Nicaragua | |
Drapeau | |
Information | |
Capitale | Managua |
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Altitude maxi. | m (Mogoton) |
Altitude mini. | 0 m (mer des Caraïbes) |
Superficie | 130 375 km² |
Population | 5 142 098 hab. () |
Densité | 39,44 hab./km2 |
Forme de l'État | république |
Langue(s) officielle(s) | espagnol |
Monnaie | Córdoba |
Religion(s) | |
Électricité | 120 V / 60 Hz / NEMA 1-15, NEMA 5-15 |
Préfixe téléphonique | +505 |
Suffixe Internet | .ni |
Sens de circulation | Conduite à droite |
Plaques d'immatriculation | NIC |
Fuseau | UTC−06:00, Amérique/Managua |
Localisation | |
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Site officiel | |
Le Nicaragua est un pays d'Amérique centrale, frontalier du Honduras (au nord) et du Costa Rica (au sud). Il possède deux façades océaniques, tournées vers le Pacifique (à l'ouest) et vers l'Atlantique (à l'est). Son climat est tropical, son régime est démocratique et la langue nationale est l'espagnol.
Comprendre
modifierGéographie
modifierLe pays est situé dans une zone volcanique, jalonnée de volcans actifs ou éteints dont le San Cristobal représente le plus haut sommet du pays, avec une altitude de 1 745 mètres. Ses deux longues côtes océaniques proposent de nombreuses scènes de carte postale, en l'absence de grandes stations balnéaires. Enfin, la diversité du relief offre au visiteur des paysages de plantations au sud du pays, soumis à de fortes chaleurs, et de profondes vallées au nord, jouissant d'un climat presque montagneux.
Climat
modifierLe pays jouit d'un climat tropical, alternant la saison sèche (de janvier à juin) avec celle des pluies.
Histoire
modifierEn première ligne face aux épidémies importées d'Europe, le pays a été vidé de sa population dès la conquête espagnole. Indépendant depuis 1821, le Nicaragua a connu l'invasion des Espagnols dès le XVIème siècle ; Christophe Colomb fut le premier Européen à longer la côte atlantique du pays. La période coloniale a vu l'essentiel de la population locale décimée, essentiellement par les maladies importées d'Europe. L'opposition entre les Anglais et les Espagnols, se partageant le pays, fit le reste. Le peuplement pré-européen est donc très mal connu, à l'exception de nombreuses gravures sur pierre (les pétroglyphes) et des statues anthropomorphes conservées dans quelques musées.
L'indépendance a d'abord ouvert une période d'instabilité. D'abord rattaché au Mexique, dont les appétits allaient jusqu'au Panama, le Nicaragua intégré une éphémère Union des états d'Amérique centrale en 1823. Bientôt, deux camps se sont opposés, plongeant le pays dans l'alternance du pouvoir : 13 chefs d'état se succèdent entre 1847 et 1855. L'intérêt des Américains pour un passage entre les deux océans a plongé le pays dans une guerre civile, les opposant aux Anglais par l'entremise de deux grandes factions. Sorti exsangue de ce conflit, le pays était mûr pour tomber aux mains de la famille Somosa au début du XXème siècle. La transition démocratique n'intervint que dans les années 1970, avant que les USA n'arment une contre-révolution paramilitaire, les Contras. Enfin quitte de la violence, le pays se reconstruit depuis les années 1990.
Aujourd'hui tiraillé entre l'émigration vers le nord et la richesse du Costa Rica au sud, le pays est un carrefour de migrants. Pourtant, sa géographie variée lui procure de solides atouts pour développer un tourisme encore balbutiant. Toutes ces raisons font de ce pays pauvre un endroit accueillant, souvent considéré par les touristes comme le pays le plus sûr d'Amérique centrale.
Population
modifierPopulation | 6 085 213 hab.
(2018) |
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Évolution de la population | 0,97 % (2018), |
Indice de fécondité | 1,87 enfant par ♀
(2018) |
Taux de natalité | 17,5 ‰ (2018), |
Taux de mortalité | 5,2 ‰ (2018), |
Taux de mortalité infantile | 17,7 ‰ (2018) |
Âges | |
Espérance de vie à la naissance | 73,7 ans (2018)
Hommes : 71,5 ans Femmes : 76,1 ans |
Âge médian | 26,2 ans (2018)
Hommes : 25,3 ans Femmes : 27,1 ans |
Structure par âge | 0-14 ans : 26,65 %
15-64 ans : 67,9 % 65 ans et plus : 5,46 % |
Sex-ratio (2018) | |
Population totale | 95 ♂/100 ♀ |
À la naissance | 105 ♂/100 ♀ |
Par tranche d'âge | 0-14 ans : 104 ♂/100 ♀
15-24 ans : 101 ♂/100 ♀ 25-54 ans : 91 ♂/100 ♀ 55-64 ans : 86 ♂/100 ♀ 65 ans et + : 80 ♂/100 ♀ |
Flux migratoires (2018) | |
Taux de migration | −2,6 ‰ |
Composition linguistique | |
Espagnol | 95,3 % |
Miskito | 2,2 % |
Autres | 2,5 % |
Composition ethnique | |
Métis | 69 % |
Blancs | 17 % |
Noirs | 9 % |
Amérindiens | 5 % |
Composition religieuse | |
Église catholique romaine | 72,9 % |
Évangélisme | 15,1 % |
Église morave | 1,5 % |
Église épiscopalienne | 0,1 % |
Autres | 1,9 % |
Aucune | 8,5 % |
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Fêtes et jours fériés
modifier- Nouvel An- lundi 1er janvier
- Jeudi Saint- jeudi 28 mars
- Vendredi Saint - vendredi 29 mars.
- Fête du Travail - mercredi 1er mai.
- Fête des mères - jeudi 30 mai.
- Jour de la Révolution - vendredi 19 juillet.
- Apporté de Santo Domingo de Guzmán - jeudi 1er août.
- Dejada de Santo Domingo de Guzmán - Samedi 10 août
- Bataille de San Jacinto - samedi 14 septembre
- Jour de l'Indépendance - dimanche 15 septembre.
- Jour de l'Immaculée Conception - dimanche 8 décembre.
- Jour de Noël - mercredi 25 décembre.
Régions
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Villes
modifier- Managua – La capitale, dévastée par un ouragan en 1998, et par deux tremblements de terre cataclysmiques (1931, 1972) la ville n'offre a priori pas beaucoup d'intérêts. Le centre historique ne comporte plus que le squelette en béton de la cathédrale, le siège des institutions et le musée. L'ensemble est plutôt lugubre, malgré la proximité immédiate des rives du lac de Managua, malheureusement très pollué. Néanmoins, le musée national de Managua vaut vraiment le détour, pour ses collections ethnographiques et historiques. Ailleurs, la ville se développe en quartiers presque indépendants les uns des autres. Celui de la lagune concentre les grands hôtels, au pied de la sinistre prison de Somoza, aujourd'hui gardée par la silhouette de Sandino. Au sud de la ville, une ceinture de bureaux et de centres commerciaux tend à déplacer l'épicentre de l'activité de la capitale. Entre ces deux derniers quartiers, une zone résidentielle est coupée en deux par un axe routier principal.
- León – León est la deuxième ville en importance du pays. La ville jouit d'une atmosphère chaleureuse, mêlant touristes et nicaraguayens. Très différente de Granada, l'autre cité historique, León est une halte importante pour tous les visiteurs du pays. Quelques églises; dont l'imposante Cathédrale, le musée de Rubén Darío, célèbre poète espagnol et d'anciennes maisons de riches propriétaires, font de cette ville un intéressant point de chute pour quelques jours. À proximité du centre-ville (environ 1 h de route), le site de patrimoine mondial de León Viejó, représente un endroit où l'on peut observer les ruines d'une des premières cités colonisées par les Espagnoles. Enfin, sur la côte ouest du département de León, il est possible de bénéficier de la plage bordant l'océan pacifique. Plusieurs auberges y accueillent les routards.
- Granada – Granada partage avec León le titre de la plus ancienne ville espagnole du pays. Fondée dès le XVIème siècle, c'est aussi -forcément- l'une des plus anciennes implantations espagnoles et européennes sur tout le continent américain. Le centre historique de Granada est reconnue pour son architecture coloniale bien conservée et ses bâtiments de style andalou mauresque. Il a été rénové à grands frais au début des années 2000, avec le soutien financier du gouvernement espagnol. Le résultat est magnifique vu de l'intérieur. Une longue avenue mène au lac Nicaragua, sur la rive septentrional duquel Granada est ancrée. Plus loin, le couvent des Franciscains accueille une magnifique collection de statues anthropomorphes, créées par une culture disparue aujourd'hui. Incontournable. Vu de l'extérieur, le centre historique crée un certain malaise, car à peine le visiteur a-t-il quitté la zone restaurée, qu'il est confronté à la réalité économique et sociale du pays. L'impression que donne le contraste est celui d'une ville blanche, réservée aux touristes, insérée dans une ville noire, où vivent 99 % du reste de la population de Granada.
