Estonie ((et) Eesti) | |
Drapeau | |
Information | |
Capitale | Tallinn |
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Altitude maxi. | m (Suur Munamägi) |
Altitude mini. | 0 m (mer Baltique) |
Superficie | 45 335 km² |
Population | 1 374 687 hab. () |
Densité | 30,32 hab./km2 |
Forme de l'État | république parlementaire |
Langue(s) officielle(s) | estonien |
Monnaie | euro |
Religion(s) | |
Électricité | 230 V / 50 Hz / Europlug, Schuko |
Préfixe téléphonique | +372 |
Suffixe Internet | .ee |
Sens de circulation | Conduite à droite |
Plaques d'immatriculation | EST |
Fuseau | UTC+02:00 |
Localisation | |
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Site officiel | |
L'Estonie est un des trois pays baltes d'Europe.L'Estonie ( estonien : Eesti ) est un joyau balte offrant aux visiteurs la chance de voir une petite terre dynamique au bord de la mer. L'Estonie, le plus septentrional et le plus petit des États baltes, possède de charmantes vieilles villes et un héritage remontant à la Ligue hanséatique . La vieille ville de Tallinn a été construite au Moyen Âge , mais elle est dans un état magnifique, avec ses murs et ses tours presque entièrement intacts, et elle est considérée comme l'une des meilleures vieilles villes médiévales d'Europe. Les visiteurs peuvent également découvrir une ancienne république soviétique qui fait désormais partie de l'Union européenne. Des traces de l'ère soviétique sont encore visibles, par exemple Paldiski , une base militaire soviétique déserte qui était autrefois interdite aux Estoniens eux-mêmes, peut facilement être visitée lors d'une excursion d'une journée depuis la capitale, Tallinn. L'Estonie est réputée pour ses îles bucoliques et ses vastes tourbières qui sont aujourd'hui des parcs nationaux facilement accessibles aux touristes. De magnifiques plages parsèment le vaste littoral, même si la saison de baignade est courte – après tout, les pays baltes ne sont pas réputés pour leur climat chaud.
Comprendre
modifierGéographie
modifierL'Estonie est un pays situé Europe du Nord, sa superficie est de 45 226 km2 ce qui la place au 131e rang mondial. Le relief est plat, le point culminant est le Suur Munamagi situé au sud-est du pays qui culmine à 318 m. Au large des côtes le territoire s'étend sur plus de 1500 îles situées sur la mer Baltique. Les plus vastes sont les îles de Saaremaa et Hiiumaa. Les lacs sont très nombreux, le plus grand est le Lac Peïpous (3 555 km2) à la frontière avec la Russie est le quatrième plus grand lac d'Europe. Le plus long fleuve est le fleuve Parnu d'une longueur de 144 km.
Climat
modifierHivers maritimes, humides et modérés, étés courts et frais.
Histoire
modifierAprès sept siècles de domination allemande , danoise , suédoise , polonaise et russe , l'Estonie a accédé à son indépendance en 1918. Occupée et incorporée de force à l'URSS en 1940, elle a retrouvé son indépendance en 1991 grâce à sa « Révolution chantante », un mouvement non-violent. qui a renversé une occupation initialement violente. Depuis le départ des dernières troupes russes en 1994, l’Estonie s’est efforcée de promouvoir ses liens économiques et politiques avec l’Europe occidentale. C’est aujourd’hui l’un des anciens États communistes les plus prospères, bénéficiant d’un environnement de haute technologie, d’une économie ouverte et libérale et d’un système gouvernemental transparent. D’un autre côté, elle est confrontée à un PIB par habitant assez faible (mais en croissance) et à un léger déclin démographique à long terme. En 2011, l'euro a été adopté comme monnaie officielle.
Population
modifierL'Estonie est peuplée de 1 286 479 habitants dont 424 445 à Tallinn. La densité de population est de 31 hab./km2. Le nord du pays est la région la plus peuplée. La population russe représente environ 20% de la population totale. Les Russes sont plus nombreux au nord-est mais on en trouve dans tout le pays. Le pays compte quatre autres villes de plus de 30 000 habitants: Tartu (103 284) au centre, Narva (65 886) au nord-est, Kohtla-Järve (46 740) au nord-est et Pärnu (40 401) au sud-ouest.
