ville et commune française (chef-lieu du département du Nord et de la région des Hauts-de-France)

Lille, chef-lieu du département du Nord et de la région des Hauts-de-France, est une commune qui fait partie de la Métropole européenne de Lille (MEL). Cœur historique de l'agglomération, c'est la plus peuplée et la plus étendue des communes de la MEL.

Lille
Informations
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Cours d'eau
Altitude
Superficie
Population
Densité
Population de l'agglomération
Gentilé
Code postal
Préfixe téléphonique
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Localisation
Site officiel
Site touristique

Comprendre modifier

Informations touristiques modifier

Le tourisme est une compétence de la métropole. Une dizaine de bureaux sont présents sur son territoire, le bureau central étant situé à Lille.

  • 1 Office de tourisme et des congrès de Lille       Palais Rihour - Place Rihour - 59000 Lille,   +33 3 59 57 94 00, courriel :   lun.- sam. : h 30 - 18 h, dim. : 10 h - 16 h 30. –    (gratuit)

Histoire modifier

La ville de Lille n’apparaît dans les archives qu’au milieu du XIe siècle. C’est alors une petite ville du comté de Flandre qui commence à se développer grâce à son emplacement privilégié de traversée de la Deûle. Elle est en effet située sur un point de rupture de charge de la rivière, nécessitant le déchargement des bateaux et le transport des marchandises jusqu’à une section plus navigable. Dès le début du XIIe siècle, Lille connaît les premiers sièges qui justifient sa vocation de ville fortifiée, laquelle va marquer son histoire jusqu’au milieu du XXe siècle. En 1304, Lille est enlevée par Philippe le Bel au terme de trois sièges successifs, et réunie une première fois au Royaume de France . Mais, en 1369, la châtellenie de Lille est cédée par le roi Charles V de France à Philippe II de Bourgogne. S'ouvre alors une période de prospérité au cours de laquelle Lille devient l’une des capitales administratives du duché de Bourgogne. Elle accueille notamment la Cour des comptes de l'État bourguignon en 1385 ainsi que le premier chapitre de l'ordre de la Toison d'or en 1431.

En 1477, Marie de Bourgogne épouse Maximilien Ier et apporte les provinces flamandes et le Hainaut aux Habsbourg. La châtellenie de Lille rejoint alors le Saint-Empire romain germanique et partage le destin des Pays-Bas pendant près de deux siècles. C’est ainsi qu'elle devient espagnole en 1556, après que Charles Quint ait abdiqué ses droits sur les Pays-Bas en faveur de son fils ainé, Philippe II d'Espagne. C'est une nouvelle période de croissance qui s'ouvre pour la ville qui repousse par deux fois ses remparts, entre 1603 et 1605 puis entre 1617 et 1622.

À la mort du roi Philippe IV d'Espagne en 1665, Louis XIV réclame la Flandre au nom de son épouse, l'infante Marie-Thérèse d'Autriche. N'obtenant pas satisfaction, il marche sur la Flandre en mai 1667 et, le 27 août, Lille est prise par ses armées sous le commandement de Vauban. Le rattachement de la ville et des cinq pays de sa châtellenie au Royaume de France est officialisé le 2 mai 1668 par le traité d’Aix-la-Chapelle. Le périmètre fortifié de la ville s'étend de nouveau, cette fois d'un tiers, à la faveur de l'édification de la première des citadelles conçues par Vauban, qu'il qualifiera de « Reine des citadelles ». Lille est néanmoins assiégée et reprise par les Hollandais en 1708, lors de la guerre de succession d’Espagne, et n'est restituée à la France qu'en 1713, aux termes des traités d’Utrecht.

Dès le XVIe siècle, la prospérité de la ville repose pour l'essentiel sur le développement de la manufacture textile dont la production est écoulée par les marchands lillois installés à Anvers. Le rattachement à la France bouleverse les circuits d'approvisionnement et de distribution mais Lille n'en reste pas moins une ville de négoce, national et international. En 1762, son monopole pour la fabrication de sayetterie est aboli accordant ainsi aux artisans ruraux des campagnes alentours le droit de « fabriquer toutes sortes d'étoffes ». C'est le début du développement du travail de la laine dans le plat pays sous le commandement de fabricants tourquennois et roubaisiens tandis que les fabricants lillois se repositionnent sur le travail du lin et du coton.

La période de la Révolution est marquée par le siège de Lille par les troupes autrichiennes du duc Albert de Saxe-Teschen en 1792. Après avoir investi Roubaix et Tourcoing début septembre, elles bombardent Lille jusqu'au 6 octobre, provoquant des dégâts considérables, sans obtenir la reddition des assiégés. Cet épisode héroïque, qui amène l'armée ennemie, à court de munitions, à se replier sur Tournai, est salué par la Convention nationale, qui vote un décret proclamant « Lille a bien mérité de la Patrie », et est célébré par la colonne de la déesse, dressée aujourd'hui encore au centre de la Grand'Place. Mais au plan local, la période révolutionnaire se solde surtout par l'accession au pouvoir des élites bourgeoises, négociants et fabricants, en lieu et place de l'ancien Magistrat aristocratique qui gouvernait la ville depuis le Moyen Âge.

Le siècle suivant est celui de la révolution industrielle qui ouvre une période d'expansion sans précédent. En 1858, la ville, surpeuplée, s'étend. Elle absorbe les communes limitrophes d'Esquermes, Fives, Moulins et Wazemmes. Mais Lille reste une ville forte, le périmètre fortifié est étendu pour englober une large part des communes annexées et un vaste programme de restructuration urbaine est entrepris afin de les intégrer et de faciliter les communications. La ville, dont la population a triplé depuis le début du XIXe siècle, est au sommet de sa puissance quand survient la Première Guerre mondiale au cours de laquelle elle est occupée par les Allemands d’octobre 1914 à octobre 1918. Au sortir de l'occupation, la ville est ruinée, l'essentiel des équipements industriels ayant été pillés, et en partie détruite. Elle est de nouveau occupée lors de la Deuxième Guerre mondiale, de mai 1940 à septembre 1944, mais, bien que bombardée à plusieurs reprises, par les allemands puis par les alliés, est moins endommagée à sa libération qu'à l'issue du conflit précédent.

