pays d'Amérique du Sud
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L'Équateur est un pays d'Amérique du Sud à cheval sur la ligne de l'équateur, frontalier de la Colombie au nord-est, du Pérou au sud-est et bordé par l'océan Pacifique à l'ouest. L'Équateur est un pays situé sur l'équateur, au nord-ouest de l'Amérique du Sud . Plusieurs endroits du pays ont été déclarés sites du patrimoine mondial de l'UNESCO , notamment les îles Galapagos et les villes de Quito et Cuenca , situées dans les Andes qui s'étendent du nord au sud à travers le pays. Les Andes équatoriennes abritent également certains des volcans actifs les plus hauts, comme le Cotopaxi .

Équateur
​((es) Ecuador)
Drapeau
drapeau de l'Équateur
Information
Capitale
Altitude maxi.
Altitude mini.
Superficie
Population
Densité
Forme de l'État
Langue(s) officielle(s)
Monnaie
Religion(s)
Électricité
Préfixe téléphonique
Suffixe Internet
Sens de circulation
Plaques d'immatriculation
Fuseau
Localisation
Site gouvernemental
Site touristique

Comprendre modifier

Géographie modifier

Du point de vue de la géographie physique et, dans une certaine mesure, culturelle, L'Équateur se compose de quatre régions distinctes :

 
Volcan Chimborazo

La Cordillère des Andes (Sierra en espagnol), est la colonne vertébrale historique du pays. Relativement étroite en Équateur (une centaine de kilomètres d'est en ouest), elle traverse le pays du nord au sud. Les principales villes de la Sierra sont, du nord au sud, Ibarra, Quito, Latacunga, Ambato, Riobamba, Cuenca et Loja. Ces villes sont situées à une altitude comprise entre 2000 et 3 000 mètres, mais environnées de sommets atteignant ou dépassant les 6 000 m, comme c'est le cas du Chimborazo (6 230 m, proche de Riobamba).

  • La côte du Pacifique (Costa en espagnol), historiquement moins développée que la Sierra mais qui est en train de rattraper de façon accélérée son retard et regroupe déjà plus de la moitié de la population du pays. La principale ville est Guayaquil, mais d'autres villes d'importance s'y trouvent aussi comme Machala, Esmeraldas ou Manta. La Costa se caractérise par une variété de zones climatiques, donnant des paysages de type savane arborée comme dans la province de Manabí ou forêt tropicale humide dans la province d'Esmeraldas.
  • L'Amazonie (localement appelée Oriente), à l'est du pays. La principale ville de cette région est Coca (officiellement Puerto Francisco de Orellana, du nom du conquistador qui a le premier exploré l'Amazone au départ de Quito). Cette région se caractérise par une végétation luxuriante et est traversée par plusieurs rivières importantes dont le Napo et Pastaza.
  • Les Galápagos, situées au large de l'Équateur, sont un archipel de nombreuses petites îles abritant des écosystèmes remarquables.

Climat modifier

Histoire modifier

L' histoire de l'Équateur peut être divisée en quatre étapes : l'étape préhispanique, l'étape hispanique, l'indépendance et la République.

L'histoire de l'Équateur commence avec les ethnies préhispaniques jusqu'à l'invasion inca, puis avec la conquête espagnole et enfin avec les fondations de San Francisco de Quito , San Gregorio de Portoviejo , Santiago de Guayaquil et Inmaculada Concepción de Loja , la politique- Commence l'ère administrative espagnole qui durera jusqu'au moment de l'indépendance, lorsque la nation colombienne de Simón Bolívar émergera et ensuite, une fois divisée, elle formera ce qu'on appelle aujourd'hui la République de l'Équateur .

La période préhispanique ou période précolombienne s'entend comme l'intervalle de temps qui s'étend de l'arrivée des premiers humains sur le continent américain jusqu'à la conquête et l'occupation européenne du continent. Puisqu'il n'existe aucune trace écrite de cette période dans l'histoire de l'Équateur, tout ce que l'on sait de la période préhispanique provient des vestiges archéologiques trouvés dans tout le pays.

La chronologie de la période préhispanique en Équateur a été initialement développée par les archéologues américains Betty Meggers , Clifford Evans et l'Équatorien Emilio Estrada dans les années 1950 et 1960, et a été rendue « officielle » avec la publication du livre Équateur : peuples et lieux anciens. . anciens et lieux) en 1966. ​ Cette chronologie est divisée en 4 périodes :

  • Période Précéramique
  • Période d'entraînement
  • Période de développement régional
  • Période d'intégration

Cependant, certains chercheurs ont proposé l'existence d'une cinquième période antérieure au précéramique, la période paléoindienne . Cette période commence il y a environ 13 mille ans, durant cette période les premiers Américains coexistaient avec la mégafaune indigène du continent, comme les mastodontes ou les glyptodontes . Les gens de cette époque vivaient de la chasse à ces grands animaux, mais la grande majorité des espèces indigènes de la mégafaune ont disparu après le contact avec l'homme, laissant ainsi la place à la période pré-céramique.

Les conquistadores espagnols arrivent sous le commandement de Francisco Pizarro en 1532. Ils sont interprétés par les magiciens du pouvoir inca comme le présage de la fin de leurs temps, immobilisant de facto toute réaction coordonnée du peuple Inca. Cet affaiblissement du pouvoir inca permet, après une résistance faible issue de la disproportion des armes de guerre des deux camps, aux Espagnols la conquête du nouveau royaume de Quito deux ans plus tard. De nombreux indigènes meurent au cours des années qui suivent à cause des maladies jusqu'alors inconnues apportées par les envahisseurs.

L'Audience royale de Quito (1563-1822) (autre nom de l'Équateur) est d'abord un territoire placé sous l'autorité du vice-roi du Pérou. Puis, de 1717 à 1723, elle est intégrée à la vice-royauté de Nouvelle-Grenade, dont la capitale est Bogota (Colombie). Elle est par la suite placée sous l'autorité de Lima (Pérou) jusqu'en 1739, puis de nouveau sous celle de la Nouvelle-Grenade.

Le développement économique est conséquent, du moins pour une élite sociale d'origine espagnole. Le développement culturel (religieux, universitaire, musical, pictural) est remarquable.

Les premiers mouvements contestataires sérieux se produisent au xviiie siècle, alors que les souverains Bourbons d'Espagne tentent de faire passer d'importantes réformes, qui auraient notamment pour effet d'alourdir considérablement la fiscalité.

En 1803, les Indiens de Guamote et Columbe se soulèvent contre la dîme, un impôt en faveur de l'Église.

Une nouvelle insurrection contre l'Espagne a lieu en 1809. À cette époque, l'Espagne est depuis 1808 en guerre contre l'invasion de son ancien allié, l'Empire français de Napoléon Ier, qui profite des désaccords entre Charles IV et son fils Ferdinand VII pour nommer roi d'Espagne son frère Joseph Bonaparte. Mais cette tentative d'autonomisation, dont le but est plus de contrer l'« usurpateur » que de conquérir l'indépendance, est mise au pas par les forces du vice-roi du Pérou.

