pays d'Asie du Sud-Est
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Viêt Nam
​((vi) Việt Nam)
Drapeau
drapeau du Viêt Nam
Information
Capitale
Altitude maxi.
Altitude mini.
Superficie
Population
Densité
Forme de l'État
Langue(s) officielle(s)
Monnaie
Religion(s)
Électricité
Préfixe téléphonique
Suffixe Internet
Sens de circulation
Plaques d'immatriculation
Fuseau
Localisation
https://chinhphu.vn/ Site officiel
Site touristique

Le Viêt Nam est un pays d'Asie du Sud-Est, frontalier de la Chine au nord, du Laos à l'ouest, du Cambodge au sud-ouest et bordé par le golfe du Tonkin et la mer de Chine à l'est.

Comprendre

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Géographie

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S’étendant sur 331 688 km2, le Vietnam, Viet Nam - « le Sud des Viets », peut être divisé en trois régions, correspondant aux anciennes régions historiques : le Sud (Cochinchine), le Centre (Annam), et le Nord (Tonkin). Le pays est très montagneux (80% de sa surface) et compte de vastes étendues de forêts tropicales (42 %).

Le sud, capitale Hô Chi Minh-Ville (ex-Saigon), est divisée entre les rizières du delta du Mékong et les montagnes souvent couvertes de jungle, notamment a la frontière cambodgienne. Le delta (40 000 km2) est à moins de 3 mètres au-dessus du niveau de la mer et est sillonné de rivières et de canaux. Les sédiments apportés par le fleuve sont tels que le delta avance de 60 à 80 mètres par an. C’est une région de rizières et de vergers.

Le centre, capitale Da Nang, inclut de hauts plateaux peuplés de minorités, une côte découpée avec de nombreuses plages (Hội An, Nha Trang, Mui Ne) et trois principaux sites historiques : la vieille (2200 ans) ville de Hội An, les ruines Cham de My Son, et l’ancienne capitale de Hué, avec sa citadelle et ses tombeaux impériaux.

Le nord, capitale Hanoi, qui est également celle du Viêt Nam, consiste en une large plaine formée par le delta du Fleuve Rouge (15 000 km2) et de montagnes de plus en plus élevées, parsemées de petites vallées et culminant à 3 143 m au Mont Fan Si Pan. Toute la région longeant la frontière chinoise est un époustouflant capharnaüm de montagnes et pics karstiques. C’est dans le Nord que se trouvent deux sites uniques au monde : la baie d’Along, à 160 km à l'est d’Hanoi, et la baie d’Along terrestre de Tam Coc à 100 km au sud.

À cause des différences de latitude et du relief très marqué, le climat varie considérablement du nord au sud, avec également une différence marquée entre les côtes et l’intérieur montagneux :

Le nord :

  • Climat parfait en octobre-novembre et avril-juin : températures entre 21 °C et 28 °C. La meilleure période pour visiter le Nord, bien que mai puisse être sujet à de courtes pluies fréquentes.
  • Décembre à mars : L’hiver peut être ensoleillé, mais est froid, surtout en janvier et février, où il peut en plus y avoir d’épais brouillards. Compter 15 °C à 18 °C dans le delta, 5 °C à 12 °C en montagne (en janvier et février, il peut faire 0 °C la nuit à Sa Pa). Vêtements d’hiver indispensables.
  • Juillet-fin septembre est la saison “d’été”, avec des températures de 30 °C à 40 °C et, en juillet, des pluies violentes, mais généralement brèves en fin d’après-midi ou la nuit.

Le centre :

  • Février-mai est la meilleure période, la moins bonne étant de septembre à novembre (fortes pluies ; typhons en septembre et surtout octobre pendant lequel Hội An est souvent complètement inondé). Le climat est beaucoup plus frais sur les Hauts Plateaux (Dalat, Ban Mê Thuôt) que sur la côte.
  • Dalat, à 1 500 m d’altitude, bénéficie d’un excellent climat toute l’année, avec tout de même « une petite laine » indispensable le matin et le soir en hiver

Le sud :

Les températures varient moins que dans le reste du pays :

  • Décembre-avril : la meilleure saison, février étant le mois le plus sec de l’année et mars et avril les deux mois les plus chauds (35 °C en moyenne).
  • Juillet-septembre : la plus mauvaise période, chaude et très humide, avec des pluies quasi quotidiennes, mais généralement en fin d’après-midi, et des crues parfois brutales du Mékong et de ses affluents entre mi-août et mi-septembre.

Histoire

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Histoire riche et complexe semée de guerres.

Au nord, le premier élément vérifié (dans les archives chinoises) est celui de l'existence d'un grand état Yué, le nom donné au chinois à leurs "Barbares", c'est-à-dire aux non-chinois Han, entre Shangaï et Canton, pendant l'ère des Royaumes combattants (5e avant JC). En 221 avant JC, le royaume chinois du Se-Tchuan pousse les Yué vers le sud, donc au Tonkin, et finissent par l'envahir. Le premier préfet chinois de la région fonde pour son propre compte un premier royaume viet, qu'il baptise Nam Viêt, ("Le Sud des Viets"). En 111 avant JC, les Chinois envahissent ce royaume, début d'une occupation chinoise qui va durer dix siècles. Au Centre règnent les Cham, des Indonésiens, du grand royaume du Champa, chassés par les Viets en 1471 et au Sud, c'est le grand royaume du Fu Nan, qui couvre également l'actuel Cambodge. Ces deux royaumes plus celui des Khmers et celui de Java sont perpétuellement en guerre entre eux (les Indonésiens pousseront jusqu'au Siam et au Laos et les Cham jusqu'à Angkor).