En dépit d'une reprise rapide de l'activité et de l'emploi au lendemain de la guerre, les restructurations industrielles qui s'amorcent dès le début des années 1950 annoncent déjà l’effondrement de l’ensemble du système productif hérité du XIXe siècle à partir des années 1970. Lille est toutefois mieux placée que ses grandes voisines et rivales pour résister à la crise. Son industrie est en effet relativement diversifiée (le textile y tient une part importante, mais aussi la mécanique, la chimie, l’habillement, l’agro-alimentaire…), tandis qu'elle est pourvue de la plupart des activités du secteur tertiaire présentes dans une capitale régionale. Pourtant, ce n’est qu'à la fin des années 1980 que, pour la première fois, les élus des grandes villes de la communauté urbaine décident de défendre ensemble un projet, celui du passage par Lille de la LGV Nord, et d’en assumer le surcoût. C'est le début d'une politique volontariste de tertiarisation de l'économie locale et de promotion d'un projet de métropolisation de dimension européenne qui se poursuit encore actuellement.

Bibliographie modifier

  • Philippe Marchand, Histoire de Lille, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2003 (ISBN 2-87747-645-6)
  • Catherine Monnet, Lille : portrait d'une ville, Éditions Jacques Marseille, 2004 (ISBN 2914967020)
  • Jean-Marie Duhamel, Lille, Traces d'histoire, collection « Les patrimoines », Éditions La Voix du Nord, 2004 (ISBN 2-84393-079-0)
  • Eric Maitrot et Sylvie Cary, Lille secret et insolite, Les Beaux Jours, 2007 (ISBN 2351790111)
  • Gwenaelle Versmée, Lille méconnu, Éditions Jonglez, 2009 (ISBN 2915807566)

Aller modifier

En avion modifier

La métropole lilloise est desservie par l'aéroport de Lille. Il est accessible en une vingtaine de minutes depuis les gares de Lille Flandres ou Lille Europe, en taxi (environ 25 €) ou en navette.

  • 1 Navette aéroport   Place des Buisses - Lille (devant l'immeuble du CIC)   Aller simple : , Aller / Retour : 10 . –    (gratuit)

En train modifier

La métropole lilloise est desservie principalement par les gares de Lille Flandres et Lille Europe, proches du centre de Lille.

  • 2 Gare de Lille-Flandres         Place des Buisses - 59000 Lille,   +33 3635 –    (gratuit) La gare de Lille-Flandres accueille des TGV en provenance de Paris et quelques autres villes en France, les TER Hauts-de-France en provenance des principales villes de la région, quelques TER interrégionaux en provenance de Rouen et de Charleville-Mézières et les trains InterCity belges en provenance de Courtrai, Anvers, Tournai et Namur.
  • 3 Gare de Lille-Europe         1 place François-Mitterrand - 59000 Lille,   +33 3635 –    (gratuit) Gare exclusivement TGV, la gare de Lille Europe accueille des TGV en provenance et à destination de la plupart des villes françaises desservies par le TGV, dont l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle relié en 50 min et Paris en une heure, mais aussi de Bruxelles, relié en 35 min et de Londres, en 1 h 25. Elle accueille également les TERGV qui relient Lille à Arras en 20 min, à Dunkerque en 35 min, à Calais en 40 min et à Boulogne-sur-Mer en une heure.

Lille possède cinq autres gares.

  • 4 Gare de Lille-CHR       Avenue Oscar-Lambret - 59000 Lille   Il s'agit d'une halte ferroviaire qui ne dispose ni d'un guichet, ni d'un bâtiment voyageurs. – La gare est desservie par des trains régionaux TER Hauts-de-France des relations Lille-Flandres - Béthune.
  • 5 Gare de Lille-Porte-de-Douai       Rue du Faubourg-de-Douai - 59000 Lille   Il s'agit d'une halte ferroviaire qui ne dispose ni d'un guichet, ni d'un bâtiment voyageurs. – La gare est desservie par des trains régionaux TER Hauts-de-France des relations Lille-Flandres - Lens.
  • 6 Gare de Mont-de-Terre       Rue Danton - 59000 Lille   Il s'agit d'une halte ferroviaire qui ne dispose ni d'un guichet, ni d'un bâtiment voyageurs. – La gare est desservie par des trains régionaux TER Hauts-de-France des relations Lille-Flandres - Valenciennes ou Cambrai.
  • 7 Gare de Lezennes       Rue Paul Kimpe - 59000 Lille   Il s'agit d'une halte ferroviaire qui ne dispose ni d'un guichet, ni d'un bâtiment voyageurs. – La gare est desservie par des trains régionaux TER Hauts-de-France des relations Lille-Flandres - Tournai.
  • 8 Gare d'Hellemmes       Chemin Napoléon - 59260 Hellemmes   Il s'agit d'une halte ferroviaire qui ne dispose ni d'un guichet, ni d'un bâtiment voyageurs. – La gare est desservie par des trains régionaux TER Hauts-de-France des relations Lille-Flandres - Tournai.

En voiture modifier

La métropole lilloise est desservie par 5 axes autoroutiers rayonnant en étoile autour de Lille. Si vous arrivez en passant par la Belgique flamande, gardez à l'esprit que Lille y est appelée Rijsel (son nom néerlandais) et que c'est cette appellation qui est utilisée sur les autoroutes pour indiquer la direction de Lille.

En bus modifier

La métropole lilloise est desservie par la gare routière de Lille Europe, dans le quartier Euralille.

En bateau modifier

La métropole possède plusieurs ports de plaisance, sur la Lys et sur la Deûle.

À pied ou à vélo modifier

Plusieurs itinéraires verts permettent de rejoindre la métropole à pied ou à vélo.

Circuler modifier

Métro, tram et bus modifier

Les métros, trams et bus de la Métropole sont opérés par la société Ilévia, filiale de Kéolis.

  • Ilévia            – Le site de l'exploitant qui propose un ensemble de services et une application relatifs aux transports en commun dans la métropole : itinéraires pour se rendre d'un lieu à un autre, information en temps réel sur le trafic, tarification, etc.

Lille est desservie par plusieurs stations de métro et de tram.

  • Ligne 1 du métro : 13 stations, de la station CHU - Eurasanté à la station Square Flandres, à Hellemmes, via la gare Lille Flandres et Fives.
  • Ligne 2 du métro : 20 stations, de la station Saint-Philibert à Lomme, à la station Saint-Maurice Pellevoisin, via le sud de Lille et les stations Porte des Postes et Lille Flandres qui assurent une correspondance avec la ligne 1.
  • Tram lignes T et R : 2 stations, Gare Lille-Flandres et Gare Lille-Europe.