Régions
modifier
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Villes
modifierAutres destinations
modifierÎles
modifier- 1 Île de Saaremaa – la plus intéressante est aussi la plus grande. On y trouvera un château excellemment conservé dans sa capitale, au sud. L'île vaut surtout pour son caractère sauvage, de bord de mer. Attention toutefois au climat, il pleut très souvent. L'île est bien desservie par les ferries.
- 2 Île de Hiiumaa – elle abrite des phares et des églises anciennes. En hiver elle est parfois accessible en voiture par un pont de glace sur la mer Baltique.
Parcs nationaux
modifierAller
modifierFormalités
modifier- Voir aussi : Voyager dans l'espace Schengen
L'Estonie fait partie de l'espace Schengen. Les citoyens de la Suisse et de l'Espace économique européen qui comprend l'Union européenne, l'Islande, la Norvège et le Liechtenstein ont seulement besoin d'une carte d'identité nationale ou d'un passeport valide. Ils n'ont besoin d'aucun visa pour rentrer ou circuler dans l'espace Schengen et sont généralement autorisés à rester aussi longtemps qu'ils le souhaitent.
Remarques (1) Les ressortissants de ces pays ont besoin d'un passeport biométrique pour profiter de voyages sans visa. (2) Les ressortissants serbes ayant un passeport délivré par la Direction de coordination serbe (résidents du Kosovo avec passeport serbe) ont besoin d'un visa. (3) les ressortissants de Taïwan ont besoin que le numéro de leur carte d'identité (une lettre suivie de neuf chiffes) soit stipulé dans leur passeport pour profiter de voyages sans visa. |
Les ressortissants des pays suivants n'ont pas besoin de visa d'entrée dans l'espace Schengen: Albanie(1), Andorre, Antigua-et-Barbuda, Argentine, Australie, Bahamas, Barbade, Bosnie-Herzégovine(1), Brésil, Brunei, Canada, Chili, Colombie, Corée du Sud, Costa Rica, Dominique, El Salvador, Émirats arabes unis, États-Unis, Grenade, Guatemala, Honduras, Israël, Japon, Macédoine du Nord(1), Malaisie, Maurice, Mexique, Moldavie(1), Monaco, Monténégro(1), Nouvelle-Zélande, Nicaragua, Panamá, Paraguay, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Samoa, Saint-Marin, Serbie(1,2), Seychelles, Singapour, Taïwan(3) (République de Chine), Timor oriental, Tonga, Trinité-et-Tobago, Uruguay, Vanuatu, Cité du Vatican, Venezuela ainsi que les titulaires d'un passeport de Hong Kong SAR, de Macao SAR et tous les ressortissants britanniques (y compris ceux qui ne sont pas citoyens de l'Union européenne).
- Les voyageurs sans visa mentionnés ci-dessus et non membres de l'EEE ou de Suisse ne peuvent pas rester plus de 90 jours sur une période de 180 jours dans l'espace Schengen dans son ensemble et, en général, ne peuvent pas travailler au cours de leur séjour (bien que certains pays de l'espace Schengen permettent à certaines nationalités de travailler). Le comptage des jours commence une fois que l'on entre dans un des pays de l'espace Schengen et ne revient pas à zéro en quittant un pays Schengen pour un autre.
- Les citoyens de Nouvelle-Zélande peuvent rester plus de 90 jours, mais sans travailler s'ils n'ont pas de permis de travail, dans certains pays de l'espace Schengen, à savoir l'Allemagne, l'Autriche, le Benelux, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, l'Italie, l'Islande, la Norvège, le Portugal, la Suède et la Suisse
Si vous n'êtes pas un ressortissant de l'EEE ou de Suisse, même si vous êtes dispensés de visa, sauf si vous êtes Andorran, Monégasque, Saint-Marinais ou Vatican, assurez-vous que votre passeport est estampillé à la fois lorsque vous entrez et vous quittez l'espace Schengen. Sans un cachet d'entrée, vous pouvez être traité comme ayant dépassé la durée de votre séjour lorsque vous essayez de quitter l'espace Schengen. Sans un cachet de sortie, on peut vous refuser l'entrée, la prochaine fois que vous cherchez à entrer dans la zone Schengen car vous pouvez être supposé avoir dépassé la durée autorisée lors de votre visite précédente. Si vous ne pouvez pas obtenir un cachet dans le passeport, conservez des documents tels que cartes d'embarquement, billets de transport, etc. qui peuvent aider à convaincre le personnel de contrôle frontalier que vous avez séjourné dans l'espace Schengen légalement.