À partir de là, l'histoire du Viêt Nam est une lutte perpétuelle pour repousser les envahisseurs chinois puis mongols, et un lent "grignotage" de tout le Viêt Nam par les Viets, commencé sous la première dynastie, celle des Ngo (939-967), suivie des Dinh (939-967)et des Lê Antérieurs (980-1009), fondé par le roi Lê Hoàn, qui repousse les Chinois au Nord et s'empare du royaume Cham jusqu'au col des Nuages (nord de Danang). Ce sont ensuite les Tran (1225-1400), qui sont surtout occupés à repousser les invasions mongoles ; une période d'anarchie ; la dynastie des Lê Postérieurs (1428-1528), qui finit la conquête du royaume du Champa en 1471 ; deux dynasties mineures (les Mac et les Lê, mais très affaiblis), et une terrible révolte, celle des Tây Son (1776-1792), à la fin de laquelle Nguyen Anh se fait proclamer en 1802 empereur sous le nom de Gia Long et installe sa capitale à Hué ; c'est la dynastie des Nguyen, qui se termine en 1946 avec l'abdication du dernier empereur, Bao Daï.

Les Européens sont venus dès le XVIe siècle, avec les Portugais installés en 1516 à Hội An, à 35 km au sud de Danang, où ils fondent un port, Fai Fo ; les autres colonisateurs sont très "occupés" ailleurs : les Hollandais en Indonésie, les Français et Anglais aux Indes. Toutefois, il y eut dès le début des missionnaires très actifs au Viêt Nam, surtout français, parmi lesquels le jésuite Alexandre de Rhodes, qui inventa le quôc ngu , l'écriture du vietnamien en alphabet romain, et l'évêque Pineau de Béhaine, qui aida Gia Long à unifier le Viêt Nam et à devenir empereur. Le successeur de Gia Long, Minh Mang, inquiet des menées des missionnaires français, isole le pays et persécute les chrétiens, politique continuée par son fils Tu Duc. Après de multiples péripéties, les Français contrôlent le Sud, puis s'emparent du Nord, et le protectorat est établi le , reconnu par la Chine en 1885.

La colonisation française, auteur de réalisations remarquables, dont les chemins de fer et les plantations, voit tout de même des révoltes régionales périodiques noyées d'une main de fer. En 1904, la victoire du Japon sur la Russie fait comprendre aux nationalistes asiatiques que les occidentaux peuvent être vaincus. En 1917, c'est l'installation du communisme en Russie. Le Viet Minh peut commencer !

Né en 1890 dans le nord de l'Annam (actuelle province de Ngê An), un perpétuel berceau de révolutionnaires, Ho Chi Minh publie en 1919 à Paris un manifeste pour l'instauration de la démocratie en Annam sous le nom de Nguyên le Patriote (Nguyên Ai Quôc). En 1920, venu au congrès du parti socialiste à Tours pour réclamer l'indépendance du Viêt Nam, il adhère au parti communiste français, un de ses premiers membres, puis s'installe en Chine ; en 1930, avec l'aide de Mao, il fonde le Parti communiste indochinois (PCI) puis, en 1941, la « Ligue pour l'Indépendance du Viêt Nam » (Việt Nam Độc lập Đồng minh Hội - Viêt Minh). En 1941, il rentre au Viêt Nam et prend le nom de Ho Chi Minh ("l'Oncle à la volonté éclairée") en 1942. En 1943, le Viet Minh contrôle la province du Nord-est (Cao Bang et Thay Nguyen); en mars 1945, les japonais organisent le massacre des troupes françaises pour se venger de leur proche défaite. Après leur capitulation, le Viet Minh rentre dans Hanoi, où Ho Chi Minh proclame l'indépendance le 2 septembre.

Fin 1945, le général Leclerc reprend le contrôle du Sud, et celui du Nord en 1946. Le , le gouvernement français reconnaît la République démocratique du Viêt Nam, mais dans le cadre de l'Union française et avec la question de la réunification des 3 régions Nord, Centre et Sud soumise à un référendum ultérieur, ce que le Viet Minh refuse finalement lors d'ultimes négociations à Fontainebleau ((). C'est la guerre inévitable, commencée à Haïphong le 19 novembre, où des incidents mineurs sont grossis des deux côtés et aboutissent à une répression française qui fait des milliers de morts.

Après une guérilla sans grand danger pour les intérêts français se produit le coup de tonnerre : les troupes de Mao Tse Tung, arrivées à la frontière chinoise, équipent et entraînent le Viet Minh, dont le général Giap multiplient les divisions. Se sentant assez fort, il attaque en octobre les français évacuant Cao Bang autour du poste de Dong Khé, sur la fameuse Route coloniale No 4 (RC 4). C'est un désastre : 3000 morts et 5000 blessés du côté français et, dans la panique, l'évacuation de Langson et de Hoa Binh. La situation est sauvée par l'arrivée du général de Lattre de Tassigny (dont le fils unique est tué à Ninh Binh en 1951), mais on peut écrire que le glas de la présence française a sonné le . La guerre a continué, mais ingagnable, et s'est achevée avec la défaite de Ðiện Biên Phủ le .

Les accords de Genève, signés le , établissent le partage du Viêt Nam entre le Nord communiste jusqu'au 17e parallèle (nord de Hué)et le reste du pays encore sous contrôle français, avec élections prévues dans tout le pays pour établir ou non la réunification. Mais les américains, qui ont graduellement éliminé les français, installent un président catholique et férocement anti-communiste, Ngô Dinh Diêm, qui organise des élections truquées (99,2 % de "OUI"!) établissant la République du Sud Viêt Nam. S'il était intègre, sa famille l'était beaucoup moins, qui a installé un système de corruption généralisée. Si l'on ajoute la persécution des bouddhistes (c'est l'époque des bonzes qui s'immolent à l'essence enflammée), on comprend que la guérilla des rebelles communistes, le Viet Cong, s'étend chaque jour. Incapable de la repousser, Diem fait de plus en plus appel à des conseillers américains, puis à des troupes, dont les premières débarquent à Danang en mars 1965 ; elles seront 543 000 en 1969, en vain : déclaré "pratiquement vaincu" en 1968, le Viet Cong déclenche l'offensive du Tet dans tout le Viêt Nam du Sud, offensive repoussée par les troupes américaines, mais qui font comprendre à Washington qu'ils combattent pour une cause perdue (essentiellement par l'effoyable corruption qui régnait dans le Sud). Les américains commencent le bombardement du Nord en 1973, mais sans résultat, et leurs troupes évacuent le pays en 1973. Début 1975, les troupes nord-vietnamiennes pénètrent dans le Centre ; c'est la débâcle des sud-vietnamiens et les nords vietnamiens arrivent dans Saigon le .