Un grand nombre des lignes de bus qui desservent la métropole sont au départ de Lille. Les principaux nœuds et correspondances avec le métro se situent aux stations suivantes.

  • Gare Lille Europe : lignes L90, L91, 12, 16, 50, 51, 86, 88
  • Gare Lille Flandres : lignes L12, L90, L91, 9, 10, 14, 16, 50, 51, 86, 88
  • République Beaux-Arts : lignes L1, 12, 14, 18, CITL
  • Porte de Douai : lignes L1, 15, 52, 67, Z2
  • Porte d'Arras : lignes 14, CITL
  • Porte des Postes : lignes 12, L7, L92, CITL
  • CHU - Eurasanté : lignes L2, L92, C01, C02, CITL, 55, 58

La commune dispose également de quatre parcs-relais P+R réservés aux usagers des transports en commun.

  • 1 Parc P+R Lomme St Philibert     Rue Du Grand But Lomme - 59160 Lille   7j / 7 - 24h / 24.   Gratuit. – Un parking de 350 places et un garage à vélos sécurisé situé sur la ligne 2 du métro.
  • 2 Parc P+R CHU - Eurasanté     Boulevard Eugène Duthoit - 59000 Lille   7j / 7 - 24h / 24.   Gratuit. – Un parking de 250 places situé sur la ligne 1 du métro.
  • 3 Parc P+R Porte des Postes     Place Barthélémy Dorez - 59000 Lille   7j / 7 - 24h / 24.   Gratuit. – Un parking de 91 places et un garage à vélos sécurisé situés sur les lignes 1 et 2 du métro.
  • 4 Parc P+R Porte d'Arras     Boulevard d'Alsace - 59000 Lille   7j / 7 - 24h / 24.   Gratuit. – Un parking de 102 places situé sur la ligne 2 du métro.

Car modifier

L'agglomération est aussi desservie par un réseau de car départemental, le réseau Arc-en-Ciel. Quatre têtes de lignes du réseau Arc-en-Ciel se situent à Lille.

  • Station Porte des Postes : ligne 110 - Lille / Merville
  • Station Porte d'Arras : ligne 221 - Lille / Templeuve / Orchies ; 233 - Lille / Carvin
  • Station Porte de Douai : ligne 202 - Lille / Libercourt ; ligne 206 - Lille / Pont à Marcq / Bersée / Douai ; 209 - Lille / Bauvin / Billy Berclau
  • Station CHU Eurasanté : ligne 229 - Lille / Gondecourt / Chemy ; 232 - Lille / Gondecourt

Vélo modifier

Le réseau V'Lille est également présent dans toute la commune.

Vélo-taxi modifier

Le centre ville est desservi par une société de vélo-taxi.

  • Happymoov        – Un service de vélo-taxi qui propose aussi des visites touristiques, des forfaits shopping et des livraisons, à commander en ligne ou via une application.

Taxi modifier

Plusieurs sociétés de taxi sont actives sur Lille et sa métropole.

  • Taxi Lille Agglo (Taxi Lille)   15 Rue Auguste Bonte,   +33 6 38 53 07 76, courriel :  – Taxi à Lille: Gare Lille Flandres, Gare Lille Europe, Aéroport Lille, disponible 24h/7j. Taxi Lille Agglo a l’expérience dans la fourniture de services de taxi de haut niveau, fiables et abordables, nous sommes un leader dans la ville de Lille et ses environs.

Covoiturage modifier

Un système de covoiturage est également disponible via une application Ilévia.

Autopartage modifier

La métropole dispose aussi de stations d'autopartage Citiz. Une vingtaine de stations sont situées à Lille.

