Algérie ((ar) الجزائر, (ber) ⴷⵣⴰⵢⴻⵔ) | |
Drapeau | |
Information | |
Capitale | Alger |
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Altitude maxi. | 2 918 m (Tahat) |
Altitude mini. | −40 m (Chott Melghir) |
Superficie | 2 381 741 km² |
Population | 46 164 219 hab. () |
Densité | 19,38 hab./km2 |
Gentilé | Algérien(ne) |
Forme de l'État | régime semi-présidentiel |
Langue(s) officielle(s) | arabe, berbère standard algérien |
Monnaie | dinar algérien |
Religion(s) | islam |
Électricité | 230 V / 50 Hz / prise électrique de type E, Schuko, Europlug |
Préfixe téléphonique | +213 |
Suffixe Internet | .dz |
Sens de circulation | Conduite à droite |
Plaques d'immatriculation | DZ |
Fuseau | UTC+01:00 |
Localisation | |
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Site officiel | |
Site touristique | |
L’Algérie (en arabe : الجزائر, al-Jazā'ir, en tamazight : Dzayer), officiellement la République algérienne démocratique et populaire, est un pays d’Afrique du Nord qui fait partie du Maghreb. L'Algérie partage des frontières terrestres au nord-est avec la Tunisie, à l'est avec la Libye, au sud avec le Niger et le Mali, au sud-ouest avec la Mauritanie et le Sahara occidental, et à l’ouest avec le Maroc.
Comprendre
modifierGéographie
modifierL'Algérie est devenue le plus grand pays africain par sa superficie après la division du Soudan en 2011. C'est également le plus grand pays du monde arabe et du bassin méditerranéen. Elle offre une multitude de facettes et de traditions allant du littoral aux montagnes du Djurdjura, aux steppes de l'Atlas et au Sahara avec le Hoggar et le Tassili. Sa capitale politique et économique est Alger située au nord sur la côte méditerranéenne.
Le relief de l’Algérie est constitué de trois grands ensembles : le Tell au Nord, les hauts plateaux et l’Atlas saharien au centre, et le Sahara au Sud.
Le Tell
modifierC’est une étroite bande côtière de 1 200 km de long et de 100 à 200 km de large. Elle est délimitée au Sud par une chaîne de montagne, plus ou moins parallèle au littoral, et qui s’étend de la région de Tlemcen à l’Ouest, à la frontière tunisienne à l’Est. Cet ensemble est constitué de plaines fertiles (comme celle de la Mitidja au sud d’Alger) où se concentrent la majorité de la population algérienne, de vallées et d’une succession de monts (l’Atlas tellien) qui dépassent régulièrement les 2 000 m à l’Est, notamment en Kabylie où les sommets du massif du Djurdjura sont recouverts de neige en hiver.
Les hauts plateaux et l’Atlas saharien
modifierEnsemble de plaines et de hauts plateaux semi-arides qui courent en diagonale depuis la frontière marocaine jusqu’au nord-est de l’Algérie. Les étés y sont lourds et secs et les hivers très froids et humides. Le terrain est creusé par de nombreuses dépressions, les chotts, qui se transforment en lacs salés après la saison des pluies. La végétation est assez pauvre et clairsemée. Elle se limite aux touffes d’herbe (très utiles pour les troupeaux de moutons), ainsi qu’à l’alfa, une plante graminacée qui sert à la fabrication de cordes, couffins, tapis, etc. Ces steppes sont délimitées au Sud par une barrière montagneuse (l’Atlas saharien) qui n’est en fait que le prolongement en Algérie du Haut-Atlas marocain. D’Ouest en Est se succèdent les monts des Ksour, des Ouled-Naïl, des Zibans et des Aurès qui culminent à plus de 2 300 m. Au pied de ces montagnes se trouvent un chapelet d’oasis qui marquent le seuil du Sahara : Biskra Boussaâda Laghouat, ou encore Ghardaïa, plus au Sud, dans la vallée du M’zab.
Le Sahara
modifierIl couvre environ 85 % du territoire algérien (2 000 km d’Est en Ouest, 1 500 km du Nord au Sud). Le Grand Sud algérien alterne entre paysages volcaniques (massif du Hoggar) et lunaires (Tassili N’Ajjer), plaines de pierres et (les Regs) et plaines de sable (les Ergs) d’où jaillissent parfois de superbes oasis.
Climat
modifierLe climat est de type méditerranéen sur toute la frange nord qui englobe le littoral et l’Atlas tellien (étés chauds et secs, hivers humides et frais), semi-aride sur les hauts plateaux au centre du pays, et désertique dès que l’on franchit la chaîne de l’Atlas saharien. Les écarts de température dans une même journée peuvent être considérables, c’est le cas dans le Sahara où le mercure peut osciller d’un extrême à l’autre en l’espace de quelques heures seulement (au-delà de 40 °C le jour, au-dessous de 5 °C la nuit !).