Il faut attendre l'année 1820, tandis qu'au Nord la lutte menée par Simón Bolívar (1783-1830) a quasiment abouti à l'indépendance de la Nouvelle-Grenade et du Venezuela pour qu'un nouveau soulèvement se produise, cette fois dans la ville portuaire de Guayaquil, dont l'indépendance est obtenue le 9 octobre 1820. Le nouvel État, nommé Province libre de Guayaquil, entreprend une campagne pour libérer le reste de l'Audience royale de Quito, mais après une victoire lors de la bataille de Camino Real le 8 novembre 1820, l'armée de Guayaquil se trouve en grande difficulté après les défaites de Huachi et Tanizahua, alors que dans le même temps la ville de Cuenca qui s'était libérée le 3 novembre 1820 est retombée sous le joug espagnol après la bataille de Verdeloma, le 20 décembre 1820.

Au pied du mur, le président de Guayaquil, José Joaquín de Olmedo (1780-1847), demande l'aide de Simón Bolívar, qui envoie en janvier 1821 le général José Mires (1785-1829) à Guayaquil avec armes et munitions. Le 6 mai 1821, le général Antonio José de Sucre (1795-1830) débarque à son tour avec des renforts colombiens. Après plusieurs batailles entre Guayaquil et Quito, l'armée de Guayaquil, désormais dirigée par Sucre et renforcée par des troupes argentines envoyées du Pérou par José de San Martín (1778-1850), remporte une victoire décisive le 24 mai 1822 lors de la bataille de Pichincha, près de Quito et obtient la capitulation des troupes espagnoles de la Real audiencia. À la suite de la rencontre de Guayaquil entre Bolívar et le Libertador argentin José de San Martín, la région devient partie intégrante de la République de Grande Colombie, fondée et dirigée par Bolívar, qui englobe aussi le Venezuela, le Panama et la Colombie.

  • Guerre d'indépendance de l'Équateur (1811-1824)

Le 13 mai 1830 le Distrito del Sur déclare son indépendance vis-à-vis de la Grande Colombie. Puis le 14 août 1830, cette indépendance devient effective et le Distrito del Sur prend officiellement le nom de République de l'Équateur. Le général Juan José Flores, l'un des héros de la guerre d'indépendance, en devient le premier président (ou plutôt instaure sa dictature personnelle), avant d'être chassé du pouvoir en 1845 après un intermède de Vicente Rocafuerte. En fait, de 1830 à 1948, l'Équateur connaît plus de soixante-deux gouvernements successifs, de type présidentiel, militaire ou dictatorial. Le pouvoir alterne entre les partis conservateurs et les partis libéraux représentant la bourgeoisie créole.

En 1832, le nouvel État prend possession des îles Galápagos. À l'issue d'une longue période d'instabilité, le conservateur Gabriel García Moreno réunifie le pays en 1860, en chassant de Guayaguil le général Franco, soutenu par le dictateur péruvien Castilla. Directement ou indirectement, Garcia Moreno gouverne l'Équateur pendant une quinzaine d'années, avec le soutien de l'Église catholique, mais il est assassiné en 1875.

Eloy Alfaro organise en 1895 une révolution libérale. Président de 1895 à 1911 avec une interruption entre 1901 et 1906, il propose dès sa prise du pouvoir de « mettre fin à la théocratie », rédige une Constitution sans référence à Dieu dans son préambule et met fin au Concordat avec l'Église catholique. Son deuxième mandat voit également l'inauguration de la ligne de train reliant Quito à Guayaquil. Sur le plan politique, la liberté de presse et d'opinion est reconnue ; l'élection présidentielle se fait au suffrage universel direct pour quatre ans avec une clause de non rééligibilité immédiate. Sur le plan social, Alfaro crée des écoles, des collèges, des écoles normales. Il abolit les dimes et impôts sur les propriétés indigènes les plus pauvres, témoignant ainsi d'une préoccupation inédite de l’État pour le sort des indigènes. Le libéralisme équatorien se scinde en deux tendances : les modérés, groupés autour de Leónidas Plaza et des notables du parti, veulent mettre un frein aux réformes entreprises par Alfaro ; cette tendance se tourne vers les propriétaires terriens, la bourgeoisie d'affaires et le clergé. De l'autre, les radicaux, fidèles à Alfaro, veulent continuer les réformes contre les privilèges subsistant du vieux système patriarcal colonial. Alfaro est finalement renversé en août 1911. Après un nouvel exil à Panama, il reprend les armes à Guayaquil, mais est cette fois vaincu et exécuté avec certains de ses partisans.

Au cours de la première moitié du xxe siècle, le mouvement ouvrier émerge et se structure dans le pays : en 1909 puis en 1922 se tiennent deux « Congrès ouvriers ». La grève générale de novembre 1922 à Guayaquil est réprimée dans le sang par l'armée le 15 novembre, faisant plusieurs centaines de victimes. Cette répression est l'événement qui par sa marque sanglante marque le début des luttes syndicales en Équateur, selon les mots de l'historien Jorge Salvador Lara. En 1926 est fondé le Parti socialiste de l'Équateur, dont une scission rejoint la IIIe Internationale en 1931 sous le nom de Parti communiste de l'Équateur.

En 1910, un nouveau conflit avec le Pérou éclata, en 1920, une crise toucha l'industrie du cacao, en 1925, le président libéral Carlos Alberto Arroyo del Río fut renversé par une révolte militaire qui instaura José María Velasco Ibarra (l'une des figures emblématiques du pouvoir équatorien) pendant les années 1934 et 1935 avec le soutien de la faction conservatrice.

En 1941, le Pérou envahit l'Équateur dans sa région amazonienne, la guerre qui s'ensuivit s'achève par la signature d'un traité du protocole de Rio en 1942, qui attribue au Pérou la moitié du territoire équatorien et presque la totalité de sa forêt amazonienne. Le pays oriente donc sa politique extérieure vers une coopération avec les autres États continentaux et en 1948, il devient l'un des membres signataires de la charte de l'Organisation des États américains. Ce conflit reprend brièvement en 1950 et en 1960, sans apporter de changements significatifs à la carte politique de la région.

En 1952, Velasco Ibarra, à la tête d'une coalition politique, est de nouveau candidat à la présidence de la république. Il dirige le pays entre 1952 et 1956, puis entre 1960 et 1961.

En 1963, l’armée renverse le président Carlos Julio Arosemena Monroy qu'elle accuse faussement « d'avoir des sympathies pour le communisme ». D'après l'ex agent de la CIA Philip Agee, en fonction plusieurs années en Équateur, les États-Unis auraient incité ce coup d’État pour éliminer un gouvernement qui refusait de rompre avec Cuba.