Guerres terminées ? Non ! En 1979, excédés des exactions commises par les Khmers Rouges dans la zone frontalière, les troupes vietnamiennes envahissent le Cambodge et les chassent. Alliés des Khmers Rouges, les chinois envahissent le nord du Viêt Nam par surprise, et sont repoussés au bout de deux mois moins 50 000 hommes et plus de 400 chars. C'est la fin des très nombreuses guerres au Viêt Nam.

Après une période très difficile qui a vu la fuite de nombreux citoyens (entre autres les fameux "Boat People"), et le ralentissement de l'aide russe après l'écroulement de "l'empire" russe, le gouvernement a établi une politique d'ouverture, surtout économique, qui porte ses fruits depuis 1990, avec un développement économique remarquable.

Population et religion

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Le Viêt Nam compte plus de 90 millions d’habitants. 86 % de la population est viet (Kinh), concentrée dans les deltas, les plaines côtières, et les grandes villes. Le reste est composé de 12 % de 54 minorités ethniques (H’mongs, Thais, Dao, etc.), vivant surtout dans les montagnes et petites plaines intérieures, et qui gardent férocement toutes leurs traditions. On compte également 2 % de chinois.

Beaucoup de religions cohabitent au Viêt Nam, du bouddhisme au confucianisme et au catholicisme (8 % de la population), taoïsme, animisme (chez les tribus montagnardes), et quelques musulmans chez les Chams de la frontière cambodgienne. Religieux ou non, les Vietnamiens pratiquent tous le culte des ancêtres, et voir un crucifix au-dessus d’un autel des ancêtres n’est pas une rareté.

Fêtes et jours fériés

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Peuple très industrieux, les Vietnamiens ont très peu de vacances. La plus grande est la fête du Tet (Nouvel An). Elle a lieu le jour de la première nouvelle lune, au milieu de la période séparant le solstice d'hiver de l'équinoxe de printemps, entre le 21 janvier et le 20 février. Les festivités durent du premier jour de l'an au troisième, mais de plus en plus de Vietnamiens partent une semaine avant et reviennent une semaine après le jour du Tet. Ce n'est pas une fête de Nouvel An occidentale, mais une fête de famille, ce qui explique que les grandes villes sont désertées, la majorité de leurs habitants partant en province rendre visite à la famille. Peu de manifestations publiques. Problème pour les touristes : tous les transports communs sont pleins, certains (par exemple l'an dernier les trains Hue-Hanoi)étant même fermés aux touristes. L'autre "grande" vacance est le 1er mai (3-4 jours de vacances).

Nombreuses fêtes locales, notamment chez les minorités, mais les dates sont publiées en mois lunaires, donc difficile à déterminer, et seules les plus célèbres sont annoncées. En fait, la grande "fête" locale est le grand marché hebdomadaire, le samedi et surtout le dimanche matin. Ce n'est pas seulement une occasion d’acheter et vendre, mais de se retrouver entre villages. Le plus célèbre est le marché des h'mong Fleuris de Bac Ha, à la frontière chinoise (dimanche matin de 6 h - 13 h).

Régions

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Traditionnellement, le Vietnam est divisé en 3 régions : le Nord, capitale Hanoi, essentiellement montagneux mis à part le delta du Fleuve Rouge, 2e delta le plus peuplé du monde après celui du Bangladesh ; c'est sur la côte nord que se trouve la célèbre baie d'Along ; le Centre, capitale Hué, avec un intérieur de hauts plateaux ; le Sud, capitale Hô Chi Minh-Ville, qui se compose essentiellement du delta du Mékong et de ses nombreux affluents. Il est à noter que le climat est très différent d'une région à l'autre.

On peut considérer les côtes comme une région à part, bien que les vietnamiens ne le fassent pas. Nous avons alors 4 régions :

Carte du Viêt Nam
Nord (Hanoi, Bac Ha, Cao Bang, Parc national de Cuc Phuong, Ðiện Biên Phủ, Dong Dang, Đồng Hới, Baie de Ha Long, Haiphong, Lao Cai, Ninh Binh, Sa Pa)
La capitale, les îles karstiques de la baie d'Along et de la baie d'Along terrestre de Ninh Binh, et les minorités ethniques montagnardes.
Côte centrale vietnamienne (Îles Cham, Da Nang, Dong Ha, Hội An, Huê, My Son, Na Meo, Nha Trang, Qui Nhon, Thanh Hoa, Vinh)
L'ancienne citadelle de Huê, résidence des derniers empereurs et la charmante ville côtière de Hội An.
Montagnes centrales (Buon Ma Thuot, Đà Lạt, Kon Tum, Plqi Ku,Ngoc Hoi)
Plateaux et montagnes beaucoup moins élevées que dans le Nord, recouvertes de forêts habitées par des tribus indigènes et même par quelques éléphants. Malheureusement, les plantations de café, poivriers, hévéas, etc., qui représentent de très grosses exportations, se multiplient et la déforestation pour en développer de nouvelles est devenue alarmante.
Sud (Parc national Cat Tiên, Côn Dao, Cần Thơ, Chau Doc, Hô Chi Minh-Ville, Long Xuyen, Mui Né, My Tho, Phan Thiêt, Phu Quôc, Vung Tau, Tay Ninh, Vinh Long)
Le cœur économique du Viêt Nam centré sur Hô Chi Minh-Ville mais recouvrant aussi le delta du Mékong, le grenier à riz du Viêt Nam.
  • Hanoi  La capitale politique
  • Cần Thơ  Principale ville du delta du Mékong ; marchés flottants sur le delta du Mékong, notamment Cai Rang
  • Đà Lạt  Petite ville de montagne, la station préférée des Français de Saigon pendant l'époque coloniale. Un vrai musée de l'architecture Art Déco.
  • Da Nang  Troisième plus grande ville au centre du pays et en plein développement économique centré autour de son grand port en eau profonde.
  • Ðiện Biên Phủ  La capitale du pays thaï, siège de la bataille finale et défaite des Français contre le Viêt Minh lors de la guerre d'Indochine en mai 1954.
  • Haiphong  Ville portuaire.
  • Huê  Ancienne capitale impériale de la dernière dynastie des empereurs du Viêt Nam, celle des Nguyen.
  • Hô Chi Minh-Ville (anciennement Saigon)  la plus grande ville et la capitale économique du pays.
  • Hội An  Vieille ville historique et grand centre touristique.
  • Nha Trang  Grande station balnéaire.
  • Sa Pa  le grand centre du trekking au Viêt Nam (point culminant de la région : mont Fan Xi Pan 3 150 m), peuplé essentiellement des minorités H'mong Noirs et Dao Rouges.