Population
modifierReligion
modifierL'islam est la religion de l’Algérie et de son état, 98% à 99% des algériens sont des musulmans, l'Algérie est le huitième plus grand pays musulman parmi les pays à majorité musulmane et le troisième sur le continent africain (après le Nigeria et l'Égypte). 2,2 % de la population musulmane mondiale vit en Algérie, la plupart d'entre eux sont pratiquants. Mais l'Algérie reste un pays très ouvert, par rapport aux autres pays musulmans, la tenue vestimentaire ou les pratiques ne sont pas surveillées, beaucoup de touristes admirent l'aspect calme et ouvert de l'Algérie, surtout de la capitale du pays ; Alger. Les traditions elles aussi ont une importance capitale dans la vie des algériens, chaque région d'Algérie dispose de sa propre culture
Vie & Culture
modifierL'Algérie était jadis un carrefour stratégique et une contrée de choix pour les différentes civilisations qui l’ont conquise et qui n’ont pas, par la même occasion, omis de poser leurs empreintes sur le territoire. En effet, ces peuples ont envahi l’Algérie et ont apporté leurs traditions et pensée, influençant ainsi l’art et notamment l’architecture. Aujourd’hui encore, plusieurs villes algériennes gardent les traces des anciennes cités puniques, numides ou romaines. Car effectivement, l'histoire de l'Algérie avant la conquête romaine est longue, et pourtant souvent méconnue. Les nombreux vestiges de la période numide, encore parfaitement conservé aujourd’hui, prouve que l’Algérie a joué un rôle important dans l’histoire méditerranéenne. De nombreuses villes algériennes portent encore les traces de ce prestigieux héritage : parmi les sites recueillant le plus de vestiges on retrouve des villes comme Tipaza, Cherchell, Djemila, Ténès ou encore Timgad. Il est à noter que les vestiges antiques se concentrent principalement sur la bande côtière et la partie Nord du pays. Au Sud, les traces des générations précédentes remontent à plus loin. On retrouve ainsi plusieurs peintures rupestres datant de l’époque du néolithique retraçant la vie quotidienne des ancêtres des habitants du désert.
Le centre
modifierNon loin d’Alger, capitale moderne et cosmopolite, se trouve des sites antiques si bien conservés qu’on n’imaginerait pas qu’ils ont vu passer des milliers d’années. De nombreuses villes sont reconnues pour la beauté de ces sites, c’est le cas notamment de Tipaza, dont on peut admirer les vestiges dans son parc archéologique, très beau site en bord de mer ombragé par des pins et dominé par l’imposant Djebel Chenoua. À l’ouest les vestiges de l'époque romaine démontrent que Tipaza a connu à l’époque un essor remarquable. À une dizaine de km au sud-est de Tipaza, sur la route de Sidi Rached, on retrouve le Mausolée Royal Maurétanien, également appelé le Tombeau de la Chrétienne, classé en 1982 au Patrimoine Mondial de l’Unesco. C’est un vaste mausolée en forme de cône, datant du IIe siècle avant J.C., et s’élevant en gradins à près de 40 mètres. On pense qu’il aurait servi de sépulture au roi Juba II et à son épouse Cléopâtre Séléné (fille de la Cléopâtre d’Égypte et de Marc Antoine). Plus loin, il y a Cherchell. Considérée comme la jumelle de Tipaza, Cherchell possède l’un des plus beaux musée d’Algérie et un port datant de l’époque romaine, encore utilisé de nos jours par les pêcheurs. Les vestiges romains sont tellement nombreux à Cherchell qu’il a fallu ouvrir un deuxième musée, plus vaste, dans le parc des mosaïques.
Le sud
modifierLe Grand Erg occidental abrite de nombreux sites préhistoriques. Les gravures représentant des animaux et les silex taillés découverts dans la palmeraie de Taghit, révèlent l’existence et l’importance de la civilisation néolithique. À une dizaine de kilomètres de Ouargla se trouve le site de Sedrata, l’ancienne capitale ibadite surnommée la glorieuse pour sa prospérité. Détruite au XIe siècle, elle fut enfouie sous les dunes de sable. Ce n’est que grâce à la reconnaissance aérienne qu’elle a pu être repérée. Des fouilles ont permis de dégager quelques constructions qui révèlent leurs étendues et leurs richesses. C'est à une centaine de kilomètres de Tamanrasset que le tombeau de la reine touareg Tin Hinan. Mais le Sud est surtout reconnu pour ses gravures rupestres notamment sur le mont Garet El Djnoun. On y distingue des animaux domestiqués et sauvages. Ces dessins dateraient d'au moins 2700 ans avant notre ère, C'est l'une des plus belles fresques du Sahara.
L'ouest
modifierÀ l’instar d’Oran, de nombreuses villes de l’Oranie ont gardé l’influence espagnole. Ainsi l’emblème d’Oran est le Fort espagnol de Santa Cruz, et Tlemcen, la deuxième ville de la région, est reconnue pour ses édifices mauresques de la qualité de ceux de l’Andalousie. La plupart des grandes villes de la région ont été fondées durant le Moyen Âge, seules quelques villes comme Ain Temouchent datent de la période romaine. On peut également voir dans les proches environs de Tiaret des sites préhistoriques, des tombeaux datant des royaumes berbères.