De 1963 à 1966 une nouvelle dictature s'installe, mais en juin 1968, Velasco Ibarra est réélu, mais son mandat ressemble à une nouvelle dictature. En février 1972, un dernier coup d'État est mené par le général Guillermo Rodríguez Lara. Pendant les quatre années de sa présidence, il utilise les revenus des ressources pétrolières du pays pour le doter d'infrastructures : hôpitaux, écoles, routes, etc. Il tente de faire appliquer un début de réforme agraire mais doit composer avec l'inflexibilité des grands propriétaires, le conduisant à son tour à radicaliser sa position : « Et plus d'oligarchie, de classes dominantes qui foulent aux pieds la majorité, plus de reste de féodalisme ! Je n'ai accepté ni n'accepterai aucune influence étrangère. » La Texaco Gulf interrompt l'extraction et l'exportation de pétrole, tandis que Washington suspend son soutien militaire. En dépit des pressions extérieures et du conflit avec les élites économiques, le dialogue entretenu entre le gouvernement et le mouvement social permet à l’Équateur de bénéficier de quatre ans de stabilité sans précédent. En janvier 1976, il est « démissionné » par le vice-amiral Alfredo Poveda. Celui-ci purge l’armée de ses éléments progressistes, réaligne le pays sur Washington et effectue une transition vers un régime politique libéral.

Les années 1970 voient l'apogée de l'exploitation des gisements pétroliers de l'Équateur, qui en devient le deuxième plus grand exportateur d'Amérique latine derrière le Venezuela. Ses nouveaux revenus lui procurent les fonds d'investissement étrangers dont il a besoin, mais stimulent également l'inflation et augmentent les inégalités sociales. Un référendum sur le projet d'une nouvelle constitution et la mise en place d'une élection présidentielle future se déroule en 1978 et l'année suivante, Jaime Roldós Aguilera (1940-1981), le chef de la Concentration des forces populaires, est élu président. Il décide de réformer l'agriculture en 1975 dont la structure archaïque demeure très pénalisante (40 % des terres cultivables étant possédées par 1 % de la population) et cette réforme se met en place en 1980. Mais des incidents frontaliers dégénèrent en mars 1981 en conflit armé avec le Pérou. Les deux camps s'apaisent grâce à l'arbitrage international.

En mai 1984, León Febres-Cordero (1931-2008) devient le nouveau chef de l'État ; il oriente de nouveau la politique économique vers le libéralisme, mais son gouvernement doit faire face, en 1986 à la mutinerie du général Frank Vargas Pazzos (es) et en 1987, à un puissant séisme dans l'Oriente qui fait 3 000 morts.

En 1988, le socialiste démocrate Rodrigo Borja Cevallos est élu mais doit affronter dès juin 1990, le mouvement des Indiens pour la reconnaissance de leurs droits, les tribus indiennes paralysent le pays par une grève pacifique (voir CONAIE). Ce Levantamiento indien est un véritable électrochoc pour le pouvoir politique et malgré l'opposition de l'armée et de la plupart des partis politiques, le président Borja accorde à la confédération des Shuars la propriété de 11 000 km2 de territoire en Amazonie. Une répression discrète est conjointement menée par des groupes paramilitaires qui éliminent certains chefs indiens.

En 1990, 45 % de la population vivent dans l’extrême pauvreté.

En 1992, Sixto Durán-Ballén (1921-2016) accède à la présidence, son mandat est marqué par une loi de développement agraire et le maintien de la croissance économique, par de nouvelles tensions avec le Pérou et en janvier 1995 par une lutte armée. La cause en est un territoire disputé, appelé la cordillère du Condor, couvrant une superficie de 340 km2 dans une région montagneuse mais potentiellement riche en pétrole et constituant un débouché sur l'Amazonie. Après la signature du cessez-le-feu en mars 1995, les négociations aboutissent à la création d'une zone démilitarisée, toutefois les tensions persistent.

En 1996, Abdala Bucaram (1952-), du PRE (Parti roldosiste équatorien), est élu Président de la République et nomme Rosalía Arteaga au poste de vice-présidente ; pour la première fois dans le pays, une femme atteint ce niveau en politique. Il prend comme conseiller l'ancien ministre argentin de l’Économie, Domingo Cavallo, de tendance néolibérale. Le gouvernement annonce des hausses massives des tarifs publics et l’élimination des subventions sur des articles de première nécessité. Les syndicats et le mouvement indigène déclenchent une grève générale. L’ampleur du mouvement social est telle que les « élites » prennent peur. Le 6 février 1997, le Congrès destitue le président, devenu très impopulaire après plusieurs affaires de corruption.

En juillet 1998, le chrétien démocrate Jamil Mahuad (et ancien maire de Quito) est élu président. Il doit faire face à une situation économique difficile, liée notamment à la crise économique asiatique. La monnaie est dévaluée de 15 %, les prix des combustibles et de l’électricité quintuplent, ceux des transports publics augmentent de 40 %. Le gouvernement s’apprête à privatiser plusieurs secteurs clés de l’économie : pétrole, électricité, télécommunications, ports, aéroports, voies ferrées et poste. La répression d'une première grève générale fait trois morts. La situation sociale est critique : plus la moitié de la population est victime du chômage, 60 % vivent sous le seuil de l’extrême pauvreté, les employés publics ne sont plus payés depuis trois mois. Une nouvelle hausse de la TVA, associée à la suppression des subventions au gaz domestique, aux tarifs électriques et au diesel, déclenche un nouveau mouvement social. En province, à Latacunga, l’armée tire sur les indigènes qui coupent la route Panaméricaine, faisant 17 blessés par balles.

En outre les scandales de corruption affolent l'opinion publique. L’ex-vice-président Alberto Dahik, architecte du programme économique néolibéral, fuit à l'étranger après avoir été mis en examen pour « utilisation douteuse des fonds réservés ». L’ex-président Fabián Alarcón est arrêté, accusé d’avoir couvert plus de mille emplois fictifs. Le président Mahuad est mis en cause par Noboa pour avoir reçu de l’argent du narcotrafic pendant sa campagne électorale. Plusieurs grands banquiers sont également cités dans des affaires. En mai 1999, dans le cadre de l'accord de paix signé en octobre de l'année précédente, les frontières en Amazonie entre l'Équateur et le Pérou sont définitivement fixées en mettant fin à un long litige frontalier (vieux d'un siècle et demi et à l'origine de plusieurs conflits).

L'annonce de l'abandon de la monnaie nationale (le sucre) au profit du dollar dans les premiers jours de l'année 2000 provoque dès le 9 janvier, un soulèvement populaire à Quito. L'armée et la police refusent de rétablir l'ordre public et de charger les manifestants qui pressent les portes du palais présidentiel. Le 11 janvier, le Congrès et la Cour Suprême sont dissous, et dans le même temps, un gouvernement patriotique d'unité nationale rassemblant 21 parlements provinciaux est instauré. Le 21 du même mois, lors d'une marche sur la capitale, les rebelles assistent au ralliement de l'armée à leurs côtés. Le haut commandement n'entend alors qu'un soutien à une solution constitutionnelle. La réelle passation de pouvoir se fait pendant cette nuit où la confusion est totale lorsque le président Jamil Mahuad doit fuir le palais pour sa propre sécurité et le lendemain, le vice-président, Gustavo Noboa est investi au cours d'une cérémonie célébrée au siège du Commandement conjoint, en présence des hauts commandants de l'armée de terre, de la marine et de l'aviation. Sixième président équatorien en quatre ans, Noboa annonce immédiatement son intention de maintenir la dollarisation de l'économie et appelle à la réconciliation nationale. Tandis que, dans la Sierra, la Confederación de Nacionalidades Indígenas del Ecuador (Confédération des nationalités indigènes de l'Équateur, CONAIE, Conaie) poursuit la mobilisation des rebelles, le président procède au mois de mai de cette année 2000 à un remaniement militaire, et propose un projet d'amnistie pour tous les maquisards.

