Cet article recense les pratiques inscrites au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO à Oman.
Comprendre
modifierLe pays compte dix pratiques reprises sur la « liste représentative du patrimoine culturel immatériel » de l'UNESCO.
Aucune pratique supplémentaire n'est reprise que se soit dans le « registre des meilleures pratiques de sauvegarde de la culture » ou sur la « liste de sauvegarde d'urgence ».
Listes
modifierListe représentative
modifierPratique | Année | Domaine | Description | Illustration |
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Al-Bar’ah, musique et danse des vallées du Dhofar d’Oman | 2010 | * Arts du spectacle * Connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers * Pratiques sociales, rituels et événements festifs * Savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel * Traditions et expressions orales |
L’al-Bar’ah est une tradition musicale bédouine des chaînes montagneuses du Dhofar au sud d’Oman. Elle prend la forme d’une danse à caractère guerrier exécutée au son du tambour et de la poésie chantée dans le dialecte des tribus locales. L’al-Bar’ah est exécutée en demi-cercle par dix à trente hommes et femmes. Tout en chantant et en battant des mains, deux danseurs masculins munis de khanjars (poignards), exécutent des mouvements de danse codifiés, en brandissant leurs poignards au-dessus du niveau de l’épaule. Les pas des danseurs ne sont pas complexes, mais la coordination avec les autres exécutants et avec la musique requiert une habileté considérable. Chaque tribu a sa propre forme caractéristique d’al-Bar’ah, qui diffère des autres par le rythme des percussions et les pas de danse exécutés. L’accompagnement musical est joué par les tambours al-kasir, al-rahmâni et ad-daff et la flûte al-qassaba. La danse est exécutée à l’extérieur, à l’occasion des mariages, des circoncisions et des fêtes religieuses. Comme pour d’autres danses bédouines, les distinctions de classe et autres disparaissent puisque les chefs de tribus dansent aux côtés des plus humbles de la population. La tradition représente l’esprit chevaleresque, la force, le courage, la générosité et l’hospitalité associés aux Bédouins. La danse met aussi l’accent sur les thèmes poétiques de l’amour et de la séduction. L’al-Bar’ah a beaucoup de praticiens du Dhofar qui contribuent à entretenir et à transmettre sa diversité poétique et sa pratique. |
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Al ‘azi, élégie, marche processionnelle et poésie | 2012 | * Traditions et expressions orales * Arts du spectacle * Pratiques sociales, rituels et événements festifs |
Al ‘azi est un genre de poésie chantée, exécuté dans les régions du nord du sultanat d’Oman, qui représente l’une des principales expressions de l’identité culturelle et musicale omanaise. Il prend la forme d’un concours de poésie ponctué par des mouvements d’épée et des pas ainsi que par des échanges poétiques entre un poète chanteur et un chœur. Il peut impliquer un grand nombre de participants d’un village ou d’une tribu, guidés par le poète qui récite des poèmes improvisés et mémorisés en arabe. Les artistes interprètes doivent prêter attention à ses mouvements et à son récit et répondre par des mouvements et des répliques appropriés. Les poèmes expriment la fierté d’appartenance et peuvent rendre hommage à la tribu, à des personnages importants ou à des moments historiques. Al ‘azi enrichit le côté intellectuel et culturel de la communauté grâce à la réinvention créatrice de poèmes existants et joue un rôle important dans la conservation de la mémoire orale de la société. Il promeut l’unité et la communication et met l’accent sur la nécessité de surmonter les désaccords entre les membres de la société. Al ‘azi est joué à toutes les occasions nationales et sociales comme un emblème de l’unité, la force et la fierté sociales. À l’heure actuelle, il est pratiquée par plus d’une centaine d’ensembles. |
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Al-Taghrooda, poésie chantée traditionnelle des Bédouins dans les Émirats arabes unis et le Sultanat d’Oman Note
Oman partage cette pratique avec les Émirats arabes unis. |
2012 | * Traditions et expressions orales * Arts du spectacle * Pratiques sociales, rituels et événements festifs |