L'est
modifierLa région Est de l’Algérie est celle qui possède la plus abondante réserve de vestiges archéologiques. La plupart de ces sites antiques sont classés et contribuent à la renommée de la région. À 30 km de Constantine, se trouve le site de Tiddis, petite ville numide qui recèle d'importants vestiges de cette période. Ce site a été modifié par les Romains, et aménagé selon leur système d'urbanisation. Non loin, il y a le site de Cirta qui recèle, d'importants vestiges. Annaba s’est donné beaucoup de mal pour sortir la ville antique de huit siècles d'oubli. Enfin, nous retrouvons Timgad, la Pompéi africaine. Réputé pour son excellent état de conservation, le site de la ville romaine de Thamugadi, classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1982, a dû attendre la fin du XIXe siècle pour que les ruines, ensevelies dans le sable, soient dégagées. Timgad jouit du rare privilège de connaître la date exacte de sa fondation : en l’an 100 ap. J.-C.par l’Empereur Trajean.
Musiques et danses
modifierLa musique algérienne, étonnamment riche et variée, ne se limite pas qu’au Raï ! Chaque région, chaque ville chargée d’histoire, possède sa propre tradition musicale, métissée au fil des siècles par des influences venues de l’Afrique Subsaharienne, de l’Espagne andalouse ou des rives orientales de la Méditerranée.
La musique arabo-andalouse
C’est ce que l’on considère comme la musique classique algérienne. Elle résulte d’un long processus qui démarra au IXe siècle avec le voyage du talentueux musicien bagdadi Ziryab pour la cour de Cordoue. À partir du XIIIe siècle, les musulmans et les juifs chassés d’Andalousie par la reconquista se réfugient au Maghreb, notamment dans les cités du nord de l’Algérie, et apportent avec eux une musique basée sur le système des noubas inventé par Ziryab. Aujourd’hui, la musique arabo-andalouse existe sous trois formes en Algérie : le hawzi à Tlemcen, le malouf à Constantine et la çanâa à Alger. Chacune diffère de l’autre par le rythme et les instruments employés par les orchestres, les plus utilisés étant le tambour, la cithare, le luth, ou oud, ainsi que le rebeb, petit violon à deux cordes.
Le châabi et le raï
Ce sont les deux musiques urbaines et populaires algériennes. Le châabi (« populaire » en arabe) a vu le jour dans la première moitié du XXe siècle dans les quartiers populaires d’Alger. Interprété en dialecte de la capitale par des cheikhs (maîtres) et leurs orchestres, il aborde des thèmes nettement plus sombres que la musique arabo-andalouse dont il est issu. Le plus grand hymne châabi reste Ya Rayah (L’Émigré) de Dahmane El-Harrachi. Le tube a été remis à jour il y a quelques années par Rachid Taha.
Quant au raï (« avis », « conseil » ou « point de vue »), il est né à Oran dans les années 1930. Il fut le fruit du mariage entre les musiques traditionnelles bédouines et les sonorités latines et arabo-andalouses. Il exprime l’amour, les filles, la fête, la joie de vivre. Si Cheb Khaled et Cheb Mami restent les noms les plus souvent associés à cette musique, les Oranais fredonnent toujours les airs des monstres sacrés du raï, comme Blaoui El Houari, considéré comme le précurseur, Ahmed Wahby ou encore Cheikha Rimitti. Dans le répertoire du raï, signalons aussi Hasni, surnommé « le rossignol du raï ».
La musique kabyle
Inspirée de contes transmis oralement depuis des lustres, la musique kabyle, parfois proche du châabi algérois, est pleine de poésie. Depuis plusieurs années, des chanteurs comme Idir, Aït Menguellet ou Matoub Lounés (assassiné en 1998) se sont fait les défenseurs de l’identité kabyle à travers des chansons très engagées et critiques vis-à-vis de la classe politique algérienne.
Le gnawa et la musique touarègue
Originaire des esclaves noirs de l’Afrique subsaharienne, la Gnawa est une musique spirituelle destinée à guérir les malades. Les textes, écrits en arabe, sont chantés par un mâalem (maître musicien) sur une musique à base de guembri (luth-tambour à trois cordes), de tbel (tambour) et de qarqabus (castagnettes en métal). Chaque musicien accompagne au chant le mâalem et exécute plusieurs danses. Dans le grand Sud, du côté de Tamanrasset et de Djanet, on peut écouter des orchestres touaregs célébrer leurs ancêtres tout en jouant de l’imzad, un violon à une corde, et du tindé, tambour en forme de mortier en bois. Ce sont généralement des femmes qui jouent de ces instruments.
Littérature
modifierL’évolution de la littérature algérienne reste étroitement liée aux évènements qui ont jalonné l’histoire contemporaine de ce pays (colonisation, guerre d’Indépendance, immigration, montée de l’islamisme). Pour en mesurer la richesse exceptionnelle, il suffit simplement de franchir le seuil de l’une des nombreuses librairies donnant sur les artères commerciales du centre-ville d’Alger. On y remarquera les ouvrages de quelques plumes bien connues du public français comme Assia Djebar (récemment élue à l’Académie française) ou Yasmina Khadra (prix du meilleur polar francophone en 2004 avec La Part du mort) mais aussi une multitude d’auteurs, d’expression française ou arabe, que le libraire ne manquera pas de vous conseiller. Pour ne citer que quelques-uns, on pourra se plonger dans les œuvres de Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Mohamed Dib, Malek Haddad, Rachid Boudjedra, Rachid Mimouni, Kateb Yacine, Leïla Sebbar, Tahar Djaout, mais aussi Jean Amrouche, Jules Roy et Jean Pélégri. Et pourquoi pas Albert Camus, lui aussi enfant du pays, dont certains livres peuvent s’avérer être d’excellents guides tout au long d’un séjour algérien.