Le 15 janvier 2003, Lucio Gutiérrez l'un des anciens colonels impliqués dans cette action de janvier 2000, devient, à l'aide de la Conaie mais aussi des partis centristes, président de l'Équateur. Il est destitué en 2005, remplacé par son vice-président Alfredo Palacio. Lors des élections générales de 2006, Rafael Correa (1963-), économiste de gauche, est élu. Il mène un projet de nouvelle constitution qui est approuvé par referendum en 2008, ce qui provoque des nouvelles élections générales. Il est réélu en 2009. Le 30 septembre 2010, une crise politique entraîne une mutinerie de la police. Le président Rafael Correa est mis en danger, mais les militaires rétablissent la situation.

  • Politique en Équateur
  • 2000-2003 : présidence Gustavo Noboa (1937-2021).
  • 2003-2005 : présidence Lucio Gutiérrez (1957-).
  • 2005-2007 : présidence Alfredo Palacio (1939-).
  • 2007-2017 : présidences Rafael Correa (1963-).
  • 2017-2021 : présidence Lenín Moreno (1953-).
  • 2021-2023 : présidence Guillermo Lasso (1955-).
  • Depuis 2023 : présidence Daniel Noboa (1987-)

Population modifier

L'Équateur a une population d'environ 15 millions d'habitants. De par son passé colonial, cette population est extrêmement diverse et métissée aussi bien du point de vue ethnique que culturel. Les populations métisses (d'origine mélangée entre colons européens et indigènes) formant la majorité de la population. Les populations indigènes sont également très importantes, en particulier dans les zones rurales des Andes et de l'Amazonie. Ces populations considérées comme des "peuples autochtones" en droit international, comme des "nationalités indigènes" selon la Constitution de l'Équateur ont souvent maintenu une langue et une culture propre, comme le kichwa dans les Andes et certaines parties de l'Amazonie ou encore le Shuar, en Amazonie. Ces deux langues ont d'ailleurs un statut de langue co-officiel selon la Constitution équatorienne de 2008.

Fêtes et jours fériés modifier

Date nom anglais Nom local Remarques
1er janvier

(Fixé)

Le jour de l'An Année Nouvelle
Février mars

(Flottant)

Carnaval Carnaval La date (lundi et mardi) varie selon le calendrier liturgique
Mars avril

(Flottant)

Bon vendredi Viernes Santo La date varie selon le calendrier liturgique
1er mai

(Flottant)

Fête du Travail Jour du travail
Le 24 mai

(Flottant)

La bataille de Pichincha (1822) Bataille de Pichincha
10 août

(Fixé)

Déclaration d'indépendance de l'Équateur (1809) Primer Grito de Independencia
9 octobre

(Flottant)

Indépendance de Guayaquil (1820) Independencia de Guayaquil
2 novembre

(Fixé)

La Toussaint Jour des Difuntos, Jour des Morts
3 novembre

(Fixé)

Indépendance de Cuenca (1820) Independencia de Cuenca
6 décembre

(Fixé)

Fondation de Quito (1534) Fondation de Quito
le 25 decembre

(Fixé)

le jour de Noël Jour de Noël

L'anniversaire de l'annexion des îles Galapagos et l'anniversaire de Charles Darwin sont également célébrés le 12 février comme la Journée des Galapagos  ( dia de la Provincia ou dia de la Provincia de Galápagos ). Ceci est parfois décrit sur le continent comme le Jour de l'Amazonie et des Galapagos ou le Jour de l'Orient ( dia del Oriente ), car la découverte du cours supérieur du fleuve Amazone par Francisco de Orellana en 1542 est également enregistrée le même jour.

Régions modifier

 
Carte de l'Équateur
Amazone
Andes
Plaines côtières
Îles Galápagos
Archipel isolé renommé pour sa faune unique et les recherches de Darwin sur la théorie de l'évolution. Afin de visiter les Galápagos, n´attendez pas la dernière minute, car vous n'obtiendrez sans doute pas un meilleur prix. L´occupation des bateaux est très élevée. Il est plus économique de voyager en passant d´une île à l'autre en séjournant dans des hôtels et de participer à des excursions journalières. De plus, l'impact économique est alors plus réparti, au lieu d'être concentré sur les grands propriétaires de bateaux, souvent d'origine étrangère.

Villes modifier

 
Quito
  • 1 Quito – Capitale de l'Équateur, vous la survolerez à très basse altitude si vous prenez l'avion. En effet, l'aéroport se trouve en plein milieu de la ville. Depuis juin 2005, vous pouvez admirer la ville d'une autre façon grâce au téléphérique qui s'est ouvert. Il vous emmène dans les hauteurs de la ville et vous donne une vue absolument unique de cette immense métropole.
  • 2 Guayaquil – La plus grande ville du pays ainsi que la plus peuplée (env. 3 millions d'habitants), située sur la cote, seulement à 25 min de vol de la capitale et à h de la mer, Guayaquil est une ville très cosmopolite et touristique, connue aussi par sa vie nocturne très vivante grâce à son climat tropical permanent (25-30 degrés).
  • 3 Riobamba – C'est le point de départ du seul train du pays. Une ville à l'aspect typique. Le musée d'art religieux, qui se trouve dans un couvent, est loin d'être une réussite, sauf si on a un humour qui va jusqu'au 4e degré...
  • 4 Cuenca – Troisième ville du pays et certainement la plus belle.
 
Cuenca
  • 5 Otavalo – Cette ville abrite l'un des plus grands (si ce n'est le plus grand) marché indigène du continent sud américain. Bien que des étals soient présents 7 jours sur 7, c'est le marché du samedi qui réunit le plus de monde. Sur ce marché se négocient à la fois des marchandises à usage local comme les vêtements typiques des indigènes et des marchandises essentiellement destinées à la vente aux touristes équatoriens ou étrangers. Le marché est centré sur la place dite "Place des Ponchos", mais le samedi il déborde très largement sur toutes les rues avoisinantes, la ville se transformant en un véritable marché à ciel ouvert. On peut y trouver notamment des toiles, des sacs, pulls en laine de mouton ou d'alpaga, instruments de musiques andins (attention, les instruments dit "afinados" - accordés - sont les seuls qui permettent de réellement jouer de la musique, sinon ils sont uniquement de décoration. Une quena "afinada" vaudra environ 15 dollars contre 5 dollars pour une flûte non accordée destinée uniquement à la vente aux touristes). Ce marché ne doit pas être confondu avec le marché "24 de Mayo", tourné vers les produits alimentaires, ou le marché aux bestiaux ("mercado de animales"), qui se tient au bord de la route Panaméricaine, à la sortie de la ville en direction de Quito, le samedi matin avant l'aube. Ces deux derniers marchés sont tournés très essentiellement vers la population locale plus que vers le tourisme mais permettent de découvrir les produits locaux.
  • 6 Baños – La ville des sources thermales et porte d’entrée à l’Amazonie.
 