- Masaya – Connue pour son artisanat, n'a pas volé sa réputation. On peut y retrouver de nombreux producteurs de poterie en terre cuite. Un bâtiment néo-romantique d'allure militaire accueille l'essentiel du marché artisanal, globalement fréquenté par des touristes uniquement (à l'exception des vendeurs). On y trouve de tout, des hamacs aux écorces décorées de paysages paradisiaques, en passant par les T-shirts et les casquettes importés de Chine. Magnifique pour le chatoiement de ses couleurs, le marché ouvre tous les jours. À l'écart, dans la ville, il est possible de trouver le même type d'articles à des prix fort variables. Pour les amateurs de plein-air, il est également intéressant de visiter le parc national du volcan Masaya, où l'on peut observer une végétation propre à ce microclimat.
- île d'Ometepe – L'île d'Ometepe, la plus grande des îles du Lac Nicaragua, est dominée par deux volcans; le Madera et le Conception. L'île est l'une des grandes étapes pour les visiteurs du pays. L'ascension de ses volcans est fortement conseillée, et il est obligatoire de passer par les services d'un guide local pour des raisons de sécurité. Le volcan Maderas, éteint, offre par ailleurs la chance de parcourir quelques kilomètres dans la forêt tropicale. Plusieurs petits hameaux offrent enfin des alternatives au logement sur les rives du lac.
- Rivas – Rivas située à l'ombre des volcans de l'île Ometepe, est la dernière grande étape pour les voyageurs qui descendent vers le Costa Rica, ou la première pour ceux qui remontent. Presque totalement dénuée de charme, Rivas est une grosse bourgade au centre de magnifiques plantations de canne à sucre et de bananiers. Les bus y arrivent ou en partent toutes les heures, vers toutes les villes du pays et à destination des pays frontaliers. La vie y est aussi bien moins chère que sur l'île Ometepe ou qu'à San Juan, distantes chacune d'une vingtaine de kilomètres. Tous ces aspects en font une excellente base arrière pour profiter de la région.
- San Juan del Sur – San Juan del Sur est une cité balnéaire au sud de la côte pacifique, où l'on peut pratiquer plusieurs sports aquatiques. Réputée aujourd'hui pour ses vagues, elle fut longtemps un repaire de pirates et de voyageurs aventureux, attendant au port un bateau vers la Californie. Installée au fond d'une crique naturelle, la ville est la cible des promoteurs immobiliers. Les villas y poussent comme des champignons, et il est probable que ceux qui y passent deux fois au cours de leur vie ne reconnaissant pas la ville d'une fois à l'autre. San Juan est une île d'insouciance dans ce pays pauvre. Les touristes y affluent pour ses fêtes, pour le surf ou pour les excursions proposées.
- Jinotega (142km of Managua) – "Lads Brumes", "La capitale du café", une ville dans le nord du pays, avec sa cathédrale San Juan, Peña de la Cruz et Lago Apanas
Aller
modifierFormalités
modifierPour ceux qui souhaitent visiter plusieurs pays d'Amérique centrale, sachez que désormais, vous disposez de 90 jours d'autorisation de séjour à partager entre les pays suivants Nicaragua, Guatemala, Salvador, Honduras ; soit par exemple 30 jours au Guatemala, 30 jours au Salvador, 15 jours au Honduras et 15 jours au Nicaragua. Au-delà il faut soit se rendre au bureau de l'immigration d'un des pays pour prolonger l'autorisation de séjour (moyennant frais qui diffèrent selon les pays), soit sortir des pays précités pour un pays limitrophe (le Mexique ou le Costa Rica) pendant quelques heures et revenir pour obtenir une nouvelle autorisation de séjour de 90 jours.
Si vous franchissez une frontière terrestre, pour entrer dans le pays, il vous faudra vous acquitter de l'équivalent de 10 $, payable en numéraire en dollars américains ou en Cordoboas au taux officiel. À la sortie du pays par une frontière terrestre, il vous faudra acquitter l'équivalent de 2 $ , payable en numéraire, en Dollars américains ou en Cordobas au taux officiel. Dans les bus privés, l'argent et les passeports sont récoltés par le chauffeur, qui s'occupe des formalités administratives. Il faut généralement s'attendre à une loterie qui détermine les sacs fouillés. Le passage des frontières est ainsi considérablement rallongé par rapport à l'espace Schengen ! Attention : deux semaines avant les grandes fêtes chrétiennes, les travailleurs émigrés rentrent au pays ; il est impératif de réserver une place dans un bus pour se déplacer d'un pays à l'autre.
Les citoyens des pays/territoires suivants peuvent entrer au Nicaragua sans visa : Andorre , Anguilla , Antigua-et-Barbuda , Australie , Autriche , Bahamas , Bahreïn , Barbade , Belgique , Belize , Brésil , Brunei , Bulgarie , Canada , Costa Rica , Croatie , Chypre. , Danemark , El Salvador , Estonie , Eswatini , Îles Falkland , Finlande , France , Allemagne , Gibraltar ,États-Unis , Vanuatu , Cité du Vatican (Saint-Siège) et Venezuela .
Les visiteurs doivent obtenir une carte de touriste d'une valeur de 10 $ US valable de 1 à 3 mois (selon la citoyenneté - le Canada et les États-Unis ont droit à 90 jours) à leur arrivée, munis d'un passeport valide avec au moins six mois à courir. (Les citoyens du Salvador , du Guatemala et du Honduras sont exemptés de l'obligation de carte touristique.)
Il existe également une taxe de départ de 32 $ US qui est incluse dans les tarifs aériens des principales compagnies aériennes (American Airlines, Copa Airlines et Avianca certainement). La carte touristique est valable dans les autres pays CA-4, au Salvador, au Guatemala et au Honduras, bien qu'il faille parfois discuter avec les agents de l'immigration pour savoir si cet accord est en vigueur, car ils sont obligés de vendre davantage de cartes touristiques.
Entrer au Nicaragua - en particulier pour les étrangers en provenance de pays occidentaux riches - était autrefois un jeu d'enfant, mais au cours des manifestations d'avril 2018, le gouvernement semble déterminé à essayer d'éliminer quelque chose ou quelqu'un du flux touristique entrant, même s'il a dilué en un filet. Il semble que les publications antigouvernementales sur les réseaux sociaux et/ou toute allusion à votre statut de journaliste pourraient vous retarder à la frontière ou vous refuser complètement l'entrée. En général, les contrôles sont plus approfondis qu’ils ne l’étaient même en 2014 et incluent désormais un scan de la rétine pour comparer avec les données de votre passeport. Il vous sera également demandé votre profession et vos projets de voyage.
En avion
modifierL'aéroport de Managua, Augusto C. Sandino, est très petit, mais accueillant. Les formalités s'effectuent rapidement, et les taxis peuvent vous conduire au centre-ville (à 15 km de l'aéroport) en 15-20 min. Des liaisons existent entre l'Espagne et la capitale, ainsi qu'au départ de plusieurs villes américaines (du sud et du nord). Au départ de l'Europe, un billet coûte aux environs de 1 000 €, un prix variable d'une compagnie à l'autre. Pour quelques euros de moins, il est possible d'atterrir à San José (Costa Rica) et d'y prendre un bus vers le nord. Le trajet en bus prend une bonne journée, compte tenu des infrastructures.
Vous atterrirez très probablement à l’aéroport Augusto C Sandino de Managua ( MGA IATA ). Les vols en provenance des États-Unis arrivent de Houston , Miami , Fort Lauderdale et Atlanta . Managua est desservie entre autres par American Airlines , United , Avianca , Delta , Spirit , Aeroméxico et Nature Air [lien mort] (de SJO). En plus des vols intérieurs au Nicaragua, la costeña vole également de Tegucigalpa à Managua.