Cinéma
modifierIl fut un temps où l’Algérie comptait plus de 400 salles de cinéma et les chefs-d’œuvre nationaux raflaient les prix des plus grands festivals internationaux (comme Chroniques des années de braise de Mohammed Lakhdar-Hamina, Palme d’or au festival de Cannes en 1975). Cet âge d’or n’a malheureusement pas duré. Avec l’avènement de la parabole qui a abreuvé les foyers algériens de programmes occidentaux et la crise des années 1990, le cinéma algérien est entré en profonde léthargie. Les salles encore ouvertes se comptent sur les doigts de la main et, face à l’absence de moyens conséquents, acteurs et réalisateurs qui en ont l’opportunité préfèrent aller exercer leur art en Europe. Même les studios étrangers boudent l’Algérie, qui pourtant, offre de somptueux décors au cinéma (le tout premier Tarzan avait été tourné en 1932 au jardin d’Essai à Alger).
Régions
modifier
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Villes
modifier- 1 Alger – la capitale, appelée aussi Alger la Blanche
- 2 Constantine – l'antique Cirta, capitale de l'Est, ville des ponts suspendue.
- 3 Oran – Wahran appelée aussi El Bahia capitale de l'Ouest, la ville qui vit toute l'année
- 4 Béchar – connue pour la Saoura
- 5 Batna – capitale des Aurès, connue pour ses sites romains, numidien et berbère.
- 6 Tamanrasset – la perle du désert
- Mostaganem - ville des mimosa appélée aussi la petite perle du Méditerranée
Autres destinations
modifier- Voir aussi : Patrimoine mondial en Algérie
- Voir aussi : Patrimoine culturel immatériel en Algérie
Aller
modifierFormalités
modifierLa plupart des étrangers et à plus forte raison ceux originaires des pays situés hors du Maghreb, doivent être munis d'un passeport valide incluant un visa pour pénétrer en Algérie. Ce visa doit impérativement être obtenu à l'avance auprès d'une ambassade ou d'un consulat algérien, car il n'est pas délivré en entrant sur le territoire.
Pour faire la demande de visa, il faut présenter :
- un passeport valable au moins 6 mois et sa photocopie ;
- 3 photos d'identité identiques et récentes ;
- une attestation d'assurance voyage et assistance-rapatriement ;
- justifier de ressources financières suffisantes en rapport avec la nature et la durée du séjour envisagées ;
- un certificat d'hébergement légalisé par la mairie du lieu d'hébergement en Algérie, ou une réservation d'hôtel, ou une attestation d'une agence de voyage précisant la nature et le lieu du voyage ;
- le formulaire officiel du consulat d'Algérie téléchargeable depuis le site de l'ambassade, en double exemplaire ;
Un visa de moins de 90 jours à une seule entrée coûte 85 € et il en revient à 125 € pour un visa de plus de 90 jours avec entrées multiples, le délai de traitement est de 14 jours au maximum.
Restrictions de visa : Le visa d'entrée en Algérie sera systématiquement refusé à tout citoyen d'Israël ainsi qu'à tout voyageur présentant des preuves de passage dans ce même pays. Celles-ci incluent les tampons d'entrée ou les visas pour l'Israël mais également les tampons de sortie d'Égypte et de Jordanie aux frontières terrestres avec Israël, les billets d'avion et les factures libellées en hébreu, etc... |
En avion
modifierPlusieurs compagnies aériennes assurent la liaison entre l'étranger et l'Algérie : Air Algerie, Air France, Tassili Airlines, British Airways, Iberia, KLM, Tunis Air, Royal Air Maroc, Saudi Arabian Airlines, Syrianair, Turkish Airlines, Egypt Air, Lufthansa, QatarAirways, Air Méditerranée, Fly Emirates, Royal Air Jordanie, Jet Air Fly.
En bateau
modifierLes liaisons sont très nombreuses et pour la plupart d'entre elles, assurées tout au long de l'année avec des renforts en période estivale. Cependant, il vous faudra faire preuve d'une certaine souplesse et prévoir (vraiment...) large, car les retards à l'embarquement ne sont pas rares, quels que soient la ligne choisie et le port de départ.
Depuis les ports français, c'est celui de Marseille qui est le plus plébiscité et il donne la possibilité de rejoindre le plus grand nombre de villes dont Oran et Alger mais aussi Béjaïa et Skikda ou encore Annaba... le port de Sète est également utilisé pour rejoindre Oran.
Pour qui souhaite suivre un parcours essentiellement routier, il est possible de rejoindre l'Algérie depuis l'Espagne... le port d'Alicante bien signalé depuis l'autoroute permet de rallier Oran et Alger. Plus au sud, c'est le port d'Almería qui propose des liaisons en direction de Ghazaouet et d'Oran. D'autres liaisons comme celle de Valence - Mostaganem ou encore Barcelone - Alger existent aussi en haute saison.