Autres destinations

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Le Viêt Nam possède des lois très strictes en ce qui concerne l'entrée dans le pays de littérature hostile au gouvernement, de pornographie, d'armes à feu et d'explosifs. Les CD et les cassettes peuvent être confisqués pour vérification mais seront rendus après quelques jours. Il est illégal de faire sortir des antiquités du Viêt Nam. Lorsque vous achetez de l'artisanat, et en particulier tout objet qui a l'air ancien, demandez un reçu au vendeur, ainsi qu'une déclaration attestant que l'article en question peut être exporté.

Formalités

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Il existe 4 sortes de visas touristes : 1 mois et 3 mois une entrée, un mois et 3 mois entrées multiples. Le Viêt Nam a des exigences de visa plus compliquées qu'au Cambodge et qu'au Laos : - Si vous arrivez par voie terrestre (par exemple le bus ou le bateau Phnom Penh-Chau Doc), un visa à l'avance est obligatoire, à prendre dans un consulat - Si vous arrivez par un aéroport international (HCMC, Danang et Hanoi) vous pouvez obtenir un visa à l'arrivée à condition d'avoir une lettre d'invitation de l'Immigration, qui s'obtient facilement en ligne par l'intermédiaire d'une agence vietnamienne ; cette lettre est présentée à l'immigration en arrivant et le visa donné immédiatement. De plus en plus de touristes choisissent cette solution, moins cher que le visa à l'avance (en 2013 : 45 $ pour 1 mois et 3 mois une entrée, 65 $ pour 1 mois entrées multiples et 95 $ pour 3 mois entrées multiples - Lettre d'invitation 15 $ pour 1 à 5 personnes)

Depuis le 1er, les détenteurs de passeports de 24 pays, dont la France n'ont pas besoin d'un visa pour des séjours allant jusqu'à 15 jours. Pour plus de 15 jours, il faut toujours demander un visa avant votre arrivée, que vous pouvez demander à l'ambassade du Vietnam de votre pays.

Si vous prévoyez d'arriver au Vietnam par un vol international vers Hô Chi Minh-Ville, Hanoi et Da Nang, une alternative légitime à l'obtention d'un visa via l'Ambassade du Vietnam, dans votre propre pays ou d'une autre, est de prendre un visa à l'arrivée (VOA),très simple et moins cher. Une fois émis, ce visa est exactement le même qu'un visa délivré par l'ambassade ou le consulat vietnamien, avec les mêmes limitations et conditions attachées à son utilisation.

La VOA n'est pas un visa complet: En premier, vous employez un agent de voyage local (avant votre arrivée) pour une lettre officielle d'approbation de visa à l'arrivée. Les frais facturés par les agents pour ce service varient de 9 $ et plus, dépendant du type de visa. Ensuite, vous devez payer les frais de visa à l'aéroport (45 $ US pour le visa un mois (30 jours) ou 3 mois (90 jours) d'entrée unique, 65 $ US pour le visa moins de 30 jours multi-entrée, US $ 95 pour le visa un mois (30 jours) ou 3 mois (90 jours)multi-entrée ).

  •      Viêt Nam
  •      Exemption de visa pour 30 jours
  •      Exemption de visa pour 21 jours
  •      Exemption de visa pour 15 jours
  •      Exemption de visa pour 14 jours
  •      Exemption de visa pour les passeports approuvés pour les affaires publiques
  •      Visa requis

En avion

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Plusieurs compagnies desservent le Viêt Nam depuis l'Europe :

  • Aeroflot
  • Air France
  • Cathay Pacific
  • Continental Airlines
  • China Airlines
  • Eva Air
  • Malaysia Airlines
  • Qatar Airlines
  • Singapour Airlines
  • United Airlines
  • Vietnam Airlines

Tous les vols se font généralement avec une correspondance au hub (carrefour ou plaque tournante) de la compagnie (par ex., Kuala Lumpur pour Malaysia Airlines ou Hong Kong pour Cathay Pacific). Les vols directs ont parfois une escale de moins d'une heure qui ne nécessite pas toujours de descendre de l'avion et on ne procède pas au déchargement des bagages, ce qui limite le désagrément.

En bateau

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De nombreux bateaux de croisières de luxe font escale aux ports de Da Nang et Nha Trang, voire moins régulièrement Hô Chi Minh-Ville.

En train

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En autocar

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En voiture ou moto

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Il est illégal pour un non-Vietnamien de conduire une voiture ou une moto au Viêt Nam sauf s'il y réside, ce qui explique qu'il n'y a pas de loueurs de voitures sans chauffeur dans le pays ; par contre, bien que ce soit interdit de conduire une moto, c'est toléré et les loueurs pullulent ; problème : il faut obligatoirement ramener la moto à son point de départ, ce qui limite les possibilités à des boucles. Pour la voiture, il est possible à un touriste étranger d'obtenir un permis temporaire, mais cela implique des démarches administratives à vérifier avec un consulat. Il faut également un carnet de passage en douane. Si vous tractez une remorque ayant une immatriculation différente, un autre exemplaire de ce même document est requis.

Circuler

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En train

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Les trains ne roulent pas vite, vu l'état des voies. Il y a une ligne qui relie Hô Chi Minh-Ville à Hanoi, mais il ne faut pas être pressé, car le trajet est d'environ deux jours pour une distance de 1 500 km. Cette ligne est appelée "Train de la réunification" ou en anglais "Reunification Express". La lenteur du trajet s'explique notamment par la vétusté de la voie et du matériel roulant datant encore de l'occupation française mais aussi par le fait qu'il s'agit d'une voie unique qui n'autorise les croisements des trains qu'en gare. Les déraillements occasionnels augmentent encore la durée du trajet. Malgré tout, le touriste se doit de prendre cette ligne, par tronçons, qui vaut le détour, notamment pour des passages sur des viaducs en pierre. De Hanoi, cette ligne continue vers l'est jusqu'au grand port de Haïphong et vers le nord jusqu'à Langson, une des trois portes d'entrée de la Chine (les deux autres étant Mon Cai au nord de la baie d'Along et Lao Cai pour entrer dans le sud-est de la Chine).

