Cuba | |
Drapeau | |
Information | |
Capitale | La Havane |
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Altitude maxi. | m (Pico Turquino) |
Altitude mini. | 0 m (mer des Caraïbes) |
Superficie | 109 884 km² |
Population | 10 985 974 hab. () |
Densité | 99,98 hab./km2 |
Forme de l'État | État unitaire |
Langue(s) officielle(s) | espagnol |
Monnaie | peso cubain |
Religion(s) | |
Électricité | 110 V / 60 Hz / NEMA 1-15, NEMA 5-15 |
Préfixe téléphonique | +53 |
Suffixe Internet | .cu |
Sens de circulation | Conduite à droite |
Plaques d'immatriculation | C |
Fuseau | UTC−05:00, Amérique/Havana |
Localisation | |
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Site officiel | |
Cuba est un pays des Caraïbes. Cuba est la plus grande île des Caraïbes . Le pays compte neuf sites classés au patrimoine mondial , ainsi que des plages, une architecture coloniale et une histoire culturelle particulière. Le pays est dirigé par un gouvernement communiste depuis la révolution cubaine de 1959 et est depuis soumis à un embargo américain.
Comprendre
modifierCapital | La Havane |
Devise | Peso cubain (CUP)
peso convertible (CUC) |
Population | 11,1 millions (2020) |
Électricité | 110 volts / 60 hertz (NEMA 1-15, NEMA 5-15) |
Code postal | +53 |
Fuseau horaire | UTC−05:00, Amérique/La Havane |
Urgences | 106 (police), 104 (services médicaux d'urgence), 105 (pompiers) |
Côté conduite | droite |
modifier sur Wikidata |
Modifications des règles américaines
Le 20 juillet 2015, les États-Unis et Cuba ont rétabli leurs relations diplomatiques pour la première fois depuis 1960. Certaines restrictions financières et de voyage ont été assouplies, mais le tourisme ordinaire n'est toujours pas autorisé pour les citoyens américains. |
Avant la révolution de 1959, Cuba était une destination touristique populaire pour les citoyens américains , principalement en raison du grand nombre de casinos destinés aux joueurs créés par la mafia américaine. Les révolutionnaires affirment que la dictature de Batista était un gouvernement qui négligeait la santé et le bien-être de nombreux de ses propres citoyens pour se maintenir au pouvoir. De nombreux Américains possédaient des maisons de plage pendant l'été, et des entreprises américaines possédaient de grandes usines et des terres avec la coopération de Fulgencio Batista, le dictateur militaire au pouvoir. Depuis la révolution, Cuba est soumise à un embargo commercial et économique (appelé à Cuba el bloqueo , ou « le blocus ») par les États-Unis. Depuis 2009, les citoyens américains ayant des proches vivant à Cuba sont autorisés à visiter le pays.
Après 1959, le tourisme cubain était principalement réservé aux Cubains et les installations n'ont pas été rénovées avant les années 1990, lorsque Cuba a perdu le soutien financier de l'ex-Union soviétique et a ouvert ses portes au tourisme étranger. Aujourd'hui, de nombreux visiteurs européens, canadiens et même américains visitent l'île. Dans les régions touristiques typiques comme Varadero et Holguín, de nombreux hôtels modernes de 3 à 5 étoiles sont disponibles, tandis que dans les régions touristiques moins populaires, les visiteurs peuvent toujours louer des chambres dans de nombreuses maisons cubaines (appelées casas particulares ).
En raison de plusieurs facteurs de longue date (par exemple, l'inefficacité bureaucratique, l'embargo américain, le manque de ressources et la perte des subventions soviétiques), une grande partie des infrastructures du pays ont besoin d'être réparées. Dans les principales destinations touristiques, il y aura généralement peu de problèmes d'électricité ou d'eau, bien que des coupures puissent se produire. Les coupures d'électricité sont fréquentes à Cuba, sauf dans les installations touristiques équipées d'un générateur. 2006 a été désignée Année de la révolution énergétique à Cuba, et de nombreux petits générateurs ont été installés pour tenter d'éviter les coupures de courant. Depuis que le Venezuela a commencé à fournir à Cuba du pétrole bon marché et que la raffinerie de Cienfuegos a été relancée, la situation énergétique s'est améliorée. De nombreux hébergements touristiques proposent des sources d'alimentation de 220 V et 110 V. Cela devrait suffire à alimenter la plupart des appareils que vous branchez.
Géographie
modifierCuba est une île des grandes Antilles. Cuba mesure 1 250 kilomètres de long et 104 556 kilomètres carrés de superficie, ce qui en fait la plus grande île des Caraïbes. Son point culminant est le Pico Turquino, à 1 974 m.