- Algerie Ferries
En 2015, Une ligne faisant la traversée Alger-Bejaia a été inaugurée, deux bateaux ont été achetés d'Italie (le Seraidi et le Badji Mokhtar) d'une capacité de 206 places chacun avec accès à un balcon et la wifi gratuite. Le prix initial ayant été fixé à 1300 Da (11,4 € cours officiel ou 6,5 € pour un change au marché noir), le voyage dure 4 h. et passe entre 3 et 5 km du littoral.
La carte verte européenne d'assurance n'étant pas valable en Algérie... un contrat spécifique devra être souscrit en introduisant votre véhicule sur le territoire.
En voiture
modifierPar voie terrestre, il est toujours possible de rejoindre l'Algérie depuis la Tunisie, la Libye et le Niger mais tout accès depuis le Mali est actuellement suspendu en raison des problèmes d'insécurité persistants, la situation reste évolutive pour la Mauritanie. Un document d'importation temporaire nommé T.P.D. (Titre de Passage en Douane...) pour votre véhicule, est à remplir et à faire viser à l'entrée du territoire. Ce document est valable 6 mois non renouvelables, ne le perdez surtout pas, car il sera à présenter lors de la sortie du pays ou lors d'un contrôle de routine durant votre séjour.
Pensez également à souscrire à l'assurance automobile obligatoire avant de vous éloigner de la douane.
Sachez également que la frontière avec le Maroc est totalement fermée depuis 1994 et que rien ne laisse présager d'une prochaine ré-ouverture des points de passages routiers. Bien que cette limite soit habituellement franchie par des contrebandiers, il est formellement déconseillé d'essayer de les imiter voire tout simplement de s'approcher de la zone frontalière : les risques de tomber sur des mines en activité ou de se faire arrêter par les autorités sont sérieux !
En tout état de cause, ne vous éloignez jamais du bord de la route si vous êtes amenés à vous rendre dans ce genre de secteur.
Si vous tenez absolument à rallier le Maroc et l'Algérie en voiture, il vous reste la possibilité d'emprunter deux lignes de ferry successives qui vous obligeront à transiter par l'Andalousie. Le Port d'Almería est celui qui accueille simultanément des liaisons maritimes à destination de ces deux pays voisins... à méditer !
Circuler
modifierL'Algérie dispose du plus grand réseau de transports de tout le continent africain... nouvelles autoroutes et voies rapides, transports ferroviaires urbains et interurbains en plein «boom» ainsi que liaisons aériennes domestiques qui permettent de se rendre à peu près où l'on souhaite à travers le pays.
Pour les déplacements à destination des régions désertiques et vers certaines wilayas, il est indispensable de faire appel aux services d'un guide et de s'équiper en conséquence.
En avion
modifierAir Algérie relie presque quotidiennement les aéroports des grandes villes que compte le pays. Pour le Sud, compter environ deux vols par semaines. Il y a aussi une autre compagnie Tassili Airlines pour les vols vers le Sahara.
En train
modifierLe réseau ferroviaire algérien est en cours de rénovation et de restructuration. Comptez entre 1000 et 1300 dinars soit 10 et 12 € et 5 h pour relier Alger à Oran 450 KM, 700 dinars soit 7 € pour relier en 4 h Béjaïa à Alger distantes de 310 km, comptez deux départs par jour pour les longues distances. Le train est surtout un bon moyen pour découvrir les magnifiques paysages qu'offre le pays.
En tramway
modifierOn peut se déplacer sur la ville d’Alger, Oran et Constantine via Tramway sur un tronçon de plus de 16 km, rapide et pratique pour un déplacement en ville, le billet coûte entre 20 DZD et 50 DZD soit 20 cent € à 50 cent €, on se le procure aux guichets automatiques qui se trouvent tout au long de chaque ligne de tramway.
En voiture
modifierUn réseau routier quadrille l'ensemble du pays depuis la côte méditerranéenne jusque dans le désert du Sahara, dont l'état des chaussées est grandement variable suivant où vous circulez. De nouvelles et pimpantes portions d'autoroutes sur l'axe Trans-Maghrébin dit «Ouest-Est» sont mises en service, parfois doublées de véritables voies rapides autour de la capitale. Leur utilisation est gratuite pour le moment, mais cela va changer dans peu de temps, car des barrières de péage sont en cours d'installation aux échangeurs et autour des grandes villes. Les aires de repos comprenant les stations-services ainsi que les restaurants et les sanitaires sont d'un niveau de qualité proche de celui constaté ailleurs dans le monde, leur intervalle d'implantation est cependant plus espacée. Il est de même pour certains échangeurs, où l'on peut parfois rouler sur des dizaines de kilomètres sans aucune possibilité de quitter l'autoroute ni de rebrousser chemin.
Pour les plus aventureux, il est possible de rejoindre le fameux désert du Sahara en empruntant au départ d'Alger, la route nationale N1 dite la «Trans-Saharienne» qui dessert Ghardaïa et Tamanrasset avant d'aboutir à la frontière du Niger via le remarquable Massif du Hoggar. Avant de se lancer dans un tel périple, il est nécessaire de s'équiper en conséquence (bidons d'eau potable, réserves de vivres, jerrycans de carburant, pièces de rechange essentielles, au moins deux roues de secours...) et de faire appel aux services d'un guide expérimenté.