Al-Taghrooda, poésie chantée traditionnelle des Bédouins, est composée et récitée par les hommes qui traversent à dos de chameau les zones désertiques des Émirats arabes unis et du Sultanat d’Oman. Les Bédouins croient que leur chant offre une distraction aux cavaliers et stimule les bêtes pour qu’elles avancent au même rythme. De courts poèmes de sept vers ou moins sont improvisés et répétés par deux groupes de cavaliers, souvent à la manière d’un chant antiphonal. En général, le chanteur principal récite le premier vers et le second groupe lui répond. Ces poèmes s’interprètent aussi autour d’un feu de camp, lors des mariages et des fêtes tribales et nationales, en particulier les courses de chameaux ; certaines femmes bédouines composent et récitent lorsqu’elles sont engagées dans des travaux collectifs. L’aspect le plus important est le lien social tissé au cours de l’échange oral des stances. Ces paroles sont autant de messages envoyés aux êtres aimés, aux proches, aux amis ou aux chefs de tribus. C’est aussi un moyen pour le poète de faire des commentaires sur les questions sociales. Ses autres fonctions sont de régler les conflits entre individus ou tribus, de porter l’attention du public sur les réalisations historiques et les thèmes d’actualité telles que les bonnes pratiques de conduite et les questions de santé. Ces spectacles offrent aussi au public un moyen d’apprendre à connaître son histoire et avoir une image de son mode de vie traditionnel. L’art de composer et réciter les poèmes se transmet par le biais de la famille et des anciens de la communauté. |
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Al-Ayyala, un art traditionnel du spectacle dans le Sultanat d’Oman et aux Émirats arabes unis Note
Oman partage cette pratique avec les Émirats arabes unis. |
2014 | * Arts du spectacle * Pratiques sociales, rituels et événements festifs * Savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel * Traditions et expressions orales |
Al-Ayyala est une pratique culturelle expressive et populaire qui a lieu dans le nord-ouest d’Oman et dans l’ensemble des Émirats arabes unis. Al-Ayyala mêle la poésie chantée, la musique des tambours et la danse, et simule une bataille. Deux rangées de vingt hommes environ se font face, en tenant de minces cannes en bambou qui symbolisent des lances ou des épées. Entre les rangées prennent place les musiciens, qui jouent sur des tambours, grands et petits, des tambourins et des cymbales en laiton. Les rangées d’hommes agitent la tête et leurs bâtons au rythme du tambour et chantent des chants poétiques, pendant que d’autres se déplacent autour des rangées en tenant des épées ou des fusils, qu’ils lancent de temps à autre en l’air avant de les rattraper. Aux Émirats arabes unis, des jeunes filles vêtues d’une robe traditionnelle se tiennent devant en secouant leur chevelure d’un côté et de l’autre. La mélodie se compose de sept sonorités répétées de façon irrégulière, et la poésie chantée varie selon les circonstances. Al-Ayyala est pratiquée pendant les mariages et d’autres festivités dans le Sultanat d’Oman et aux Émirats arabes unis. Ses praticiens sont d’origine et d’âge divers. Le chef a généralement hérité de son rôle et il est chargé de former les autres praticiens. Al-Ayyala réunit tous les âges, les sexes et les classes sociales. |
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L’Al-Razfa, un art traditionnel du spectacle Note
Oman partage cette pratique avec les Émirats arabes unis. |
2015 | * Arts du spectacle * Pratiques sociales, rituels et événements festifs * Traditions et expressions orales |
Al-Razfa est un art du spectacle populaire aux Émirats arabes unis et Sultanat d’Oman. Il est pratiqué par des hommes de tout âge et de toute classe sociale lors des manifestations sociales, telles que les mariages et fêtes nationales. Les interprètes forment deux rangées face à face, avec des danseurs remplissant l’espace entre les deux. Menées par le chanteur principal, les deux rangées forment deux chœurs qui se répondent au son des tambours et d’autres instruments. De nombreux chants reprennent des vers de poésie traditionnelle nabati, soigneusement choisis pour l’occasion. Les danseurs exécutent des chorégraphies en rythme avec la musique tout en tenant des répliques en bois de fusils. Dans certaines représentations, de jeunes filles se mêlent à la danse en agitant leurs cheveux au son des instruments. À l’origine pratiqué comme une célébration communautaire de la victoire, Al-Razfa s’est depuis largement converti en forme de divertissement très populaire. Ses praticiens ont adapté les instruments de musique et composé des mélodies qui plaisent aux jeunes tout en préservant les anciennes expressions et les traditions orales de cet art. Tout le monde peut participer à cet art du spectacle, aussi bien les chefs d’État et les anciens que les jeunes enfants. Aujourd’hui, Al-Razfa se transmet directement en famille par la participation et l’observation lors de manifestations sociales. Les interprètes individuels apprennent leur rôle par le biais de la pratique tandis que les filles sont formées par leur mère et leurs sœurs aînées. |
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2015 | * Pratiques sociales, rituels et événements festifs * Connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers * Traditions et expressions orales |