  • 7 Esmeraldas
  • 8 Loja – Ville de l'Amazonie (et oui ça commence déjà là) d'où partent la plupart des tours organisés pour la jungle verte.

Autres destinations modifier

La lagune de Quilotoa, les volcans Cotopaxi, Chimborazo (le sommet étant le point de la surface terrestre le plus éloigné du centre de la terre), Tungurahua, le centre historique de Quito, Cuenca (classée en 1999 comme centre historique du Patrimoine culturel mondial par l'Unesco), le Malecon de Guayaquil, Puerto Lopez et les baleines à bosse, la réserve Cuyabeno au cœur de L'Amazonie, ...

Il faut également passer par Ingapirca se trouvant à 85 km de Cuenca et datant de plus de 500 ans et qui s'élève à 3 200 m au-dessus du niveau de la mer. Ce site archéologique d'Ingapirca est un lieu remarquable qui représente l'histoire des populations indigènes.

Aller modifier

Formalités modifier

 
  •      Équateur
  •      Carte d'identité nationale
  •      Exemption de visa
  •      Visa requis

En général, les citoyens de la plupart des nationalités étaient autorisés à entrer en Équateur sans visa et à y séjourner pendant une période de 90 jours par année chronologique. Les exigences de visa s'appliquent toutefois aux citoyens d' Afghanistan , d'Albanie , d'Angola , du Bangladesh , du Cameroun , de la République démocratique du Congo , de Côte d'Ivoire , de Cuba , d'Égypte , d'Érythrée , d'Éthiopie , d'Haïti , de Gambie , du Ghana , de Guinée , de Guinée Bissau et d'Inde. , Iran , Libye , Kenya , Kirghizistan , Mauritanie , Myanmar , Népal , Nigeria , Corée du Nord , Philippines , Pakistan , Sénégal , Sierra Leone , Somalie , Soudan , Soudan du Sud , Syrie , Tadjikistan , Ouzbékistan , Vietnam et Yémen . Les citoyens des pays suivants peuvent entrer avec leur carte d'identité nationale : Argentine , Bolivie , Brésil , Chili , Colombie , Paraguay , Pérou , Uruguay et Venezuela .

L'Équateur exige que les citoyens cubains reçoivent une lettre d'invitation avant d'entrer en Équateur par les aéroports internationaux ou les points d'entrée frontaliers. Cette lettre doit être légalisée par le ministère équatorien des Affaires étrangères et répondre à certaines exigences. Ces exigences visent à assurer un flux migratoire organisé entre les deux pays. Les citoyens cubains titulaires d'une carte verte américaine doivent se rendre dans un consulat équatorien pour obtenir une exemption à cette exigence.

Votre passeport doit être valide au moins 6 mois après vos dates de voyage. Un billet aller-retour est nécessaire pour prouver la durée de votre séjour.

En avion modifier

Les deux grands aéroports du pays (Quito - Guayaquil) peuvent vous accueilli. L'aéroport international Mariscal Sucre (UIO) de Quito se trouve dans la paroisse de Tababela, à environ 30 km (20 mi) à l'est de Quito. Pour les voyageurs qui partent très tôt ou arrivent très tard de l'aéroport de Quito, et ceux qui ne séjournent pas à Quito mais transportent ailleurs devraient envisager de chercher un hébergement à Tababela ou Puembo pour la commodité de ne pas avoir à se rendre en ville pour se loger. .

Un autre port d'entrée est Guayaquil (GYE), qui dispose d'un aéroport moderne doté des équipements typiques tels que des restaurants et des boutiques hors taxes. L'aéroport est situé au nord du centre-ville.

Les îles Galapagos sont l'une des provinces équatoriennes et disposent de deux aéroports, l'un à Baltra et l'autre à San Cristobal. Aerogal, Tame et LAN proposent tous des vols vers les Galapagos ; tous les vols transitent par le continent équatorien, sans vols internationaux.

L'aéroport de Quito facture une taxe de départ internationale de 40,80 $ US. La taxe est de 26 US$ depuis Guayaquil. Cette taxe est déjà incluse dans le prix du vol.

En bateau modifier

L'Équateur étant situé sur la côte et possédant de très grands fleuves, une promenade en bateau peut être un bon moyen de se déplacer. Surtout dans la forêt tropicale, une promenade en bateau peut vous emmener dans des endroits où vous ne pourriez habituellement pas aller.

En autocar modifier

Pour venir de Colombie, aller à Ipiales. De là prendre un colectivo pour la frontière (10 min - 650 pessos). Le passage de la frontière se fait à pied. Une fois en Équateur le taxi-co pour Tulcan est à 0,75 dollars ou 1500 pessos. De Tulcan nombreux bus pour Quito via Otovalo. (données du 21/9/2007)

De Colombie modifier

Le principal passage entre l'Équateur et la Colombie se fait à Rumichaca, près de Tulcán et Ipiales . Le passage de la frontière à San Miguel (près de Lago Agrio) dans la région amazonienne est déconseillé en raison de problèmes de sécurité et de complexités d'entrée/sortie.

Du Pérou modifier

Il y a deux endroits pour traverser la frontière avec le Pérou , bien que Huaquillas (près de Machala accueille la grande majorité des passages touristiques), a été ombragée et relativement dangereuse, mais un nettoyage aurait pu améliorer les problèmes de sécurité. Macara a un poste frontière mais ne l'est pas. recommandé en raison de problèmes de sécurité.

En voiture modifier

Il est déconseillé de conduire en Équateur. Il est préférable d'entrer par avion ou par bateau en raison des problèmes de frontières avec les pays voisins.

L'assurance nationale est obligatoire, nommée SOAT cette dernière s'obtient généralement au poste frontière (parfois un peu plus loin...). Il est nécessaire de fournir des copies de permis international ainsi que copie de carte grise du véhicule.

  • Vers le Pérou
    • par la frontière Huaquillas-Aguas Verde
Il faut savoir que les postes d’immigration se trouvent à l'entrée des villes et non à la frontière. Lorsqu'on arrive par un bus longue distance à Huaquillas, il faut descendre au poste d'immigration quelques kilomètres avant d'arriver à Huaquillas. Les bus gardent les bagages qui sont en soute. On fait les papiers puis on prend un taxi ($) jusqu'au bureau de la compagnie. Avec un peu de chance on arrive en même temps que le bus. Les bagages sont gardés à l'agence (c'est le cas pour Panamericana International).
En ville il y a de quoi se restaurer et un marché. On peut aller à pied jusqu'à la frontière ou prendre un taxi. Les deux villes frontalières sont collées. On traverse le pont et on est à Agua Verdes au Pérou. Là il faut prendre un mototaxi ($) jusqu'à l'immigration. Ce n'est pas faisable à pied. On peut demander au mototaxi d'attendre pour aller au départ des taxi-co ou avec un peu de chance un taxi-co sera dans le coin.
Pour faire Agua Verdes - Tumbes (15 min), il y a des taxis peu scrupuleux qui négocient un prix et en cours de route s’arrêtent pour demander une somme exorbitante. C'est pourquoi nous avons trouvé qu'il est préférable de prendre un taxi-co (collectivo). On voyage avec tout le monde pour environ 1 dollar.