L'Algérie est un pays producteur de pétrole à grande échelle... le carburant actuellement commercialisé en quasi-monopole par la compagnie Naftal est vendu à un prix au litre qui figure parmi les plus bas de la planète : autour de 34 DZD pour le sans-plomb et environ 23 DZD pour le diesel. La mauvaise nouvelle est que le carburant n'est pas aussi bien raffiné que dans les pays plus développés, ce qui peut entraîner un arrêt inopiné du moteur mais heureusement sans conséquence fatale pour la mécanique. Vous pourrez en juger par vous-même en comptant le nombre de conducteurs arrêtés sur le bord des routes, qui s'affairent sur leurs bolides en rade. Les algériens sont aussi férus de mécanique qu'habitués aux pannes, certains automobilistes du pays vous viendront peut-être en aide si cela vous arrivait !
Limitations de vitesses générales appliquées en Algérie :
- ville : 50 km/h
- route ordinaire : 100 km/h
- autoroute : 120 km/h
Le code de la route algérien est à peu près le même que celui en vigueur dans les pays européens. Les panneaux de signalisation sont en arabe et en français pour la plupart, leur présentation est assez ressemblante à ceux existant en France. Prenez garde à la conduite peu savante voire périlleuse des gens du cru, à certains véhicules sans âge dont l'état général est un tantinet douteux, au comportement imprévisible des piétons et des animaux... bref, tout un programme. Les accrochages et autres graves accidents de la route (plus spectaculaires les uns que les autres...) sont encore courants, malgré une répression policière et gendarmesque accentuée depuis les dix dernières années. Soyez plus que jamais prêt à réagir en cas d'imprévu.
Des barrages routiers sont érigés par les forces de police : observez bien les signes qu'ils vous font et dans tous les cas, ne les vexez jamais s'ils vous posent des questions.
Si vous ne venez pas directement avec votre propre véhicule, il est facile de trouver des sociétés et des sites de location automobile pour des tarifs modiques. Il vous suffit pour cela, de présenter votre passeport et votre permis de conduire. Les tarifs varient de 10 000 à 15 000 dinars (100 à 150 €) la semaine pour une voiture de catégorie A (Clio, 208, C3, etc.).
En taxi
modifierLes taxis en ville peuvent être hélés dans la rue et des radio-taxis existent également dans les grandes villes que l'on peut appeler de n'importe quel taxiphone (cabine téléphonique située dans un kiosque). Les taxis en ville sont de deux types collectifs ou individuels. Les taxis collectifs assurent des lignes régulières. Des taxis de longue distance existent également, disponibles au niveau des gares routières dans toutes les villes du pays. Plus rapides que les bus, ils transportent six passagers à la fois dans un confort acceptable. Cependant la conduite des chauffeurs de ces taxis est très dangereuse.
En car
modifierLes cars relient toutes les villes du pays, mais il faut parfois prendre des correspondances. Confortables avec des horaires réguliers, les tarifs varient de 25 à 50 dinars sur les petits trajets, compter plusieurs centaines de dinars (quelques euros) sur les grandes liaisons nationales. Avec les trains, ils sont le moyen le plus sûr pour se déplacer sur de longues distances.
Parler
modifierLa langue officielle est l'arabe, et le tamazight (langues berbères) est reconnu langue nationale depuis 2002 et nationale et officielle en février 2016, mais vous n'aurez aucun mal à trouver à travers toute l'Algérie des interlocuteurs s'exprimant en français, langue comprise et/ou parlée par un grand nombre de personne due à la présence coloniale des français qui débuta par la prise d'Alger en 1830 et enfin la guerre d'Algérie (1954-1962) jusqu'à la proclamation de l'indépendance du pays le 5 juillet 1962.
Il faut noter que d'autres langues sont parlées dans le pays : le kabyle en Kabylie, le chaoui dans les Aurès. Une partie de la population pratique l'espagnol parmi les personnes âgées, notamment dans l'Oranie (à l'Ouest du pays). Dans certaines de ces régions berbères, l'usage de l'arabe est marginal comparé à l'usage des langues berbères locales. En particulier, dans certaines parties un peu plus reculées de la Kabylie, la population locale essaie de parler le moins possible arabe, et préfère s'exprimer en français qu'en arabe.
Acheter
modifierLa monnaie officielle en Algérie est le dinar (DZD).
Taux de change DZD actuel | |
XE.com: | CAD CHF EUR GBP USD |
OANDA.com: | CAD CHF EUR GBP USD |
fxtop.com: | CAD CHF EUR GBP USD |
Centres commerciaux, artères et avenues remplies de magasins et restaurants de toutes sortes des vêtements de marque aux derniers modèles électroménagers. Aujourd'hui on réussit à trouver presque tout en Algérie. Les cartes de crédit VISA, MasterCard sont peu répandues, à l'instar des cartes de crédit locales. Cependant, il existe uniquement des distributeurs d'argent cash et pratiquement tous les paiements se font encore en cash. Il est possible de négocier les prix. Vous pouvez retirer de l'argent dans les principales banques.
Pour rappel : 1 € ≈ 130 dinars ; ce taux varie selon les périodes de l'année. Le salaire minimum net en Algérie est fixé à 18 000 dinars (DA) soit environ 155 €, (le salaire net d’un ingénieur [BAC+5] est de 35 000 dinars dans la fonction publique soit environ 270 € Les salaires dans le privé sont plus importants (au moins trois fois le SNMG, le SMIC local). Les prix des produits d'importation sont au niveau des prix européens.
