Lanzarote | |
Information | |
Pays | Espagne |
---|---|
Région | Îles Canaries |
Plus grande ville | Arrecife |
Océan | Océan Atlantique |
Superficie | 791 km² |
Population | 152 289 hab. () |
Densité | 192,53 hab./km2 |
Gentilé | Lanzaroteños |
Religion(s) | |
Électricité | V / Hz / |
Préfixe téléphonique | |
Suffixe Internet | |
Fuseau | UTC±00:00 |
Bureau d'informations touristiques | Triana, 38 - 35500 Arrecife. +34 928 811762 e-mail : info@turismolanzarote.com |
Localisation | |
| |
Site officiel | |
Site touristique | |
Lanzarote est une île de l'archipel des Canaries.
Comprendre
modifierLanzarote, est l'île la plus orientale de l'archipel des îles Canaries. Situé dans l'océan Atlantique, au large des côtes africaines, l'île se trouve à 1 050 km au Sud-Ouest de l'Espagne continentale (à vol d'oiseau entre Orzola et Cadix) et à 130 kilomètres à l'Ouest des côtes marocaines (à vol d'oiseau entre Arrecife et Tarfaya).
D'une superficie de 846 km2 (dont 42 % en zones protégées), l'île mesure environ 58 km de long du Nord-est au Sud-ouest (depuis la Punta Fariones jusqu'au phare de Pechiguera) pour 21 km de large entre la côte Nord-ouest et la côte Sud-est. Les côtes, le plus souvent rocheuses, s'étirent sur 223 km et comptent 33 km de plages dont celles réputées de Papagayo sur la côte sud.
Avec un climat désertique, l'eau est rare. Il n'y a ainsi pas de cours d'eau sur l'île. Les besoins en eau douce de l'île sont donc assurés par des usines de dessalement (la première date de 1964).
Un peu d'histoire
modifierLanzarote se distingue des autres îles. Comme chacune d'elles, elle a son identité propre. Bien que son histoire soit pour l'essentiel similaire à l'histoire du reste de l'archipel elle est ponctuellement distincte au point de faire sa singularité.
L'origine du peuplement humain des Canaries est encore assez mystérieux. Les premiers habitants sont-ils arrivés pendant la préhistoire, pendant l'antiquité ou au début de l'ère chrétienne? La question divise encore les historiens. Ce qui est probable, c'est que carthaginois et grecs connaissaient déjà les îles (bien que des doutes demeurent). Ainsi, Homère en fait le pays des cyclopes dans l'Odyssée et le périple d'Hannon, explorateur et navigateur carthaginois l'aurait amené à débarquer sur l'une des îles de l'archipel. Plus sûrement, à travers le récit de Pline l'ancien du voyage du roi Juba II de Mauritanie, on sait que les romains connaissaient Fuerteventura et Lanzarote (mais sans doute pas les autres îles).
Toutefois, à la fin du Moyen Âge, lorsque le normand Jean de Bethencourt débarque et conquiert l'île au nom du roi d'Espagne, l'île est peuplée de guanches, berbères de culture pré-islamique. De la culture guanche il ne reste plus grand-chose à l'exception peut-être de la langue sifflée El Silbo sur l'île de la Gomera et surtout la Lucha Canaria, sport pratiqué dans tout l'archipel.
Lanzarote « pacifié » et colonisé sera intégré à l'empire colonial espagnol et deviendra comme tout l'archipel, un point stratégique, un pivot du commerce, une étape sur la route des Amériques. Cette position stratégique fera sa richesse mais aussi son malheur. Objet de convoitise des pirates arabes, des ambitions coloniales européennes, Lanzarote souffrira de nombreux actes de pillages et sera envahie à plusieurs reprises.
Mais c'est la nature qui viendra bouleverser l'île définitivement. Au XVIIIe siècle, d'importantes éruptions volcaniques ravagent l'île, marquant profondément son paysage et l'agriculture insulaire. La population s'adaptera, faisant appel notamment aux dromadaires pour cultiver et se déplacer sur l'île (car plus robustes que les chevaux ou autres animaux de traits).
Grave sécheresse, famine, conditions de vie difficiles contribuèrent ainsi à une forte émigration, notamment vers Cuba. Aujourd'hui Lanzarote vit essentiellement d'un tourisme mieux maîtrisé que sur d'autres îles de l'archipel, revendiquant sa singularité.
Climat
modifierSituée légèrement au-dessus du Tropique du Cancer, Lanzarote bénéficie d'un climat doux et sec tout au long de l'année. En effet, la rencontre des hautes températures sahariennes avec le Gulf Stream la protège des variations climatiques importantes.
Du fait de l'absence de massifs montagneux et de sa proximité du continent africain, Lanzarote connaît par ailleurs un climat comparable à celui du Sahara avec toutefois de moindres amplitudes (la température de la nuit y est rarement inférieure à 13 ºC en hiver pas plus qu'elle n'est supérieure à 23 ºC en été).
La température moyenne annuelle s'établit à 22 ° C (18 °C en janvier-février contre 26 °C en août) avec des maxima autour de 35 °C en été.
Attention par contre aux microclimats, des variations de températures importantes peuvent être constatées à seulement quelques kilomètres de distance. Par exemple, vous rencontrerez en plein été un temps couvert dans le Nord (notamment vers le « Mirador del Rio » avec des températures de l'ordre de 20 °C) et un ciel bien dégagé et ensoleillé dans le Sud (avec des pointes à 36 °C sur les plages de Papagayo). De manière générale, les parties Nord et Ouest de l'île sont plus nuageuses et "plus fraîches" que le Sud et l'Est.
Les précipitations sont faibles (moins de 140 mmm par an, comparable à certaines régions du Sahara) et se concentrent principalement en hiver. Toutefois, en août 2015, une tempête de sable suivi d'une tempête tropicale a frappé l'île obligeant au déroutement d'avions vers d'autres îles de l'archipel.
Cesar Manrique
modifierIl n'y a pas de Lanzarote sans Cesar Manrique tant cet enfant du pays a fait pour son île. Défenseur du patrimoine naturel et culturel, il fut à l'origine des principales réalisations architecturales de l'île : Les « Jameos del Agua », le « Mirador del Río », le « Jardin de Cactus » mais aussi le Monument au paysan, la Fondation Cesar Manrique (Fundación César Manrique), « Lagomar » la maison de l'acteur Omar Shariff ou la résidence royale de la monarchie espagnole « La Mareta ». En seulement vingt ans Cesar Manrique fait de sa terre natale un modèle de développement durable, une œuvre d'art. Conciliant tourisme, écologie et projet artistique, il permit à son île d'être classée dans son intégralité « Réserve de la biosphère » par l'UNESCO en 1993. Artiste entêté, engagé, porté par une vision qu'il qualifiait lui-même d'utopique, il dira : « Nous ne devons copier personne. C'est nous que l'on viendra copier, une fois que nous aurons révélé la personnalité de notre île ! »
Alors qu’ailleurs sont construits des hôtels à la chaîne, Cesar Manrique inscrit Lanzarote dans un projet global destiné à durer. Faire du beau pour longtemps, faire du développement global où et se mêle l'architecture, l'urbanisme, le design et l'économie, il développe les concepts d'œuvre globale et d'art intégral. Aujourd'hui encore, il n'existe qu'un seul immeuble de plus de dix étages sur toute l'île tel un symbole du refus de l'action destructrice des promoteurs immobiliers.