En avion
modifier- Aéroport international de Tallinn – C’est le principal aéroport d'Estonie. Il est desservi par la compagnie Estonian-air. Les lignes régulières desservent les grandes villes d'Europe. Cependant la liaison vers Paris n'est pas assurée toute l'année.
En bateau
modifier- Port de Tallinn – Cinq compagnies assurent des rotations continues de Tallinn à la Finlande pour les piétons et les véhicules de toutes classes. Les prix varient de 10 à 60 € selon les compagnies, les classes et les horaires, avec un départ toutes les heures en moyenne. Le trajet Tallinn-Helsinki dure deux heures. Consulter ce site pour se rendre à Tallinn en ferry depuis la France.
En train
modifierIl est plutôt déconseillé de se rendre en Estonie par voie ferroviaire, ces voies étant en très mauvais état. Les arrêts inopinés et retards sont très fréquents de part les ruptures de caténaires ou encombrements forestiers sur les voies. De plus, les liaisons sont très peu fréquentes (en lien avec ces problèmes).
En voiture
modifierIl est possible de se rendre en Estonie en voiture depuis la France. Le trajet est long, il faut donc prévoir plusieurs jours. Les pays à traverser sont membres de l'espace Schengen.
En Bus
modifierLe bus reste un des meilleurs moyens de voyager vers et en Estonie. Peu onéreux , ce moyen vous garantit d'arriver au centre des villes sans avoir à chercher de parking et sans la fatigue du trajet. L'Union Européenne subventionne actuellement la réfection des voies et accès principaux des pays baltes, ce qui peut créer des bouchons aux frontières mais assure un voyage sans cahots.
- Eurolines – Lignes de bus vers l'Estonie
- Estonie-Tallinn – Voyager vers l'Estonie
Circuler
modifierEn voiture
modifierLes agences internationales de location de voiture ont des bureaux à Tallinn et Tartu. La compagnie Tulika rent propose des tarifs allant de 38 à 50 € par jours pour voyager de Riga à Tallinn, sans frais de dépôt du véhicule dans l'autre pays.
Le revêtement des grands axes est bon mais la moitié du réseau routier du territoire est peu entretenu. Cependant, si les règles de conduites devraient être harmonisées avec l'Union Européenne, le fait de conduire en Estonie peut devenir très stressant et dangereux pour un automobiliste respectueux des règles et us français sur les routes. Les feux de croisements doivent être allumés dès que l'on circule, que ce soit de jour ou de nuit. La consommation d'alcool est fortement déconseillée avant de prendre le volant, le taux d'alcoolémie étant seulement limité à 0,2 g/l de sang. Les limitations de vitesses appliquées en Estonie sont les suivantes :
- Zone résidentielle : 20 km/h
- Zone urbaine : 50 km/h
- Route : 90 km/h
En bus
modifierPeu onéreux et nombreux, les bus permettent de se rendre facilement d'une ville à l'autre. La carte d'étudiant internationale permet d'obtenir des réductions, de 10 à 15% selon les compagnies.
En train
modifierComme dans les autres pays baltes, le réseau ferroviaire est peu utilisé. Il est pratiquement réservé au fret. Attention donc aux cartes. Les lignes représentées sont parfois inutilisables pour les passagers. Prudence de même aux frontières, que les trains ne traversent pas. Souvent, un ou deux trains seulement circulent par jour, et à des heures peu praticables. Les habitants leur préfèrent le bus, très développé. Cependant le train n'est pas cher.