Histoire
modifierPour le monde occidental, Christophe Colomb découvre l’île le 28 octobre 1492 lors de son premier voyage, en provenance de San Salvador dans les Bahamas d'aujourd'hui. Il y retrouve des Taïnos, indiens Arawaks tout à fait pacifiques qui vivent là depuis l’an 1.000. Avant que Christophe Colomb ne débarque à Cuba en 1492 , le peuple taïno y vivait depuis des milliers d'années. En 1511, la première colonie espagnole fut fondée par Diego Velázquez de Cuéllar à Baracoa, et d'autres villes suivirent bientôt, notamment la future capitale San Cristobal de Habana (La Havane), fondée en 1515.
Cuba resta une colonie espagnole de 1511 à 1898, avec une économie basée sur les plantations, l'agriculture, l'exploitation minière et les exportations de sucre, de café et de tabac vers l'Amérique du Nord et l'Europe. Le travail était principalement effectué par des esclaves africains amenés sur l'île, jusqu'à leur libération à la fin du XIXe siècle.
En 1898, Cuba fut arrachée à l'Espagne par les États-Unis lors de la guerre hispano-américaine. Le conflit autour de Cuba et l'indignation contre la domination coloniale de l'Espagne furent la cause ultime de la guerre, le déclenchement étant le naufrage d'un navire américain dans le port cubain dans des circonstances qui furent interprétées comme un acte criminel à l'époque, mais les États-Unis finirent par prendre le contrôle des Philippines, de Guam, de Porto Rico et d'autres endroits au cours de cette courte guerre décisive qui laissa l'Espagne en proie à une introspection, la « génération de 98 » devenant un important mouvement littéraire. Les États-Unis maintinrent ensuite Cuba sous occupation militaire en tant que protectorat pendant quelques décennies, puis la contrôlèrent par le biais d'une série de dictateurs militaires corrompus qui étaient également amis avec la mafia. Bien que Cuba n'ait jamais été officiellement annexée, personne ne pouvait régner longtemps à La Havane entre 1898 et 1959 sans au moins l'approbation tacite de Washington.
À la fin des années 1950, Fidel Castro mena une armée de guérilla communiste qui remporta la victoire sur le régime de Fulgencio Batista. Après sa victoire, Cuba devint un pays communiste à parti unique, allié à l'Union soviétique, et en état de confrontation avec les États-Unis, qui tentèrent de renverser le gouvernement cubain par invasion par procuration, blocus, embargo et plusieurs tentatives d'assassinat contre Castro par la CIA. La seule chose que toutes ces actions hostiles réussirent à faire fut de contribuer à paralyser l'économie cubaine. Néanmoins, l'alphabétisation et les soins de santé s'améliorèrent considérablement sous le règne de Fidel.
Après l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, l’économie cubaine est entrée dans une crise économique, appelée la période spéciale. Le pays avait jusque-là la garantie de recevoir du pétrole soviétique en échange de sucre, et une part importante de ses échanges commerciaux était destinée au bloc de l’Est. Avec la coupure de son approvisionnement en pétrole et la limitation de ses échanges avec l’ex-URSS, économiquement dévastée, l’économie cubaine a dû subitement procéder à d’énormes ajustements pour rester à flot. Le rationnement de la nourriture et de l’essence, ainsi que le manque de nouveaux produits importés ont fait que l’agriculture biologique est devenue populaire sur chaque parcelle de terre disponible, et le pays a dû devenir moins dépendant de l’automobile. Ces changements se font encore sentir aujourd’hui à Cuba. Sous la présidence d’Hugo Chávez (1999-2013), le Venezuela a fourni du pétrole gratuit à Cuba en échange de médecins et d’infirmières cubains, et avec l’amélioration des relations avec la Russie dans les années 2000, l’économie cubaine a commencé à revenir à la normale.
Il existe un écart important entre les revenus des touristes et ceux des travailleurs locaux. Depuis que Fidel Castro a pris sa retraite, son frère Raúl a introduit des réformes davantage axées sur le marché. Mais les idéaux communistes du pays demeurent.
Cuba est sous régime communiste depuis 1959.
Population
modifierBien que le revenu moyen ne soit que de 25 dollars, les Cubains ne sont pas pauvres car leurs besoins de base sont couverts par le gouvernement. Ils paient leurs factures mensuelles d'électricité et d'eau subventionnées avec environ 5 dollars, bénéficient d'une éducation gratuite de l'école primaire à l'université, peuvent consulter des médecins gratuitement et recevoir des médicaments gratuitement. Le système social prend en charge les personnes sans emploi et leur fournit un logement et de l'argent pour se nourrir. La vie n'est pas facile mais tout le monde peut survivre. Gardez cela à l'esprit lorsqu'il s'agit de donner un pourboire ou de mendier dans la rue (rare).