Voir modifier

Lieux et monuments modifier

Lille Centre modifier

  • 1 Vieille Bourse         Place du Général-de-Gaulle, rue des Manneliers et place du Théâtre (en métro : station Rihour ou Gare Lille Flandres)   Ouvert l'après midi du mardi au dimanche. –   L'édifice le plus célèbre de la ville, couronné d'un petit campanile coiffé d'une statue de Mercure, dieu du commerce. Construit en 1652 et 1653 par l'architecte lillois Julien Destrée, alors que la ville est encore espagnole, le bâtiment quadrangulaire de style maniériste flamand est en fait une juxtaposition de 24 demeures identiques qui encadrent une cour intérieure équipée de galeries. C'est là que se tenaient les marchands et que, aujourd'hui, bouquinistes, joueurs d'échecs, flâneurs et touristes se donnent rendez-vous.
  • 2 Opéra           Place du Théâtre (en métro : station Rihour ou Gare Lille Flandres)   Ne se visite pas. –   Un des derniers théâtres à l'italienne construits en France, édifié de 1907 à 1914 sur des plans de l'architecte Louis Marie Cordonnier dans un style néoclassique très en vogue à la belle époque. La façade est ornée de groupes sculptés qui représentent, à l'attique, Apollon, dieu des arts, entouré de neuf muses représentent la poésie, la musique, la comédie, la tragédie et d'autres arts lyriques ou scientifiques. De part et d'autre des baies, deux reliefs représentent, à gauche, une allégorie de la musique, sous les traits d'une jeune femme tenant une lyre, à droite, la tragédie, figure féminine brandissant une épée.
  • 3 Chambre de commerce (Nouvelle bourse)         Place du Théâtre (en métro : station Rihour ou Gare Lille Flandres) –   Destiné à réunir sous un même toit l'ensemble de ses services, le bâtiment de la chambre de commerce est édifié entre 1910 et 1921 sur des plans de l'architecte Louis Marie Cordonnier, le même qui dirige le chantier de l'opéra tout à côté. Son style néo-régionaliste est toutefois très différent, avec ses motifs végétaux et ses volutes qui font référence au style lillois du XVIIe siècle, comme son beffroi de 76 mètres de haut orné d'une horloge à quatre cadrans. Il renferme un carillon qui joue toutes les heures quelques notes de l’Hymne à la joie et, parfois aussi, du p’tit Quinquin. À l'intérieur, le hall d'honneur, de 25 mètres sur 25, est coiffé d'une grande coupole de verre, posée à 17 mètres de haut, et est bordé de galeries qui évoquent le cloitre de la Vieille Bourse.
  • 4 Rang de Beauregard     Place du Théâtre (en métro : station Rihour ou Gare Lille Flandres)   Ne se visite pas. –   Une rangée de 14 maisons édifiée entre 1685 et 1687 sur les plans de l'architecte Julien Destrée par le maître d'œuvre Simon Vollant, pour répondre aux contraintes d'harmonisation imposées par la Magistrat, qui comprennent des règles d'alignement et de hauteur et l'obligation de ne construire qu'en pierre et briques. Édifiée peu après la prise de Lille par Louis XIV en 1667, la sobriété des lignes de sa façade, les couleurs et les motifs de sa décoration réalisent une synthèse entre l'architecture classique française et l'architecture flamande locale pour donner naissance à un style qui a été qualifié de franco-lillois. Le bâtiment porte quelques boulets incrustés dans sa façade qui rappellent le bombardement de la ville par les autrichiens lors du siège de 1792.
  • 5 Colonne de la Déesse     Place du Général-de-Gaulle (en métro : station Rihour ou Gare Lille Flandres) – Dressée au centre de la Grand Place au sommet d'une colonne de 12,5 mètres de haut, la déesse, statue de bronze du sculpteur Théophile Bra, commémore le cinquantenaire de la résistance lilloise au siège de la ville par les armées autrichiennes, en dépit des bombardements auxquels elle est soumise du 29 septembre au 6 octobre 1792, contraignant l'ennemi à se replier à court de munitions. Allégorie de la ville de Lille, comme l'indique la couronne de tours dont elle est coiffée, la statue tient dans sa main droite un boutefeu servant à allumer la mèche des canons, tandis que l'autre main désigne la colonne où figure la réponse du maire André aux assiégeants.
  • 6 Immeuble de la Voix du Nord 8 Place du Général-de-Gaulle (en métro : station Rihour ou Gare Lille Flandres)   Ne se visite pas. – Bâti par l'architecte Albert Laprade en 1936, l'immeuble appartenait à l'origine au journal le Grand Écho du Nord. Compromis avec l'occupant pendant la Deuxième Guerre mondiale, le journal disparaît après la Libération et ses locaux sont repris par La Voix du Nord. La façade de style néo-flamand rappelle le pignon à pas de moineaux, habituel dans la tradition flamande, mais est aussi très marquée par l'art déco. Elle porte les blasons des principales villes de la région et est surmontée d'une statue des Trois Grâces en bronze du sculpteur Raymond Couvègnes symbolisant les trois anciennes provinces de la région, la Flandre, l'Artois et le Hainaut.
  • 7 Grande Garde     4 Place du Général-de-Gaulle (en métro : station Rihour ou Gare Lille Flandres)   Ne se visite pas. –   L'édifice, qui fait office de corps de garde pour la garnison de la ville, est érigé en 1717 par l'architecte Thomas-Joseph Gombert, deux ans après la mort de Louis XIV. Il est placé au centre de la ville pour affirmer sa mission d'établissement et de maintien de l'ordre. De style classique, il est typique de l'architecture française de l'époque et porte un soleil sculpté sur le pignon de la façade en hommage à Louis XIV. Le bâtiment héberge à présent la Théâtre du Nord depuis la fin des années 1980.
  • 8 Monument aux morts   Place Rihour (en métro : station Rihour) – Inauguré en 1927, le monument aux morts est l'œuvre de l'architecte Jacques Alleman et du sculpteur Edgar Boutry. C'est un mur d'environ 8 mètres de haut avec, à son sommet, un texte adressé aux lillois et, plus bas, trois panneaux en bas-relief sur le thème de la guerre. Le texte, encadré d'un poilu à gauche et d'un marin à droite, est dédié à la paix. Il a, à l'époque, soulevé une polémique avec ceux qui l'auraient voulu plus patriotique. Les bas-reliefs évoquent les captifs, pris en otage par l'occupant allemand, la relève, représentée par des soldats fourbus qui s'en vont rejoindre le front, et la paix qui s'apprête à couronner de lauriers le poilu et le marin, mais aussi une femme qui tient une corne d'abondance, elle aussi remerciée pour avoir nourri la ville pendant l'occupation.
  • 9 Palais Rihour       Place Rihour (en métro : station Rihour)   lun.- sam. : h 30 - 18 h, dim. : 10 h - 16 h 30. –   Le palais Rihour, auquel le monument aux morts est adossé, est le dernier vestige de la résidence des ducs de Bourgogne bâtie au milieu du XVe siècle à l'initiative de Philippe le Bon, souverain des Pays-Bas bourguignons. De style gothique tardif, le palais comprenait alors quatre ailes de proportions différentes formant un quadrilatère, encadrant une cour d'honneur. Victime de plusieurs incendies, destructions et reconstructions, il n'en reste aujourd'hui que la tour du Conclave, la salle des gardes et la chapelle ducale. L'ancienne salle des gardes abrite désormais l'office de tourisme, tandis que des expositions sont régulièrement organisées dans la salle du conclave, située à l'étage.
  • 10 Église Saint-Étienne     47, rue de l'Hôpital-Militaire (en métro : station Rihour)   lun.- ven. : 14 h 30 - 17 h 00, sam. : 14 h 30 - 17 h 30. –   L'église Saint-Étienne est l'ancienne chapelle du collège des jésuites, l'église originelle de la paroisse Saint-Étienne ayant été détruite en 1792 lors du siège de la ville par les Autrichiens. De style composite, mélange de classique et de baroque romain, elle est construite de 1743 à 1748 par l'architecte François-Joseph Gombert selon les plans de Dominique Delesalle. Désaffectée en 1791, la chapelle sert de manège militaire de 1793 à 1796 avant d'être rouverte au culte et de prendre le titre d'église paroissiale Saint-Étienne. Elle renferme notamment une magnifique chaire de vérité réalisée par le sculpteur François Rude entre 1825 et 1828.