À vélo
modifierL'Estonie à un réseau routier qui se prête bien au cyclo-tourisme. Les routes secondaires sont ainsi presque toutes goudronnées, tant qu'on ne rentre pas dans les régions reculées. Étudiez la carte attentivement, et attention aux cartes occidentales, notamment IGN, qui n'ont pas toujours les informations de revêtement. Côté pneu, l'emploi de pneus semi-slicks (ou ville) est adapté. Il permet en plus de circuler dans les pays voisins sans trop de problèmes. Attention aux pièces de rechanges, en effet peu de villes sont pourvues de magasins de vélos. Il faut parfois faire une cinquantaine de kilomètres.
Parler
modifierL'Estonien est une langue finno-ougrienne, voisine du finnois et dans une moindre mesure du hongrois. Sa grammaire tient donc plus des langues d'Asie occidentale que du latin/grec. Son apprentissage en est rendu difficile mais comme partout apprendre quelques mots vous permettra d'être d'autant plus agréablement accueilli où que vous alliez. La plus grande partie des Estoniens (notamment les moins de 30 ans) parlent un anglais excellent, et il n'est pas rare de croiser des jeunes parlant allemand ou français, notamment dans les restaurants de Tallinn. À noter qu'un fort pourcentage de la population est d'origine russe et ne parle que peu ou pas l'estonien (notamment dans la région de Narva). Comme dans la plupart des pays de l'ancien bloc communiste, les russophones sont parfois mal considérés et la population estonienne de souche peut montrer une certaine méfiance envers les russophones.
Voir aussi: Guide linguistique estonien
Faire
modifierSe faire inviter dans un sauna chez des particuliers en pleine réserve naturelle. Certains campings aux abords du lac Peipsi sont aussi doté d'un sauna, qui appartient généralement au propriétaire, mais qui est destiné à la location. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de lui et à en profiter.
En hiver
modifierNe pas lésiner sur les vêtements chauds, vous ne serez pas ridicule en portant vos vêtements de ski (excepter pour les après-ski), le bonnet ou couvre chef en fourrure et gants sont indispensables, "damart" ou collants vivement conseillés. Par contre, les appartements et autres intérieurs sont surchauffés, il est préférable de prévoir le "coup" si vous sortez.
En été
modifierAttention aux idées reçues! L'été estonien peut être très chaud et très ensoleillé. Prévoyez cependant de quoi vous protéger de la pluie, le temps est extrêmement changeant. Une averse torrentielle peut succéder à une après-midi idyllique en moins d'une heure. Début juillet, le soleil ne se couche pour ainsi dire pas. De minuit à quatre heure du matin, on a simplement l'impression d'être au crépuscule, "entre chien et loup", puis, le soleil se relève. Attention également aux moustiques. Aux abords des nombreux lacs, très prisés pour la baignades, ils pullulent. Si vous choisissez de camper dans les nombreux camps (sauvages et très agréables), prévoyez absolument pour vos soirées : manches longues, pantalons, chaussettes (sous peine de ne plus pouvoir enfiler vos chaussures de marche). Ou vous courez le risque de vous voir rapidement couvert des piqûres.
Acheter
modifierL' Estonie utilise l’euro. C'est l'un des nombreux pays européens qui utilisent cette monnaie commune. Les billets et les pièces en euros ont cours légal dans tout le pays.
Pays qui ont l'euro comme monnaie officielle :
Ces pays sont appelées collectivement la « zone euro ». |
Un euro est divisé en 100 eurocents ou centimes d'euro en abrégé cents ou centimes.
Le symbole officiel de l'euro est €, et son code ISO est EUR. Il n'y a aucun symbole officiel pour les eurocents.
- Billets
- Les billets en euros sont les mêmes dans tous les pays.
- Pièces ordinaires
- Tous les pays de la zone euro ont émis des pièces avec une face nationale distinctive d'un côté, et une face standard commune de l'autre côté. Les pièces peuvent être utilisées dans tous les pays, quel que soit le pays d'origine de la pièce utilisée, par exemple une pièce d'un euro de Finlande peut être utilisée au Portugal.
- Pièces commémoratives de deux euros
- Elles ne diffèrent des pièces normales de deux euros que sur leur face « nationale » et circulent librement comme monnaie légale. Chaque pays peut en produire une certaine quantité dans le cadre de leur production de pièces normales. Il existe aussi des pièces commémoratives de deux euros « à l'échelle européenne ». Elles sont produites pour commémorer des événements spéciaux, par exemple l'anniversaire de traités importants.