Climat
modifierLa meilleure période pour y aller se situe entre décembre et avril, pour éviter les tempêtes et ouragans d'avant décembre et la chaleur étouffante de l'été cubain qui peut être insupportable pour certains. C'est aussi la haute saison donc attendez-vous à une augmentation des prix durant cette période.
Casa Blanca, La Havane | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Carte climatique ( explication ) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Vacances
modifier- 1er janvier – Triomphe de la Révolution
- 2 janvier – Journée de la victoire des forces armées
- Vendredi Saint (variable)
- 1er mai – Fête du Travail
- 25 juillet – Commémoration de l’assaut de la caserne de Moncada
- 26 juillet – Jour de la rébellion nationale
- 10 octobre – Jour de l’Indépendance
- 25 décembre – Noël
Informations pour les vi
modifier- Informations de voyage sur Cuba
Régions
modifier
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Administrativement, Cuba est divisé en provinces désignées par le nom de la ville principale: la liste suivante les énumère d'ouest en est :
- P - Pinar del Rio
- H - Cuidad de la Habana
- B - La Habana
- M - Matanzas
- I - Isla de la Juventud (Ile de la jeunesse) - Municipalité spéciale en fait
- V - Villa Clara, capitale Santa Clara
- F - Cienfuegos
- S - Sancti Spiritus
- À - Ciego de Avila
- C - Camagüey
- T - Las Tunas
- G - Granma, capitale Bayamo
- U - Santiago de Cuba
- O - Holguin
- N - Guantanamo
Villes
modifier- 1 La Havane– capitale cosmopolite avec une vie nocturne animée
- 2 Baracoa– une ville balnéaire pittoresque et la première capitale de Cuba
- 3 Camagüey– La troisième plus grande ville de Cuba est un labyrinthe de ruelles étroites, d'églises catholiques et de jarres appelées tinajones
- 4 Cienfuegos– une ville fondée par les Français qui rivalisait (et finit par dépasser) Trinidad en tant que principal port du sud de Cuba
- 5 Matanzas– avec un nom qui se traduit par « massacres », cette ville portuaire industrielle située à la fin de la voie ferrée de Hershey est un joyau caché de la culture et de l'histoire afro-cubaines
- 6 Pinar del Río– centre de l’industrie du cigare
- 7 Santa Clara– site de la bataille qui a donné lieu à la victoire de la Révolution et abrite aujourd'hui le mausolée d'Ernesto "Che" Guevara
- 8 Santiago de Cuba– ville côtière riche en influence caribéenne et imprégnée d’histoire révolutionnaire
- 9 Trinité-et-Tobago– Site du patrimoine mondial avec de charmants bâtiments de l’époque coloniale
Par province:
Ville de la Havane
modifierAperçu sur la ville
- La Havane (La Habana)
Par quartier:
- Plage de l'Est
- Habana Vieja (la vieille ville patrimoine de l'Unesco)
- Centro Habana
- Vedado
- Nuevo Vedado
- Luyano
- Miramar
- Santa Fe
Province de Pinar del Río
modifierProvince de la Havane
modifierProvince de Matanzas
modifierMatanzas, Varadero, Australia, Playa Larga, Playa Giron, Limonar, Jovellanos, Jaguey, Calimete, Cardenas,
Municipalité spéciale de Isla de la Juventud (Île de la Jeunesse)
modifierProvince de Villa Clara
modifierProvince de Cienfuegos
modifierProvince de Sancti Spiritus
modifierProvince de Santa Clara
modifierProvince de Camagüey
modifierProvince de Granma
modifierProvince de Las Tunas
modifierProvince de Holguín
modifierProvince de Santiago de Cuba
modifierProvince de Guantánamo
modifierAutres destinations
modifierPlaya Pesquero (Holguin)
La plage des deux hôtels : Playa Pesquero et Blau Costa Verde dans la région de Holguin, offre un bon potentiel de découverte de l'apnée. Du côté droit de la plage (regardant vers la mer), il y a un petit centre de plongée. Près de ce centre, un débarcadère vous permet de descendre à la mer via une échelle. C'est un des meilleurs endroits avec des jolis coraux et de nombreux poissons (yellowtails, sergent major, etc.). En demeurant près de la côte, c'est relativement sécuritaire, les bateaux évitant de trop se rapprocher du bord. Au centre de la plage, il y a un peu de corail émergeant qui est un bon point de départ pour une autre aventure en apnée. Ici la densité de coraux et de poissons est moins grande mais les poissons perroquets sont plus abondants et il est possible d'y voir des poissons plats fouisseurs. Il faut chercher les gros coraux en cerveaux sous l'eau, c'est là que vous verrez le plus de poissons. Pour la sécurité, il faut être prudent sur ce site parce que les bateaux, planches à voile, etc. circulent. Du côté gauche de ce même corail émergeant il y a une petite baie peu profonde avec également un bon assortiment de poissons mais aussi de nombreux oursins à faible profondeur d'eau donc le risque y est plus élevé.