Il y a aussi une ligne qui relie Hanoi à Lao Cai à la frontière chinoise (environ 8 h de trajet). Les trains de nuit (départ vers 21 h 30, arrivée Lao Cai vers 5 h 30) sont très fréquentés par les nombreux touristes allant faire du trekking dans la célèbre station de Sa Pa (34 km à l'ouest de Sa Pa - 1 h de transfert), ainsi que par ceux qui veulent visiter le sud-est de la Chine (Yunnan et Sichuan). Curieusement, derrière la même locomotive Diesel sont accrochés les voitures de chaque opérateur, tous indépendants, qui vont du sommaire couchettes dures aux voitures supérieures genre Sapaly ou Livitrans ; à noter que le train de luxe Victoria, le seul avec bar-restaurant et des couchettes de deux cabines, est réservé aux clients de l'hôtel Victoria Sa Pa.

Pour les longues distances, de très nombreux touristes utilisent les trains de nuit : attention, les couchettes sont disponibles en couchettes dures ou molles ; les "dures" le sont vraiment et il y a six couchettes par cabine au lieu de quatre en couchettes molles ; inutile de préciser qu'il faut demander des couchettes molles !

En autocar

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Plusieurs compagnies (TM Brothers, Hanh Café, ...) proposent des billets "open-bus" dans les principales villes du Viêt Nam. Il est donc possible de traverser le Viêt Nam de Hanoi à Hô Chi Minh-Ville pour environ 22 $ en faisant des haltes dans les villes intéressantes : Ninh Binh, Đồng Hới, Hué, Danang, Hội An, Nha Trang, Dalat, Mui Ne. Avec le principe de l'"open bus", vous restez autant de jours que vous voulez dans ces villes-haltes. Les tickets sont valables généralement deux mois. Il suffit de téléphoner la veille à la compagnie et ils viendront vous chercher à votre hôtel directement. Les "open-bus tickets" sont en général réservés aux touristes, et ont l'air conditionné.

Traverser le pays en bus local est autorisé, mais attendez-vous à rencontrer des difficultés. Les bus sont souvent surpeuplés. Ils peuvent s'attendre sur le bord de la route, mais dans ce cas-là on vous demandera dans 90 % des cas un prix nettement supérieur à ceux que les Vietnamiens payent. La nuit, ils ne s'arrêteront pas, même avec vos gesticulations les plus insistantes, car les chauffeurs auront peur d'une attaque à main armée. Il faut également considérer le fait que, sauf pour les bus modernes des grandes lignes, les bus et minibus locaux sont construits pour les vietnamiens, généralement de petite taille, donc peu de place pour les jambes d'un occidental.

Il sera donc plus judicieux de chercher la gare routière, et d'acheter son ticket au guichet. Il faudra même plutôt tenter de s'y rendre la veille pour relever les horaires du lendemain. Mais la gare routière est souvent située hors de la ville, donc il faudra prendre une moto-taxi pour s'y rendre. Or il est très difficile d'expliquer au chauffeur que l'on cherche celle-ci. Et comme on ne sait pas à quelle distance elle se situe exactement, il est impossible de négocier un bon tarif. Une fois sur place, quelques Vietnamiens insistants tenteront de vous empêcher d'atteindre le guichet. Ils essaieront à tout prix de vous faire monter dans leur bus afin d'empocher directement l'argent du ticket, et ce sera toujours plus cher qu'au guichet. Autre problème : lorsque votre sac est sur le toit et qu'il commence à pleuvoir.

Cela étant, voyager en bus local n'a pas que des inconvénients. On partage la vie des Vietnamiens qui s'avèrent tout à fait sympathiques, tout en s'éloignant des touristes. Les locaux sont chaleureux : ils n'hésiteront pas à dormir sur votre épaule. Vous pourrez transporter des marchandises comme des poulets ou des sacs de riz sans que personne n'y voie quelque chose à redire. Et il est aussi possible de faire transporter sa moto sur le toit, chose complètement irréalisable avec les "open-bus". On peut même tomber sur des bus tout à fait confortables, mais il faut avoir de la chance. Les Vietnamiens n'ont pas encore compris qu'il ne faut pas ouvrir la fenêtre avec l'air conditionné.

En voiture ou en moto

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La signalisation routière répond aux normes internationales. Toutefois, les panneaux indicateurs dans et à la sortie des grandes villes sont la plupart du temps absents !

Cependant, il faut se méfier du style de conduite local qui s'avère assez périlleux pour ne pas dire suicidaire ! L'exemple le plus flagrant est celui du dépassement où bien des automobilistes s'octroient une file supplémentaire, ce qui donne pas moins de trois véhicules roulant de front dans le même sens. Dans les villes, il est très courant de brûler les feux rouges ou de remonter une rue en sens interdit. La priorité de droite, si elle existe (?), elle n'est jamais respectée.Attention : le véhicule qui est devant vous a tous les droits, les 3/4 des motos n'ont pas de rétroviseurs, qui ne sont pas obligatoires, et les conducteurs de voiture les utilisent rarement, donc toujours bien les surveiller.

En cas d'accident, il est recommandé d'appeler la police afin qu'elle établisse elle-même un rapport d'accident. Sachez que les torts reviennent généralement aux étrangers qui sont censés être plus riches que les gens du pays.

Limitations de vitesse :

  • Route : 80 km/h (70 km/h si + de 3,5 tonnes et/ou avec remorque...) (60 km/h en moto...)
  • Ville : 30 km/h

Et attention, la police est maintenant équipée de radars, même dans des villages éloignés des grands axes. Si vous êtes arrêté pour excès de vitesse, il faut ensuite "négocier".