Malheureusement, aujourd'hui, vingt ans après sa mort, face à la multiplication des constructions illégales, hôtels ou villas, l'UNESCO menace de retirer son label « Réserve de biosphère ».
Lanzarote, la littérature et le cinéma
modifierLanzarote doit en France une bonne partie de sa réputation à l'écrivain Michel Houellebecq. Auteur d'un récit de voyage illustré intitulé Lanzarote, il récidivera en faisant de l'île le cœur de l'action de son roman La possibilité d'une île et en adaptant celui-ci au cinéma. Par ailleurs, dans son recueil de poèmes Renaissance, un de ceux-ci s'intitule Playa Blanca du nom de la station balnéaire éponyme.
Un chapitre (chapitre XVII) du roman Les années avec Laura Díaz (en espagnol Los años con Laura Díaz) de l'écrivain mexicain Carlos Fuentes se déroule à Lanzarote.
Le vieil homme et la mer de l'écrivain américain Ernest Hemingway a pour personnage principal un vieux pêcheur cubain natif de Lanzarote.
Par ailleurs, l'écrivain portugais José Saramago s'est exilé à Lanzarote après que son livre L'évangile selon Jésus Christ (en portugais O Evangelho Segundo Jesus Cristo) fut censuré au Portugal.
L'île a également servi de cadres (en partie ou entièrement) à nombres de films:
- Étreintes brisées de Pedro Almodóvar (2009)
- la possibilité d'une île de Michel Houellebecq (2007)
- Enemy de Wolgang Petersen (1985)
- Krull de Peter Yates (1983)
- L'île mystérieuse de Juan Antonio Bardem (1973) avec Omar Sharif
- La route de Salina de Georges Lautner (1971)
- 2001, l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick (1968)
- La planète des Singesde Franklin J. SChaffner(1968) avec Charlton Heston
- Un million d'années avant J.C. de Don Chaffey (1966) avec Raquel Welch
- Voyage au centre de la terre de Henri Levin (1959)
Villes
modifierl'île est divisée en sept municipalités :
- 1 Arrecife – 56 880 hab. Chef-lieu et plus grande ville de Lanzarote.
Avec son aéroport international (en réalité situé dans la municipalité de San Bartolomé) et son port de marchandise, Arrecife est le cœur névralgique de l'île et l 'un si ce n'est le passage obligé pour venir à Lanzarote (Playa Blanca est l'autre point d'entrée possible sur l'île).
La ville elle-même ne présente pas de grand attrait à l'exception de sa zone côtière: la Playa del Reducto , une jolie plage très peu fréquentée, le fort San Gabriel sur un îlot accessible par La puente de los Bolas, et le Charco de San Gines, lagon d'eau de mer entourée d'une belle promenade où mouillent de charmantes embarcations. L'autre centre d'intérêt de la ville se cache vers le port de marchandise. Il s'agit du Musée International d'Art Contemporain qui a pris ses quartiers dans le fort San José. Aménagé par Cesar Manrique, le musée abrite également un restaurant gastronomique à des prix raisonnables. - 2 Haria – 4 736 hab. Au nord de l'île, zone la plus verdoyante. En venant de Teguise, après avoir franchi un col, Haria apparaît comme une oasis au fond d'une vallée. Surnommée la vallée des dix mille palmiers, Haria tient plus de la palmeraie que de la ville classique. Le centre est assez réduit mais agréable. Sur la place Léon y Castilla, à l'ombre d'eucalyptus, il est possible de faire une pause à la terrasse d'un café . Par ailleurs, sur cette même place, un marché artisanal déroule tous les samedi matin ses étals de produits locaux. Néanmoins, l'attrait majeur d'Haria est la maison de César Manrique. Excentré, la dernière demeure de l'artiste est une œuvre inachevée.
- 3 San Bartolomé – 18 689 hab. Pivot de l'île. Avec sa position centrale, San Bartolomé est avant tout un grand carrefour entre le Nord (Tinajo) et le Sud (Arrecife) d'une part et entre l'est (Vallée de la Geria) et l'ouest (Teguise). Pour signifier cet emplacement et mettre en exergue la tradition rurale de l'île, Une gigantesque sculpture de Cesar Manrique Le monument au paysan est visible au croisement de ces deux axes routiers. Au-delà de cette œuvre symbolique, la Casa museu, situé au même endroit, permet d'apprécier la culture locale et son histoire (paysanne). À mi-chemin entre un musée et une boutique artisanale, cette création "manriquienne" abrite également un restaurant.
- 4 Teguise – 21 101 hab. Ancienne capitale de l'île. Capitale historique de l'île, Teguise est celle qui naturellement présente le visage le plus représentatif de l'architecture traditionnelle de l'habitat aristocratique insulaire. Par une balade à travers d'anciennes ruelles pavés ou autour de la place de l'église, le badaud peut admirer nombres de façades, portes massives ou autres balcons en bois. Le Palais de Spinola qui abrite le musée du Timple (instrument de musique locale) ainsi que le musée de la piraterie hébergé par le fort de Santa Barbara (à la sortie de la ville, perché sur un volcan) sont les deux lieux incontournables de la ville. À noter aussi le dimanche la tenue d'un grand marché hebdomadaire qui attire les foules de touristes mais ne présente qu'un intérêt que très secondaire tant le faux côtoie le cher.
- 5 Tías – 19 658 hab. Connu essentiellement pour Puerto del Carmen. La ville elle-même est anecdotique. Mais c'est dans cette municipalité que se situent les vignobles de la vallée de la Geria ainsi que la station balnéaire Puerto del Carmen, au final de dimension plus importante que Tias.
- 6 Tinajo – 5 808 hab. La plus authentique, loin des foules. Quelque peu isolé au nord de l'île, rares sont les touristes qui parviennent jusqu'à Tinajo. En effet, le flot de touristes en provenances du sud et de l'est de l'île s'arrête pour l'essentiel dans la vallée de la Geria ou au Parc National de Timanfaya. Cependant deux points méritent le détour : Mancha Blanca, son ermitage de Los Dolores et son marché rural du dimanche matin d'un côté et le musée agricole El Patio de l'autre. C'est sans aucun doute à Tinajo que se ressent le plus fortement l'identité lanzaroteño.