- 1 Cayo Largo– une petite île avec des installations nudistes
- 2 Grand Parc Naturel Topes de Collantes– un parc national dans les montagnes de la Sierra del Emcambray, à cheval sur les provinces de Cienfuegos, Villa Clara et Sancti Spiritus
- 3 Île de la Jeunesse– une grande île au sud de La Havane
- 4 Jardins du Roi– une chaîne d’îles de stations balnéaires comprenant Cayo Coco et Cayo Guillermo
- 5 María la Gorda– un petit village avec quelques possibilités de plongée en apnée et de plongée sous-marine
- 6 Parc national Ciénaga de Zapata– semblable au parc national des Everglades en Floride, avec de vastes marais et des sites d'observation d'oiseaux, de plongée sous-marine et de plages de renommée mondiale ; et le site de l'invasion américaine de la Baie des Cochons en 1961
- 7 Parc national de La Güira– un autre parc national de la province de Pinar del Rio, avec des montagnes et des grottes, mais sans beaucoup d’installations touristiques
- 8 Réserve de la Biosphère Sierra del Rosario– une réserve de biosphère de l’UNESCO dans les montagnes de la Sierra del Rosario de la province de Pinar del Rio ; les principaux sites sont Soroa et Las Terrazas
- 9 Plage de Varadero– Plage de 20 kilomètres de sable blanc et fin et d’eaux
- dix Vinales– un parc national dans la province de Pinar del Rio, avec des montagnes et des grottes ; il possède les installations touristiques les mieux développées des parcs nationaux de Cuba
Aller
modifierFormalités
modifierFonctionnement de la carte de tourisme
modifierLes ressortissants de l'Union européenne, de Suisse, du Canada, du Petit Magreb, du Sénégal, de la Mauritanie, du Mali, du Niger, du Congo et de la République démocratique du Congo doivent obligatoirement présenter une carte de tourisme faisant office de visa aux autorités locales à leur arrivée sur le territoire cubain. Ce visa, requis également pour les bébés, permet de séjourner 30 jours sur place, coute 25 € et est renouvelable une seule fois pour 30 jours supplémentaires.
En cas de renouvellement du visa sur place, il faudra accompagner votre demande aux autorités cubaines d'une photocopie de votre passeport qui doit être en cours de validité, de votre carte actuelle de tourisme, d'une preuve d’hébergement (ex : réservation d’hôtel, chambre d’hôte licenciée) et d'une attestation d’assurance médicale en cours ainsi que d'un montant de 25 CUP en liquide ou en timbre fiscal.
La demande de carte de tourisme s’effectue à l'avance en s’adressant aux services consulaires de Cuba de votre pays. Les ressortissants de l'Union européenne et de Suisse peuvent aussi l'obtenir en ligne, il faut alors compter des frais supplémentaires pour l'envoi du visa par la poste ainsi qu'un délai de maximum de 4 jours ouvrables pour le recevoir.
Il existe aussi un visa « Affaires » mais pas de visa à entrées multiples.
En avion
modifierL'île compte plusieurs grands aéroports, tous d'anciens aéroports militaires, reconvertis pour accueillir les millions de touristes européens, canadiens. Les aéroports majeurs sont La Havana, Varadero, Ciego de Avila, Cayo coco, Holguin, Santiago de Cuba, Camagüey, Cayo largo, et récemment, Santa Clara.
En bateau
modifierDes milliers de visiteurs arrivent par bateau de croisière et bientôt, ce nombre sera doublé et triplé, car les autorités de La Habana vont finaliser leur projet de débarcadère pour gros bateaux de croisière et profiter du boom que connaît ce secteur du tourisme. Les embarcations privées affluent des USA, du Canada et d'ailleurs dans les Caraïbes. Elles accostent dans une douzaine de marinas (dont la célèbre et très achalandée Marina Hemingway à La Habana), surtout le long de la côte nord de l’île. Les États-Uniens, tenus de respecter la règle imposée par leur gouvernement n'ont pas le droit de franchir les limites de la marina et ne doivent pas dépenser de dollars US à Cuba, mais combien la respectent ? Les autres n'ont généralement pas ce problème et plusieurs font le tour de l'île, s'arrêtant ici et là à la recherche d'une plage déserte ou d'une baie calme.
En train
modifierDurant les années 1940 et au début des années 1950, il y avait les carfloats (bateaux-trains) à wagons-plateformes sur lesquelles montaient les automobiles des États-Uniens désirant se rendre au travail sur l'île (l'économie de Cuba était contrôlée à plus de 80% par des intérêts d'entreprises des USA) ou des résidents qui possédaient une résidence ou comptaient de la famille sur l'île. Et ce, à partir de la Floride (Palm Beach, entre autres) vers les ports cubains de La Habana, Mariel, Puerto Nuevitas, Cardenas et Isabela de Sagua.