  • 11 Monument au général Faidherbe     Place Richebé (en métro : station République Beaux-Arts) –   Le monument à la gloire du Général Faidherbe, natif de Lille, est inauguré en 1896, quelques années après sa mort. C'est une statue équestre juchée sur un piédestal monumental conçus par le sculpteur Antonin Mercié. Elle ne porte pas sur son action coloniale mais sur son rôle lors de la guerre de 1870, au cours de laquelle il commanda l'armée du Nord. Le socle du monument évoque ainsi, de part et d'autre, les batailles de Pont-Noyelles et de Bapaume qu'il remporta, et porte une allégorie représentant la ville de Lille dictant à l’Histoire les hauts faits du général.
  • 12 Préfecture     Place de la République (en métro : station République Beaux-Arts)   Ne se visite pas. –   Construite en pierre calcaire de 1865 à 1905 sur des plans de l'architecte Charles Marteau, la préfecture est situé à la jonction de l'ancienne ville de Lille et des nouveaux quartiers annexés en 1858, à l'emplacement des anciennes fortifications. De style néoclassique, elle épouse un « plan en H » dans une disposition entre cour et jardin et porte en fronton des sculptures de Félix Huidiez. Le jardin, à l'arrière, est enclos d'un haut mur de briques à chaînage de pierre.
  • 13 Maison Coilliot     14, rue de Fleurus (en métro : station République Beaux-Arts)   Ne se visite pas. –   De style Art nouveau, la maison Coilliot, du nom de son commanditaire, entrepreneur en céramique, est réalisée par Hector Guimard entre 1898 et 1900. Construite en pierre de taille, brique, lave, fer forgé et céramique, elle comporte une boutique au rez-de-chaussée et un logement d'habitation sur trois niveaux, au-dessus. Édifiée sur une parcelle biaise, elle présente une double façade asymétrique. Entre la façade urbaine à l'alignement de la rue et la façade domestique perpendiculaire aux murs mitoyens se place une superposition de balcons à la loggia du bel étage.
  • 14 Synagogue de Lille       5, rue Auguste Angellier (en métro : station République Beaux-Arts)   Ne se visite pas. –   Première synagogue construite dans le Nord, la synagogue de Lille est inaugurée en 1891, peu après l'importante immigration des juifs alsaciens ou venus des pays d'Europe centrale dans la seconde moitié du XIXe siècle. De style romano-byzantin, elle est érigée sur des plans de l'architecte lillois Théophile-Albert Hannotin. Surmonté des tables de la loi, son fronton est encadré par deux pilastres décorés de couples de cigognes, rappel de l'origine de la communauté. C'est l'une des rares synagogues de France à avoir gardé son mobilier d'origine, conçu par Hannotin lui-même, à la suite de la Seconde Guerre mondiale.
  • 15 Porte de Paris       Place Simon-Vollant (en métro : station Mairie de Lille ou Lille Grand Palais) –   Commandée à l'architecte Simon Vollant par Louis XIV pour remplacer l'ancienne porte des malades et célébrer le rattachement de Lille à la France en 1668, la porte de Paris est édifiée de 1685 à 1692. D'aspect massif, elle était intégrée aux remparts de la ville et, protégée par des douves enjambées par un pont-levis, jouait encore un rôle défensif. Sa face externe est ornée de sculptures représentant à gauche, Mars, le dieu de la guerre, et à droite, Hercule, symbole de force. À son faîte, à 32 mètres de haut, est posée une allégorie de la « Victoire », son bras droit levé, prêt à déposer une couronne sur la tête du Roi Soleil, entourée d'une double figure de la « Renommée » sonnant la victoire.
  • 16 Hôtel de ville de Lille       Place Roger-Salengro - 59000 Lille (en métro : station Mairie de Lille)   Visite de l'hôtel de ville : lun.- ven. : h 30 - 17 h 00 et sam. : h 30 - 12 h 00, visite du beffroi : lun.- dim. : 10 h - 13 h et 14 h - 17 h 30.   7,5  ( en cas de réservation en ligne au moins 24 heures à l'avance). –   L'hôtel de ville de Lille, de style Art déco régionaliste, est érigé de 1924 à 1932 sur des plans de l'architecte Émile Dubuisson. Son grand hall, de 143 mètres de long, supporté par deux rangées de 21 piliers à motifs floraux, peut être visité, comme la salle du conseil, au premier étage, décorée par Erró. Son beffroi, de 104 mètres de haut, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, est également ouvert à la visite. L'entrée du beffroi est située à sa base, à côté des statues des géants Lydéric et Phinaert, fondateurs de la ville de Lille selon la légende, sculptés dans le béton frais par Carlo Sarrabezolles. La montée se fait en deux temps, d'abord par un escalier de 100 marches puis, soit en ascenseur, soit par un escalier de 300 marches jusqu’aux plateformes d’observation. S'offre alors un panorama à 360° sur l'agglomération environnante.
  • 17 Noble Tour         Rue des déportés (en métro : station Lille Grand Palais ou Mairie de Lille)   Ne se visite pas. –   Plus vieil édifice fortifié de la ville, la Noble Tour est un ancien bastion des remparts de Lille construit entre 1402 et 1422. Dernier vestige des fortifications médiévales de la ville, elle devient après la Deuxième Guerre mondiale un lieu de mémoire de la Résistance que le général de Gaulle inaugure en 1959. Rebaptisée « Mémorial départemental de la Résistance et de la Déportation » en 1975, elle renferme des cendres provenant des camps de la mort dans une urne de pierre et porte une sculpture d'André Bizette-Lindet en souvenir des victimes.
  • 18 Pavillon de l'ancien hôpital Saint Sauveur     99 rue Saint-Sauveur (en métro : station Lille Grand Palais ou Mairie de Lille)   Ne se visite pas. –   Dernier vestige du plus ancien hôpital de Lille dont la fondation par Jeanne de Constantinople remonte à 1215. Entièrement démoli en 1960, après que ses services aient été transférés à la nouvelle cité hospitalière, seul un côté de la cour d'honneur a été conservé. La partie préservée est un bâtiment du XVIIe siècle en brique et en pierre à trois niveaux. Une galerie de cloître aux voûtes en brique subsiste au rez-de-chaussée tandis qu'à l'étage, la façade est rythmée par des pilastres en pierres de Lezennes surmontés de chapiteaux ioniques et de cartouches.
  • 19 Hospice Gantois       224 rue Pierre-Mauroy (en métro : station Mairie de Lille)   Tous les jours, aux heures d'ouverture de l'accueil. –   Hospice fondé en 1462 par Jean de Le Cambe, dit le Gantois, pour héberger des vieillards indigents, il se transforme au cours des siècles en véritable hôpital. Initialement composé d'une salle des malades et d'une chapelle, l'hospice est agrandi du XVIe siècle au XVIIIe siècle autour de quatre cours intérieures. Il reste en activité de façon ininterrompue jusqu'en 1995. Au début des années 2000, les bâtiments sont restaurés et transformés en hôtel de luxe. Les visiteurs peuvent accéder à la salle des malades du XVe siècle, à la chapelle, au réfectoire, à la lingerie (transformée en bibliothèque) et à trois cours, dont la plus grande a été couverte et accueille à présent le bar de l'hôtel.
  • 20 Passage des Brigittines (rue des Brigittines)     58 rue Gustave Delory (en métro : station Mairie de Lille ou Gare de Lille Flandres) –   Le passage des Brigittines (devenu rue des Brigittines) est l’unique îlot préservé de l’ancien quartier Saint-Sauveur lors de la reconstruction des années 1960. Il doit son nom au couvent des Brigittines, fondé au début du XVIIe siècle, auquel il donnait accès. De nombreux éléments d'origine apparaissent encore sur les façades des maisons des XVIIe siècle et XVIIIe siècle, figurines sur les chapiteaux, inscriptions et dates de construction.
  • 21 Église Saint-Maurice         Parvis Saint-Maurice (en métro : station Gare de Lille Flandres)   lun.- ven. : 11 h 00 - 18 h 00, sam. : 11 h 00 - 19 h 00, dim. : 10 h 00 - 11 h 30 et 14 h 30 - 20 h 00. –   La plus ancienne église de Lille, église-halle à cinq vaisseaux avec transept et clocher en façade intégré au vaisseau central de la nef. Si la première mention de l'église date du XIe siècle, l'édifice actuel, de style gothique et néo-gothique, comprend des éléments qui s'étendent du XIVe siècle au XIXe siècle. La partie frontale est la plus récente, les trois travées occidentales de la nef et le clocher ajouré datant des restaurations menées par l'architecte Philippe Cannissié au XIXe siècle, comme bon nombre des statues qui ornent la façade. L'intérieur renferme un grand nombre de tableaux, dus notamment à Jacob van Oost le Jeune, peintre flamand établi à Lille.