- 7 Yaiza – 15 068 hab. Les paysages les plus spectaculaires de l'île. Si le nord de l'île a été valorisé par le travail artistique de Cesar Manrique, les paysages du sud (et donc la municipalité de Yaiza) se suffisent à eux-mêmes. Entre Timanfaya, Papayago ou el Golfo, on aurait tendance à oublier Yaiza, charmante bourgade, un peu endormie. Il y a peu de choses à voir à l'exception peut-être, dans le village voisin de Uga, d'une ahumaderia (fumoir)de saumon (y acheter du saumon fumée!)et du centre d'élevage des dromadaires qui quotidiennement font l'aller-retour jusqu'à Timanfaya pour promener les milliers de touristes de passage.
Autres destinations
modifierCentres d'art, culture et tourisme du conseil insulaire de Lanzarote
modifierLes centres d’Art, Culture et Tourisme sont des sites gérés par l'administration insulaire. Conçus par César Manrique (et avec la participation d'autres artistes locaux tel que Jesus Soto), ils sont les points d'entrées incontournable pour la connaissance et la découverte de l'île.
Au nombre de sept, ils peuvent être visités séparément, mais il est préférable d'acheter les packs: 3 centres pour 20 €, 4 centres pour 26 € ou le mieux 6 centres pour 30 € (sachant que l'entrée au musée du paysan de San Bartolomé est gratuite)
- 1 Parc national de Timanfaya LZ-602, 35560 Tinajo, +34 928 173 789 Tous les jours 9 h 00 - 17 h 45. Adultes 9 € / Enfants 7-12 ans 4,5 €.
- 2 Mirador del Rio Calle Rambla Medular, 15, 35520 Haria, +34 928 526 548 Tous les jours 10 h 00-17 h 45. Adultes 4,5 € / Enfants 7-12 ans 2,25 €.
- 3 Jameos del Agua Carretera Arrecife-Orzola, 35520 Haría, +34 928 84 80 20 Tous les jours de 10 h 00 à 18 h 30 / Samedis 10 h 00 à 22 h 00. Adultes 9 € / Enfants 7-12 ans 4,5 €.
- 4 Cueva de los Verdes Carretera Arrecife-Orzola, 35520 Haría, +34 928 84 84 84 tous les jours de 10 h 00 h à 18 h 00. Adultes 9 € / Enfants 7-12 ans 4,5 €.
- 5 Jardin de Cactus Carretera General del Norte, s/n, 35530 Guatiza, +34 928 52 93 97 tous les jours de 10 h 00 h à 18 h 00. Adultes 9 € / Enfants 7-12 ans 4,5 €.
- 6 MIAC (Musée international d'art contemporain) Castillo de San José, Av. Puerto Naos, s/n, 35500 Arrecife, +34 928 81 23 21 Tous les jours 10 h 00-20 h 00. Adultes 4 € / Enfants 7-12 ans 2 €.
- 7 Musée du paysan de San Bartolomé LZ-30, 35559 San Bartolomé, +34 928 520 136 tous les jours de 10 h 00 à 17 h 45. Entrée libre.
Autour de Cesar Manrique
modifier- 8 Fondation Cesar Manrique Calle Jorge Luis Borges, 10, 35507 Tahiche, +34 928 84 31 38 tous les jours de 10 h 00 à 18 h 00. Adultes 8 € / Enfants -12 ans gratuit. – La fondation César Manrique est l'exemple le plus abouti de l'art architectural de César Manrique. Précurseur, son architecture demeure encore aujourd'hui nettement avant-gardiste et peu d'architectes peuvent se prévaloir d'un style qui accorde une telle importance aussi bien à l'art qu'à la nature. Soucieux de respecter l'architecture locale, il souhaitait également que ses constructions s'intègrent au paysage, le respectent et lui apportent du beau en plus-value. La maison de Tahiche devient ainsi l'ambassadeur de son idéal. Entrepris à la fin des années 1960 sur un terrain peu propice à toute installation, racheté à un paysan pour une bouchée de pain, il transformera un champ de lave parsemé de grottes (ou jameos) en une demeure à tendance troglodytique (un peu comme la maison de Skywalker sur Tatooine dans Star Wars) et y accueillera tous les artistes de son époque.
- 9 Maison de Cesar Manrique à Haria Calle César Manrique, 70, 35520 Haría, +34 928 84 31 38 tous les jours de 10 h 30 à 14 h 30. Adultes 10 € / Enfants -12 ans 5 €. – À noter qu'il existe un billet combiné pour la visite de la maison et de la fondation de César Manrique au prix de 15 €. La casa-museo de César Manrique à Haria fut sa dernière résidence. D'une architecture davantage vernaculaire,c'est une habitation traditionnelle rénovée, aménagée et modernisée. Sa dernière maison a un caractère autrement plus intimiste que la fondation à Tahiche, ce qui ne l'empêche pas d'avoir une dimension futuriste et avant-gardiste comme tout ce que fit Manrique.
Inachevée, ce qui explique qu'une partie du terrain soit vide, la maison marie des éléments traditionnels à d'autres modernes conduisant à une symbiose heureuse. Enfin à l'écart, il est possible également de découvrir l'atelier de l'artiste. - 10 Lagomar (la maison d'Omar Sharif) Calle los Loros, 2, 35259 Teguise, +34 672 46 15 55 tous les jours de 10 h 00 à 18 h 00. Adultes 5 € / Enfants -12 ans 2 €. – Ensemble architecturale conçu par César Manrique puis Jésus Soto, l'ensemble s'adosse à une falaise et profite des grottes et d'une topographie tourmenté. La magie du lieu tient à la capacité de Manrique de transformer, à l'instar de la fondation à Tahiche, un lieu inhospitalier en un havre de paix futuriste en harmonie avec l'environnement. Omar Shariff suite au tournage d'un film est tombé amoureux des lieux a accepté de promouvoir le bâtiment qui servait de vitrine à un promoteur immobilier. Contrairement à la légende, Omar Shariff n'a jamais acheté... ni perdu la villa. Dans les années 1990, le lieu sera réhabilité pour devenir ce qu'il est aujourd'hui : un musée, un restaurant et un bar branché, un incontournable des nuits Lanzaroteño.
- Sculptures éparpillées sur l'île (Juguetes del viento à Arrieta, Energia de la piramide, Fobos et El triunfador à Tahiche, monumento al campesino à San Bartolomé, etc.)
Autour des paysages volcaniques
modifierLanzarote est une île volcanique et son paysage porte donc les stigmates de l'activité volcanique des siècles passés. Toiles pour des films de science-fiction, rivages aux formes et nuances singulières ou paysages modelés par la main humaine, Lanzarote est un autre monde.
- 11 El Golfo horaires libres. Visite gratuite. – El Golfo fut et demeure un village de pêcheur. Toutefois, son activité principale est aujourd'hui axée autour du tourisme. C'est ainsi que les restaurants de poissons se sont développés pour devenir l'activité principale du village. Des plages rocheuses où des déferlantes viennent mourir, un soleil qui se couche au-dessus de l'océan, des poissons frais préparés quasiment à même la plage font de ces restaurants un espace idéal pour des dîners romantiques. Néanmoins l'attrait majeur du lieu est surtout sa lagune verte, El Charco de los Clicos. Excentré par rapport au village, cette lagune est accessible en empruntant un sentier depuis un parking (public et gratuit) qui longe sur une centaine de mètres une falaise avant d'atteindre un promontoire aménagé pour admirer les lieux. En théorie, par mesure de protection du site, il est interdit de descendre jusqu'à la lagune, toutefois pour les plus aventureux, il est possible d'y accéder par différents sentiers.