- Retrait d'argent
- Les retraits d'argent aux distributeurs de billets sont facturés au même prix qu'un retrait d'argent dans le pays d'origine pour les détenteurs d'une carte de banque d'un compte d'un pays de la zone euro. Les transferts d'argent entre deux comptes sont aussi considérés par les banques comme un transfert entre deux comptes d'un même pays.
Taux de change EUR actuel | |
XE.com: | CAD CHF GBP USD |
OANDA.com: | CAD CHF GBP USD |
fxtop.com: | CAD CHF GBP USD |
Les effets en laine et en lin, vodka et bière (plébiscités par les voisins Finlandais). Les rues de Tallinn regorgent de bouibouis touristiques, vendant à prix d'or des marchandises importées. à signaler: la liqueur "Vanna Tallinn", à base d'agrumes et très forte.
Manger
modifierPas d'heures de repas, "on mange quand on a faim" il est possible que ce soit un des effets secondaire de "on mange quand il y a, à manger".... En hiver par -25°, de délicieuses soupes à base de saumon et de crème fraiche, qui ne sont manifestement en rien de la nourriture typiquement estonienne. À Tallinn je déconseillerais vivement le grand restaurant médiéval à la mode assez cher où l'on ne peut y distinguer l'élan de l'ours, ni le lièvre du sanglier. Mais par contre une petite soupe au coin du feu au Yacht Club de Pirita, ou à l'Hell Hunt (bar pub considéré comme étant le premier ouvert après l'indépendance). Sinon les petites gargotes russes avec leurs petites soupes et les tartines de poisson.
Boire / Sortir
modifierLa boisson nationale est la bière. De plus en plus de jeunes boivent des "Mix" à base de Vodka, Gin, Rhum. La consommation de vodka est également forte. Comme dans tous les pays du Nord de l'Europe, l'alcoolisme un problème de santé national et il n'est pas rare de croiser sur les trottoirs de Tallinn le soir venu des habitants pour le moins éméchés. Le taux d'alcoolémie autorisé est 0, la conduite sous l'effet de l'alcool est soumise à de fortes amendes. Attention, les estoniens, jaloux de leur culture, excluent tout autre langue que l'estonien dans le marquage des produits alimentaires. Ceci rendant difficile l'alimentation des personnes ayant des allergies. Des cas graves de rapatriement d'enfants suite a des œdèmes de Kick ont souligne ce problème. Le pays est remarquable, seul ce problème de fermeture culturelle est difficile a gérer.
Se loger
modifier- Hébergements en Estonie
Hôtels
modifierTrois grands types d’hôtels existent : les grandes « usines à touristes » soviétiques, les établissements plus petits bâtis après l’indépendance et les hôtels de chaînes internationales. Les premiers ont souvent été rénovés, mais leurs dimensions gigantesques leur donnent un côté lugubre. Compter de 32 à 51 €. Les deux autres catégories sont plus chères, souvent avec le petit-déjeuner inclus. Dans tous les établissements, il y a un sauna en option.
Auberges de jeunesse
modifierRien qu’à Tallinn, on compte six auberges liées à l’IYHF et de nombreuses autres privées. Bon choix dans le sud-est du pays et aux environs du parc national de Lahemaa. Certaines ne sont ouvertes que de mai à septembre. Les prix oscillent entre 10 € et 16 € pour un lit en dortoir de 3 ou 4 personnes.
Chez l’habitant
modifierLes Bed & Breakfast (kodumajutus) ont normalement moins de cinq chambres, les pensions (külalisternaja) en ont davantage. De plus en plus populaires, les logements à la ferme (turismitalu) proposent des activités sur place comme l’équitation. Pour deux personnes, compter entre 32 et 45 €.
Camping
modifierDeux options : dans les parcs régionaux ou nationaux ou dans des sites privés mieux aménagés. Les premiers sont très bon marché 3 ou 4 €, voire gratuits, mais on n’y trouve aucun service. Les seconds sont à peine plus chers, mais disposent de toilettes et d’eau courante. Plus confortables, les cabanes en bois sont très appréciées des Estoniens le week-end. Compter de 13 à 19 € pour 4 personnes. Le camping sauvage est autorisé, hors des villes. Si vous prévoyez de camper sachez qu'il est impossible en Estonie d'acheter de cartouche de gaz pour réchaud. Aucun magasin ou station service n'en vend.