Circuler
modifierEn avion
modifierLes aéroports nationaux pour les vols internes sont : Baracoa, Bayamo, Camaguey, Guantánamo, Las Tunas, Moa, Nueva Gerona sur Isla de la Juventud, Pinar del Rio, Sancti Spiritus et Trinidad. À titre d'exemple, le plus long trajet (La Habana à Baracoa, à l'extrémité est de l'île) dure 2 h 30 et coûte $135, en aller simple.
En train
modifierEn 1995, 26 millions de voyageurs ont utilisé les 4 527 km de voies ferrées du réseau, ses 265 locomotives et ses 784 wagons-passagers. Plus lentement et un peu moins assidûment qu'en Europe ou en Amérique du Nord, le réseau propose néanmoins aux touristes des services privilégiés puisque ceux-ci doivent payer en dollars états-uniens, voire en euros et ont souvent la priorité sur les Cubains, dollar oblige.
Un nouveau service depuis 2003, le Tren Francès Espécial dessert le couloir trans-île de 800 kilomètres qui séparent La Habana de Santiago avec du matériel français de la SNCF, récupéré du célèbre Trans Europ Express [Paris - Bruxelles -Amsterdam]. Ce service de nuit est sans couchettes (aucun train cubain n'en comporte). Que de confortables banquettes en tissu avec une climatisation plus qu'adéquate, musique d'atmosphère, stewards en cabines et voiture-café. Durée : 12 h 30, avec escales à Santa Clara et Camagüey. Si le train accuse un retard de plus d'une heure, les voyageurs sont remboursés.
En voiture
modifierLes automobiles de location sont de loin la dépense touristique la plus chère de Cuba. Payables par carte de crédit (toutes, sauf celles émises par des banques états-uniennes), elles incluent des frais d'assurances assez salés. L'essence est très chère par rapport au salaire cubain. Elle peut s’acheter sous le manteau avec les risques que cela comporte. Mieux vaut donner 1 ou 2 CUC pour faire garder sa voiture la nuit que la retrouver sans pneu ou le réservoir siphonné. Routes ; travaux arrêtés en l'état depuis 1990. Autant dire que le conducteur doit impérativement garder les yeux sur la route/l'autoroute : la voie praticable peut s'arrêter net pour se transformer en tôle ondulée (même les chauffeurs de cars peuvent perdre le contrôle), ou passer à double sens. Quant aux nids de poules, ce sont des nids d'autruches. Avantage : incite à modérer sa vitesse.
On peut s'offrir toute la gamme des automobiles : (Audi, Alfa Romeo, Daihatsu, Peugeot, des 4x4, des minibus, même un motor-home « maison mobile/campeur » Mercedes à $200/jour. Une des plus économiques, la sous-compacte Daihatsu coréenne à $57 par jour, incluant $10 d'assurances. Comme partout ailleurs, une franchise de $250 remboursable est exigible à la signature du contrat. Ces prix sont quasiment les mêmes qu'en Europe et à comparer avec le salaire mensuel cubain qui avoisine les 10 à 12 € par mois.
Les tarifs sont pour la plupart plus chers pour des autos identiques au Canada ou aux USA. Toutes les chaînes de location relèvent d'entreprises commerciales para gouvernementale greffées au ministère du Tourisme. C'est la qualité des prestations et du parc automobile qui fait la différence entre les Cubacar, Havanautos, Micar, Panautos ou Transtur. Comparez les prix auprès de Cubacar, Havanautos et Transtur (les deux autres sont à éviter : voitures usagées, en mauvais état ou un réseau incomplet) et n'hésitez pas à négocier.
Limitations de vitesse :
- Autoroute : 100 km/h
- Route : 90 km/h rabaissée à 60 km/h près des écoles
- Ville : 50 km/h rabaissée à 40 km/h près des écoles
Le permis de conduire international est requis. Aucun taux d'alcoolémie n'est toléré avant de prendre le volant, le port de la ceinture de sécurité est obligatoire aux places avant des véhicules.
En autocar
modifierDeux services sont disponibles et couvrent à peu près toute l'île.
- Les cars d'Astro sont bondés, mécaniquement moins fiables, non climatisés, pas chers et fréquentés par les Cubains qui ne les apprécient pas non plus. Payables en pesos.
- La gent touristique utilise la flotte de Viazul qui se compose d'autocars climatisés moyennement confortables avec sièges légèrement inclinables, tarifs payables en pesos convertibles. Horaires respectés, service plus que convenable.