- 12 Los Hervideros horaires libres. visite gratuite. – Cette partie de la côte est dans le prolongement du parc des volcans. Ici les coulées de laves se sont jetées dans l'océan à l'occasion des éruptions survenues dans les années 1730. Sous l'effet de l'érosion marine, des cavités marines se sont formées creusant de l'intérieur le champ de lave. À partir du parking (public et gratuit), une série de sentiers permet de déambuler au milieu du champ de lave, offrant, au creux d'un détour, à travers un gouffre béant, une vue sur le bouillonnement que produisent les vagues en se fracassant contre les roches. Le site toujours en mouvement, il est fortement conseillé de rester sur les sentiers balisés et aménagés.
- 13 Salines de Janubio horaires libres. gratuit. – Lieu de nidification pour les oiseaux migrateurs, il s'agit d'un espace protégé d'intérêt naturel. Les salines, toujours en exploitation, furent construites en 1895 autour de la lagune, coupée de l'océan par un cordon sablonneux issue des éruptions volcaniques des siècles précédents. Les salines ne se visitent pas (sauf sur demande) toutefois, la route longe les salines et il existe différents points de vue tout le long du parcours pour admirer les lieux. Le sel de Janubio (IGP) peut s'acheter un peu partout sur l'île (même en super-marché) mais on peut aussi faire le choix de se rendre directement à la boutique des salines (Bodega de Janubio ouverte le matin de 7 h à 14 h 30)
- 14 Plages de Papagayo horaires libres. 3 € de droit de péage par voiture. – Les plages de Papagayo sont situés dans le Monument Naturel de Los Ajaches dont l’accès aux véhicules motorisés est réglementé. C'est ce qui explique le péage sur la seule route, ou plutôt le chemin de terre, qui permet de rejoindre les plages. Il existe néanmoins la possibilité de rejoindre les différentes plages par des sentiers pédestres le long de la côte.
Trois parkings permettent le stationnement des véhicules, toutefois certaines plages étant plus prisées que d'autres, il est parfois difficile de se garer au niveau du parking de Papagayo (les parkings de la Playa del Congrio et de la Playa Mujeres n'ont pas ce souci).
Il faut savoir que Papagayo n'est pas une plage mais un ensemble de sept plages ou criques réparties le long de la côte du Monument Naturel de los Ajaches:
- Playa Mujeres : la plus grande des plages, facilement accessible à pied depuis Playa Blanca.
- Playa del Pozo: Plage ou Bethancourt débarqua à la conquête de Lanzarote.
- Playa la Cera et la Cerita : Criques abrités.
- Playa del Papagayo : plage qui donne son nom à l'ensemble, en forme de conche.
- Playa Caleta del Congrio : accueille surtout les adeptes de naturisme.
- playa de Puerto Muelas : la plus orientale.
- 15 Région viticole de La Geria – Il s'agit de la région viticole la plus importante de l'île. le terroir se caractérise par les conditions extrêmes de la culture de la vigne. En effet, les pieds de vignes prennent racine dans un sol noir d'origine volcanique. Les vignerons ont creusé la couche de cendre stérile pour atteindre le sol cultivable. Pour empêcher que ces trous soient à nouveau recouverts par les cendres sous l'effet du vent, les pieds sont protégés par de murs circulaires ou semi-circulaires construit par l'amoncellement de pierres de lave. Le paysage façonné par les efforts répétés des vignerons insulaires est unique et caractéristique de ce vignoble. Pour découvrir ces paysages, il faut emprunter la route qui va de San Bartolomé à Yaiza et s'arrêter à l'une des bodegas longés par la route. Le meilleur point de vue se trouve sans aucun doute au niveau des Bodegas de la Geria et Rubicon. De plus s'y arrêter pour manger des plats insulaires accompagnés du vin de la maison avec le paysage comme cadre est sans conteste un incontournable.
- 16 Riscos de Famara – Situé au nord de l'île, il s'agit d'imposantes falaises atteignant par endroit près de 500 m de hauteur. D'en haut, plusieurs panoramas dont le Mirador del Rio permettent d'embrasser la côte, la plage de Famara ainsi que l'archipel de Chinijo et notamment l'île de Graciosa.Par ailleurs, les falaises sont une zone protégée car lieu de nidification pour nombres d'oiseaux. Au pied, il existe une ancienne saline et la plage de Famara, plage dédié aux surfeurs et autres amateurs de sports. Attention, les vents, puissants et continus, et les courants marins violents en font une plage déconseillée pour les baigneurs et les familles.
- 17 La côte nord entre Jameos del Agua et Orzola – La côte nord au-delà de Jameos del Agua et jusqu'à Orzola présente de nombreuses criques de sable blond. Ces "caleton" sont assez petites mais le mélange de sable blond, d'eaux turquoise et de roches noires évoquent davantage les couleurs de paysages caraïbéens. Parmi celles-ci, le Caleton Blanco abrite de nombreuses petites "piscines" peu profondes et aux eaux calmes. Par sa faune marine et ornithologique, c'est un lieu de contact à la nature et réputé pour la plongée sous-marine.
Autour de l'identité lanzaroteño
modifier- 18 Musée de la piraterie LZ-10, 19, Castillo de Santa Bárbara, 35530 Teguise, +34 928 84 50 01, courriel : información.cultura@teguise.es tous les jours de 10 h 00 à 16 h 00. 2,5 €. – Le musée de la piraterie de Teguise est installé dans le fort de Santa Barbara. Depuis ce fort, perché en haut d'un volcan, la vue embrasse une grande partie de l'île depuis Arrecife à l'est jusqu'à Famara à l'ouest. Point stratégie de l'île, il justifie son importance historique et la raison de l'installation du musée dans cet ancien fort. Aussi bien tourné vers les adultes que les plus jeunes, le musée est bien conçu, riche en documentation et en anecdotes, et offre un panorama intéressant de l'histoire de la piraterie à Lanzarote et de façon plus large aux Canaries. (attention rien n'est en français!)
- 19 Musée du Timple Palacio Spínola, Plaza de la Constitución S/N, 35509 Teguise, +34 928 84 51 81, courriel : info@casadeltimple.org du lundi au samedi de 9 h 00 à 16 h 30 et le dimanche de 9 h 00 à 15 h 30. 3 € et gratuit pour les moins de 12 ans. – Le musée du Timple est situé dans le palais de Spinola. Ancienne résidence seigneuriale, son architecture est représentative des haciendas de l'île. Le musée qu'il abrite est dédié à l'instrument à corde traditionnel: Le Timple. À travers plusieurs pièces, l'origine, les traditions liées au Timple sont déclinés et mis en relation avec d'autres instruments du monde. C'est un petit musée qui néanmoins demeure intéressant par son architecture et par son originalité.