Les Majlis, littéralement « endroits pour s’asseoir », sont des lieux où les membres de la communauté se réunissent pour discuter des événements et des enjeux locaux, échanger des nouvelles, recevoir des invités, rencontrer des gens et se divertir. Le Majlis est l’endroit où la communauté se réunit pour résoudre les problèmes, pour présenter ses condoléances et organiser des réceptions de mariage. Il correspond généralement à un grand espace recouvert de tapis au sol et de coussins placés contre le mur. Il comporte habituellement une cuisinière ou un feu pour préparer du café et d’autres boissons chaudes. L’espace du Majlis est ouvert à tout le monde et peut être fréquenté par les membres de la famille, les tribus et les habitants du même quartier et d’autres quartiers éloignés. Les aînés de la communauté sont considérés comme ses véritables détenteurs, notamment ceux qui possèdent de vastes connaissances au sujet de la nature, de la généalogie et de l’histoire tribale. Les juges et les cheikhs religieux revêtent une importance particulière dans le Majlis, étant donné qu’ils arbitrent les conflits et clarifient les droits et les responsabilités d’ordre politique, social et religieux. Les femmes possèdent leurs propres Majlis, même si certaines femmes importantes fréquentent d’autres Majlis, notamment ceux à caractère intellectuel et littéraire. Ces espaces jouent également un rôle prépondérant dans le transfert du patrimoine oral, comme les contes, les chansons populaires et la poésie « nabati ». Du fait que les espaces du Majlis sont ouverts à toutes les classes d’âge, les connaissances sont essentiellement transmises informellement quand les enfants accompagnent les membres de la communauté dans leurs visites. En observant les anciens dans les Majlis, les jeunes apprennent les mœurs et l’éthique de leur communauté ainsi qu’à dialoguer, à écouter et à respecter l’avis d’autrui. |
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Le café arabe, un symbole de générosité Note
Oman partage cette pratique avec l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar. |
2015 | * Arts du spectacle * Connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers * Pratiques sociales, rituels et événements festifs * Savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel * Traditions et expressions orales |
Servir du café arabe est un aspect important de l’hospitalité dans les sociétés arabes qui est considéré comme un symbole de générosité. Traditionnellement, le café est préparé devant les invités. Le rituel de la préparation démarre par la sélection des grains, qui sont placés dans une poêle plate en fer et légèrement grillés au feu de bois. Les grains torréfiés sont ensuite disposés dans un mortier de cuivre et écrasés à l’aide d’un pilon de cuivre. Le café moulu est placé dans une grande cafetière en cuivre, dans laquelle on verse de l’eau et que l’on met sur le feu. Une fois le café prêt, il est versé dans une plus petite cafetière, puis servi aux invités dans de petites tasses. L’invité le plus important, ou le plus âgé, est servi le premier. La tasse de l’invité n’est remplie qu’au quart, qui peut ainsi être remplie plusieurs fois. L’usage veut que chaque invité boive au moins une tasse mais jamais plus de trois. Il est préparé et apprécié par les hommes et les femmes de toutes les couches de la société, notamment dans le cadre du foyer. Les cheikhs et les chefs de tribu qui servent du café arabe dans leurs lieux de rencontre, ainsi que les aîné(e)s de la communauté bédouine, et les propriétaires de négoce de café, sont considérés comme les principaux détenteurs. La transmission des connaissances et des traditions liées au café arabe se fait en famille à travers l’observation et la pratique. Les jeunes accompagnent également les anciens au marché pour apprendre à sélectionner les meilleurs grains. |
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L’Alardhah du cheval et du chameau | 2018 | * Arts du spectacle * Connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers * Pratiques sociales, rituels et événements festifs * Savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel * Traditions et expressions orales |
L’Alardhah du cheval et du chameau est présent dans de nombreuses régions d’Oman. Le jour de l’Alardhah (qui signifie « festival » en arabe), les populations se réunissent sur l’hippodrome pour admirer des spectacles de cavaliers et de chameliers qui reflètent la dextérité des Omanais pour le dressage des animaux. Des arts traditionnels, tels que la récitation de poèmes anciens, accompagnent les spectacles. L’Alardhah débute par une présentation de figures traditionnelles (amener les montures à s’allonger, se tenir debout sur celles-ci, tenir la main d’un autre cavalier sur un animal au galop, et autres figures similaires). Ensuite, les chevaux et chameaux défilent, drapés de vêtements et ornés de magnifiques parures d’argent. L’Alardhah est associé à de nombreux événements de la vie sociale à Oman tels que les fêtes religieuses et nationales. La pratique fait partie intégrante de la culture nationale tant dans les zones rurales qu’urbaines, et reflète le grand savoir-faire et l’amour de la population pour les animaux. Les hommes et les femmes participent à l’Allardhah qui est également une opportunité pour les groupes musicaux traditionnels et les artisans de montrer leurs talents. Au niveau des communautés, les Omanais organisent l’Alardhah à différentes occasions de la vie sociale auxquelles participent les jeunes. Les organisations de la société civile jouent également un rôle dans la transmission des savoir-faire et, à l’université, des groupes équestres transmettent aux étudiants les compétences nécessaires et leur apprennent à pratiquer l’Alardhah. |