Circuler modifier

En avion modifier

Des lignes aériennes (Tame, Icaro, AeroGal) relient les plus grandes villes d'Équateur à Quito. La fréquence des vols est en général d'un par heure pour chaque ville.

Les vols intérieurs entre les grandes villes du continent coûtent entre 50 et 100 $ pour un aller simple, et il existe parfois des promotions aller-retour pour à peu près le même prix. Les vols entre les plus grandes villes se font en jet, et certaines des plus petites villes sont desservies par des avions à hélices. Les compagnies aériennes nationales en Équateur sont :

  • Amérique latine Équateur
  • Apprivoiser [lien mort]
  • Avianca Équateur (anciennement Aerogal & VIP)
  • Saéréo
  • Ecuair [lien mort]

La plupart des compagnies aériennes équatoriennes offrent un excellent service et des avions relativement récents. Vous pouvez acheter des billets d'avion nationaux auprès d'agents ou directement auprès des compagnies aériennes - certaines vendent des billets en ligne et vous pouvez les acheter à l'aéroport ou aux billetteries pour ceux qui ne le font pas.

 
Aeroport Guayaquil

En train modifier

Le seul train du pays vous promet une balade inoubliable au départ de Riobamba. Il vous conduit vers la Nariz del diablo, où les rails sont coincés entre la falaise et le ravin.

Tout touriste qui se respecte se doit de monter sur le toit des wagons pour profiter pleinement du voyage. Il est conseillé d'arriver très tôt (au moins h avant) si on veut bénéficier des meilleures places. Sinon vous risquez d'être relégué dans les cabines.

Après beaucoup de négligence pendant des décennies, le gouvernement a décidé de reconstruire et de restaurer l'infrastructure ferroviaire et le site Web élégant de Tren Equateur s'adresse clairement avant tout au touriste international. Il existe des trajets courts relativement abordables (incluant souvent de la nourriture et un guide ou d'autres extras), et le très cher "tren crucero" (en gros : train de croisière) qui effectue la majeure partie du voyage Quito - Guayaquil de quatre jours et quatre nuits dans un trajet de quatre jours et quatre nuits. train à vapeur restauré, même si certains tronçons doivent encore être effectués en bus. À 1 650 $ US par personne (sur la base d'une occupation double), ce n'est certainement pas une option bon marché, mais cela peut être une manière intéressante de découvrir le pays.

En autocar modifier

Les bus sont très fréquents et relient la plupart des villes du pays. Les villes les plus importantes ont un "terminal terrestre" qui permet de choisir simplement sa compagnie et sa destination. C'est l'idéal pour profiter des paysages sans subir aucun inconvénient. La moyenne horaire est plutôt faible, ce qui se comprend facilement vu l'état des routes. Les tarifs sont très avantageux (environ $ par heure de trajet) et sont négociés à l'avance.

Il y a deux sortes de bus: ceux intervilles et les internationaux.

Pour les courts trajets on peut prendre les intervilles. Ce n´est pas nécessaire de passer par l´agence. Repérer à la gare routière le quai d´embarquement qui va dans la direction désirée et prendre le premier bus. Ces bus s´arrêtent souvent pour prendre des gens en route. Ils partent souvent quasi vides et se remplissent au fur et à mesure, les derniers passagers voyageant debout. On peut les arrêter à peu près n'importe où sur le trajet pour monter ou descendre.

Les bus internationaux sont des bus grande distance. Ils s'arrêtent à des points précis. Exemple: pour prendre le Quito-Huaquillas nous avons dû faire d'abord le trajet Lacatunga-Ambato où le départ de bus se fait devant l´agence en face de la gare routière.

Pendant leur course, ils sont visités par des vendeurs ambulants qui vous proposent leurs produits (généralement de la nourriture).

Exemples de trajets modifier

  • Tulcan-Otavalo: départs fréquents. 3 dollars. Durée environ h 30. (21/9/2007)
  • Otavalo-Quito: départs fréquents. 2,5 dollars. Durée environ h 30. Départs toutes les 15 min jusqu'à 18 h y compris le dimanche de la gare routière. On peut prendre aussi un bus le long de la Transamerica mais dans ce cas ce n'est pas sûr de trouver une place assise. (24/9/2007)
  • Quito-Lacatunga: départs fréquents en bas de la gare routière. 1,5 $. h (28/9/2007)
  • Lacatunga-Quilotoa: quelques départs par jour. $. h 30. Un mardi nous avons pris un bus à 16 h à la gare routière. Sinon départs plus fréquents vers Zumbahua puis affréter une camionnette ($ à 2). (28/9/2007)
  • Quilotoa-Lacatunga: un bus vers 12 h 30. $. h 30. Certains jours (exemple le mercredi) un bus vers 5-h. Sinon camionnette vers Zumbahua et bus plus fréquents. (28/9/2007)
  • Lacatunga-Ambato. Départs fréquents. $. h (28/9/2007)
  • Ambato-Huaquilas: avec Panamericana International, départ à 20 h 30 devant l´agence en face de la gare routière. Arrivée annoncée à h. $. Nous avons pris les billets h avant le départ. Il restait au moins 6 places. Le bus ne s´arrête pas en route pour dîner.(28/9/2007)

Les bus interurbains desservent presque partout en Équateur. De nombreuses villes disposent d'un terminal de bus central, appelé terminal terrestre , où il est possible d'acheter des billets auprès des différentes lignes de bus qui desservent la ville. Les bus longue distance coûtent généralement entre 1 et 2 USD de l'heure, selon la distance et le type de service ; les groupes peuvent être en mesure de négocier des réductions. Les bus sont fréquents le long des routes principales et sont également utilisés pour le transport de marchandises/colis.

Les réservations ou les achats à l'avance ne sont généralement pas nécessaires, sauf pendant les périodes de pointe telles que les vacances. Les toilettes du bus, le cas échéant, sont généralement réservées aux femmes. Il est toutefois permis aux hommes de demander que le bus s'arrête pour pouvoir faire leurs besoins. Les trajets en bus eux-mêmes sont souvent très beaux, avec des vues sur les montagnes dans les nuages. Ces changements d’altitude provoquent bon nombre des mêmes problèmes de pression auditive que ceux associés à un voyage en avion.