- 20 Le marché rural de Mancha Blanca 23, Calle Virgen de los Dolores, 21, 35560 Tinajo tous les dimanches matin de 9 h 00 à 14 h 00. – De prime abord, il s'agit d'un petit marché rural avec peu de stands. Néanmoins, les rares stands justifient de s'y déplacer. Qu'il s'agisse des pâtisseries ou des fromages,ce sont les meilleures de l'île sans aucun doute. Les confitures et les mojos ne sont pas en reste non plus. Pour les adeptes de goûts plus exotiques, le poisson séché est également à expérimenter.
Principales stations balnéaires
modifier- 21 Costa Teguise – station balnéaire la plus ancienne de l'île. Au Nord-Est d'Arrecife. Costa Teguise possède le seul parc aquatique ainsi que le seul golf de Lanzarote.
- 22 Puerto del Carmen – Principale station balnéaire de l'île,à côté de l'aéroport et à une petite dizaine de kilomètres d'Arrecife, Puerto del Carmen souffre d'une surfréquentation et d'un urbanisme inconséquent.
- 23 Playa Blanca – Troisième grande station balnéaire de l'île, la plus au sud, en face de Fuerteventura. Liaison maritime avec Corralejo sur l'île de Fuerteventura.
- 24 Playa de Famara – Caleta de Famara est la petite dernière. À l'origine, petit village de pêcheurs situé sur la côte nord de Lanzarote, au sein de la réserve naturelle de l’archipel Chinijo, le lieu attire de nombreux surfeurs du monde entier. Tous les ans, San Juan, plage située à quelques centaines de mètres du village, accueille une étape des championnats du monde de surf. Côte souvent venteuse, Famara attire également beaucoup d'amateurs de planches aérotractées et autres sports de glisse. Le village tend à se développer mais garde encore un certain exotisme.
Aller
modifierEn avion
modifier1 Aéroport d'Arrecife (IATA : ACE) Apartado de Correos 86, 35500 Arrecife, Lanzarote (à 5 kilomètres d'Arrecife via LZ-2), +34 913211000, courriel : aeropuertolanzarote@aena.es
L'aéroport d'Arrecife est composé de deux terminaux:
- Le terminal T1 pour les vols internationaux ou vers l'Espagne
- Le terminal T2 pour les vols inter-îles
L'aéroport est desservi par plusieurs lignes de bus ( lignes 22 et 23 pour Arrecife, Lignes 161 et 261 pour Playa blanca via Puerto del Carmen) ainsi que par une flotte de Taxi conséquente (pas ou prou de file d'attente). Par ailleurs, dans le hall d'arrivée du terminal T1, de nombreuses sociétés de location de voitures proposent leurs services.
En bateau
modifier2 Arrecife
Compagnies:
- Trasmediterranea José Antonio, 90 C.P. 35500 Arrecife (Puerto de los Mármoles), +34 928 824 930 –
Desserte depuis le continent :
Arrecife - Cadix, 2 traversées par semaine, 31 h
Desserte inter-îles :
Arrecife - Las Palmas (Gran Canaria), 1 traversée par semaine, 8 h
Arrecife - Santa Cruz de La Palma (La Palma), 1 traversée par semaine, 31 h et 30 min
Arrecife - Santa Cruz de Tenerife (Tenerife), 2 traversées par semaine, 17 h - José Antonio, 90 C.P. 35500 Arrecife (Puerto de los Mármoles), +34 902 220 225 –
Desserte depuis le continent :
Arrecife - Huelva, 1 traversée par semaine, 27 h et 30 min
Desserte inter-îles:
Arrecife - Las Palmas (Gran Canaria), 6 traversées par semaine, 5 h et 30 min
Arrecife - Santa Cruz de Tenerife (Tenerife), 9 traversées par semaine, 9 h
3 Playa Blanca – Desserte uniquement entre Playa Blanca et Corralejo (Fuerteventura)
Compagnies:
- Fred Olsen Puerto de Playa Blanca, s/n 35580 - Playa Blanca, +34 902 100 107 – 8 traversées par jour, 25 min
- Puerto de Playa Blanca, s/n 35580 - Playa Blanca, +34 902 456 500 – 6 traversées par jour, 35 min
- Lineas Maritimas Romero Puerto de Playa Blanca, s/n 35580 - Playa Blanca, +34 928 842 055 – 4 traversées par jour, 45 min
Par ailleurs, il existe plusieurs marinas qui permettent aux navigateurs d'accoster. Parmi celles-ci, la Marina Rubicon à Playa Blanca est sans doute la plus intéressante de par son architecture et du nombre de services proposés aux navigateurs qui font escale.
Circuler
modifierLanzarote n'est pas une très grande île aussi y circuler est assez aisé.
En autocar
modifierLa première solution est d'utiliser les Guaguas, c’est-à-dire les lignes régulières de bus. Elles sont nombreuses, économiques ( billets variant de 0,8 € à 3 € suivant la destination) et desservent les différentes localités de l’île. Ce moyen de locomotion est également idéal pour se déplacer à l'intérieur des trois grandes stations balnéaires (Costa Teguise, Puerto del Carmen, Playa Blanca). Néanmoins, pour les sites touristiques « excentrés», il n'y aura que très rarement un arrêt. L'autre solution consiste alors à passer par des agences touristiques (qui pullulent sur l'île, en ville ou dans les hôtels), avec l’inconvénient majeur d'un effet «voyage de groupe» pas toujours plaisant.
- Transporte interurbano de la Isla de Lanzarote – Horaires et prix sur le site.
En taxi
modifierUne alternative aux autocars, c'est le taxi. Ils sont présents partout, aux sorties des hôtels, de l'aéroport et autres points névralgiques. Prisés des anglo-saxons qui ne maitrisent pas la conduite à droite, c'est un moyen de circulation toutefois onéreux ( compter autour de 45 € pour un Playa Blanca - Aéroport ou 20 € pour un Puerto Del Carmen - Aeroport).
Principales compagnies de Taxi :
- Lanzarotetaxi
- Taxi de Arrecife
En voiture
modifierCirculer avec son véhicule signifie venir en bateau. Cela a un coût non négligeable et la location de voiture est indiscutablement moins cher. À éviter à moins d'être un adepte du «Camping-car».
En voiture de location
modifierIndubitablement, le moyen de locomotion le plus répandu sur l'île est la voiture de location. Dès l'aéroport, plusieurs compagnies de location de voitures proposent leurs véhicules à des prix souvent très abordables (compter de 100 à 140 € par semaine kilométrage illimité pour une voiture de catégorie C en haute saison).
