèle:Exchange rate AUDModèle:Exchange rate AUD La monnaie de Tuvalu est le dollar australien (code ISO : AUD ) et le symbole monétaire est $ .
Tuvalu a également émis ses propres pièces de monnaie, différentes des pièces australiennes, et qui ne peuvent être utilisées qu'à Tuvalu. La pièce de 50 cents de Tuvalu est la plus courante. Le dollar tuvaluan a un taux de change fixe de 1 dollar australien pour 1 dollar tanzanien. Cependant, même à Tuvalu, le dollar australien est le plus utilisé.
Les coûts varient, mais ils sont assez bon marché à Tuvalu, et bien moins chers que dans la plupart des autres pays du Pacifique, à l’exception de Kiribati.
Il y a un centre artisanal et un bureau philatélique à Funafuti.
Il n'y a pas de terminaux de cartes de crédit ni de distributeurs automatiques de billets à Tuvalu : tout doit être payé en espèces et vous devez l'avoir sur vous avant d'arriver, ou avoir des espèces à échanger.
Manger
modifierIl existe de nombreux lodges dotés de restaurants qui servent de la nourriture et des boissons. Ils servent de nombreux types de cuisines ethniques telles que la cuisine chinoise, italienne et indienne. Le poisson est abondant compte tenu de son emplacement.
Boire un verre / Sortir
modifierLes bars servent des boissons gazeuses et de l'alcool pendant les repas.
Se loger
modifierApprendre
modifierFunafuti abrite un centre d'extension de l'Université du Pacifique Sud. Motufoua, le seul lycée du pays, est un internat mixte sur l'île de Vaitupu. L'École de marine de Tuvalu, sur un îlot extérieur de Funafuti, forme les marins tuvaluans à servir sur des navires étrangers.
Travailler
modifierLa main-d’œuvre non autochtone est principalement composée d’employés contractuels originaires d’Australie et d’autres pays étrangers.
Communiquer
modifierTuvalu utilise la prise électrique australienne/néo-zélandaise avec 240 volts et 50 Hz.
L'indicatif téléphonique international est : +688
Les numéros locaux à Tuvalu comportent 5 chiffres, les 2 premiers représentant les îles comme suit :
- Funafuti : 20, 21
- Nanumaga : 27
- Nanuméa : 26
- Niulakita : 22
- Niutao : 28
- Nui: 23
- Nukufetau : 24
- Nukulaelae : 25
- Vaitupu : 29
Il existe un réseau GSM à 900 MHz, fourni par Tuvalu Telecom, avec l'identifiant : 553-01. (Veuillez consulter l'accord d'itinérance avec votre entreprise.)
Sécurité
modifierNuméro d'appel d'urgence : Tous services d'urgence : 911 |
Conseils généraux
modifierUn signal de sirène annonce quand un avion est en approche, Il faut donc quitter la piste.
Les crimes violents sont rares et sont souvent dû à l'alcool ou des conflits familiaux.
L'homosexualité masculine est illégale à Tuvalu; par conséquent, le pays n'est pas sûr pour les voyageurs gay sexuellement actifs.
Conseils gouvernementaux aux voyageurs
modifierSanté
modifierLa qualité de l'eau du robinet est au mieux inégale ; elle est souvent recueillie sur les toits. Ne la buvez pas sans l'avoir fait bouillir ou traitée.
Respecter
modifier