Manger
modifierSurtout ne manquez pas de goûter la gastronomie algérienne : n'oubliez pas le couscous. De manière générale, la gastronomie algérienne repose sur des produits frais. Les légumes et les fruits y sont réellement succulents. Parmi les plats traditionnels, on trouve la chorba, une soupe de légumes et de viande qui est surtout consommée pendant le Ramadan. Le patrimoine gastronomique algérien révèle de grandes disparités régionales. Par exemple, le couscous algérois et oranais présentent des différences importantes, les villes et les villages regorgent de snack de méchoui, de poulet rôti, pizza. À gouter, pour ceux qui ne connaissent pas, les figues de Barbarie ou les melons (jaunes) et les fameuses fraises de Blida que vendent les gamins le long des routes qui mènent aux plages.
- Hamoud Boualem – Une marque et une entreprise algérienne fabriquant diverses boissons, du sirop au soda. C'est une entreprise familiale, fondée en 1878 à Alger par Youssef Hammoud.
- N’gaous – Conserves, le leader du naturel, Composée de deux unités de production ; unité de N’gaous et l’unité de Menaa, elle est parmi les anciennes entreprises algériennes, spécialisées dans la transformation des fruits, fabrication et commercialisation des eaux fruitées, jus & conserves, située à N’gaous, à la Wilaya de Batna à l’est de l’Algérie, une région agricole, riche de sa production d’abricot, sa création était en 1979 par un contrat signé avec la société française CIFAL, 1981 était la première année de production, sous la tutelle du groupe ENAJUC.(Entreprise Nationale des Jus et Conserves).
Les eaux minérales algériennes sont variées.
Boire
modifierToutes sortes de boissons connues à l'échelle internationale, ou locales sont disponibles comme Hamoud Boualam. Les eaux minérales algériennes sont variées. Les liqueurs, vous les trouverez dans des bars spécialisés, dans les restaurants classés, dans les grands hôtels internationaux ou à emporter chez les marchands de vins et liqueurs. Cependant, la loi algérienne interdit toute consommation d'alcool dans les lieux publics.
Se loger
modifierPour se loger, ce n'est vraiment pas difficile, il existe des hôtels de luxe et pas cher sur tout le territoire comme le El Djazaïr, EL Aurassi et le Sofitel pour Alger, le Sheraton, IBIS, hayet regency et le royal hôtel à Oran, le Seybousse et le Sheraton à Annaba ou IBIS ou NOVOTEL à Constantine. Bien sûr ces villes possèdent d'autres grands hôtels. Le prix d'une belle chambre de luxe pour un couple coûte entre 150 € et 250 € par jour, comme il existe des chambres de 10 € à 45 € pour les touristes à faible budget. Il est à signaler que plusieurs services sont offerts dans les hôtels de luxe, par exemple la cafétéria, le bar, le restaurant, boîte de nuit, piscine, etc. De plus il est à noter que durant la saison estivale du 15 juin au 31 août plusieurs propriétaires louent des maisons et des chalets sur la mer Méditerranée de Port-Say (Marsa Ben M'hidi) à El-Kala. Les prix varient selon le nombre de pièces, généralement entre 700 € à 3 000 € par mois électricité incluse, mais il est préférable de réserver à l'avance par l'intermédiaire d'une connaissance ou d'une agence de voyage. Aussi, beaucoup d'algériens ont recourt aux sites d'annonces sur internet, les offres de location d'appartements sont parfois intéressantes et même des occasions à pas rater, mais il est toujours préférable d'envoyer une personne proche visiter le lieu avant de verser de l'argent pour conclure l'affaire. Il y a aussi le Complexe de Hammam Meskoutine (thalasso, piscine, etc) qui est situé près d'une cascade d'où jaillit une source d'eau chaude à 98 °C. C'est la deuxième source la plus chaude du monde après celle du Geyser en Islande. Le tarif, en fonction du nombre de pièces du bungalow, varie entre 1500 et 3000 DA (15 à 30 €) par jour. Au sud à Ghardaia, il y a Dardiaf.
Apprendre
modifierLa façon la plus sûre et la plus conviviale pour apprendre est celle de se rapprocher d'un petit cercle de personnes et de les écouter. Il existe aussi une véritable tradition de transmission orale du savoir. Il est bon aussi d'être ouvert aux autres et de ne pas trop refuser ce qu'on vous offre: acceptez-le de bon cœur, et soyez le plus souriant possible. La locution « Inch'Allah » (Si Dieu le veut) est couramment utilisé dans la langue algérienne, l'utilisation à chaque instant de la conversation de ce mot par l'algérien, met souvent mal à l'aise les étrangers et les occidentaux en particulier de par sa signification première « Si Dieu veut ». Il ne faut pas oublier que le peuple algérien est fondamentalement proche de sa religion et de sa culture religieuse et que celle-ci a un grand poids dans la vie de tous les jours. La quasi-totalité des algériens parlent l'arabe dialectique, et c'est une exception de tomber sur une personne qui parlera l'arabe littéraire en dehors d'un établissement d'éducation ou universités.