Si votre destination prévue au Nicaragua est dans la région de Rio San Juan ou dans le sud-ouest du Nicaragua , ou si vous trouvez un vol qui vous est plus favorable d'une autre manière, il peut être judicieux de voler vers l'aéroport Liberia LIR IATA ou San José SJO IATA. (qui se trouve à Alajuela ) au Costa Rica. Le Costa Rica ne fait pas partie du CA4 et vous passerez par l'immigration à la fois à l'aéroport et à votre entrée au Nicaragua. Comme San José est desservie depuis davantage de destinations en dehors des États-Unis, cela peut également avoir du sens si vous avez l'intention d' éviter de voyager à travers les États-Unis . Si vous ou un membre de votre groupe êtes citoyen nicaraguayen, n'oubliez pas d'obtenir un visa à entrées multiples pour le Costa Rica.
Il y a un droit d'entrée pour entrer dans le pays de 10 $ US, payable en dollars américains ou en cordobas (C$). Essayez d'avoir la monnaie exacte.
Les cartes de tourisme sont valables trois mois pour les citoyens américains et pour les personnes originaires de l'UE et du Canada. Il y a des taxis juste devant l'aéroport ; cependant, ils sont relativement chers (25 US$ pour le trajet de 20 km jusqu'au centre-ville de Managua). Alternativement, vous pouvez marcher jusqu'à la route et essayer d'arrêter un taxi ordinaire. Certains chauffeurs de taxi peuvent essayer de surcharger, en particulier en voyant un visage étranger, et peuvent commencer avec 20 $ US, mais un prix d'environ 5 à 10 $ US ou 125 à 250 $ C (córdobas du Nicaragua) est approprié depuis l'aéroport (en fonction du nombre de personnes). et quantité de bagages). La connaissance de la langue espagnole est très utile pour marchander avec les taxis. Vous pouvez également organiser une navette pour vous emmener dans les villes voisines comme Grenade, une option populaire auprès des touristes qui ne souhaitent pas passer une nuit à Managua. Il est recommandé de demander à votre hôtel ou école de langues d'organiser une navette lorsque cela est possible.
Des pourparlers sont en cours pour démarrer des vols internationaux vers le petit aéroport d' Ometepe , ouvert en 2014 ; Cependant, début 2017, rien n’avait été fait. Alors ne retenez pas votre souffle.
Il n'y a, depuis 2015, aucun vol international régulier vers d'autres aéroports du pays, bien que certains puissent accueillir l'aviation générale.
En bus
modifierLe poste de douane se trouve dans la ville de Guausaule, traversée par la Panaméricaine.
Depuis / Vers le Costa Rica
modifierLa route Panaméricaine passe la frontière à Penas Blancas , il faut environ 40 min pour aller de Rivas (Nicaragua) au poste frontière de Peñas Blancas, les premiers bus partent de Rivas vers 5 h 30 - 6 h du matin, mais la frontière n'ouvre pas avant 7 h du matin.
Au départ du Costa Rica, plusieurs compagnies assurent des liaisons quotidiennes à des prix et des horaires très variables.
Une des solutions les plus économiques et la plus directe semble être un chicken bus qui quitte Guatemala Ciudad et est sans arrêt (mis à part les frontières) jusqu'au Nicaragua ; il s'arrête a Chinandega, León et Managua, le trajet dure 14 h environ et le tarif est de 25 US$ ou 200 Q.
Le bus part de la Zona 1 , Avenida 9a 15-10 ; demandez au restaurant qui est le plus proche du coin de la rue, le bus est stationné a moins de 100 mètres. 2 bus partent le samedi , en théorie a 15 h, mais il vaut être là 2 ou 3 h a l'avance. Évitez les places du fond car le " fret " et les bagages s'y entasseront de manière déraisonnable. Les horaires pour l'Amérique centrale se trouvent sur horariodebuses.com mais ils restent soumis aux conditions du jour.
En bateau
modifierOutre les croisières, il existe également les options suivantes
Avec l'ouverture du nouveau pont sur le Rio San Juan, l'ancienne route maritime via le Rio Frio entre Los Chiles (Costa Rica) et San Carlos (Nicaragua) ne connaît plus aucun service régulier, ce qui est dommage car le voyage est assez pittoresque. et les gardes-frontières nicaraguayens à la frontière du lac de San Carlos étaient autrefois beaucoup plus détendus que ceux aux frontières terrestres ou aériennes.
Il semblerait qu'un nouveau ferry régulier pour passagers relie désormais La Union ( El Salvador ) à Corinto, au Nicaragua.
En train
modifierIl n'y a pas de train au Nicaragua. Il n'existe aucune ligne ferroviaire voyageurs entre le Nicaragua et ses voisins. En fait, vous auriez du mal à trouver un train au Nicaragua, car le chemin de fer national a été fermé en 1994 et littéralement vendu à la ferraille peu de temps après. (La situation n'est d'ailleurs pas bien meilleure dans d'autres régions d'Amérique centrale.) Les discussions sur la reprise d'un chemin de fer - qu'il soit local ou national, que ce soit uniquement pour le fret ou pour les passagers également - ne sont pas concluantes et ne dépassent jamais les articles de journaux. ou des spéculations de la part de politiciens de niveau intermédiaire ou à la retraite.
En voiture
modifierL'usage de la voiture est déconseillé, compte tenu de l'état des routes (médiocre) et du niveau de vie moyen. Le pays est en effet très sûr, en comparaison avec les pays frontaliers, mais l'usage d'un véhicule de location peut attirer l'attention sur ses passagers.
Si vous souhaitez introduire votre propre véhicule (tour du monde motorisé...) : il est recommandé de souscrire à une assurance à la frontière, le carnet de passages en douane n'est en revanche pas requis.
Presque tous les contrats de location de voitures ne vous permettent pas de traverser la frontière avec votre voiture. Si vous souhaitez traverser la frontière avec votre propre voiture, c'est possible ; cependant, cela nécessite de la planification et un peu de bureaucratie, car le gouvernement contrôle étroitement le marché des voitures d'occasion et ne veut pas que vous les vendiez sans payer les frais et tarifs appropriés. Voir Carnet de Passage pour franchir les frontières en voiture
Il existe deux postes frontaliers avec le Costa Rica : Peñas Blancas à l'ouest du lac Nicaragua et Los Chiles / San Carlos à l'est de celui-ci. Alors que le passage de San Carlos était longtemps réservé aux bateaux, le pont a ouvert ses portes en 2015 et il est désormais possible de traverser la frontière en voiture sur la rive orientale du lac Nicaragua. Peñas Blancas est de loin le point de passage le plus fréquenté, mais l'ouverture du pont et le profil touristique croissant de la région de Rio San Juan pourraient changer la donne. Gardez à l’esprit que les deux postes frontaliers constituent des goulots d’étranglement majeurs pour le commerce entre le Nicaragua et le Costa Rica et qu’il y aura de nombreux camions en attente de passage. Pour le moment, la route en bateau de San Carlos à Los Chiles reste ouverte, mais avec des départs plus limités qu'à l'époque où elle était la seule traversée possible.
Il existe trois principaux postes frontaliers avec le Honduras. Las Manos est sur la route la plus courte vers Tegucigalpa ; les autres se trouvent sur la route panaméricaine au nord de Leon.
Il y a des frais de passage à la frontière de 12 USD (généralement payables en dollars, en cordobas ou dans la devise du pays adjacent). Ces frais sont généralement également perçus même si vous possédez déjà un visa CA-4, bien qu'aucun nouveau visa ne soit inclus. La « course au visa » pour obtenir un nouveau visa de 90 jours sur votre séjour légal n'est donc possible que lorsque vous vous rendez au Costa Rica et c'est en grande partie à la discrétion des autorités frontalières de vous accorder ou non le douzième visa de 90 jours consécutif.
Circuler
modifierNous sommes en Amérique : pas de train ici, seulement des routes. Mais nous sommes en Amérique centrale : les routes sont dans un état incroyablement délabré, alternant les trous et les bosses. Les voitures restent l'apanage des riches ou des touristes (riches aussi, donc) ; le bus est le principal moyen de transport du pays. Dans chaque ville, une gare des bus vous permet de rallier presque n'importe quel point du pays ; il suffit d'être patient. De plus, ce qui n'est pas négligeable, la sécurité routière est tout à fait convenable, vu le plat relief du pays (sauf dans le nord), ainsi que la sécurité tout court -si l'on garde un œil sur les effets personnels et l'argenterie.
En train
modifierIl n'y a pas de train au Nicaragua, les lignes ferroviaires ont été démantelées dans le courant des années 1970 et 1980, concurrencées par les transports routiers.
En autocar
modifierLes compagnies de bus privées offrent un service correct. Les bus sont relativement neufs et confortables, souvent climatisés et raisonnablement remplis. Les bus locaux relient les principales villes du pays, il s'agit de bus scolaires d'Amérique du Nord, richement décorés et généralement moins remplis que leurs homologues guatémaltèques.
