Dole | |
Informations | |
Pays | France |
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Régions | Franche-Comté Jura |
Cours d'eau | Doubs |
Altitude | 213 mètre, 196 mètre, 341 mètre |
Superficie | 38,38 km² |
Population | 23 775 hab. () |
Densité | 619,46 hab./km2 |
Gentilé | Dolois(e) |
Code postal | 39100 |
Préfixe téléphonique | |
Fuseau | UTC+01:00, UTC+02:00 |
Localisation | |
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Site officiel | |
Dole est une ville française située dans le Jura en Franche-Comté. Les habitants de Dole sont appelés les Dolois.
Comprendre
modifierCapitale de l'ancienne Comté, située au bord du Doubs et du canal du Rhône au Rhin, au pied de la forêt de Chaux (2ème forêt de France). Ville d'Art et Histoire, Dole vous offrira un patrimoine de 43 monuments historiques, dans un secteur sauvegardé de 114 hectares. C'est la ville natale de Louis Pasteur.
Histoire
modifierC'est sur une corniche calcaire qui surplombe le Doubs que la ville a été implantée (Dole signifie "petite hauteur")(il manque une référence). Au XIe siècle, le comte de Bourgogne décide d'y construire un château afin de surveiller le trafic sur la rivière. La population va se fixer autour de ce château. Au XIIIe siècle, Dole est la capitale de La Comté, et vit un véritable âge d'or. En 1386 on y verra un parlement, plus tard une université. Mais la ville (comme toute La Comté) est bien souvent victime de pillages et de tentatives de conquête (notamment de la part de la France et de la Suisse). Elle sera assiégée par le roi de France en 1479 sans succès, Charles-Quint la fortifia en 1530. Finalement, le traité de Nimègue en 1698 rattache la Comté à la France, et fait de Besançon la capitale de la Franche-Comté. Au XIXe siècle, la ville de Dole connaît une industrialisation tardive et les nouvelles constructions se situent à la périphérie du centre ancien. Celui-ci est fort peu transformé. En 1967 est créé le secteur sauvegardé. Ses 114 hectares permettent de protéger toute la vieille ville et ses abords.
Aller
modifier- Paris 360 km, Dijon 45 km, Besançon 45 km, Genève 149 km, Pontarlier 87 km
- Autoroutes A36 et A39
- Gare routière, SNCF (TGV), transport urbain Dolebus, Aéroport Dole Tavaux
En train
modifier- SNCF ligne Paris - Dijon - La Suisse
- SNCF ligne Paris - Besançon avec liaisons TGV quotidiennes et directes vers Paris (2 h)
- SNCF depuis Lille
- SNCF depuis Turin - Milan - Venise (Italie)
- SNCF depuis Eurodisney (Marne-la-Vallée)
- SNCF depuis Roissy
- 1 Gare de Dole-Ville
En voiture
modifier- RN 5 Dijon - Genève
- RN 73 Chalon - Besançon
- À 36 Beaune ( A 31/ A 6 )
- Mulhouse ( A 35)
- À 39 Dijon ( A 31/ A 38)
- Bourg-en-Bresse / Lyon ( A 40)
En avion
modifier- 2 Aéroport de Dole-Jura
Compagnie aérienne | Destinations |
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saisonnier : BIA Bastia Poretta | |
OPO Porto-F. Sá-Carneiro, FEZ Fès-Saïss, RAK Marrakech-Ménara saisonnier : STN Londres-Stansted (à partir du ) |
En bateau
modifierCanal Rhin-Rhône, rejoignant à 17 km des infrastructures à grand gabarit ( 1 500 tonnes). Dole est le port le plus important sur le Doubs (le fleuve).
Circuler
modifierOn peut tout visiter à pied, et même aller un peu plus loin pour les randonneurs (Mont-Roland par exemple).
En voiture
modifierUne grande partie du centre ville est piéton. Mais il est bordé de parkings plus ou moins payants (le parking gratuit se trouve derrière le théâtre). À Dole, la voiture ne va vous servir qu'à en partir ...
À vélo
modifierLa ville fait régulièrement des efforts pour améliorer la circulation des cyclistes. Circuler à vélo, si vous prenez les bons itinéraires, est très agréable : traversée de parc, passerelle piétonne, zones piétonnes. En longeant le canal du Rhône au Rhin, vous pouvez faire de jolies balades sans croiser de voitures. Itinéraires de VTT dans le coin, notamment en forêt de Chaux.
En bus
modifierDouze lignes de bus : http://www.reseau-tgd.fr
Voir
modifier- Hôtel Dieu – Hôtel Dieu XVIIe siècle, il abrite actuellement la médiathèque.
- 1 Musée des Beaux-Arts – Bâtiment du XVIIIe siècle. Vous pourrez y voir des sculptures bourguignonnes et comtoises du Moyen Âge au XVIIIe siècle, des peintures françaises des XVIIe et XVIIIe siècles (Vouet, Lefèvre, Allegrain, Patel ) écoles italiennes et nordiques (l'Albane, Maître de Saint Gilles, Van Boucle ). Histoire de Dole et du Comté de Bourgogne (Van der Meulen, Martin des Batailles et Martin des Gobelins). Égypte ancienne. Exposition des découvertes archéologiques du Jura, du néolithique à l'époque mérovingienne art contemporain, des années 1960 autour de la Figuration Narrative et des Nouveaux Réalistes.
- Atelier Pasteur – Indispensable, les deux sites sont excellents.