Vieux-Lille modifier

  • Rue Esquermoise
  • Rue Thiers
  • Rue de la Halloterie
  • Rue de la Barre
  • Église Sainte-Catherine
  • Rue Négrier
  • Rue Royale
  • Rue des Weppes
  • Notre Dame de la Treille (avec sa façade contemporaine)
  • Rue des Trois Molettes
  • Place aux oignons
  • Rue de la Monnaie
  • Place Louis de Bettignies
  • Avenue du Peuple belge et Palais de justice
  • Église Sainte-Marie Madeleine
  • Rue de Thionville
  • Rue de Gant
  • Porte de Gant
  • Rang des Arbalétriers
  • Rue Basse

Vauban Esquermes modifier

  • 22 Citadelle de Vauban (La reine des citadelles)     (A l'ouest du centre-ville. Un parking payant se trouve en limite de la citadelle, desservie aussi par une ligne de bus.)   Accès libre à toute heure à l'espace entre les fortifications extérieures et la zone militaire à l'intérieur de la Citadelle, encore en activité et qui ne se visite pas. – Le parc permet la pratique du footing en toute tranquillité, il est très ombragé et dispose de nombreuses tables de pique-nique.

Euralille modifier

Quartier organisé autour des Gares Lille-Flandres et Lille-Europe, mais aussi du Grand Palais, Euralille est toujours en mouvement: ici de grands architectes de renom ont laissé livre court à leur imagination, et ont créé un quartier futuriste et original.

  • 23 Tour de Lille     (Au dessus de la Gare Lille-Europe) – Quatrième tour la plus haute de France (hormis Paris et sa banlieue), la Tour de Lille, ex-Tour du Crédit Lyonnais, culmine à 116 mètres au dessus de la Gare Lille-Europe. Elle a été conçu par l'architecte Christian de Portzamparc et inauguré en 1995. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la forme en « L » est purement fortuite et ne représente pas l'initiale de la ville : l'immeuble devait répondre à des critères bien spécifique: passer au dessus des voies de la gare Lille-Europe (70 mètres) et atteindre plus de 110 mètres de hauteur en un point du bâtiment. Il contient plus de 18 000 m2 de bureaux. Elle ne se visite pas

Wazemmes modifier

  • maisons typiques de la période industrielle, ambiance du quartier.
  • Cité philanthropique

Fives modifier

  • Fives Cail Babcock

Bois Blancs modifier

  • Euratechnologie

Lille Sud modifier

  • Cimetière du sud

Musées et centres d'art modifier

Musées modifier

  • 24 Palais des Beaux-Arts           Place de la République - 59000 Lille (en métro : station République Beaux-Arts),   +33 3 20 06 78 00   lun. : 14 h - 18 h, mer.- dim. : 10 h - 18 h. Fermé le mardi.    (plein tarif), (tarif réduit et à partir de 16h30, sauf weekends). –   L'un des plus grands musées des beaux-arts de province, qui présente en particulier une collection de sculptures, de peintures et d’objets d’art de l’Europe médiévale et de la Renaissance, un ensemble d'œuvres peintes du XVIe siècle au XXe siècle où les pièces flamandes et hollandaises du XVe siècle au XVIIe siècle et françaises du XIXe siècle tiennent une place de tout premier rang, un ensemble de sculptures françaises du XIXe siècle, une collection de céramiques du XVIe siècle au début du XXe siècle et quinze plans-reliefs au 1/600e de villes fortifiées par Vauban.
  • 25 Musée de l'Hospice Comtesse       32 Rue de la Monnaie - 59000 Lille (en métro : station Gare Lille Flandres ou Rihour),   +33 3 28 36 84 00   lun. : 14 h - 18 h, mer.- dim. : 10 h - 18 h. Fermé le mardi.   3,7  (plein tarif), 2,6  (tarif réduit). –   Un musée ethnographique installé dans le bâtiment de la communauté des sœurs augustines qui a géré l'hospice pendant plus de 500 ans. Il présente en particulier des meubles, objets d'art et tableaux des XVIIe siècle et XVIIIe siècle, en situation dans la cuisine carrelée de faïence, le réfectoire, le parloir, les appartements de la prieure, la pharmacie et la lingerie. À l'étage, dans l'ancien dortoir, une sélection d’œuvres, bois sculptés, peintures, céramiques, objets et documents, évoque l’histoire de la cité du XVIe siècle à la Révolution française.
  • 26 Musée d'histoire naturelle           19 Rue de Bruxelles - 59000 Lille (en métro : station République Beaux-Arts ou Mairie de Lille),   +33 3 28 55 30 80, courriel :   lun. : h 30 - 17 h, mer.- ven. : h 30 - 17 h, sam.- dim. : 10 h - 18 h. Fermé le mardi.   3,7  (plein tarif), 2,6  (tarif réduit). – Un musée d'histoire naturelle qui présente une vaste collection zoologique constituée depuis le début du XIXe siècle d'animaux naturalisés, dont une vingtaine de représentants d'espèces disparues, une trentaine d'espèces d'insectes vivants, et une collection de fossiles, roches et minéraux qui retrace notamment l'histoire géologique de la région.
  • 27 Maison natale de Charles de Gaulle         9 rue Princesse - 59000 Lille,   +33 3 59 73 00 30, courriel :   mer.- sam. : 10 h - 13 h et 14 h - 18 h, dim. : 13 h 30 - 18 h. Fermé lundi et mardi.    (plein tarif), gratuit pour - 26 ans et pour tous une heure avant la fermeture. –   La maison des grands-parents maternels de Charles de Gaulle où il est né le 22 novembre 1890. Il s'agit d'un bel hôtel particulier qui comprend une partie logis proprement dit, et, de l'autre côté de la cour intérieure, une partie atelier, ancienne fabrique de tulle du grand-père de Charles de Gaulle, où sont à présent installés un espace d’expositions et un centre multimédia. L'aménagement du logis, qui comprend des souvenirs familiaux et quelques objets personnels, plonge le visiteur dans l'époque de la naissance de Charles de Gaulle.