En avion

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Il est possible d'acheter des billets d'avion pour circuler entre les principales villes du Viêt Nam. Le service est rapide et peu cher. L'avion permet aussi de garder vos énergies pour visiter le plus intéressant.

Le vietnamien est une langue monosyllabique à tons, ce qui la rend particulièrement difficile à apprendre et à parler pour des francophones. La même syllabe peut avoir jusqu'à six tons distincts, auxquels sont associés autant de significations différentes.

Les plus vieux Vietnamiens parlent encore un peu le français, parfois extrêmement bien. Cependant, chez les générations plus jeunes, même si le français est enseigné à l'école, l'anglais est devenu la langue préférée. Depuis 2005, quelques écoles proposent aussi des cours de mandarin; surtout à Hô Chi Minh-Ville.

Toutefois, le voyageur pourra apprendre quelques mots de vietnamien et établir un dialogue avec les Vietnamiens. En effet, s'il vous est impossible de prononcer exactement les mots, le contexte aide beaucoup.

Si vous parlez anglais, adressez-vous à des jeunes, qui l'apprennent à l'école. En fait, beaucoup vous aborderont dans les rues pour bavarder avec vous et améliorer la langue.

Ainsi, il est conseillé d'aller au Viêt Nam non seulement pour son paysage mais pour son peuple. Inutile d'aller vers eux : c'est eux qui iront vers vous, pour vous vendre quelque chose, mais parfois pour parler français ou anglais et surtout pour vous connaître.

Dites au moins "Bonjour" (Chào) et merci (Cám on, prononcé Cam on) en vietnamien, vous vous en ferez des amis pour la vie !

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La monnaie est le dong (đồng), son code ISO 4217 est VND et l'abréviation du đồng est ₫. En janvier 2013, un euro correspondait à environ 27 000 dongs, et un dollar à 21 000 dongs. Vous pouvez aussi payer en dollars, un peu moins souvent en euros, pour des services comme des voyages en bus, des chambres d'hôtel, etc. Mais pour manger (on peut manger très bien dans un restaurant de rue pour 30-50 000 dongs), pour faire le marché et pour marchander, il est nettement préférable d'utiliser la monnaie vietnamienne.

Il existe des billets de 200₫, 500₫, 1000₫, 2000₫, 5000₫, 10,000₫, 20,000₫, 50,000₫, 100,000₫, 200,000₫ et 500,000₫ et des pièces de 200₫, 500₫, 1000₫, 2000₫ et 5000₫.

Le Viêt Nam souffre d'une terrible inflation depuis plusieurs années ; 25% en 2010, 17 en 2011, 22 en 2012, avec des augmentations brutales en avril 2011, le gouvernement a augmenté l'essence de 50% et, en 2012, les transports publics avions inclus de 15-20%).

Retraits dans les distributeurs automatiques de billets et frais prélevés

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  • ACB Bank
  • Agribank : frais de 22 000 VND par retrait (plafond de retrait : 3 000 000 VND)
  • ANZ
  • BIDV
  • Citibank
  • Sacombank
  • SHB : frais de 55 000 VND pour un retrait de 3 000 000 VND
  • Vietcombank
  • Vietinbank

La cuisine vietnamienne est délicieuse. Beaucoup de plats contiennent du nuoc mam, une sauce de poissons, qui est très forte dégustée seule, mais excellente dans les plats. La ville de Huê, dans le centre du pays, mérite trois étoiles au niveau culinaire. Ancienne cité impériale, son excellence se retrouve encore aujourd'hui dans sa cuisine, dénommée "Cuisine impériale". Hội An est également un grand centre gastronomique, ainsi que certains sites bien déterminés, par exemple, l'île de Cat Ba dans la baie d'Along, réputée pour l'excellence de sa cuisine de produits de la mer. Pour les routards, d'innombrables petites échoppes peuplent les rues et il est possible de manger pour 30-50 000 dongs (1 à 2 ) un bol de Pho (soupe traditionnelle aux nouilles de riz et viande) ou un petit repas avec riz et accompagnement. Et en plus c'est bon !

Banh cong

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Voici quelques adresses pour déguster des bánh cống (des beignets garnis de crevettes) :

  • les restaurants de trottoir de Sóc Trāng, le long de la Route Nationale No. 1, en direction de la province de Bạc Liėu ;
  • les restaurants Cô Út Nguyễn Trãi, No 86/38 rue Lý Tự Trọng et rue Trần Phú, dans la ville de Cần Thơ, de la province de Cần Thơ ;
  • on peut trouver des bánh cống de Saïgon un peu partout, par exemple dans les gargottes des rues Nguyễn Du, Trần Khắc Chân du district 1, rue Lý Thường Kiệt du district Gò Vấp.

Cơm tấm

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Le cơm tấm est un plat de riz concassé garni de viande. On peut en trouver pour 15 000 à 20 000 dongs (1 ). Voici quelques adresses pour déguster le cơm tấm (du riz concassé garni) :

  • Cơm Tấm Diễm Thúy dans le district Châu Thành et Oanh du district Cái Bè de la province Tiền Giang ;
  • dans le quartier des rues Phạm Ngũ Lảo et Bùi viện, à Hô Chi Minh-Ville ;
  • Cơm tấm Bụi (de 35 000 - 60 000 dongs), Thuận Kiều, Cali et Nguyễn Văn Cừ (de 70 000 - 120 000 dongs) à Hô Chi Minh-Ville.

Boire un verre / Sortir

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La bière fraîche bia hơi est la meilleure que l'on puisse trouver au Viêt Nam. Elle est fabriquée localement, et la pinte se vend à 8000 dongs le verre. On peut également boire des bières en bouteille, étrangères comme la fameuse Tiger (bière de Singapour), ou vietnamiennes (Hanoi, Saigon, BGI, Larue...). Il est strictement interdit de boire de l'alcool dans la rue.

La loi ordonne de fermer tous les bars, restaurants, discos, etc. à 22 h 30. Toutefois, depuis 2 ans, la loi n'a pas changé mais de plus en plus d'établissements restent ouverts plus tard, notamment à Hanoi et Saigon.