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Les connaissances, savoir-faire, traditions et pratiques associés au palmier dattier Note
Oman partage cette pratique avec le Bahreïn, l'Iraq, la Jordanie, le Koweït, le Maroc, la Mauritanie, l'Égypte, la Palestine, l'Arabie saoudite, le Soudan, la Tunisie, les Émirats arabes unis et le Yémen. |
2019 | * arts du spectacle * connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers * pratiques sociales, rituels et événements festifs * savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel * traditions et expressions orales |
Le palmier dattier est associé à la population des États soumissionnaires depuis des siècles, comme un matériau indispensable à plusieurs formes d’artisanat, plusieurs métiers et plusieurs traditions, coutumes et pratiques socioculturelles, mais aussi comme une importante source de nourriture. Le palmier dattier est une plante à feuilles persistantes typique des régions sèches, car ses racines peuvent pénétrer profondément le sol pour en absorber l’humidité. On compte parmi les détenteurs et les praticiens de l’élément les propriétaires de plantations de palmiers dattiers ; les agriculteurs qui plantent, entretiennent et irriguent les arbres ; les artisans qui fabriquent des produits traditionnels en utilisant les différentes parties du palmier ; les marchands de dattes ; et les créateurs et artistes qui récitent des contes et des poèmes populaires. Les connaissances, savoir-faire, traditions et pratiques associés au palmier dattier ont joué un rôle essentiel dans le renforcement des liens entre les habitants des pays arabes concernés et leurs terres, car cet arbre les a aidés à surmonter les difficultés propres à un environnement désertique. La relation historique que la région entretient avec l’élément a donné naissance à un riche patrimoine culturel rassemblant les pratiques, les connaissances et les savoir-faire encore employés aujourd’hui. Le développement de l’élément à travers les siècles et sa pertinence culturelle expliquent à quel point les communautés locales sont engagées en faveur de sa préservation. Elles participent pour cela à de multiples actions portant sur le palmier dattier, organisent de nombreux rituels festifs et perpétuent les traditions et coutumes liées à l’élément. |
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Note
Oman partage cette pratique avec les Émirats arabes unis. |
2020 | * Arts du spectacle * Connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers * Pratiques sociales, rituels et événements festifs * Savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel * Traditions et expressions orales |
La course de dromadaires, pratique sociale et patrimoine festif associés aux dromadaires, est une pratique sociale populaire dans les communautés concernées. La préparation d’un dromadaire de course comprend plusieurs étapes. Les dromadaires, sélectionnés en fonction de leur type, de leur origine et de leur âge, reçoivent un régime alimentaire spécial. Ils s’entraînent sur le champ de course en groupes et sont formés pour participer aux courses. Les courses de dromadaires se déroulent sur des terrains prévus à cet effet, sous la supervision de comités spécialisés dans les communautés. Pour chaque course il y a généralement entre quinze et vingt dromadaires en lice, et la distance à parcourir est déterminée en fonction de l’âge des animaux. Des traditions, des coutumes et des principes reconnus par les communautés régissent les courses et les pratiques des communautés associées. En outre, un comité de préparation est chargé de vérifier l’origine de chaque dromadaire. La transmission des connaissances et des savoir-faire se fait grâce aux efforts conjoints de représentants de communautés, d’organismes gouvernementaux, de centres spécialisés, de la fédération des courses et de clubs. Les enfants et les jeunes acquièrent progressivement les connaissances et les savoir-faire associés à la pratique par l’observation, la simulation et les expressions orales. La course de dromadaires est un aspect fondamental de leur mode de vie nomade ainsi qu’une source d’inspiration et de créativité dans la poésie et la chanson. Son importance et sa continuité dans la société bédouine sont liées au rôle prépondérant des dromadaires dans les zones désertiques. |
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Registre des meilleures pratiques de sauvegarde
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Liste de sauvegarde d'urgence
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