Liste non exhaustive de sociétés de location de voitures (présentes sur l'aéroport):
- Auto Reisen (location de voiture à lanzarote)
- Cabrera Medina
- CICAR
- Goldcar
En vélo
modifierLe vélo n'est pas une bonne idée pour se déplacer sur l'île. Cela exige déjà une bonne condition physique (d'une part il fait chaud et il n'y a pas d'ombre et d'autre part, les routes sont souvent très vallonnées). De plus en dehors des zones urbaines, il n'y a pas d'aménagements, les routes sont relativement étroites et les véhicules roulent souvent à vive allure. En revanche, il existe de nombreux circuits VTT qui méritent le détour.
Parler
modifierLa langue officielle est l'espagnol mais comme toute région d'Espagne, il existe des particularités locales aussi bien au niveau de l'accent que de certains mots qui différent. Ainsi, illustration parmi d'autres, le /s/ final sera aspiré; on entendra plutôt "gracia" que "gracias". Alors que, s'agissant du lexique canarien, il empruntera des mots à d'autres langues. Par exemple, les autobus des lignes régulières se dénommeront Guaguas.
Acheter
modifierLe vin
modifierAprès Tenerife, Lanzarote est le plus gros producteur de vin de l'archipel ( 3 355 ha dédiés aux vignobles). Il existe différents vignobles sur l'île mais ce sont tous des malvoisies (malvasía en espagnol) : Ye-Lazares (au nord), Masdache (à Tinajo) et le plus connu le vignoble de la Geria. Rouge ou blanc, sec ou demi-sec (semi-dulce) et même moscatel (vin doux naturel qui ressemble au muscat de Rivesaltes), il existe une diversité de vins qui permet des accords avec les plats locaux.
Pour ceux qui sont passionnés, l'article de González Morales Alejandros « Le vin sur l'île de Lanzarote: culture et production », Territoires du vin , no 3 (Les territoires du vin en Espagne), (ISSN 1760-5296 lire en ligne) est très intéressant.
Le rhum au miel
modifierLe rhum au miel est une autre spécialité canarienne (protégé par une dénomination géographique). Fabriqué à partir de rhum, il contient également du miel (au moins 2 %). Il présente une saveur marquée par la présence du miel avec un côté très doux et les teintes du liquide varient d'une couleur dorée à un brun rougeâtre sombre (acajou). L'archipel des Canaries fut longtemps un producteur important de canne à sucre mais aujourd'hui il ne demeure que quelques plantations de canne à sucre sur La Palma (les Distilleries Aldea sont les seuls à produire du rhum à partir de cette canne à sucre). Ce qui a pour conséquence qu'aujourd'hui, sans rien enlever de leur qualité, la plupart des rhums au miel sont fait avec de la canne à sucre importée.
L'olivine
modifierDe la famille des silicates, l'olivine est un minéral qui se cristallise lorsque le magma d'une éruption volcanique refroidit. Populaire dès l'antiquité (courant déjà dans la joaillerie égyptienne à l'époque des rois de la dynastie des Ptolémées et appréciée des romains), c'est une pierre aux couleurs vertes appelée également « émeraude vespérale ». Très fréquente sur l'île, conséquence de son histoire volcanique, elle est avec le basalte, pierre de lave noire, la matière première utilisée par l'orfèvrerie insulaire.
À noter que la boutique de souvenir des Jameos del Agua proposent un large panel parmi les plus beaux bijoux de l'île (à des prix abordables). Par contre mieux vaut se méfier des marchés artisanaux (Teguise et Marina Rubicon entre autres) où nombres de vendeurs proposent des produits importés (« made in ailleurs ») de moins bonne qualité et pas forcément moins cher.
L’Aloe vera
modifierPlante du désert, utilisée depuis l'Antiquité pour ses propriétés cicatrisantes, la variété locale, l’Aloe barbadensis Miller est réputée pour avoir des vertus médicinales mais également cosmétiques exceptionnelles. Lanzarote et Fuerteventura ont donc largement développé la culture de cette plante et plusieurs entreprises insulaires se sont lancées sur le marché de la cosmétique et de la parapharmacie. Les principales marques sont :
- L'Aloe Vera Fresca, qui propose des produits issus de l'agriculture biologique ;
- Aloe +, qui propose entre autres des produits de vinothérapie alliant les bénéfices de l'aloès avec ceux de la vigne. Par ailleurs, cette entreprise possède plusieurs musées sur l'île (Arrieta, Yaiza, Jameos del agua), à la fois boutique et centre d'interprétation de l’Aloe vera ;
- Lanzaloe, qui propose des visites de leurs plantations.
L'Artisanat
modifierL'artisanat des Lanzaroteños est à l'origine rustique, propre à répondre aux besoins d'une vie insulaire difficile et agricole. Aujourd'hui, cet artisanat s'est tourné essentiellement vers des produits décoratifs.
Parmi ces produits les Fiancés du Mójon sont des petites figurines naïves en terre cuite qui étaient échangés par les époux lors de leur mariage. Symboles de fécondité et de sexualité, il s'agissait d'une pratique, peut-être un héritage Guanche, du nord de l'île et notamment du petit village El Mójon, ancien centre potier de l'île. Aujourd'hui encore, la région d'Haria demeure le centre de la poterie insulaire.
L'une des autres activités artisanales insulaire est le tissage, qu'il s'agisse de broderies, de paniers ou de chapeau de pailles. D'ailleurs, dans toutes les boutiques, vous trouverez des chapeaux de pailles, pour la plupart faussement authentiques. De la même manière, c'est encore à Haria qu'il est possible de trouver de véritables produits de l'artisanat local. Sans oublier les différents musées liés à la vie paysanne (Casa museo del campesino et Museo agricola el patio) qui possèdent leurs boutiques
Manger
modifierGastronomie
modifier- Les Papas
La cuisine lanzaroteño est une cuisine canarienne. On y retrouve donc la grande spécialité canarienne à savoir les «papas arrugadas», pommes de terres locales cuite dans de l'eau très salée (ce qui dépose une croûte de sel caractéristique sur la peau de la pomme de terre).
Ces «papas» sont habituellement accompagnés de mojos (mojo est un mot canarien issue du portugais molho qui signifie sauce). Le «mojo verde» (sauce verte) est une sauce à base de poivron vert tandis que le «mojo rojo» (sauce rouge) contient des pimiento picona, variété de poivron rouge originaire de l'île de La Palma et du piment. On trouvera ainsi du mojo rojo suave (plus doux) et du mojo rojo piquante (parfois très piquant!).
Parfois, en plus de ces deux variétés de sauces, il est possible de rencontrer de l'almogrote gomero (plus typique de La Gomera) qui est un mélange de mojo et de fromage.
- Les fromages
A lanzarote, on rencontrera parfois des chèvres (d'ailleurs le chevreau est une viande très appréciée sur l'île) au détour d'une route. Elles produisent un lait qui alimentent les fromageries lanzaroteño. Celles-ci élaborent plusieurs types de fromage de chèvre. Le «fresco», fromage léger, rappellent la mozzarella italienne avec un goût un peu plus affirmé. Il se mange en tartine avec notamment du miel. Le «semi curado» se rapproche d'une tomme de chèvre tandis que le «curado» avec une peau traitée avec du gofio (sorte de farine guanche des Canaries) ou du paprika se caractérise par sa coloration rougeâtre à l'extérieur.