Principaux tarifs des liaisons interurbaines en chicken bus :
Managua --> Granada : 20 cordobas
Managua --> León : 25 cordobas
Managua --> Rivas : 35 cordobas
Managua --> Masaya : 10 cordobas
Managua --> Jinotega : 80 cordobas
Granada --> Masaya : 9 cordobas
Granada --> Rivas : 22 cordobas
León --> Chinandega via Chichigalpa : 12 cordobas 1 h
Chinandega --> Guausaule : 20 cordobas , 2 h 30 (frontière avec le Honduras)
Rivas --> Penas Blancas : 15 cordobas , 40 min (frontière avec le Costa Rica)
En voiture
modifierLa location de voitures est très chère et a la fâcheuse habitude d'attirer l'attention. De plus, des rumeurs circulent sur la malhonnêteté de certains policiers. Prudence !
Se procurer le permis de conduire international avant le départ, même si celui de votre pays de résidence peut suffire.
Parler
modifierLa langue officielle est l'espagnol parlé par la majorité des habitants. Cet espagnol est quelque peu enrichi par la langue nica. Beaucoup de gens, à l'est du pays, dans les basses terres des Caraïbes et sur la côte atlantique, ne parlent pas espagnol mais miskito, sumo ou taguaska, entre autres langues indigènes, et également l’anglais, du fait de la présence britannique aux XVIIIe et XIXe siècles. L'espagnol centro-américain diffère légèrement de l'espagnol européen.
et il fait également référence à l'héritier présumé du dernier Somoza, Anastasio Somoza Portocarrero, fils du président et chef de la Garde nationale, Anastasio Somoza Debayle et de son épouse Hope. Portocarrero, qui était et est encore dans une certaine mesure connu sous le nom de "El Chigüin". Un autre fil conducteur est l'ironie, comme appeler un gros homme "flaco" (un homme maigre) ou une personne à la peau foncée "chele". Soyez prudent en essayant d'utiliser l'argot vous-même, en particulier envers les personnes âgées ou les personnes agissant en leur qualité officielle (police, soldats, agents des frontières, etc.), mais essayer de maîtriser l'argot le plus courant rendra votre séjour beaucoup plus agréable. et pourrait même vous faire aimer de vos hôtes. |
L'espagnol est la langue officielle du Nicaragua. Ne vous attendez pas à trouver beaucoup d’anglais parlé en dehors des hôtels plus grands et plus chers. L'anglais créole (pensez au patois jamaïcain pour avoir une première approximation) et les langues autochtones sont parlées le long de la côte caraïbe et à l'intérieur des terres du parc national isolé de Bosawas (à l'est du pays, d'où les Caraïbes dans le langage de Managua). Les Nicaraguayens ont tendance à laisser de côté le s à la fin des mots espagnols, en le remplaçant généralement par un son « h » (j en espagnol). Ainsi "dale pues" ("d'accord alors", un terme courant pour conclure une conversation) devient "dale pueh". "Vos" est généralement utilisé à la place de "tú", ce qui est courant dans toute l'Amérique centrale. Cependant, « tú » est compris par les Nicaraguayens d'origine car il apparaît souvent dans les médias, les chansons et les livres. Pour une poignée de verbes, la forme « vos » diffère de ce que serait la forme « tú », mais vous n'avez vraiment pas à vous soucier de ces nuances. Comme dans la plupart des pays d’Amérique latine, la forme plurielle « vosotros » est presque inconnue en dehors de la Bible. Lorsqu'on s'adresse à un groupe, « ustedes » est la forme préférée. Contrairement à l'anglais moderne, l'espagnol fait la distinction entre différents niveaux de formalité à travers les pronoms et les formes verbales - pour être prudent, utilisez "usted" (la forme polie), sauf indication contraire expresse. Usted prend des formes verbales à la troisième personne.
Les Nicaraguayens, en particulier les personnes les plus pauvres des zones rurales, épellent parfois les mots phonétiquement plutôt que tels qu'ils apparaissent dans un dictionnaire. Cela pourrait inclure des panneaux indiquant les petits magasins. Lire le panneau à voix haute aide souvent à lui donner un sens.
Acheter
modifierTaux de change pour les cordobas nicaraguayens
À compter de janvier 2024 :
Les taux de change fluctuent. Les taux actuels pour ces devises et d’autres sont disponibles sur XE.com |
Si vous entrez au Nicaragua par voie terrestre, débarrassez-vous des lempiras honduriens et des colons costaricains car ils sont difficiles à échanger loin de la frontière.
La monnaie nationale est appelée córdoba oro (code ISO NIO , abrégé localement en C$ ), connu localement sous le nom de peso , « cordoba » ou vara , entre autres désignations. Les volontaires du Corps de la Paix et les expatriés parlent parfois de « cordes », mais les Nicaraguayens n'utilisent pas ce mot.
La monnaie est dévaluée de 5 % chaque année par rapport au dollar américain, ce qui pourrait être considéré comme une parité mobile avec inflation intégrée. Le Cordoue retrace ainsi les mouvements du dollar américain dans ses taux de change par rapport aux autres monnaies.
La plupart des endroits acceptent les dollars américains (bien que parfois à un prix inférieur à leur valeur nominale), mais vous obtiendrez souvent de la monnaie en córdoba oro. Cordoues est indispensable pour payer les billets de bus, les taxis, les petits repas et autres achats quotidiens. Essayez d'avoir environ 500 $ CA en petites coupures sur vous à tout moment. Presque toutes les banques échangent des dollars américains contre des Cordobas, mais les files d'attente sont souvent longues et vous devrez peut-être utiliser votre carte de crédit pour obtenir de l'argent plutôt que votre carte bancaire. Assurez-vous d'apporter votre passeport lors de l'échange d'argent. Tous les distributeurs automatiques distribuent de la monnaie locale et la plupart peuvent également distribuer des dollars américains. Assurez-vous que le guichet automatique que vous utilisez fait partie de l'un des réseaux répertoriés au dos de votre carte bancaire. Bien que vous puissiez trouver certains guichets automatiques fonctionnant sur le système MasterCard/Cirrus, la plupart n'utiliseront que le système Visa/Plus. Dans de nombreux cas, un guichet automatique se trouve dans sa propre mini-pièce climatisée (lire : glaciale) avec une porte que vous pouvez fermer. Vous devriez les privilégier plutôt que les autres, car la porte est généralement non transparente, protégeant ainsi vos données des regards indiscrets. Il peut parfois être difficile d'obtenir de la monnaie pour un billet de 1 000 $ CA ou de 500 $ CA ainsi que pour un billet de 20 $ US. Les billets de 100 et 50 dollars américains ne sont souvent acceptés que par les banques ; donc si vous voyagez depuis les États-Unis (ou un autre pays utilisant le dollar américain), il est conseillé d'apporter la majeure partie de votre argent en billets de 20 dollars américains, avec une réserve suffisante de billets de 5 dollars et de 1 dollar également (pour les endroits qui citent le prix en dollars américains, mais affirme ne pas avoir de petits billets américains pour rendre la monnaie).
Les córdobas sont disponibles en coupures de 10, 20, 50, 100, 200, 500 et 1 000 córdobas et les pièces de monnaie sont en coupures de 5, 10, 25 et 50 centavos, 1, 5 et 10 córdobas, mais les pièces plus petites qu'un córdoba sont pour la plupart juste utilisé pour rendre la monnaie dans les supermarchés et que l'on trouve souvent qui traîne dans la rue. Toutes les pièces, à l'exception des 25 centavos et de la pièce de 10 $ CA, sont de couleur argentée et les billets sont soit en papier (500 $ CA et 1 000 $ CA), soit en polymère (plastique; tous les autres billets, y compris le billet de 200 $ CA), les deux étant un peu plus susceptibles de se déchirer que Dollars américains ou euros. Les billets de banque peuvent être distingués par leur couleur et par leur taille, et les billets de valeur supérieure sont plus gros que les billets de valeur inférieure. Il n'est pas rare de trouver des marques ou des dommages sur les factures et cela ne pose généralement pas de problème avec les Cordobas, mais les dollars peuvent être refusés s'ils ne sont pas en parfait état.
Les euros (billets de banque uniquement) ne sont échangés que dans les banques et le taux de change est bien pire que celui que vous obtiendriez en échangeant des dollars américains. Si vous venez d'un pays européen, il serait plus simple de vous assurer d'avoir un compte bancaire permettant de retirer de l'argent au Nicaragua à moindre coût ou gratuitement.