Églises, chapelles, et couvents
modifier- 2 Collégiale Notre-Dame – Collégiale de 1586 de style gothique, mobilier renaissance en marbre polychromes. Grand orgue (1754) de Karl Joseph Riepp. En été, on peut monter au clocher, et sont organisées des visites guidées.
- 3 Église Saint-Jean l'Évangéliste – 1964
- Chapelles et couvents : Nombreuses chapelles et couvents datant des XVIe et XVIIe siècles. En 1635, Dole comptait 1 religieux pour 14 habitants. Vous pourrez visiter la chapelle des frères des écoles chrétiennes, la chapelle des Carmélites et celle du Refuge. Aussi : Le cloître des Cordeliers (39, rue des Arènes); le jardin et le cloître de la Visitation (avenue Aristide Briand); le cloître des Tiercelines (12, rue Boyvin - s’adresser au salon de coiffure “ Acropole ”).
Hôtels particuliers et escaliers
modifierVous trouverez en vous promenant nombre d'hôtels particuliers et belles maisons qui ont été conservés jusqu'à nos jours (XVIe au XVIIIe siècle) :
- Hôtel de Vurry (7 rue de Besançon) : Portail en pierres polychromes et escalier construit sur la cour, il est enserré dans une tour ronde ou polygonale.
- Hôtel Froissard (7, rue Mont-Roland - XVIe siècle) : façade et escalier en fer à cheval intégré au corps de logis sur rue et laissant assez de place pour le passage de la voiture vers la cour (où se trouvaient écuries et communs).
- Escalier Matherot de Preigney (XVIIIe siècle)
- Escalier de l'hôtel Rigollier de Parcey
- Portail de l’hôtel de Champagney (20, rue Pasteur)
- Hôtel Laborey de Salans (22, rue Mont-Roland) à la façade composite
- La cour intérieure de l’hôtel de Reculot (13, Grande rue) avec la belle rampe en fer forgé de l’escalier.
Places et fontaines
modifierAu Moyen Âge l'alimentation de la ville était assurée par les sources qui jaillissent au bas de la ville et les puits creusés dans les grands axes, les cours des hôtels particuliers et les cloîtres des couvents. En 1678, le Comté entre dans le Royaume de France. Louis XIV décide alors de faire de Besançon la nouvelle capitale de la province, aux dépens de Dole. Les remparts sont aussi détruits alors qu’à Besançon, Vauban construit la citadelle. Cette destruction des remparts est l’occasion pour la ville de s’étendre et de créer de vastes espaces, jardins et places. Le Cours Saint Mauris, la place Neuve (actuelle place Grévy), la place d’Armes (actuelle place Précipiano) sont créés à cette époque. Plusieurs fontaines sont édifiées dans la partie haute de la cité. C’est ainsi que l’on construit la fontaine Ratez (à l’angle de la rue du collège de l’Arc et de la rue de la monnaie), la fontaine Attiret (rue des Arènes), la fontaine du Dauphin (rue de la Sous-Préfecture), la fontaine du Lion (actuellement cours Saint-Mauris)… A la fin du XVIIIe siècle, on construit une fontaine monumentale ornée d’une statue de Louis XVI en pied, sur la place principale de la ville (sur l’actuelle place Nationale), contre le flanc nord de l’église. Elle a été rebaptisée fontaine de la Paixun un peu plus tard. Au XIXe siècle, on cherche à aérer la ville et à améliorer la circulation. C’est ainsi que la disparition d’un îlot d’habitations a permis la création de l’actuelle place aux fleurs, agrémentée de la fontaine à l'enfant, œuvre du sculpteur Rosset.
Cicuit des fontaines
modifierDépart du cours Saint Mauris.
- Fontaine du lion, cours Saint Mauris
- Grande Fontaine appelée encore la Fontaine des lépreux (entrée de ce lavoir souterrain : rue Pasteur)
- La place Nationale : la fontaine de la Paix, la fontaine Lumineuse et le marché couvert
- Fontaine de la place aux fleurs
- Fontaine Attiret, rue des Arènes
- Place Barberousse
- Fontaine de l’Hôtel de Ville et place de l’Europe
- Fontaine derrière le Théâtre cours G. Clémenceau
- Fontaine Ratez, à l’angle de la rue du collège de l’Arc et de la rue de la monnaie
- Fontaine du dauphin, rue de la sous-Préfecture
Acheter
modifierDes souvenirs à l'effigie de la ville sont disponibles à l'office de tourisme situé place Grevy ainsi que dans de nombreux kiosques du centre-ville. Des produits régionaux sont trouvables dans le magasin Faran'dole, rue des Arènes.
Manger
modifierProclamée ville gastronomique en 2015, les restaurants de la ville sauront vous faire découvrir et apprécier les spécialités du terroir franc-comtois.
Boire un verre / Sortir
modifierAux environs
modifier- 1 Dijon (au nord-ouest)
- 2 Arbois – Charmante petite ville perdue au milieu des champs de vignes sur la N83 à 9 km au sud de Mouchard. Réputée pour ses qualités œnologiques, elle n’est pas la capitale du vin pour rien et son site qui incite à la promenade, vous serez enchanté de votre passage.
- 3 Mouchard
- 4 Salins-les-Bains – Musée du sel inscrit au patrimoine mondial, ville thermale, sources d’eau salée, détente et remise en forme.
- 5 Poligny – Poligny est la ville du comté, elle est située 10 km au sud d'Arbois.