Le chauffeur du bus s'arrêtera en cours de route pour embarquer des passagers supplémentaires et charger/décharger la cargaison. Les bus monteront également à bord de vendeurs vendant des boissons et des collations à prix abordables aux arrêts, ce qui est utile sur les longs trajets. De nombreux bus arrivent à destination avec des passagers debout dans l'allée. Il existe quelques bus de première classe, appelés « Ejecutivo », qui coûtent un peu plus cher que les bus réguliers. Ils sont généralement plus confortables et plus sûrs.

Certaines des principales compagnies de bus longue distance en Équateur :

  • Transportes Loja
  • Coopérative de Transports Occidentaux
  • Coopérative de Transports Andina
  • Coopérative de Transports Internacional Reina del Camino
  • Flota Imbabura
  • Coopérative de Transports Loja Internacional
  • Coopérative de Transports Baños
  • Coopérative de Transports Turismo Oriental
  • Coopérative de Transports Patria
  • Coopérative de Transports Interprovincial Loja

En taxi modifier

Les taxis dans les villes sont abondants et relativement bon marché.

Certains d'entre eux sont sans taximètre. Dans ces cas-là, veillez à bien négocier le prix de la course avant d'y monter.

Les taxis sont largement disponibles. Les taxis sont généralement jaunes et portent le numéro de licence de taxi bien en évidence. Les taxis de Quito ont des compteurs (les tarifs inférieurs à 1 $ sont arrondis au tarif minimum de 1 $). Convenez d'un prix avant de monter à bord ou demandez au chauffeur d'utiliser le compteur (souvent moins cher qu'un tarif négocié) ; les trajets courts ne coûtent généralement pas plus de 1 $ ou 2 $, et vous ne devriez généralement pas payer plus de 10 $ de l'heure, le cas échéant, pour des trajets plus longs. Les tarifs du soir sont souvent le double. Comme dans n’importe quel pays d’Amérique latine (ou du monde d’ailleurs), ne prenez pas de taxi sans permis. C'est un excellent moyen de se faire kidnapper.

En voiture modifier

La location de voiture est possible, les routes ont été beaucoup améliorées ( parcourues en décembre 2013 ) sont en bon état de revêtement et de signalisation. Il n'y a que très peu de péages. Le carburant est à prix très bas ( décembre 2013 ).

Il est possible de louer une voiture dans les grandes villes comme Quito, Guayaquil et Cuenca, où les locations de voitures se situent généralement en dehors des aéroports. Les routes équatoriennes sont bien entretenues partout dans les villes mais mal entretenues à la campagne.

Cependant, les lois équatoriennes sur la conduite automobile sont rares et rarement (voire jamais) appliquées. Cependant, la loi est très stricte en matière d'excès de vitesse (30 km/h au-dessus de la limite autorisée) ou de conduite sans permis. Pour les deux infractions, la police vous emmènera directement en prison où vous passerez 3 nuits en prison comme peine standard. Assurez-vous d'avoir sur vous votre licence originale (votre licence de votre pays d'origine est suffisante tant que vous êtes un visiteur. Aucune licence internationale n'est requise sauf si votre langue maternelle n'est pas écrite en caractères latins, comme le chinois ou le japonais uniquement.

Si vous louez une voiture, il est fortement recommandé de vous procurer une voiture avec une garde au sol élevée. Les ralentisseurs dans chaque ville et village sont très hauts. En fait, on ne les appelle pas « topes » (bosses). Les Équatoriens appellent les ralentisseurs « muros » (murs). Par conséquent, une voiture avec une garde au sol élevée est recommandée, sinon vous risquez de payer des réparations très coûteuses sur le train de roulement. Un véhicule 4x4 est préférable et nécessaire pour explorer les belles régions de l'arrière-pays et pour vous emmener dans des zones auxquelles vous ne pourrez pas accéder en bus ou dans une voiture de location normale.

Vous pouvez louer des véhicules tout-terrain bien équipés, dotés de suspensions renforcées, de tubas, de treuils et d'autres accessoires.

Au cours des 10 dernières années, l'Équateur a investi massivement dans son infrastructure routière, avec des routes dans un état fantastique et où la sécurité devient une priorité. Cela dit, comme partout ailleurs dans le monde, il existe différents styles de conduite, coutumes, courtoisies et règles de circulation non écrites. Une bonne agence de motos ou de location les abordera dans un briefing détaillé avant de partir sur la route afin que vous compreniez à quoi vous attendre.

En moto ou scooter modifier

Il est possible de louer des motos ou des scooters à la journée ou à la semaine. Les tarifs varient de 29 $ à 225 $/jour pour les machines de 150 cc à 1 050 cc, respectivement. Notez que certaines assurances voyage ne couvrent pas les blessures ou l’évacuation suite à un accident de véhicule à 2 roues. Les mêmes avertissements s'appliquent à la navigation dans ma voiture.

Assurez-vous que l'agence fournit une assurance et que vous savez qui paie si le vélo est endommagé ou volé. Il est conseillé d'emporter un vélo avec vous dans une auberge ou un hôtel plutôt que de le laisser dehors.

  • Location de vélos Freedom en Équateur ,Calle Finlandia N35-06 et Suecia, +593 2-600-4459, info@FreedomBikeRental.com .Agence de location de motos destinée aux touristes Quotidien à partir de 29$. (mis à jour en juin 2018)

En taxi modifier

Les taxis sont largement disponibles. Les taxis sont généralement jaunes et portent le numéro de licence de taxi bien en évidence. Les taxis de Quito ont des compteurs (les tarifs inférieurs à 1 $ sont arrondis au tarif minimum de 1 $). Convenez d'un prix avant de monter à bord ou demandez au chauffeur d'utiliser le compteur (souvent moins cher qu'un tarif négocié) ; les trajets courts ne coûtent généralement pas plus de 1 $ ou 2 $, et vous ne devriez généralement pas payer plus de 10 $ de l'heure, le cas échéant, pour des trajets plus longs. Les tarifs du soir sont souvent le double. Comme dans n’importe quel pays d’Amérique latine (ou du monde d’ailleurs), ne prenez pas de taxi sans permis. C'est un excellent moyen de se faire kidnapper.

En auto-stop modifier

L'auto-stop est possible en Équateur. Beaucoup de gens conduisent des pick-ups dans lesquels vous pouvez facilement jeter votre sac à dos s'ils vous conduisent.

Sur les routes peu desservies par les bus, les camions cargo peuvent embarquer des passagers ou des auto-stoppeurs, soit à l'arrière, soit en cabine. Dans certains cas, le chauffeur facture le prix du bus, dans d'autres, il peut simplement engager un passager pour l'entreprise et refuser un ticket.

Parler modifier

La connaissance de l'espagnol est indispensable. La langue des autochtones de la plupart du pays est le Kichwa ou Quichua (à ne pas confondre avec le Quechua du Pérou qui vient de la même racine). Il y a aussi de nombreuses langues autochtones de l'Amazonie (Quichua de l'Amazonie, Shuar, Shiwiar, Huaorani, etc...). L'anglais et le français sont peu parlés en dehors des grandes villes à part à Cotacachi où il y a une grande communauté de migrants d'Amérique du nord et d'Europe, qui viennent prendre leur retraite pour des raisons économiques.