Guagua et botella
modifierLa guagua est un bus ou un minibus, la botella un camion dont la benne est vide ou tout véhicule motorisé qui s'en va dans la direction où vous allez. C'est presqu'une loi non écrite : si vous conduisez un véhicule d'une entreprise publique, il est de votre devoir d'offrir jusqu'à la dernière place libre aux stoppeurs ou à quiconque attend (depuis des heures parfois!) le bus local qui ne vient toujours pas. Un(e) bon(ne) botellero(a) est une personne qui n'attend pas trop longtemps et sait rapidement embarquer dans un véhicule qui va dans la direction souhaitée. La concurrence est parfois importante, au point de nécessiter la présence des autorités aux puntos de recogido (points d'embarquement), à la sortie du village ou aux carrefours importants.
En taxi
modifierCubataxis couvre à peu près toute l'île et utilise des voitures neuves, notamment une flotte de Peugeot confortables et de récents modèles. Les tarifs, au compteur, sont en conséquence.
En particular
modifierUne voiture privée dont le propriétaire arrondit ses fins de mois en offrant le transport (illégal mais toléré) entre deux quartiers de ville ou entre deux villes. Si vous utilisez votre chauffeur pour plus d'une journée, il trouvera toujours un cousin chez qui dormir et sera à votre disposition frais et dispo pour vous prendre à votre hôtel ou casa particular le lendemain matin. Négociez serré avant de partir.
À bicyclette
modifierTout le monde ou son beau-frère ou son voisin en a une à sa disposition. Pour les voyageurs qui apportent la leur dans leur bagage, des paysages et des découvertes inoubliables les attendent et ce, à un rythme plus humain. Traverser l'île d'un bout à l'autre, c'est une distance de 1 100 km.
Parler
modifierLa langue officielle est l'espagnol mais des milliers de Cubains ont le choix d'apprendre une seconde langue à l'école et plusieurs choisissent le français. L'Alliance Française est établie à Cuba depuis 1951 (sites de La Havane et de Santiago de Cuba) depuis des décennies. En 2008, elle compte plus de 6 100 étudiants. Découvrir le site officiel : Alliance Française de Cuba
Acheter
modifierMonnaie
modifierCuba avait deux monnaies officielles, le peso cubain (peso nacional, CUP) = 100 centavos et le peso cubain convertible (CUC) = 24 CUP.
Le peso cubain CUC n'avait pas de valeur officielle à l'extérieur du territoire cubain. Elle fut introduite suite à la crise économique profonde provoquée par la fin du bloc de l'Est afin de diminuer son influence pour les citoyens. Un double taux de change entre ces deux monnaies permettait aux entreprises de subventionner la consommation intérieure du pays.
Le peso convertible (CUC) fonctionnait comme une devise avec un taux de change d’achat et de vente par rapport au dollar US, alors que le peso cubain non convertible (CUP) fonctionnait comme une monnaie de change.
Depuis janvier 2021 le CUC n'existe plus. Seul subsiste le Pesos Cubain qui circule uniquement en espèces dont le taux de change officiel était de 1$ pour 24 CUP mais dans la rue et au marché noir celui-ci se négociait 100 CUP voire 120 CUP pour 1$ ou 1 €.
Depuis aout 2022 le taux de change officiel est passé à 1$ pour 120 Pesos Cubain, ce qui correspond à une dévaluation de 500%
Mais il existe une seconde monnaie qui n'est que virtuelle le MLC (Monnaie Librement Convertible) qui ne permet des transactions que par carte de crédit. Dans les établissements d'état orienté tourisme hôtels, boutiques de souvenirs,et autres magasins d'état (électroménager, alimentation, produit d'hygiène ...) dont les prix sont affichés en $ ou MLC seul le réglement par carte de crédit est possible. Ceci oblige les cubains qui en ont les moyens à ouvrir un compte en banque en MLC pour obtenir une carte de payement et avoir accès à ces commerces.
Produit
modifierLes produits cubains typiques sont les cigares, rhum, ciné, café et Che. Pour les cigares, le premier producteur du monde compte des douzaines de variétés et de marques disponibles dans des boutiques spécialisées localisées dans les grandes villes. Attention, les vendeurs de rues qui vous en proposent sont dans 99% des cas des faux. Il est vrai que les travailleurs ont droit à une quantité mensuelle que certains revendent (à $25 la boîte normalement, $50 ou $100 pour les Montecristo et autres Partagas); il est vrai aussi qu'il se fait des vols dans les fabriques et que ces boîtes avec sceau officiel se retrouvent dans les mains des arnaqueurs, mais à moins d'être un aficionado, vous êtes sûr de vous faire arnaquer. Ne perdez pas votre temps : achetez légal et prenez connaissance des limites douanières imposées par votre pays. Combien d'innocents se sont fait confisquer leurs cigares au départ de Cuba par des douaniers qui ne veulent pas inonder le marché international avec de faux cigares qui donnent mauvaise presse à leur produit de luxe.