Lieux d'exposition et centres culturels modifier

  • 28 Le Tri postal         22 Avenue Willy Brandt - 59800 Lille (en métro : station Gare Lille Flandres),   +33 3 20 14 47 60   mer.- dim. : 10 h - 19 h. Fermé lundi et mardi.   Selon exposition. – Un ancien bâtiment destiné au tri du courrier qui propose maintenant une surface d'exposition de 6 000 m2 sur trois niveaux. Il accueille périodiquement des expositions d'art contemporain organisées dans le cadre de Lille 3000.
  • 29 Gare Saint-Sauveur         17 Boulevard Jean-Baptiste Lebas - 59000 Lille (en métro : station Mairie de Lille),   +33 3 20 52 10 39   mer.- dim. : 12 h - 19 h (pour la halle d'exposition). Fermé lundi et mardi.   Accès libre. – Une ancienne gare de marchandises dont une partie des installations a été reconvertie en espaces de loisirs. L'une des halles comprend un bar-restaurant où sont régulièrement organisés des concerts et soirées tandis qu'une autre accueille, le plus souvent d'avril à novembre, des expositions d'art contemporain gratuites organisées dans le cadre de Lille 3000.

Espaces verts modifier

  • 30 Parc de la citadelle       Début du Boulevard de la Liberté - 59000 Lille (accès piéton) (en métro : station République Beaux-Arts) – Un parc de 110 hectares qui entoure la citadelle de Lille, première des citadelles construites par Vauban aussitôt après la prise de Lille en 1667. La citadelle elle-même, qui conserve un usage militaire, est fermée au public (elle n'est accessible que lors des rares visites organisées par l'office de tourisme ou lors des journées du patrimoine). Le parc comprend une promenade autour des remparts, une vaste partie boisée qui longe la Deûle, une plaine engazonnée et une esplanade. On y trouve notamment des parcours sportifs, dont un parcours d'accrobranche, plusieurs bars-restaurants, un parc d'attraction pour les enfants et le zoo de Lille. Plusieurs fois par an, l'esplanade, flanquée de deux parkings, accueille une foire aux manèges ou un cirque.
  • 31 Zoo de Lille       (Dans le parc de la citadelle.)    par adulte, pour les enfants de 5 à 17 ans, gratuit pour les Lillois qui font la démarche de demander un pass local. Tarifs famille et groupe (au-delà de 8 personnes). – Un petit zoo hébergeant une centaine d'espèces différentes, avec des cages partagées, une volière où on peut marcher entre les animaux et un terrarium.
  • Parc Lebas

Faire modifier

Fêtes et festivals modifier

C'est une ville festive en général mais il faut compter aussi avec les villes environnantes de sa grande banlieue (jusqu'en Belgique!!):

  • 1 Grande Braderie de Lille     – Qui accueille environ 2 millions de visiteurs chaque année et s'étale sur des kilomètres et des kilomètres de linéaires de "bradeux", les vendeurs comme vous et moi qui se sont installés pour vendre leurs vieilleries, mais aussi des professionnels de la brocante. Elle a lieu tous les ans, le premier week-end de septembre.
  • Festival de la Louche d'Or    – Créé en 2001, grand concours où des particuliers et des chefs cuisiniers font goûter leur soupe aux gens dans la rue, avec de nombreux concerts et animations. Ce festival se passe principalement dans le quartier de Wazemmes, et est organisé par l'association ATTACAFA.
  • Wazemmes l'accordéon    – Autre festival à voir à Wazemmes avec comme thème la fête bien sûr et l'accordéon

Tous les dimanches matin, place du marché dans le quartier de Wazemmes se tient le marché de Wazemmes, où on peut aller chiner dans la foule et profiter des nombreuses bonnes affaires ainsi que de l'ambiance du quartier.

Manger modifier

Bon marché modifier

  • T'Rijsel Rue de Gand, Vieux Lille – L'estaminet vous propose des spécialités culinaires de la région (potjevleesch, waterzooï, carbonade flamande...). Prix très raisonnables : 10  en moyenne. Le cadre vous fait voyager dans le monde des estaminets, la bière est bonne et le personnel plutôt sympa.
  • La Chicorée (du côté de la Place Rihour) – Essayez donc le Welsh complet ou laissez vous tenter par des moules à la crème. C'est pas excessif, ils sont un peu pressés mais bon, c'est une brasserie. Et, n'oubliez pas de prendre une bonne bière.

Classe moyenne modifier

  • Rue de Gand - Vous y trouverez pleins d'établissements sympa pour tous les goûts : produits régionaux arrangés de façon originale (Estaminet Chez la Vieille) au bar à vins (Monsieur Jacques), en passant par le petit restaurant romantique jazzy (La Boite a Gand prévoir tout de même une carte de paiement bien fournie pour ce dernier), sans compter les nombreux autres à découvrir.