Si vous avez besoin d'un change de devises lorsque les banques sont fermées ou si vous souhaitez échanger des devises que la banque n'échange pas, il existe des changeurs de monnaie privés appelés « cambistas » ou « coyotes ». Bien que la plupart d'entre eux soient honnêtes et appartiennent à des coopératives soucieuses de leur honnêteté, il existe des changeurs de monnaie malhonnêtes qui tentent de faire passer les cordobas des années 1980 pour une véritable monnaie ou qui cherchent à vous tromper. Gardez le taux de change à l'esprit, faites vos propres calculs (des calculatrices manipulées ont eu lieu) pour vérifier les leurs et ne remettez pas votre argent avant d'avoir bien examiné la devise que vous êtes sur le point de recevoir. Des changeurs de monnaie se trouvent à la plupart des postes frontaliers et à Managua, au marché de Huembes et au supermarché La Colonia sur la Plaza España. Pendant les heures d'ouverture des banques, elles proposent souvent de meilleurs taux et des délais d'attente plus courts, mais c'est à vous de juger si vous estimez que le risque en vaut la peine. Pour minimiser les risques, essayez d’obtenir votre argent en petites coupures, ce qui facilite également le rendu de la monnaie.
La plupart des magasins modernes, notamment Texaco (Star Mart), Esso (On The Run), La Union (supermarché appartenant à Wal-Mart) acceptent les devises américaines, souvent à un taux de change légèrement meilleur que celui des banques ou des "cambistas" dans les rues ( assurez-vous de rechercher les badges d'identification des cambistas), avec monnaie à Cordobas. Limitez les factures à 20 $ US pour un meilleur succès. Les Cambistas n'ont aucun problème avec les billets de 50 et 100 dollars. Ils n'accepteront ni les euros, ni les dollars canadiens, ni les chèques de voyage. Il y a un bureau de change juste à l'aéroport mais les tarifs sont - comme d'habitude - épouvantables et il est plutôt conseillé de chercher un distributeur à l'aéroport (il devrait y en avoir plusieurs) et d'y retirer des córdobas.
Les cartes de crédit américaines et internationales sont acceptées dans les grandes chaînes de magasins (Palí, La Colonia, La Unión). De nombreux hôtels acceptent également les cartes de crédit ; mais, surtout dans les régions éloignées, un supplément de 4 à 6 % vous sera souvent facturé pour payer vos factures avec une carte de crédit.
Changer des devises
modifierLa monnaie du Nicaragua est le córdoba nicaraguayen (NIO).
De manière générale, il n'est pas compliqué de changer ses devises étrangères en monnaie nationale, surtout dans les villes. Néanmoins, comme partout ailleurs, il est conseillé de garder un peu de discrétion au moment de sortir l'argent destiné au change. Si vous le pouvez
Il semble plus facile de changer des euros au Nicaragua que dans d'autres pays d'Amérique centrale (Guatemala notamment).
Taux de change NIO actuel | |
XE.com: | CAD CHF EUR GBP USD |
OANDA.com: | CAD CHF EUR GBP USD |
fxtop.com: | CAD CHF EUR GBP USD |
Compte tenu des interminables files d'attente dans les banques, il faudra vous armer de courage pour effectuer là votre change, mais vous serez certains de payer un tarif officiel. Le change dollars/cordobas est très répandu dans les grandes villes. Le plus pratique est de changer directement dans la rue où les changeurs avec leurs énormes liasses de billets ne manqueront pas de vous interpeller et seront de toute façon facilement identifiables.
S'il vous reste des lempiras honduriens, vous pourrez les changer auprès des changeurs qui traînent autour du poste frontière de Guausaule. Le meilleur taux sera sûrement côté Hondurien. On doit pouvoir obtenir 92 cordobas pour 100 lempiras ; c'est une base pour la négociation sachant qu'au départ les changeurs proposent 70 cordobas pour 100 lempiras !
Après la frontière, le taux est beaucoup plus faible et difficilement négociable, compte tenu de la rareté des changeurs qui acceptent d'effectuer l'opération.
Manger
modifierLa solution la plus économique est de manger dans les marchés, il y a toujours des femmes qui vous servent des plats comme le gallo pinto , avec poulet, bœuf ou poisson pour 20 à 25 cordobas (1 €) ou moins le plat. Sans compter le nombre de marchands ambulants qui proposent des amuses-gueules à pas cher !
La nourriture nicaraguayenne est très bon marché par rapport aux normes occidentales. Une assiette de nourriture de la rue coûtera entre 30 et 70 C$. Un dîner typique comprendra de la viande, du riz, des haricots, de la salade (c'est-à-dire une salade de chou) et des plantains frits, pour moins de 3 dollars américains. Les restaurants/stands de style buffet appelés « fritanga » sont très courants, la qualité varie considérablement. Une grande partie de la nourriture est frite dans de l'huile (légume ou saindoux). Il est possible de manger végétarien : le plat le plus courant est le gallo pinto (haricots et riz), et la plupart des établissements servent du fromage (frit ou frais), des plantains frits et de la salade de choux. Il existe quelques « quelques » plats de légumes tels que le guiso de papas, le pipián o ayote – un ragoût crémeux et beurré de pommes de terre, de courgettes ou de courges ; guacamole nica à base d'œufs durs, de pipian (courgette) pané et de divers beignets frits de pommes de terre, de fromage et d'autres légumes. Cependant, le concept même du végétarisme est inconnu de la majorité des Nicaraguayens, notamment dans les campagnes, et dire que vous « ne mangez pas de viande » peut amener les gens à vous proposer à la place du poulet, qui est considéré comme distinct de la « viande » (porc ou viande). bœuf).
Si vous aimez la viande, le poulet grillé et le bœuf sont délicieux, le bœuf est généralement de bonne qualité mais souvent cuit dur. Essayez également les nacatamales, un plat traditionnel du dimanche, qui consiste essentiellement en un gros tamal à base de porc ou de bœuf et d'autres assaisonnements, enveloppé dans une feuille de bananier et attaché avec une ficelle en feuille de bananier (35-40 C$). Les gens qui les fabriquent les vendent souvent depuis chez eux les vendredis, samedis et dimanches ; surveillez les panneaux indiquant « Hay nacatamales » (« Nous avons des nacatamales »),
Indio Viejo est un plat à base de farine de maïs (masa) à base de poulet ou de bœuf râpé et aromatisé à la menthe. Le condiment typique est le "chilero", un mélange d'oignons et de piments séchés plus ou moins épicé selon le cuisinier. La nourriture nicaraguayenne n'est pas connue pour être épicée, bien que le chiliro ou la sauce piquante soient presque toujours disponibles (mais préparez-vous à des regards étranges si vous les utilisez beaucoup).
Bien qu'elle soit loin d'être aussi omniprésente que dans le Costa Rica voisin, la salsa Lizano (une sorte de sauce semblable au Worcestershire) peut généralement être consommée avec votre repas et est vendue dans la plupart des supermarchés. La sauce soja ( salsa china ) et la sauce Worcestershire ( salsa inglesa ) sont également couramment vendues dans les supermarchés. S'ils ne l'ont pas, demandez-le simplement.
Le régime alimentaire typique du Nicaragua comprend du riz, des petits haricots rouges et du poisson ou de la viande. Les Nicaraguayens sont fiers de leur célèbre gallo pinto, un mélange bien équilibré de riz et de haricots, généralement servi au petit-déjeuner.
Les tortillas nicaraguayennes sont faites à partir de farine de maïs et sont épaisses, ressemblant presque à un pita. Un plat courant est le quesillo : une chaîne de fromage de type mozzarella avec des oignons marinés, une crème sure aqueuse et un peu de sel, le tout enveloppé dans une épaisse tortilla. On le retrouve au coin des rues ou dans les paniers des femmes qui se promènent en criant « Quesiiiiillo ». Les quesillos les plus célèbres viennent du bord de l'autoroute entre Managua et Leon, à Nagarote (ils servent également une boisson locale, le tiste) et à La Paz Centro. La meilleure sélection de fromages, du quesillo à la cuajada, se trouve à Chontales.
Un plat typique que l'on trouve en vente dans la rue et dans les restaurants est le Vigoron, composé de viande de porc hachée, de salade de yuca et de chou, des piments peuvent être ajoutés au goût.