Travailler
modifierMalgré un taux de chômage élevé, l'État encourage l'investissement étranger dans différents secteurs. Le chômage constitue cependant, l'un des problèmes majeurs en Algérie. En réalité, il est très difficile de cerner le phénomène en l'absence d'un véritable travail de fond, à même de donner une idée exacte sur l'ampleur exacte du phénomène. Ce que l'on sait, par contre, est que l'économie informelle et le travail au noir occupe une grande majorité d'Algériens et n'épargne aucun secteur d'activité. Certaines sources évaluent à environ 40 % la part prise par le secteur informel dans l'activité économique du pays, et le phénomène n'a jamais été pris en considération dans l'évaluation du taux de chômage en Algérie.
Sécurité
modifierNuméro d'appel d'urgence : Police : 17 ou bien le 1548 d`un portable Ambulance : 14 Pompier : 14 appel d`un portable Gendarmerie Nationale : 1055 |
La sécurité était l'une des premières questions que se posait quelqu'un qui voulait se rendre en Algérie durant la période 1992-1999. Mais depuis quelques années, la paix et la stabilité reprennent ; vous pouvez vous rendre dans la région de votre choix sans crainte.
Étant donné l'immensité du Sahara algérien, il est préférable en tant que touriste ou personne de nationalité étrangère de faire acte de votre présence à la gendarmerie nationale et d'être accompagné d'un guide ou d'une personne connaissant la région. De manière plus synthétique, évitez de vous rapprocher des zones frontalières et à plus forte raison, vers celles se trouvant dans l'étendue saharienne.
Conseils gouvernementaux aux voyageurs
modifierRespecter
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Date du ramadan
La majorité des musulmans insiste sur l'observation locale du croissant de lune pour marquer le début du ramadan, mais d'autres insistent sur le calcul de la nouvelle lune ou sur la déclaration saoudienne pour déterminer le début du mois. Puisque le premier croissant après la nouvelle lune n'est pas visible partout en même temps, les dates de début et de fin du mois dépendent de ce qui est visible dans chaque lieu. Par conséquent, les dates varient d'un pays à l'autre, mais généralement d'un jour seulement. |
En Algérie, l'islam est la religion dominante. Il y a de très nombreuses mosquées dans le pays. L'appel à la prière retentit dans les minarets, et plus de 14 millions de fidèles font leurs prières dans les mosquées.
Il existe également une forte communauté chrétienne (catholique et protestante) ainsi que plusieurs sites dédiés à la chrétienté tel que les cathédrales Notre Dame d’Afrique et le Sacré cœur à Alger, La Santa Cruz à Oran, la basilique saint Augustin d'Hippone à Annaba, la cathédrale des sept douleurs à Constantine et l'église sainte Marie de Kabylie. On dénombre également plusieurs diocèses et autant d'institutions religieuses sous la conduite des pères blancs. Cardinal actuel d’Alger: Mgr Henri Teissier. saint célèbre d'origine algérienne: Saint Augustin
Il n’y a pas de contrainte vestimentaire ou comportementale. Ce problème n'existe plus dans la plupart des régions d'Algérie et les femmes sont totalement libres de s'habiller selon leur souhait. À Alger par exemple, les femmes s'habillent à la manière des occidentales.
Il y a tout lieu d'éviter les polémiques en évoquant la guerre d'Algérie ou les rapports conflictuels entre les gouvernements algérien et français surtout avec les jeunes générations qui représentent 70 % de la population, qui pour la plupart d'entre eux, leurs parents ont vécu la guerre de la libération.
De manière générale, le peuple algérien est très chaleureux et convivial; certains n'hésiteront pas à vous inviter chez eux afin de mieux vous faire connaître les coutumes et traditions algériennes.
Communiquer
modifierInternet et téléphonie mobile
modifierTaxis-phone, cybercafés et cabines téléphoniques sont présents en nombre, partout dans le pays. Vous n'aurez aucun mal à rester en contact avec vos proches.
Le téléphone portable connaît un boom remarquable, la couverture des 3 opérateurs de téléphonie mobile : Mobilis, Djezzy et Ooredoo (anciennement Nedjma) est respectable.
Une solution pratique pour le voyageur qui se déplace avec son téléphone portable, au lieu du roaming qui se révèle très onéreux, acheter une carte prépayée : entre 50 DZD et 2 500 DZD suivant l'opérateur, la promotion du moment et l'accès ou pas à la 3G ou à la 4G. Prévoyez tout de même une pièce d'identité pour acquérir ces numéros « jetables ». Les forfaits proposés offrent assez souvent un mois d'appel illimité aux nouveaux usagers vers des utilisateurs du même opérateur, ce qui peut s'avérer utile lors de voyage en famille ou entre amis. Le forfait choisi vous donnera droit à un numéro de portable local pour un coût modique, ainsi qu'un accès internet en 3G (et plus rarement en 4G) mais attention que si les grandes villes sont couvertes en réseaux internet de façon stable, dans des zones un peu moins habitées, il se peut que la couverture de votre téléphone mobile ne soit pas assurée, ou très mal assurée. Depuis peu les opérateurs ont baissés leurs tarifs des appels vers l'étranger de 25 %, ce qui n'est pas négligeable.