Extrêmement peu de criminalité au Viêt Nam, un des pays les plus sûrs du monde, car la police est féroce avec les criminels. Par contre, attention aux pickpockets, surtout dans les marchés de nuit ; ne jamais marcher avec un sac en bandoulière dans le dos.

Se loger

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L'hôtellerie vietnamienne se développe à une vitesse record pour suivre le nombre grandissant des touristes. On peut donc trouver maintenant d'excellents établissements allant de l'auberge de jeunesse au 5 étoiles, le tout à des prix défiant toute concurrence comparés aux prix occidentaux. À noter que la quasi-totalité des hôtels ont un bureau Excursions. Les maisons d'hôtes sont de plus en plus populaires auprès des touristes, et se multiplient donc également.

Bon marché

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Dans les grands centres touristiques, les dortoirs pour routards se multiplient. Compter 5-6 $ le lit dans un bon "Backpackers Hostel" (ils sont connus sous ce vocable, l'équivalent de "Auberge de jeunesse").

Les petits hôtels bon marché s'appellent des Nha Ngi ("Maison Repos"). Ils vont de très bien à horrible, donc il faut bien vérifier lequel vous sélectionnez. Eviter les nha ngi fréquentées par les locaux, qui sont extrêmement bruyants même à 5 h 30, et dont beaucoup sont mal tenues. Vous pouvez très bien vous loger pour 8 à 12 US$ dans tout le Viêt Nam. Parfois vous y trouverez des perles d'hôtels avec des hôteliers sympathiques. Le tourisme se développant très vite, beaucoup de ces établissements ont maintenant le confort occidental (salle de bain privée, télévision, Internet, etc.). Il est toutefois conseillé de visiter votre chambre avant d'y poser vos valises, ce qu'on vous proposera d'ailleurs fréquemment. La quasi-totalité ne servent que les petits déjeuners.

Plus cher

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Excellents 3 étoiles un peu partout, à des prix raisonnables (30-45 $). Nombreux dans les grands centres touristiques, ils le sont beaucoup moins (ou absents) dans des sites touristiques moins fréquentés.

4 et 5 étoiles

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Présents dans les grands centres touristiques, très rares ailleurs : dans tout le nord du Viêt Nam, à part un dans la baie d'Along terrestre de Ninh Binh et le Victoria à Sa Pa, il n'y en a qu'à Hanoi, dont le célèbre Sofitel Métropole, un joyau d'Art Déco. Les prix sont raisonnables comparés à ceux qui se pratiquent en Occident.

Les maisons d'hôtes

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De plus en plus nombreuses, car elles sont devenues très populaires parmi les touristes. Le meilleur moyen d'avoir un contact avec les locaux ! On en trouve - peu - dans les grands centres touristiques (à Hanoi par exemple, ce sont de petits immeubles, mais on peut tout de même prendre ses repas avec la famille en table d'hôtes) ; elles sont surtout en province, notamment chez les minorités. Ces dernières sont très simples : dortoir, douche (pas toujours) et toilettes communes ; en revanche, on y mange souvent bien (le plus souvent avec la famille) et on ne peut pas trouver plus authentique. Dans certains villages très visités par les touristes, comme celui de Ban Lac à côté de Mai Chau ou celui de Pac Ngoi sur le lac Babe, la majorité des maisons ont été transformées en maisons d'hôtes. Compter 5-6 $ par personne pour le lit, 2 $ petit-déjeuner, 5-7 $ déjeuner et diner. Les treks de plusieurs jours incluent toutes les nuits en maison d'hôtes.

Apprendre

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Travailler

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S'installer au Viêt Nam pour y travailler n'est pas chose facile, à moins d'y être envoyé par une société. Contrairement à la Thaïlande, où on peut facilement être par exemple professeur sans permis de travail (mais il faut alors faire le "visa run" tous les mois au Cambodge, ce qui devient fastidieux), les autorités vietnamiennes sont très pointilleuses sur le sujet : il faut

  • Trouver un emploi
  • Obtenir de votre employeur un contrat de travail
  • Demander un permis de travail (300 $ en 2013 - Valable 2 ans) et un visa business (110 $ en 2013 - Renouvelable tous les ans) aux autorités, ce qui est assez compliqué, car il y a beaucoup de documents à fournir, qui doivent être traduits en vietnamien et certifiés , et les nombreux formulaires à remplir ne sont qu'en vietnamien ; pour le permis, il faut passer une visite médicale complète, qui n'est pas bon marché (150-200 $ en 2013). Il est donc préférable d'engager un avocat vietnamien pour s'y retrouver.

Volontariat

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Le voyageur qui souhaite découvrir le Vietnam autrement via son secteur associatif peut rejoindre une association locale pour y être bénévole. Il est assez complexe de trouver soi-même une association locale active dans le domaine qui vous intéresse si vous ne parlez pas le vietnamien et si vous n’êtes pas sur place. Beaucoup d'associations sont de petites tailles et ont rarement un site web. Par contre, il existe des associations de volontariat international officielles qui font le lien entre le secteur associatif local et les volontaires internationaux. Attention aux arnaques sur le web, il existe de très nombreux sites web d'entreprises de volontourisme américaines ou européennes qui se font passer pour des ONG et qui facturent leurs services très chers : comptez plus de 2000 euros pour 15 jours alors que le secteur associatif ne demande rarement plus de 400 euros par mois (soutient au projet, logement et nourriture compris). Quelques associations officielles:

  • Solidarité Jeunesses Vietnam Logo indiquant un lien vers le site web , courriel :
  • Service Volontaire International France & Belgique (SVI) Logo indiquant un lien vers le site web Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata Logo indiquant un lien facebook Bruxelles, Lille, Logo indiquant un numéro de téléphone +32 2 888 67 13 (Belgique), +33 9 80 13 05 13 (France), fax : +32 67 85 79 50, courriel : Logo indiquant des horaires lun.- ven.: 10 h 30 - 18 h 30. Logo indiquant des tarifs gratuit.  Organisation de jeunesse et de volontariat international non lucrative
  • VPV Logo indiquant un lien vers le site web
  • United Nations Vietnam Logo indiquant un lien vers le site web

Communiquer

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De très nombreux cybercafés, à l'accès plus ou moins rapide, sont à votre disposition pour des tarifs très avantageux. Cela varie de 2000 à 4000 dongs de l'heure. Dans les quartiers touristiques vous paierez 6000 dongs. Auparavant, chaque courriel qui sortait du pays était systématiquement contrôlé par les autorités vietnamiennes. Ils auraient bien du mal à faire cela de nos jours.