Les fritangas (vendeurs de rue et grills de taille moyenne à grande qui ont généralement des sièges et se trouvent dans la plupart des quartiers résidentiels) vendent généralement du poulet, du bœuf et du porc grillés ainsi que des aliments frits. Ils vendent aussi couramment des « tacos » et des « enchiladas » qui peuvent être délicieux mais qui ont très peu de points communs avec leurs cousins germains autrefois éloignés du Mexique. Les tacos sont préparés avec du poulet ou du bœuf enroulé dans une tortilla et frits, servis avec une salade de chou, de la crème, parfois du ketchup ou une sauce tomate maison, et du chili en accompagnement. Les "Enchiladas" n'ont rien d'enchiloso (pas épicé). Il s'agit d'une tortilla remplie d'un mélange de bœuf et de riz, pliée en deux pour enfermer le mélange, recouverte de pâte à frire puis oui, frite. Ils sont servis de la même manière que les tacos.
Une alternative à l'offre frite du menu typique est la carne en baho . Il s'agit d'une combinaison de bœuf, de yucca, de patate douce, de pomme de terre et d'autres ingrédients cuits à la vapeur dans des feuilles de plantain pendant plusieurs heures.
Un dessert typique est le Tres Leches , un gâteau moelleux et spongieux qui combine trois variétés de lait (condensé, évaporé et frais, d'où son nom) pour une concoction sucrée. Votre expert en alimentation et votre dentiste le détesteront, mais comme il n'est généralement consommé que lors d'occasions spéciales, il est normal de s'y adonner de temps en temps.
Sur la côte caraïbe, vous pouvez manger à peu près n'importe quoi de « de coco » (avec ou à base de noix de coco) : essayez le pan de coco (pain à la noix de coco) ou le gallo pinto à la noix de coco. Un mets célèbre de la côte caraïbe est le délabré (parfois orthographié et prononcé ron-don) qui se compose de poisson et de quelques autres ingrédients cuits jusqu'à ce que le poisson « coule » car sa préparation prend beaucoup de temps. Il doit être commandé jusqu'à un jour à l’avance et de préférence pour plus d’une personne.
Boire un verre / Sortir
modifierLe rhum est la liqueur de choix, mais vous trouverez également du whisky et de la vodka. La marque locale de rhum est Flor de Caña et est disponible en plusieurs variétés : Light, Extra Dry, Black Label, Gran Reserva (âgé de 7 ans), Centenario (âgé de 12 ans) et un nouveau haut de gamme de 18 ans. vieux rhum. Il existe également un rhum moins cher appelé Ron Plata.
Les bières locales incluent Victoria , Toña , Premium et Brahva . Victoria est la meilleure qualité d'entre elles, similaire en saveur aux lagers européennes traditionnelles, tandis que les autres ont un corps beaucoup plus léger avec beaucoup moins de saveur et ressemblent davantage aux lagers américaines traditionnelles pâles. Une nouvelle bière est la "Victoria Frost", qui est tout aussi légère.
Dans le domaine des boissons non alcoolisées, vous trouverez les boissons gazeuses habituelles telles que le Coca-Cola et le Pepsi Cola. Les boissons locales comprennent le pinolillo et le cacao , qui sont de délicieuses boissons à base de fèves de cacao, de maïs et de lait et généralement de la cannelle, une boisson épaisse à base de cacao ; Milca, le premier soda rouge du Nicaragua ; et Rojita , un soda rouge au goût similaire à l'Inca Cola ou au "Red Pop" (si vous venez du Texas ou du sud des États-Unis).
Les Nicaraguayens boivent une grande variété de jus de fruits et de boissons naturels ( jugos naturales qui sont généralement des jus purs, et (re)frescos naturales qui sont des jus de fruits frais mélangés à de l'eau et du sucre). Les plus populaires sont le tamarin, le cantaloup, la pastèque, la fleur d'hibiscus ( flor de Jamaica ), la limeade, l'orange, le pamplemousse, le fruit du dragon, la carambole (généralement mélangée à de l'orange), la mangue, la papaye, l'ananas et d'innombrables autres. Les "Liquados" ou shakes de fruits et de lait ou d'eau sont également populaires, les plus courants étant la banane, la mangue ou la papaye avec du lait. Les boissons à base de maïs et de céréales comme le tiste, la chicha (tous deux du maïs), le cebada (orge) et le linaza (graines de lin) sont également courantes et très traditionnelles. La plupart des boissons fraîches coûtent entre 10 et 20 $CAN. Comme dans d'autres régions d'Amérique centrale, évitez les jus à base d'eau si vous n'êtes pas conditionné à l'eau non traitée, sauf dans un restaurant qui utilise de l'eau purifiée (en espagnol : agua purificada ).
Si vous n'aimez pas la glace ( hielo ) dans votre boisson, dites-le simplement, sinon vous obtiendrez d'énormes morceaux de glace qui peuvent ou non être fabriqués à partir d'eau purifiée et irez ainsi à l'encontre de l'objectif d'éviter l'eau du robinet en commandant du coca.
Un mot sur la consigne des bouteilles : si presque toutes les bouteilles et canettes en plastique ne sont pas consignées, les bouteilles en verre en ont une. Dans certaines petites pulperias (mini-magasins familiaux de tout), vous ne serez peut-être pas autorisé à emporter une bouteille en verre avec vous, à moins de leur apporter une bouteille vide en échange. Alors soit vous devrez y boire votre coca, soit on vous remettra un petit sac plastique avec une paille pour emporter la boisson (mais pas la bouteille) avec vous. Les vendeurs ambulants de boissons gazeuses faites maison ( (re)fresques ) les proposaient souvent également dans des sacs en plastique ; les vinaigres épicés sont également vendus sur les marchés dans de tels sacs.
Se loger
modifierL'hébergement peut généralement être obtenu à moindre coût dans tout le Nicaragua. Les options vont des simples hamacs (2 à 3 $ US), aux dortoirs dans les auberges (5 à 9 $ US), aux chambres privées à lit double (« matrimoniales ») (10 à 35 $ US, selon la présence de la télévision et de la climatisation). et salle d'eau et WC privés). Vous ne trouverez probablement le vrai luxe que dans les grandes villes comme Managua, León ou Grenade et dans très peu de stations balnéaires comme Montélimar (l'ancienne résidence de vacances de Somoza) et même dans ce cas, les prix n'atteignent presque jamais les quatre chiffres.
La haute et la basse saison ne sont pas aussi prononcées qu'au Costa Rica, par exemple, mais il y a une hausse prononcée des tarifs pendant la semana santa (semaine de Pâques), qui est la période de l'année où la plupart des Nicaraguayens prennent leurs vacances. Le doublement et le triplement des prix ne sont pas rares, par exemple à San Juan del Sur à cette époque. Il y a un autre pic mineur autour de Noël/Nouvel An, mais il n'est pas aussi prononcé. On peut parfois négocier de meilleurs tarifs pendant la saison des pluies, mais ne comptez pas là-dessus.
Alors que le Barrio Martha Quezada est généralement une destination économique pour les visiteurs de Managua en raison de ses nombreuses options d'hôtels bon marché, il est devenu de plus en plus dangereux, en particulier pour les touristes, avec des vols se produisant en plein jour. À moins que vous ayez besoin d'être dans cette zone pour prendre un bus tôt le matin depuis un terminal voisin, il est conseillé d'éviter Martha Quezada, d'autant plus qu'elle est loin de ce qu'on appelle le « nouveau » centre de Managua. La zone proche de la gare routière de Tica a également la réputation d'être dangereuse, et les touristes seraient bien avisés de prendre un taxi directement vers et depuis la gare, même si la marche est courte. Le Backpackers Inn près du MetroCentro (à 5 minutes en taxi des microbus UCA), l'Hôtel San Luis à Colonia Centroamerica (à 5 minutes en taxi de la gare routière Mercado Huembes) sont de bonnes options économiques dans des quartiers sûrs, tout comme de nombreux hôtels de différents prix dans les quartiers des environs. nouveau centre près de Metrocentro et Caraterra Masaya (c'est-à-dire Altamira, Los Robles, Reparto San Juan).
Recherchez les pensiones, les huespedes ou les hospedajes, car ce sont les lits les moins chers qui coûtent moins de 5 USD. Ils appartiennent généralement à une famille et vous passerez du temps principalement avec des locaux. Assurez-vous de savoir quand ils verrouillent leurs portes si vous sortez la nuit. Les hôtels ont plus de commodités mais sont plus chers. Il existe des auberges pour routards à Grenade, San Juan del Sur, Isla Ometepe , Masaya, Managua et Leon ; sinon, ce sont des pensions jusqu'au bout.
Apprendre
modifierDes écoles et des cours d'espagnol sont disponibles dans la plupart des villes, notamment à Grenade . Recherchez des listes spécifiques dans les guides locaux ou renseignez-vous simplement lorsque vous y êtes.
