Cet article recense les pratiques inscrites au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO en Iraq.
Comprendre
modifierLe pays compte deux pratiques reprises sur la « liste représentative du patrimoine culturel immatériel » de l'UNESCO.
Aucune pratique supplémentaire n'est reprise que se soit dans le « registre des meilleures pratiques de sauvegarde de la culture » ou sur la « liste de sauvegarde d'urgence ».
Listes
modifierListe représentative
modifierPratique | Année | Domaine | Description | Illustration |
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Le maqâm iraquien | Largement reconnu comme la principale tradition de musique savante iraquienne, le maqâm couvre un vaste répertoire de chants, accompagnés par des instruments traditionnels. Ce genre populaire est en outre une mine d’informations sur l’histoire musicale de la région et sur les influences arabes qui ont dominé pendant des siècles. Par sa structure et son instrumentation, le maqâm iraquien s’apparente à la famille des formes musicales traditionnelles pratiquées en Iran, en Azerbaïdjan et en Ouzbékistan. Il recouvre de nombreux genres et modes mélodiques primaires. Il comprend des parties vocales improvisées s’appuyant sur un accompagnement rythmique régulier et débouchant souvent sur un pot-pourri de couplets de chants. Tout le talent d’improvisation du chanteur principal (qari’) consiste à engager un dialogue complexe avec l’orchestre (tshalghi) qui l’accompagne du début jusqu’à la fin. Les instruments typiques sont la cithare sur table santour, le jawzah, un violon à pique à quatre cordes, le dumbek, un tambour au son grave, et le daff, un petit tambourin. Les récitals de maqâm ont généralement lieu dans le cadre de réunions privées, dans les cafés et les théâtres. Avec son répertoire inspiré de la poésie arabe classique et populaire, le maqâm est révéré non seulement par les musiciens et les érudits, mais aussi par la population iraquienne dans son ensemble. Alors que de nombreux styles de musique arabe de la région ont disparu ou se sont occidentalisés, le maqâm iraquien est resté pratiquement intact, conservant en particulier sa technique vocale d’ornementation et son caractère improvisé. En raison de la situation politique actuelle, les concerts de maqâm devant un large public se font de plus en plus rares, se limitant davantage à des cercles privés. Toutefois, les nombreux enregistrements et récitals montrent qu’il reste très apprécié et rencontre toujours un vif succès. |
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Les connaissances, savoir-faire, traditions et pratiques associés au palmier dattier Note
L'Iraq partage cette pratique avec le Bahreïn, la Jordanie, le Koweït, le Maroc, la Mauritanie, l'Égypte, Oman, la Palestine, l'Arabie saoudite, le Soudan, la Tunisie, les Émirats arabes unis et le Yémen. |
2019 | * arts du spectacle * connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers * pratiques sociales, rituels et événements festifs * savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel * traditions et expressions orales |
Le palmier dattier est associé à la population des États soumissionnaires depuis des siècles, comme un matériau indispensable à plusieurs formes d’artisanat, plusieurs métiers et plusieurs traditions, coutumes et pratiques socioculturelles, mais aussi comme une importante source de nourriture. Le palmier dattier est une plante à feuilles persistantes typique des régions sèches, car ses racines peuvent pénétrer profondément le sol pour en absorber l’humidité. On compte parmi les détenteurs et les praticiens de l’élément les propriétaires de plantations de palmiers dattiers ; les agriculteurs qui plantent, entretiennent et irriguent les arbres ; les artisans qui fabriquent des produits traditionnels en utilisant les différentes parties du palmier ; les marchands de dattes ; et les créateurs et artistes qui récitent des contes et des poèmes populaires. Les connaissances, savoir-faire, traditions et pratiques associés au palmier dattier ont joué un rôle essentiel dans le renforcement des liens entre les habitants des pays arabes concernés et leurs terres, car cet arbre les a aidés à surmonter les difficultés propres à un environnement désertique. La relation historique que la région entretient avec l’élément a donné naissance à un riche patrimoine culturel rassemblant les pratiques, les connaissances et les savoir-faire encore employés aujourd’hui. Le développement de l’élément à travers les siècles et sa pertinence culturelle expliquent à quel point les communautés locales sont engagées en faveur de sa préservation. Elles participent pour cela à de multiples actions portant sur le palmier dattier, organisent de nombreux rituels festifs et perpétuent les traditions et coutumes liées à l’élément. |
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Registre des meilleures pratiques de sauvegarde
modifierL'Iraq n'a pas de pratique inscrite au registre des meilleures pratiques de sauvegarde.
Liste de sauvegarde d'urgence
modifierL'Iraq n'a pas de pratique inscrite sur la liste de sauvegarde d'urgence.