Pour le rhum, la marque internationale Havana Club côtoie, dans les étalages, les Caney, Caribbean Club, Legendario, Mulata, Matusalen, Santiago, Paticruzado et Relicario. C'est au goût et ce n'est pas cher sur l'île, même pour les Añejo, ces rhums vieillis et qui sont presque des cognacs.
Café Cubano commercialise quelques marques en grain présenté dans des emballages attrayants, en grains ou moulus: Cubita, Monte Rouge, Serrano. Les tasses, noires à expresso et à café americano (disponibles au « duty free » de La Habana sont bien faites et à $3 pièce, elles font un joli souvenir.
Quant au Che, c'est une industrie locale qui se décline en t-shirts, bérets, albums, cartes postales, affiches et quelques babioles souvent de mauvais goût.
L'artisanat local disponible pour les touristes est plutôt rare et de qualité médiocre. Dans les boutiques de la Havane, ainsi que dans les marchés d'artisanat de la ville, vous trouverez toujours les mêmes babioles du Che mentionnées ci-dessus, ainsi que quelques objets décoratifs en os ou en bois. Il y a également des bijoux en nacre et en corail noir, ceux-là à éviter si vous avez des préoccupations écologiques. La plupart de ces objets semblent produits à la chaîne, mais ça n'exclut pas la trouvaille de temps en temps.
Pour le ciné, rendez-vous aux bureaux de l'ICAIC dans Vedado et faites une razzia dans les affiches de cinéma cubain qui font preuve d'une originalité et d'une créativité soulignant le grand talent des graphistes et artistes cubains depuis les années 1970.
Manger
modifierÀ moins de fréquenter les grandes tables de La Habana, on ne peut s'attendre à des rencontres culinaires hors du commun. Les Cubains aiment bien : sucre et gras, cuisson dans l'huile végétale, de la viande de préférence et peu de légumes. Du riz, des haricots, des œufs, du poulet, du porc et, plus rarement du bœuf. Sauf pour les grands hôtels et centres de villégiature, les fruits et légumes sont moins disponibles et en moins grandes variétés qu'on l'imaginerait dans un pays qui a tant d'espace pour en faire pousser. Cela semble être un problème de distribution et de transport plutôt qu'une situation de rareté.
Boissons
modifierL'eau courante n'est pas propre à la consommation. 91% de la population y a accès. L'eau n'est pas potable à Cuba. Peu de cubains en boivent directement et quasiment jamais les bébés. Elle est bouillie avant d'être bue sous peine de risques intestinaux. Il faut lui préférer l'eau de source en bouteille qui n'est pas toujours évidente à trouver.
Pour l'alcool, un chic bar d'hôtel, un kiosque sur la plage, un tripot illégal dans la brousse, une arrière-cour, une fabrique de jus de bagasse, tous les lieux sont bons pour boire.
- Vins : Les Chiliens, Italiens, Espagnols, Français ou même Cubains (Baron Lescompte/Freixenet, Castillo del Morro, Castillo del Wajay, Cortés, San Cristobal, Soroa) se partagent les étalages, de $9 à $15 et plus, environ $3 pour le Soroa qui est très bon.
- Bières : Cristal (80% du marché), Bucanero, et Mayabe brassées par Cerveceria Bucanero (actionariat et gestion : Brasserie Labatt du Canada). Cinq autres brasseries proposent la Manacas, la Modelo, la Polar, la Tropical et la Tinima. Plus, rare, la Hatuey, brassée à Santiago. La Hollandaise Heineken et l'Allemande Beck's se boivent un peu partout sur l'île. Se vendent en bouteille ou en cannette à 75 sous en épicerie, $1 dans les bars pas chers et $3 à $5 dans les grands hôtels avec service. Gratuite dans les tout-inclus.
- Rhums : Havana Club, Caney, Caribbean Club, Legendario, Mulata, Matusalen, Paticruzado, Puerto Principe et Relicario.
Se loger
modifierBon marché
modifierAdoptée par les Cubains qui proposent leur casa particular depuis 1997, la formule "Bed and Breakfast" permet à des milliers de familles d'arrondir leurs fins de mois tout en fournissant des revenus supplémentaires à l'État, car chaque chambre pour laquelle l'État émet un permis officiel (Arrendedor Inscripto) est taxée mensuellement ($100 à $300), qu'elle soit occupée ou non. Les types d'aménagement varient beaucoup, certaines proposant la salle de bain privée, l'air climatisé, une terrasse, un balcon ou un patio fleuri, le tout dans un décor typiquement colonial avec hauts plafonds et mobilier d'époque.