Luxe modifier

  • Auberge de la Garenne 17 chemin Ghesles 59700 Marcq en Baroeul,   +33 3 20 46 20 20
  • Le Plessy 31 rue Alfred Lefrançois 59200 Tourcoing,   +33 3 20 25 07 73

Vous pouvez aussi vous laisser tenter par l'estaminet "Les vieux de la vieille" qui a accueilli Dany Boon lors du repas dans le célèbre film "Bienvenue chez les Ch'tis"

Boire un verre / Sortir modifier

Pour toutes les sorties (activités culturelles, loisirs, restaurants, concerts, cinéma...), récupérez l'hebdomadaire gratuit et très complet Sortir (disponible dans de nombreux lieux publics, bars, bureaux de tabac, salles de spectacle, office de tourisme...) ou consultez sa version en ligne, le site Internet Sortir Lille Eurorégion. Il sort chaque mercredi. La version estivale est disponible au début de l'été (période pendant laquelle il n'est plus hebdomadaire, vacances obligent).

Récupérez le CHTI, un guide à prix libre (vous donnez l'argent que vous souhaitez à une œuvre caritative), complet et bien utile et qui vous donnera des petits avantages pour les resto et bars (conso offerte, etc...). Il est distribué sur la Place de la République et dans tout le centre-ville chaque année vers le mois de mars par les étudiants de l'Edhec qui organisent des concerts et des animations pendant un week-end.

Bon marché modifier

  • Café Citoyen   7 place du Vieux Marché aux chevaux
  • African Children (au croisement de la Rue Royale et de la Barre, juste à côté du Vice Versa) – Leur carte est fournie en cocktails à base de rhum et leur musique très sympa.

Classe moyenne modifier

  • Balatum rue de la barre (proche du Vice Versa)
  • Tir-Na-Nog place Philippe le Bon – bar Irlandais.
  • Le Carré des Halles rue des primeurs (près de La Plage, non loin de la rue Masséna) – Petit bar au décor rustique.
  • La Plage rue Solférino (près du carré des Halles, non loin de la rue Masséna)
  • La rue Masséna contient de nombreux bars et est souvent considérée comme le cœur de la vie étudiante lilloise.
  • La rue Solférino est à la fois la voisine de la rue Masséna et sa sœur quasi jumelle: on y trouve énormément de bars, et elle ne manque pas d'animation une fois la nuit tombée, surtout en fin de semaine.
  • La rue de Béthune contient deux complexes de cinéma (l'UGC et le Majestic - cinéma Art & Essai) et, en fin de parcours (Place de Béthune), quelques bars et quelques restaurants.
  • Le Vice-Versa rue de la barre (à côté du Balatum) – Bar gay.
  • La Capsule rue Doudin - Vieux-Lille – carte de bières et de whiskys impressionnante et originale.
  • Le Salséro rue Heny Kolb (prolongement de la rue Masséna) – bar à concerts et rhumerie.
  • Les cafés de la Grand'Place et leurs terrasses, aux beaux jours
  • 2 L'impertinente   9 Boulevard Papin, 59800 Lille, France,   +33 9 83 87 34 20 – Salon de thé et de Gatals (nom donné à leurs gâteaux)

Se loger modifier

Bon marché modifier

  • Auberge de Jeunesse Lille   12 rue Malpart,   +33 3 20 570894, courriel :  – L’Auberge de Jeunesse se trouve au cœur du quartier historique de la célèbre capitale des Flandres. À deux pas des rues piétonnes, son emplacement est recherché des chineurs qui se donnent rendez-vous chaque année pour la célèbre et gigantesque braderie lilloise. L’Auberge de Jeunesse étant située au centre de la Braderie, les réservations sont fortement recommandées.

Classe moyenne modifier

  • Proche de la gare Lille-Flandres se trouvent une grande quantité d’hôtels abordables (hôtel Flandre-Angleterre, par exemple)
  • 1 La Valiz (hôtel Flandre-Angleterre)     13 place de la Gare,   +33 3 20 060412, courriel : disponible à partir de 15 h, à libérer avant 12 h.   chambre double : à partir de 101 . –      (gratuit) Chambres doubles, triples et quadruples. Parking privé (4 places) à 14 /24 h. Animaux non acceptés.

Luxe modifier

  • Hotel Brueghel (sur le parvis Saint-Maurice) – idéalement situé en face de l'église Saint-Maurice, à moins de 30 m de la grand place et de l'opéra.
  • Les hôtels chers de Lille sont surtout dans la rue de Paris (notamment dû à la proximité de la Gare).
  • Hôtel Hermitage Gantois rue de Paris (près de l'hôtel de ville et de la Porte de Paris) –  , seul hôtel classé 5 étoiles de Lille et donc avec des prix en conséquence.
  • Hôtel Carlton (Hotel Lille)     3 Rue Pierre Mauroy,   0320133313, courriel :  – Le mythique, un des hôtels les plus réputés de la capitale des Flandres.  

Communiquer modifier

Internet et réseau mobile modifier

La fibre optique est en cours de déploiement sur l'agglomération lilloise. Pour le moment, la connexion permet un débit de 100 Mo/s, mais il est prévu que celle-ci soit augmenté dans les prochaines années. La 4G est accessible partout sur le territoire de la commune.

Presse modifier

  • 3 La Voix du Nord           8 Place du Général De Gaulle (Sur la Grand' Place),   +33 3 20 784040, courriel :   1,4 . – Le journal du Nord. Plusieurs éditions pour la région. Le lundi sort également La Voix des Sports (), rétrospective sportive du week-end, résumant tous les résultats des clubs de la région quel que soit le sport.
  • 4 Sortir   Place Leroux de Fauquemont,   +33 3 28 381888, courriel :   gratuit. – La bible pour qui veut savoir quoi voir, faire, écouter... sur toute l'agglomération lilloise. Principal intérêt, ce petit livret noir donne les horaires des séances de tous les cinémas de la région. Il est distribué dans beaucoup de magasins de la métropole lilloise, ainsi qu'à l'office de tourisme.
  • 5 Nord Éclair           8 Place du Général De Gaulle, courriel :   1,1 . – L'autre journal de la région, qui dépend du groupe «La Voix». Nord Éclair est vendu principalement à Roubaix et Tourcoing, un peu moins ailleurs. Cinq éditions dont une lilloise.

Gérer le quotidien modifier

 
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