Les écoles proposent le séjour chez l'habitant en option. Vivre dans une famille espagnole vous aide à utiliser votre espagnol et vous apprenez la culture en prime. Les cours durent généralement 20 heures par semaine
Travailler
modifierLes possibilités d'emploi pour les étrangers sont limitées. Le pays ayant une économie fortement agricole et touristique, il peut être difficile de trouver des perspectives d'emploi. En dehors de cela, les médecins et les ingénieurs sont toujours rares, même si les salaires sont loin d’être comparables aux normes de certains autres pays de la région.
Un métier qui intéresse particulièrement les étrangers est l’enseignement. Si vous êtes anglophone et titulaire d'un baccalauréat, vous pouvez enseigner dans n'importe quelle grande université nicaraguayenne. Il en va de même pour d'autres domaines. Sachez cependant que les cours et les spécialisations dans les collèges et universités nicaraguayens sont limités. Cependant, un diplôme peut vous aider à obtenir un bon emploi et suffisamment d’argent de poche pendant votre séjour. Les instructeurs gagnent environ 500 dollars par mois et disposent de beaucoup de temps libre pour se déplacer. Des opportunités sont également devenues disponibles pour d’autres langues, notamment les langues romanes. Cependant, si vous souhaitez enseigner un cours autre que l'anglais, il est préférable de consulter l'université de votre choix et de voir si elle est disposée et capable de vous faire enseigner votre cours. Si c'est quelque chose que vous souhaitez faire, il vous est conseillé de créer un programme à l'avance. Cela peut vous aider, en tant que candidat, à obtenir le poste plus rapidement et plus facilement que de ne pas avoir de matériel disponible à portée de main.
Les étrangers aiment aussi faire du bénévolat. Au Nicaragua, il existe diverses possibilités de service communautaire. La plupart des organisations au Nicaragua peuvent être utilisées pour obtenir des heures de service communautaire pour toute organisation ou pour toute exigence collégiale/universitaire. Recherchez des organisations comme la Fondation Fabretto . Abundance Farm , une petite ferme familiale à Carazo, accepte les volontaires mais les sélectionne par e-mail avant leur arrivée. C'est un avant-goût du vrai Nicaragua et pas pour les âmes sensibles.
Le Nicaragua dispose d’un réseau incroyablement dense d’hôpitaux, de centros de salud et de puestos de salud couvrant même les zones reculées. Si vous disposez des connaissances médicales appropriées, votre aide dans l'un de ces domaines est certainement la bienvenue, mais vous devez être conscient que les fournitures et tout ce qui coûte de l'argent font souvent cruellement défaut. Selon votre pays d'origine, vous pouvez également effectuer (une partie de) vos études pratiques obligatoires au Nicaragua, mais parlez-en à votre université avant de vous rendre au Nicaragua.
Sécurité
modifierLe Nicaragua a fait des progrès considérables en matière de présence policière et d’ordre dans tout le pays. La criminalité est relativement faible. Cependant, à partir de 2008, des rapports faisant état de violences de gangs de faible intensité ont commencé à arriver en provenance du Honduras et du Salvador. La police nationale nicaraguayenne a réussi à appréhender les membres de gangs et à réduire le crime organisé.
Ne voyagez pas seul la nuit. Payez un taxi pour éviter de vous faire agresser dans les zones faiblement éclairées. Il est conseillé aux touristes de rester vigilants à tout moment à Managua. Même si l'activité des gangs ne constitue pas un problème majeur à Managua ni au Nicaragua, il convient de faire preuve de prudence. Il est conseillé aux touristes de voyager en groupe ou avec une personne de confiance qui comprend l'espagnol. Il existe des organisations locales qui proposent des services de traducteur ou de guide. L’un d’eux est l’école d’espagnol Viva Managua.
Il est également conseillé aux touristes de s'abstenir d'utiliser des devises étrangères dans les transactions locales. Il est préférable d'avoir la monnaie locale plutôt que de devoir convertir avec des particuliers dans les rues ou dans les zones non touristiques. Les banques du Nicaragua exigent une identification pour toute transaction de conversion de devises. Utilisez des guichets automatiques qui distribuent la monnaie locale. Lorsque vous utilisez les guichets automatiques, suivez les précautions et soyez conscient de votre environnement.
Les bus peuvent être extrêmement bondés et restreints en termes d’espace. Un porte-bagages est généralement prévu pour le stockage des sacs et autres objets, mais il est recommandé aux touristes de garder leurs sacs à portée de main, à leur vue, à tout moment et peut-être de mettre un cadenas sur votre sac. Une bonne idée est d'avoir un sac plus petit pour les objets que vous ne pouvez absolument pas vous permettre de voler et de ne jamais le laisser hors de vue.
Les taxis collectifs sont également risqués car le crime organisé a prospéré dans ce secteur de transport en raison des passagers fixes. En d’autres termes, les conducteurs savent déjà qui ils prennent en charge et peuvent donc agresser le passager supplémentaire. Ce crime n’est cependant pas courant. Lorsqu'ils prennent un taxi, il est fortement recommandé aux touristes de fermer leurs fenêtres, car les vols par une fenêtre ouverte se produisent dans les (fréquents) embouteillages de Managua et aux feux rouges.
Bien que de vastes opérations de déminage aient été menées pour débarrasser les zones rurales du nord du Nicaragua des mines terrestres laissées par la guerre civile des années 1980, les visiteurs qui s'aventurent hors des routes principales de ces zones sont avertis qu'il existe toujours la possibilité de tomber sur des mines terrestres.
Il vous faudra un peu d’argent pour franchir les frontières internationales. Le Nicaragua impose un péage frontalier de 10 à 13 dollars américains (en fonction de la « taxe administrative »). Ceci s'ajoute à un visa CA-4 qui permet de traverser les frontières entre le Nicaragua, le Honduras, le Salvador et le Guatemala. En vertu du traité établissant ce visa, les gardes-frontières ne sont pas censés contrôler les personnes titulaires d'un tel visa, mais ils le font quand même et imposent des péages, qu'ils prétendent être des frais de visa pour le passage de la frontière.
Des manifestations généralisées contre la tentative du gouvernement Ortega de réformer les lois sur la sécurité sociale ont éclaté en avril 2018 dans toutes les grandes villes et départements du pays – avec de violents affrontements entre manifestants et policiers dans les rues qui ont fait plus de 60 morts, plus de 400 blessés et plus de 200 arrestations. Des émeutes, des pillages de magasins, des actes de vandalisme et des incendies de bâtiments ont eu lieu (en particulier à Managua et Leon), les touristes doivent donc éviter ces zones de protestation et se tenir à l'écart des grands rassemblements dans les centres urbains. Il est contraire à la loi nicaraguayenne sur l'immigration que les étrangers s'impliquent dans la politique locale.
Numéro d'appel d'urgence : Police : 118 Ambulance : 128 Pompier : 115 |
Même si le Nicaragua a traversé dix ans de guerre très dure, aujourd'hui, il est considéré comme le pays le plus sûr de l'Amérique Centrale. Néanmoins, il est toujours utile de prendre les précautions habituelles lors de voyages (ne pas se déplacer avec trop d’argent sur soi, éviter les zones isolées…).
Conseils gouvernementaux aux voyageurs
modifierSanté
modifierComme ailleurs, il y a des règles de base à respecter avant de partir (consultez votre médecin, qui dispose des recommandations annuelles et saisonnières pour chaque pays) et sur place (évitez le cru, mangez du cuit et buvez en bouteille. Nos organismes occidentaux ne sont pas tous habitués au choc bactériologique du voyage). Concernant les maladies tropicales, elles sont rares en saison sèche (il y a moins de moustiques) mais mieux vaut se faire vacciner avant de partir. Il en va de même pour l'hépatite, par exemple, qu'il est préférable de ne pas contracter à l'étranger.
Enfin, dans la nature, évitez tout contact avec les animaux. Insectes, arachnéens et reptiles du Nicaragua nous sont pour la plupart inconnus et certains sont mortels, même s'ils sont heureusement rares. Le conseil vaudra partout, et plus encore dans les régions peu peuplées. Il n'y a cependant plus de requin d'eau douce dans le Lac Nicaragua, le crocodile et le caïman sont en voie de disparition et rares sont ceux qui ont vu récemment un couguar ou un jaguar. Restent les méduses, les serpents, les scolopendres, les requins, etc.
Selon la fiche consulaire du Département d'État américain pour le Nicaragua, l' eau du robinet à Managua est potable, mais l'eau en bouteille contenant du chlore est toujours le meilleur choix. L'eau d'Esteli est particulièrement bonne car elle provient de puits profonds. L'eau en bouteille est facilement disponible, le gallon dans un supermarché coûtant environ un dollar américain.