La plupart des hôtels ont maintenant un ou plusieurs ordis à la disposition gratuite des clients dans le lobby. Dans les petits hôtels bon marché, ils sont assez souvent bourrés de virus ou ce sont de vielles machines super-lentes.

Une particularité du Viêt Nam est que l'accès à Yahoo est toujours plus rapide que celui à Hotmail. Les soirs de weekend, les cybercafés sont envahis par des hordes d'adolescents, adeptes de chat (clavardage) ou de jeux en lignes ultra bruyants. La bande passante s'en fait ressentir, et l'Internet est toujours plus lent le week-end. L'Internet dans certaines régions, notamment au centre du pays, peut s'avérer très lent.

Certains jeunes curieux viendront observer ce que vous faites derrière votre épaule. Il faut s'y habituer. De toute manière, ils ne comprennent pas le français (en général).

En ce qui concerne le téléphone, il faut aller à la poste. Pour téléphoner en Europe, il faut compter environ 13 000 dongs la minute. Dans les grandes villes, vous pourrez trouver le téléphone par Internet à des prix nettement plus raisonnables : 2000 dongs la minute pour un appel vers un fixe en Europe.

Sécurité

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Avertissement de voyage Numéro d'appel d'urgence :
Police : 112
Ambulance : 115
Pompier : 114

Il est communément reconnu que voyager au Viêt Nam ne comporte pas de risques majeurs. La situation politique et économique y est stable, le niveau de criminalité est faible et les diverses ethnies cohabitent en paix. Il n’existe aucun conflit religieux, celles-ci se respectent pour créer de nouvelles croyances tel que le caodaïsme. Le Viêt Nam a récemment été élu la destination la plus sûre du monde. On peut s’y promener en toute quiétude à toute heure du jour et de la nuit. Même si le pays est encore marqué par la pauvreté, celle-ci n’est pas synonyme d’insécurité ou de délinquance. La plupart des voyageurs estiment que c’est un pays facile à parcourir où l’on rencontre relativement peu de désagréments.

Conseils gouvernementaux aux voyageurs

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  • Logo représentant le drapeau du pays Belgique Belgique (Service Public Fédéral Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développement) Logo indiquant un lien vers le site web
  • Logo représentant le drapeau du pays Canada Canada (Gouvernement du Canada) Logo indiquant un lien vers le site web
  • Logo représentant le drapeau du pays France France (Ministère des Affaires étrangères) Logo indiquant un lien vers le site web
  • Logo représentant le drapeau du pays Suisse Suisse (Département fédéral des Affaires étrangères) Logo indiquant un lien vers le site web

Si vous êtes à Hanoï ou Saigon, l'hôpital français est vraiment très bien, hygiène parfaite, médecins et chirurgiens français, et la plupart des infirmières parlent le français. Par contre, dans l'ensemble, le service de santé vietnamien n'est pas développé, malgré une forte présence des dispensaires dans les villages reculés, par manque de personnels qualifiés et d'équipements modernes pour traiter les maladies graves.

Plus généralement au Viêt Nam, les médicaments se vendent à l'unité sans aucune ordonnance ( les pharmaciens vous demandent quelques descriptions de votre problème de santé avant de vous conseiller des médicaments correspondant) dans les pharmacies et en cas de "tourista", une ou deux pilules suffisent. Vous pouvez aussi vendre vos médicaments inutilisés dans presque toutes les petites pharmacies. Il faut faire attention aux faux médicaments qui sont omniprésents dans ces pharmacies locales. Donc il est bien conseillé de prendre votre propre trousse de pharmacie. Pour trouver des bons médicaments, il faut bien en noter les noms. On ne trouve peut-être pas exactement les mêmes mais ceux de même famille.

Encore un truc à savoir, les Vietnamiens sont très forts pour les lunettes ! Vous pouvez acheter une paire de lunettes à votre vue pour moins de 30 ou 40 US$ et le tout en 15 min (test de vue compris). Excellents dentistes, et au 10e du prix que ceux pratiqués en France !

Tenez bien en compte avant de partir que le Vietnam est un pays tropical (sauf le Nord) et peut signifier grand soleil, forte humidité, risques de maladies tropicales, toutefois rares ; certaines zones isolées comme les jungles du Centre et de la frontière cambodgienne au sud sont encore sujettes à la malaria et la dengue, mais un bon aérosol ou lotion anti-moustique est tout ce qu'il vous faut (à amener de préférence, car difficile à trouver dans le pays - ce qui prouve bien que les moustiques ne sont pas un problème - et cher).

Respecter

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Comme partout en Asie, nombreuses règles de politesse et de bonne conduite. Parmi celles-ci, les 2 plus strictes sont : on ne se promène pas dans les rues torse nu (ou en "petite tenue" chez les femmes), et on enlève ses chaussures en entrant dans une maison (mais pas dans une pagode, contrairement à la règle très stricte en Thaïlande). On ne pointe jamais du doigt ; en position assise, on ne pointe jamais ses pieds vers un vietnamien (les pieds sont impurs); on ne touche pas les cheveux des enfants ; on ne s'énerve pas (les vietnamiens le font entre eux, mais c'est mal vu de la part des étrangers et de plus, on "perd la face", très important en Asie) ; on n'entre pas chez quelqu'un sans être invité, même en trek chez les minorités ; on apporte un petit cadeau (sac de thé, boite de biscuits, etc. mais pas de vin, que les Vietnamiens n'aiment pas) si on est invité chez un particulier (ils n'ouvrent pas le cadeau devant vous par crainte de montrer leur déception s'il ne leur plait pas) ; les femmes doivent couvrir leurs épaules et bras pour rentrer dans une pagode (on ne vous refoulera pas comme en Thaïlande, mais on n'en pensera pas moins !) ; on ne boit pas d'alcool, bière comprise, dans la rue.


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