- Les poissons
Comme sur toute île, le poisson est de rigueur. Variétés de poissons et modes de préparations ne manquent pas: soupe de poisson (tel l'escaldon de Gofio), ragoût de dorade, sancocho canario ( ragoût de morue et de patates douces). On y consomme également grillé ou en sauce sardines, mérou, courbine et multitudes d'autres poissons
- Les fruits
À lanzarote, il existe deux fruits incontournables: la banane canarienne et la figue de Barbarie.
La banane canarienne est une production locale pour une consommation locale (Canaries et Espagne continentale). En effet sa production, «chère» et surtout insuffisante, ne permet pas l'export à l'international. Aussi, il est rare d'en trouver hors du territoire espagnol. Plus petite que son homologue antillaise, elle est également plus savoureuse.
Plus spécifique à Lanzarote, la figue de barbarie est un fruit atypique. Il faut savoir que Lanzarote a longtemps été un important producteur de cochenille ( qui donne du carmin, utile à l'industrie de la teinturerie), élevé sur des figuiers de barbarie. Cette industrie a quasiment disparu, mais il reste beaucoup de figuiers de barbarie sur l'île, ce qui assure une production insulaire de figues de barbarie. S'agissant de sa consommation, quelques précautions sont à prendre. Fruit d'un cactus, sa peau est recouverte de minuscules aiguillons irritant pour la peau. Il faut donc au préalable se débarrasser de ceux-ci en frottant avec une brosse ou en roulant le fruit dans du papier (et penser à mettre des gants).
Restaurants
modifier
Catégorie de prix Prix moyen boissons incluses
|
Bon marché
modifier- 1 Bodegas Rubicon Crta. Teguise-Yaiza nº2, 35570 Yaiza, +34 928 17 37 08, courriel : rubicon@bodegasrubicon.com ouvert tous les jours de 10 h 00 a 21 h 00, le mercredi de 10 h 00 a 20 h 00. autour de 12 € café et vin compris. –
La Bodegas Rubicon est ce qu'on appelle un Guachinche. Les Guachinches sont de petites tavernes dépendantes d'une bodega proposant des repas faits maison accompagné du vin de la propriété. La Bodegas Rubicon propose des tapas et des spécialités des Canaries. Cuisine utilisant des produits frais locaux, le tout accompagné par les vins Rubicon. Une terrasse ombragée permet de manger à l'extérieur sous des eucalyptus avec les vignobles de la Geria pour paysage.
Prix moyens
modifier- 2 Blue Note Puerto Marina Rubicon, Local 12b, 35580 Playa Blanca, +34 928 51 96 34, courriel : bluenote@hotmail.com 12 € - 36 €. – À mi-chemin entre le restaurant et le club de jazz, c'est un des lieux incontournables de Playa Blanca pour boire ou manger. Juste en face de la marina. Propose une cuisine soignée plutôt moderne.
- 3 Restaurante Mirador De Los Valles Calle Celemín, 21,35539 Teguise, +34 928 52 81 14, courriel : restaurantemiradordelosvalleslanzarote@hotmail.com du mardi au dimanche de 12 h 00 à 19 h 00. autour de 25 €. – Niché dans les montagnes, ce restaurant offre un panorama sur une partie escarpée entre Haria et Teguise. La cuisine proposée est une cuisine traditionnelle canarienne. Quant au restaurant, c'est une batisse de type hacienda qui a été transformé.
- 4 Restaurante Bogavante Av. Marítima, 39,35570 El Golfo, +34 928 17 35 05 tous les jours de 12 h 00 à 21 h 30. autour de 25 €. – Restaurant de "plage" proposant du poisson, les plats sont "basiques". Toutefois,l’intérêt majeur est de manger du poisson frais les pieds dans le sable (terrasse aménagée sur la plage caillouteuse) en admirant un coucher de soleil et la houle océanique venant se fracasser sur les rochers
- 5 Restaurante Costa Azul Cl el Timon, 8,35570 El Golfo, +34 928 17 31 99 autour de 25 €. – Restaurant de poissons et fruits de mer. Grande terrasse qui surplombe la plage de galets avec vue directe sur l'océan, quasiment les pieds dans l'eau. Le soir, il est possible d'admirer un coucher de soleil sur l'océan au son des vagues. Plats sans prétention, pour les amateurs de poissons. Propose également des Tapas.
Luxe
modifier- 6 Restaurante La Tegala Carretera Tías - Yaiza, 60,35571 Mácher, +34 928 52 45 24, fax : +34 928 52 45 22, courriel : info@lategala.com du lundi au samedi de 13 h 00 à 16 h 00 et de 19 h 00 à 23 h 00. Menu dégustation à 60 € (vin compris). – Restaurant gastronomique proposant une cuisine canarienne actualisé. Possède trois salles : une salle panoramique tout en modernité et design (40 couverts) avec vue panoramique et deux salles plus intimiste (12 couverts et 15 couverts) dans l'esprit de l'architecture traditionnelle canarienne.
- 7 La Cocina de Colacho Calle La Destiladera, Castillo de Aguila, 35580 Playa Blanca, +34 928 51 96 91, courriel : reservas@lacocinadecolacho.com Lundi et mercredi de 18.30h à 23.30 h. Menu dégustation (5 plats) à 35 € hors boissons. – Restaurant au design soigné d'une soixantaine de couverts. Ambiance moderne avec des lignes épurées. Cuisine d'auteur, création de plats s'appuyant sur des mélanges de couleurs et de saveurs, de tradition et de nouvelles textures. Ouvert deux jours par semaine, prisé par les insulaires, il est fortement conseillé de réserver à l'avance.
Boire un verre / Sortir
modifierLes bars et discothèques ne manquent pas sur l'île. Il y en a pour tous les goûts et il est impossible d'en faire un inventaire exhaustif. Néanmoins, il est une sortie incontournable:
- 1 Noches de Jameos del Agua Carretera Arrecife-Orzola, 35520 Haría, +34 928 84 80 24, courriel : comercial@centrosturisticos.com à partir de 20 h les mardi, mercredi et samedi.. 37,9 € (incluant accès grotte, dîner (entrée, plat, dessert, boissons), concert, dj session. – l'une des activités incontournables de l'île consiste à assister à une soirée Timple au Jameos del Agua. Lors de l'une de ces "Noches de Jameos del Agua", il est possible de dîner, assister à un concert de Timple (guitare canarienne), danser lors d'une "DJ-session" sans oublier de visiter la grotte la nuit. Ces soirées ont lieu les mardi, mercredi (uniquement en haute saison) et samedi soir.
S'agissant de boire juste un verre ou aller danser, certains lieux méritent également le détour tel que :
- 2 La cueva Lagomar Calle los Loros, 2, 35259 Teguise, +34 928 84 56 65, courriel : info@lag-o-mar.com de 20 h 30 à 2 h 00.