Compte tenu de sa latitude tropicale, de nombreux insectes volent. Assurez-vous de porter un anti-insectes contenant du DEET, en particulier si vous vous dirigez vers des régions plus reculées ( Isla Ometepe , la région de Rio San Juan ou le Nicaragua des Caraïbes ).
La dengue est présente dans certaines régions et provient d'un type de moustique qui vole principalement entre le crépuscule et l'aube. Le paludisme n'est pas très préoccupant, sauf si vous vous dirigez vers la côte caraïbe ou le long du Rio San Juan, à l'est de San Carlos. Un médecin peut vous conseiller de vous faire vacciner contre l'hépatite A et la typhoïde avant de vous rendre au Nicaragua. Ceux-ci réduiront considérablement vos risques de tomber gravement malade à cause d'aliments ou d'eau contaminés, mais ils n'offrent pas une protection complète, vous devez donc quand même être prudent. En outre, le virus Zika est connu pour être présent au Nicaragua.
Même s'il existe un système de santé publique et de nombreux hôpitaux publics, ce sont des options terribles pour les touristes, sauf en cas d'urgence la plus grave et encore jusqu'à ce qu'un hôpital privé puisse envoyer une ambulance. Cependant, ils peuvent généralement traiter des problèmes mineurs aussi bien que n'importe quel médecin non hospitalier, et ils ne vous facturent rien. Il existe plusieurs hôpitaux privés, par ordre de qualité du meilleur au pire : l'hôpital Metropolitano Vivian Pellas à Carretera Masaya Km 10, l'hôpital Bautista, l'hôpital Militar près de la Plaza Inter et quelques autres.
Malgré la promotion du tourisme médical, ces hôpitaux comptent rarement des anglophones parmi leur personnel pour s'occuper des touristes. Si vous insistez ou si quelqu'un avec vous le fait, vous pourriez avoir recours à un employé anglophone. Il est toujours préférable d'avoir un peu d'espagnol ou d'y assister avec une personne bilingue.
Si vous avez un problème et que l'on appelle Cruz Roja (service d'ambulance de la Croix-Rouge nicaraguayenne) et que vous avez de l'argent ou une assurance, faites-vous emmener dans l'un des hôpitaux privés dans l'ordre indiqué. Ils vous le demanderont probablement de toute façon, mais précisez l'hôpital privé ou appelez l'hôpital pour obtenir leur ambulance.
Les hôpitaux privés sont beaucoup moins chers qu'aux États-Unis : une chambre privée avec infirmière privée en 2009 au Metropolitano coûtait 119 US$ par jour. Une IRM du genou en 2010 coûtait 300 $. En 2008, les interventions chirurgicales d'urgence à Bautista, y compris les salles d'opération et de réveil et les fournitures pour le chirurgien, l'anesthésie, coûtaient 1 200 dollars américains, la chambre privée étant ensuite inférieure à 100 dollars américains.
Respecter
modifierLe Nicaragua résume 50 ans d'évolution sociale en Europe ; il y a quelques golden boys et girls roulant en rutilants 4x4, ainsi que des vieillards qui ne prendront jamais leur retraite, vendant un peu de quincaillerie dans une charrette à vélo. Si la grande moyenne des habitants du pays vit confortablement (selon les critères du sous-continent), le salaire moyen avoisine les 150 €. Cela donne une meilleure idée de ce que peut représenter un touriste en voyage dans le pays, lui qui a dépensé 8 mois de salaire local rien que pour venir au Nicaragua. Le sentiment se partage entre envie, relation commerciale et incompréhension. C'est avec ces éléments à l'esprit qu'il faut entretenir les meilleurs rapports possibles avec n'importe quel interlocuteur, sans condescendance mais en respectant une différence de culture, de statut, de richesse.
- L'espagnol nicaraguayen fait la distinction entre vous « formel » et « informel ». La forme formelle (« usted » pour une personne, « ustedes » pour plusieurs personnes) est utilisée avec les étrangers, les personnes âgées et les personnes de rang supérieur. La forme informelle (« tu » ou « vos » avec une personne ; « vosotros » pour plusieurs personnes n'est presque jamais utilisée en dehors de la Bible, mais toujours correcte en espagnol (continental), les Nicaraguayens parlaient à un groupe en utilisant « ustedes ») est utilisé entre pairs et amis et après qu’on vous ait explicitement proposé de vous adresser à quelqu’un de manière informelle.
- Don (pour les hommes) et Doña (pour les femmes) sont des termes courants pour s'adresser poliment aux personnes avec leur prénom. par exemple Don Ramon ou Doña Maria. Il peut être vaguement traduit par M./Mme.
- Les Nicaraguayens sont très soucieux de leur apparence et ne comprennent pas pourquoi les touristes « riches » se promènent avec des vêtements miteux ou négligés. C'est vrai qu'un sourire va très loin, mais au Nicaragua, une douche avec le sourire va encore plus loin.
- Même si le Nicaragua compte une importante minorité irréligieuse et une communauté évangélique croissante (à l'instar des États-Unis), la plupart des gens aiment leur foi (généralement catholique) telle qu'elle est, merci, et n'aiment pas trop qu'elle soit ridiculisée ou qu'on tente ouvertement de la tromper. prosélytisme.
- Les hommes en short ne sont pas courants chez les Nicaraguayens et, compte tenu du risque de moustique, vous devriez envisager de porter un pantalon ou un jean.
- Certaines femmes nicaraguayennes se baignent avec un t-shirt par-dessus leur maillot de bain. Même si vous n'êtes pas obligé de le faire, les femmes qui vont seins nus à la plage sont certainement un non-non.
- Il est courant que des inconnus vous donnent des surnoms en fonction de votre apparence. Si vous êtes visiblement blanc, les gens vous appelleront probablement « chele » (de leche , lait). Les surnoms tels que « gorda » (grosse dame), « flaco » (homme maigre) ou « negro » (noir) sont courants et ne sont pas considérés comme offensants.
- Dans la même veine que ci-dessus, les gens pourraient faire des commentaires sur votre poids ou, s'ils vous revoient après un certain temps, sur les gains ou les pertes de poids. Comme le poids est évident, ils ne considèrent pas que ce soit un sujet offensant. En fait, il est même parfois traité comme un sujet de bavardage !
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Voir l'article Managua pour les ambassades étrangères dans le pays.
Journaux
modifierAlors que la plupart des chaînes de télévision appartiennent à Ortega, à sa famille ou au gouvernement, la scène journalistique est beaucoup plus diversifiée et c'est ici que l'on rencontre le plus de critiques à l'égard du gouvernement. La plupart des journaux ont également une édition en ligne et peuvent vous tenir au courant de ce qui se passe au Nicaragua et dans le reste de l'Amérique centrale. Même si La Prensa et El Nuevo Diario se concentrent tous deux sur Managua à un degré ridicule, ils proposent des sections « tourisme » semi-régulières qui valent bien la peine d'être lu si vous parlez espagnol et elles sont plutôt bon marché à 7 $ CAN l'exemplaire (10 $ CAN en zones plus reculées comme la côte caraïbe ou la région de Rio San Juan).
- La Prensa (en espagnol). Fondée en 1926, La Prensa soutient généralement l’économie de marché libre et néolibérale et est largement pro-américaine. Il est conservateur sur les questions sociales. Ils détestent Ortega et tout ce qu’il représente et profitent (presque) de toutes les occasions pour le dire.
- El Nuevo Diario [lien mort] (En espagnol). Ses bureaux sont à Managua. El Nuevo Diario a été fondé en 1980 par un groupe dissident d'employés de La Prensa . Sa politique est à gauche de .La Prensa .
- Hoy [lien mort] est un journal de style tabloïd espagnol basé à Managua avec moins de tradition que les deux mentionnés ci-dessus et encore plus axé sur les accidents de la route, la criminalité et le prix des tomates sur divers marchés de Managua. Cependant, étant donné leur cible démographique, il peut être plus facile à lire si vous n'êtes pas sûr de votre espagnol. Hoy propose également des articles sur les lieux d'intérêt touristique qui peuvent également être lus sur leur site Internet.
- El 19 Numérique (en espagnol). Il s’agit de l’exutoire officiel des sandinistes au pouvoir et de ses perspectives politiques assez flagrantes. L'endroit où aller pour les discours d'Ortega et de sa vice-présidente/épouse et si vous voulez savoir comment ils veulent être vus par le monde en général. Ils ont cependant aussi des nouvelles claires, même s’ils sont à court de tout ce qui pourrait donner une mauvaise image du Nicaragua ou des sandinistes.