Apprendre
modifierLe pays compte plusieurs universités et écoles de commerce. La principale ville universitaire est Tartu.
Lire
modifierVoici une liste de livres intéressants à lire avant un voyage en Estonie:
- L'Estonie – de Suzanne Champonnois et François de Labriolle aux éditions Karthala. 2000 ans d'histoire estonienne, politique, économique, sociolgique, globalement intéressant mais passablement baclé sur le XXe siècle et entaché de nombreuses erreurs factuelles.
- La beauté de l'histoire – de Viivi Luik aux éditions Christian Bourgois éditeur. Une jeune Estonienne part pour une journée à Riga, l'écriture de ce livre révèle le système linguistique de l'Omerta soviétique et les origines de la langue estonienne. Ce livre est à la fois parfaitement illisible et passionnant.
- Le compromis – de Sergueï Dovlatov aux éditions du Rocher. Fragments de vie d'un journaliste russe basé à Tallinn dans les années 1970, de quoi rire et sourire des diverses aberrations soviétiques de l'époque.
- Marie en Sibérie – de Heino Kiik aux éditions Temps Actuels. Ce livre laisse perplexe quant aux effets de la déportation dans les kolkhozes de Sibérie et donne envie de poursuivre le sujet. Son écriture fluide le rend accessible à tous.
Travailler
modifierPour travailler dans ce pays, il faut commencer par obtenir la carte ID demandée auprès des services de police et de l'immigration, c'est une simple formalité pour les européens, le coût est de 16 €. La maîtrise de l'estonien n'est pas toujours exigée mais la pratique de l'anglais est un minimum, l'allemand est également souvent demandé. Les salaires restent très en dessous des normes européennes, mais le faible coût de la vie compense ce fait.
- Estonie-Tallinn – S'expatrier et travailler en Estonie
Volontariat
modifierL'association de volontariat international EstYes accueille plusieurs centaine de volontaires internationaux venus des quatre coins de monde principalement sur des projet environnementaux et sociaux. Il est également possible de participer à des projets soutenus par le programme Erasmus qui permettent de rejoindre un projet local avec une bourse de la commission Européenne. Pour y participer, il est indispensable d'être membre d'une association d'envoi accréditée telle que le Service Volontaire International
Communiquer
modifierEn Estonie, vous n'aurez aucun mal à trouver un cybercafé. Tallinn en regorge, mais l'informatisation a gagné jusqu'au plus petits villages. À Tallinn, de nombreux parcs sont par ailleurs signalés par le logo "WiFi area", les Estoniens ont l'habitude de fréquenter ces parcs avec leur ordinateur portable.
Roaming européen
modifierDepuis le 15 juin 2017, le "roaming européen" a été introduit. Il permet à tous les détenteurs de cartes SIM appartenant à l'un des pays européens membres de maintenir les mêmes conditions tarifaires que dans le pays d'origine.
Les appels téléphoniques et la navigation sur Internet sont valables sans surcoût dans tous les pays européens, sauf autorisation des autorités nationales (généralement des opérateurs mineurs) ou un dépassement d'un seuil de Gbit données qui augmente d'année en année. Pour utiliser ce service, activez simplement l'option d'itinérance sur votre téléphone mobile.
Les pays participants sont ceux de l'Union européenne (Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie , Irlande , Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède), ceux de l'Espace économique européen (Islande, Liechtenstein et Norvège) et de certains territoires d'outre-mer (Açores, Canaries, Gibraltar, Guadeloupe, Guyane, Madère, Martinique, Mayotte, La Réunion, Saint-Martin).
Gérer le quotidien
modifierSanté
modifierCitoyens européens
modifierLes citoyens de l'Union européenne (UE), qui tombent malade inopinément pendant un séjour temporaire, les études ou un séjour professionnel, ont droit aux mêmes soins médicaux que dans leur pays de résidence. Il est toujours utile de prendre avec soi la Carte européenne d'assurance maladie (CEAM) qui constitue la preuve matérielle de votre assurance dans un pays de l'UE. Cependant, si vous n'avez pas la carte avec vous ou si vous ne pouvez pas l'utiliser (comme dans les cas d'assistance privée), vous avez toujours droit à être soigné, mais vous êtes obligé de payer les frais sur place, par la suite vous demanderez le remboursement à votre retour.