Se loger
modifierA Lanzarote, deux modes d'hébergements prédominent : La location d'appartement(souvent dans des résidences hôtelières) ou de villas (souvent dans des lotissements) d'une part et l’hôtel (classique ou type club-village) d'autre part. Le camping n'existe pratiquement pas et les chambres d'hôtes ne sont pas très développés. La très grande majorité des hébergements sont situés dans l'une des quatre stations balnéaires (Playa Blanca, Puerto del Carmen, Costa Teguise, Risco de Famara) mais en cherchant bien, il est possible de trouver en dehors de ces zones.
Location
modifier
Catégorie de prix Prix pour une semaine de location en saison haute
|
Il existe de nombreux sites proposant des offres de location entre particuliers, certains de ces particuliers étant parfois quasiment des professionnels de la location. Aux Canaries comme sur la péninsule ibérique, la majorité des locations offrent des services complets, comprenant linge de maison (drap, serviettes de bain), équipements en électroménager (lave-linge, lave-vaisselle, réfrigérateur, congélateur, etc.),équipements média (téléviseur, wifi,etc.). Néanmoins sur l'archipel, la plupart de ces locations sont des villas (deux chambres et plus) avec piscine (privée) ou des appartements en résidences hôtelières (studios et appartement une ou deux chambres) dotées de piscines partagées.
Suivant la localisation, le nombre de pièces et surtout la période, le prix variera, toutefois il faudra compter autour de 800 €/semaine pour une famille de 4 à 6 personnes (villa avec trois chambres, deux salles de bains, une piscine privative) ou 400 €/semaine pour deux à 4 personnes (appartement studio ou 1 chambre dans résidence avec piscine partagée).
Hôtels
modifier
Catégorie de prix Prix par nuitée pour une chambre double en demi-pension (soit pour deux personnes)
|
Les hôtels sont évidemment plus chers que la location, avec des avantages mais aussi des inconvénients. La plupart des formules existantes sont en demi-pension ou pension complète, ce qui libère de l'essentiel des tracas de la logistique mais a pour effet négatif de tendre au cantonnement en dehors des excursions proposées par l'hôtel.
La liste suivante d'hôtels n'est pas exhaustive, elle n'est qu'une sélection, somme toute subjective, d’hôtels significatifs par leur visibilité et leur représentativité de ce que l'hôtellerie insulaire propose.
Hotels à Playa Blanca
modifier5 étoiles
modifier- 1 Princesa Yaiza Suite Hotel Resort Av. Papagayo n°22, 35580 Playa Blanca, Yaiza, +34 928 519 300 à partir de 300 €. – Hôtel sans doute le plus luxueux de Playa Blanca avec une position centrale en face de la principale plage artificielle de la station
4 étoiles
modifier- 2 H10 Timanfaya Palace 1. Montaña Roja, 35580 Playa Blanca, Yaiza, +34 928 51 76 76, courriel : h10.timanfaya.palace@h10hotels.com à partir de 150 €. – À proximité de la seconde plage artificielle de la station, c'est ici le point de chute de Houellebecq à Lanzarote (certaines scènes du film éponyme du roman « La Possibilité d'une île » ont été tournées dans cet hôtel)
- 3 The Volcán Lanzarote Calle Castillo del Águila, 1, 35580 Playa Blanca, Yaiza, +34 928 519 185, courriel : reservas@hotelvolcanlanzarote.com à partir de 190 €. – Attenant à la marina Rubicon, cet hôtel est facilement reconnaissable avec son restaurant dont le toit est en forme de volcan (s'illuminant la nuit)
Hotels à Puerto del Carmen
modifier5 étoiles
modifier- 4 Lani´s Suites de Luxe Avda de Las Playas, 26, 35510 Puerto Del Carmen, Tias, +34 928 59 60 68, courriel : hotel@lanissuites.com à partir de 300 €. – Hôtel assez récent, ne paye pas de mine depuis la rue (l'ensemble des chambres sont tournées vers l'océan), avec un accès direct à une petite plage.
4 étoiles
modifier- 5 Seaside Los Jameos Playa Calle Marte, 2, Playa de los Pocillos, 35510 Puerto del Carmen, Tías, +34 928 51 17 17, courriel : info@los-jameos-playa.es à partir de 170 €. – Quelque peu excentré du centre de la station, cet hôtel joue sur sa situation ( en face de la plage de Los Pocillos)et sur son architecture extérieure et intérieure qui se veut d'inspiration canarienne. Hôtel prisé par les touristes germanophones
3 étoiles
modifier- 6 Costa Sal Calle Agonal, 16, 35510 Puerto del Carmen, Tias, +34 928 514 242, courriel : reservas@costasal.com à partir de 110 €. – Excentré, à proximité de l'aéroport, c'est l'exemple de l’hôtellerie trois étoiles de l'île. Des constructions plutôt agréables pour des prix raisonnables mais en contre-partie, des gênes manifestes (loin du centre, nuisances sonores, effet de foule liè à la grande taille, etc.)
Hôtels à Arrecife
modifier5 étoiles
modifier- 7 Villa VIK C/ Hnos Díaz Rijo 3,Urbanización La Bufona, 35500 Playa del Cable, Arrecife, +34 928 815 256, courriel : reservas@villavik.com à partir de 260 €. – Petit hôtel de luxe hors des sentiers battus (accessible que par la voie rapide LZ2, sortie Urbanizacion playa del cable en provenance d'Arrecife ou en passant par la station essence disa en provenance de l'aéroport), idéal pour séjour romantique.
- 8 Arrecife Grand Hotel Parque Islas Canarias, 35500 Arrecife, +34 928 800 000, courriel : info@arrecifehoteles.com à partir de 230 €. – Seule tour de l'île, il fait l'effet d'un phare visible à plusieurs kilomètres à la ronde. A ses pieds, la plage Del Reducto est une plage de sable blond avec des palmiers (pas très nombreux) qui offrent de l'ombre et une eau turquoise. Cela compense le fait que l’hôtel n'ait pas de piscine (rarissime sur l'île, courant à Arrecife)
3 étoiles
modifier- 9 Lancelot Avda Mancomunidad, 9, 35500 Arrecife, +34 928 80 50 99, courriel : info@hotellancelot.com à partir de 80 €. – Hôtel au cœur de la ville, ne possède pas de piscine mais en face de la plage Del Reducto (une rue à traverser). Offre l'un des meilleurs rapports qualité/prix de l'île (une semaine en demi-pension à moins de 300 € par personne en pleine saison pour une chambre avec balcon et vue sur la plage et la mer!)
Sécurité
modifierLe caractère insulaire de l'île fait qu'il n'existe pas réellement de gros problèmes de sécurité, tout au plus peut-on rencontrer quelques personnes éméchées aux sorties des boites et des bars. Dans l'ensemble l'ambiance est plutôt bon enfant.