D'autres casas offrent des services de différents niveaux (salle d'eau partagée, aménagement modeste) dans des constructions datant des années 1950 ou 60 où l'accueil chaleureux des hôtes et leur famille compense l'intimité ou l’exiguïté des lieux.
Depuis mai 2003, le gouvernement cubain impose une limite de deux chambres à louer par casa et une limite d'occupation de deux personnes par chambre plus un enfant de moins de 16 ans partageant la chambre des parents. De plus, les propriétaires sont imposés pour la préparation de repas.
Les tarifs (nuitée, repas, boissons) sont payables en CUC (seulement en comptant). La sécurité des lieux ainsi que la propreté des chambres et douches ou salles de bain doivent respecter de sévères standards imposés par le Ministère de la Vivienda. Les tarifs de location pour une chambre varient de $15 à $30 CUC ou plus, selon la saison, la situation et l'aménagement ou la ville.
À La Habana, les tarifs débutent rarement à moins de $30 ou $40. $4 à 5 pour un petit déjeuner complet et $8 à $15 pour un dîner. Certains propriétaires gardent bière et cola au frais et vous les proposent pour un Peso.
Possibilité de réserver vos chambres chez l'habitant à l'avance
Prix moyen
modifierLe gouvernement et ses partenaires ont construit des milliers de chambres d'hôtels sur l'île en quelques années à peine. La plupart sont concentrées dans de grands centres de villégiature dont les plus populaires sont Varadero (le tiers des visiteurs à Cuba s'y rend), Guardalavaca, Cayo Coco, Cayo Guillermo, Baconao et Cayo Largo. La formule standard, adoptée des Jamaïcains, est le tout-inclus, faisant de ces « resorts » des parcs fermés d'où sortent peu ou pas du tout la plupart des 2 millions de touristes que Cuba accueille annuellement. Prix de revient : environ 100 à 175 EUR par jour, à l'intérieur de forfaits incluant le transport aérien depuis le Canada, l'Amérique du Sud ou l'Europe.
Récent aussi, le phénomène des petits hôtels de charme aménagés dans de vieux immeubles de La Vieja Habana. Complètement rénovés, hyper-modernes et confortables, ils sont l'aboutissement de partenariats avec des intérêts mexicains, canadiens, français, italiens, espagnols ou allemands. Une quinzaine de ces petits hôtels de luxe ont (re)vu le jour depuis 2002. Des chaînes locales comme Islazul ont des projets semblables pour d'autres grandes villes de l’île. Tarif moyen en haute saison 70 à 140 EUR par personne par nuit, sans repas. Parmi les petits hôtels agréables hors de la capitale, notons le Mascotte à Remedios, le Casa Granda à Santiago, l'immense et russe Pernik à Holguin, le motel Los Caneyes à Santa Clara, le Camaguey à Camagüey, le Jagua à Cienfuegos, le Los Jasmines à Viñales, le Royalton à Bayamo, le motel Las Cuevas à Trinidad.
Apprendre
modifierOn compterait plus de 35 000 étudiants étrangers dans les 47 universités de Cuba. La plupart des institutions offrent leur cours de langue et de culture et proposent des forfaits avec ou sans hébergement.
Sécurité
modifierNuméro d'appel d'urgence : Police : 106 Ambulance : 104 Pompier : 105 |
On peut l'affirmer sans hésitation : de tous les pays d'Amérique, Cuba est le plus sûr et de loin. Et un des pays moins criminalisés du monde. Un fort pourcentage (70%) résulte de vols dans des propriétés privées. Les entrées par effraction constituent 10% des délits et seuls 2% de ces délits sont violents. Quant aux meurtres, 90% résultent de divergences personnelles entre la victime et le criminel alors qu’une des deux parties ou les deux sont en état d’ébriété.
L'industrie sucrière, autrefois la source principale de revenus, a pratiquement disparu aujourd’hui. Le tourisme a depuis peu pris la première place. En conséquence, une infraction commise contre un touriste est sévèrement punie. Il paraît qu'une agression violente sur un touriste entraîne automatiquement une peine de 15 années d'emprisonnement. Cuba dépend du tourisme à un point tel que l’État ne peut tolérer un quelconque écart de conduite pouvant faire du tort à son industrie principale.
Conseils gouvernementaux aux voyageurs
modifierCommuniquer
modifierTout le pays est branché mais la numérisation des réseaux, débutée dans la plupart des grandes villes avec l'apport de la Stet, une société italienne, n'est pas complétée. Cuba ne compte qu'un service limité d'appels outre-mer (via opératrices) et l'organisation ne peut facturer les abonnés locaux, de sorte que les Cubains, pour contacter des étrangers, doivent le faire en PCV (à frais virés). Dans l'autre sens, il est facile d'appeler à Cuba (code de pays : 53) en tout temps. Sauf pour des localités rurales à certaines périodes du jour, la connexion est généralement de qualité.