Les pays dans lesquels la couverture santé est fournie sont tous ceux qui sont membres de l'Union européenne (Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie , Irlande , Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède), ceux de l'Espace économique européen (Islande, Liechtenstein et Norvège), la Suisse, le Royaume-Uni et les territoires d'outre-mer membre de l'Union européenne (Açores, Canaries, Gibraltar, Guadeloupe, Guyane, Madère, Martinique, Mayotte, La Réunion, Saint-Martin).
Sécurité
modifierNuméro d'appel d'urgence : Tous services d'urgence : 112 |
L’Estonie est un pays sûr, même s’il existe des cas de petite délinquance et de vol dans des centres urbains comme Tallinn, Narva et Tartu. Faites preuve de bon sens, comme dans votre pays : ne laissez pas vos objets de valeur sans surveillance, soyez prudent dans les zones isolées et les quartiers périphériques comme la zone industrielle de Kopli ou les alentours du port.
Conseils gouvernementaux aux voyageurs
modifierRespecter
modifierLes estoniens sont très fiers de leur pays et de leur culture qu'ils ont pu préserver malgré des siècles de domination étrangère. Ainsi, les estoniens n'apprécient guère si on les considère comme des russes ou des européens de l'est car les estoniens sont un peuple finno-ougrien proche des finlandais qui habite en Estonie depuis 5000 ans. Les estoniens ont une culture essentiellement nordique, influencée par la Suède, le Danemark et l'Allemagne. La religion prédominante est le luthéranisme comme dans les autres pays nordiques et non l'orthodoxie russe comme dans plusieurs pays de l'Europe de l'Est.
Certains estoniens, semblent navrés par l'obéissance de leur peuple quant aux désidératas de l'Union Européenne, ils regrettent leurs petits "bouges" à la "bonne franquette" qui ont dû transformer leurs cuisines en laboratoire, alors que d'autres pays de l'Union n'ont pas forcément été aussi obéissants. L'Estonie est en plein "boum" économique et bien que le pays soit en voie de normalisation, les stigmates de l'effet "nouveau riche" s'avèrent parfois agaçant.
Si le passage à l'indépendance s'est fait en douceur, une chaine humaine se tenant la main de Tallinn à Vilnius en passant par Riga, il n'en reste pas moins que certaines personnes nées dans les années 1940 et n'ayant connu que l'occupation soviétique, se sont trouvées complètement désarmées au début des années 1990. En effet, celles-ci se trouvant alors en fin de carrière, mais n'ayant pas encore atteint à l'âge de la retraite, elles ont perdu leurs repères dans le grand "boum" économique et sont tombées ou tombent encore dans la dépression et par conséquent comme le veut la coutume dans l'alcool et de fait, meurent de cirrhoses.
Toutes les familles estoniennes ont connu la déportation en Sibérie, qu'elles soient kolkhoziennes ou "goulaguiennes". Il ne s'agit pas d'un sujet tabou. Par contre, les estoniens n'apprécient guère qu'on les considère comme communistes. Toutes les familles estoniennes n'ont pas connu faim car il existait certaines familles privilégiées affiliées à l'élite estonienne des années 1930 qui, grâce à sa formation supérieure, conservait ses postes sous le joug soviétique. Leur "ennemi juré" n'est pas le Russe comme on pourrait le croire, mais le Finlandais, qui de tout temps prendrait les Estoniens pour des attardés.
Une chose est importante pour comprendre les Estoniens, leur acharnement à vouloir parler une langue que 1 100 000 personnes parlent dans le Monde dont 900 000 en Estonie. Au milieu du XIXe siècle, 90% des estoniens savaient lire. Quel peuple peut se targuer d'avoir pu conserver et divulguer sa langue après 2000 ans d'occupation diverses et variées? (l'Estonie a compté de nombreuses langues et compte encore deux langues estoniennes dont une officielle et l'autre étudiée à l'école).