Acheter modifier

 
Billets de US$100, US$50, US$20, US$10, US$5, US$2 et US$1

La monnaie de l'Équateur est le dollar américain ($, USD).

Taux de change USD actuel
XE.com: CAD CHF EUR GBP
OANDA.com: CAD CHF EUR GBP
fxtop.com: CAD CHF EUR GBP

À Cuenca: Panamas (chapeaux qui sont originaires d'Équateur) toutes qualités tous prix, couvertures (chompas) fabriquées par les indiens Otavalos (marché près de la cathédrale)

 
Panama hut

à Montecristi, les chapeaux "Panama" les plus fins,

à Otavalo, toutes sortes d'artisanat, en particulier du textile de haute qualité, des sacs tissés au métier à tisser, chapeaux de feutre, hamacs, mais aussi des instruments de musiques et tableaux.

à Cotacachi, ville où la tradition de travailler le cuir vient de très loin, on peut trouver de très beaux objets en cuir repoussé, mais aussi vestes en cuir de très bonne facture à prix abordable, valises, chaussures. La boutique "Pichavi" propose en particulier les chaussures produites par le collège des métiers du cuir, de très bonne qualité.

Argent modifier

Taux de change pour les dollars américains

À compter de janvier 2024 :

  • 1€ ≈ 1,10$
  • Royaume-Uni 1 £ ≈ 1,27 $
  • 1 AU$ ≈ 0,68$
  • 1 $ CA ≈ 0,76 $
  • Japonais 100 ¥ ≈ 0,71 $

Les taux de change fluctuent. Les taux actuels pour ces devises et d’autres sont disponibles sur XE.com

L'Équateur a adopté le dollar américain (« $ », code de devise ISO : USD ) comme monnaie en 1999. Les autres types de monnaie ne sont pas facilement acceptés.

L'Équateur possède ses propres pièces de monnaie. Celles-ci ont exactement la même taille et le même poids que les pièces américaines, et les deux sont acceptées. Les pièces en dollars américains sont largement utilisées et préférées aux billets de 1 dollar. Les billets américains sont utilisés pour des valeurs plus élevées, l'Équateur n'en imprime pas lui-même.

En Équateur, les pièces sont émises en coupures de 1, 5, 10, 25 et 50 centavos. Les pièces de monnaie en centavo équatoriens ont une valeur égale aux pièces de monnaie américaines (1 centavo (penny), 5 centavos (nickel), 10 centavos (dix cents), 25 centavos (quart de dollar) et 50 centavos (demi-dollar)).

De nombreux commerçants examinent attentivement les gros billets (10 $ et plus) pour s'assurer qu'ils ne sont pas contrefaits. Souvent, les entreprises n’acceptent pas du tout les billets de 50 $ ou de 100 $. Il faut généralement se rendre à la banque pour casser des billets de 100 $. En dehors des zones touristiques et de Quito, de nombreux commerçants ne gardent pas de grosses sommes d'argent sous la main, il peut donc être difficile d'obtenir de la monnaie pour les petites et grandes factures. Cela est particulièrement vrai sur les bus moins chers. Emportez avec vous beaucoup de billets de un et cinq dollars ; vous voudrez également apporter les factures les plus récentes possibles. Les factures usées sont souvent considérées avec méfiance, et il n'est pas rare qu'un commerçant vous demande de payer avec une autre facture si celle que vous lui avez remise semble vieille ou usée.

Bancaire modifier

Les cartes de crédit et de débit sont acceptées dans de nombreux endroits destinés aux touristes ainsi que dans certains magasins haut de gamme. Cependant, de nombreux endroits facturent une commission pour leur utilisation en remboursement de ce que les banques leur facturent. Il peut vous être demandé de présenter votre passeport lorsque vous utilisez une carte de crédit ou de débit.

Les guichets automatiques sont largement disponibles dans les grandes villes et les zones touristiques. La plupart prétendent être rattachées aux grands réseaux internationaux, permettant en théorie de retirer de l'argent des comptes à l'étranger. En fonction des frais de transaction facturés par votre banque à domicile, les distributeurs automatiques proposent de très bons taux de change. Vous devrez peut-être essayer plusieurs machines différentes avant de recevoir de l’argent. Banco Austro est la seule chaîne bancaire nationale qui ne facture pas de frais de retrait. Banco Bolivariano ne facture pas avec la carte Revolut alors que Banco de Guayaquil, Banco del Pacífico et Banco Pichincha facturent entre 1,50 et 4,50 $ (décembre 2018). Les autres facturent généralement 1 $ ou plus par transaction. Évitez d'utiliser les guichets automatiques dans la rue, car leurs utilisateurs sont fréquemment la cible de voleurs de rue. Les hôtels ou autres lieux avec gardien à proximité sont vos meilleurs choix. De nombreuses banques limitent les retraits à 300 $ par jour. Banco Guayaquil autorise 500 $ par jour.

Les chèques de voyage peuvent être échangés dans certaines banques moyennant des frais raisonnables (généralement pas plus de 3 %). Ils sont également acceptés dans certains hôtels destinés aux touristes, bien qu’il soit difficile de les utiliser ailleurs. Il y a souvent un supplément ajouté à l'utilisation des chèques de voyage.

Pourboire modifier

Les bars, restaurants et hôtels incluent des frais de service de 10 % sur la facture, le pourboire n'est donc pas requis. Dans le cas des restaurants, il est d’usage de laisser un peu de monnaie en récompense d’un bon service. Certains restaurants qui n'incluent pas les frais de service incluront avec la facture un petit morceau de papier dans lequel le client pourra indiquer un pourboire (environ 5 à 10 %) s'il paie par carte de crédit.

Achats modifier

Les prix varient considérablement en Équateur. Les coûts dans les hôtels et restaurants haut de gamme semblent être proches, peut-être 10 pour cent de moins, de ce qu’ils seraient aux États-Unis. En dehors des zones touristiques, les coûts sont bien moindres. Il est possible de prendre un repas dans un restaurant propre pour moins de 2 $ ou de payer moins de 10 $ pour une chambre d'hôtel propre mais basique.

Même si l’Équateur est un très beau pays, il ne sait pas très bien se vendre. À Quito, un site touristique très célèbre est El Mercado Artesenal, où l'on peut trouver de nombreux souvenirs, mais après un examen approfondi, vous vous rendrez compte qu'il y a un peu de redondance dans les articles - tout le monde vend essentiellement la même chose. Par conséquent, après avoir acheté quelques articles principaux, il devient difficile de trouver beaucoup plus de variété. Presque tout ce qui peut être acheté a un prix qui peut être négocié. Si vous n'êtes pas natif, ils essaieront d'obtenir des prix plus élevés, c'est pourquoi il est recommandé de s'adresser à quelqu'un qui parle couramment l'espagnol ou qui est natif pour négocier plus efficacement.

Manger modifier

Alimentation à base de maïs (humitas, tortillas de choclo) et de féculents. Le riz est coutume locale, il remplace volontiers le pain que l'on peut trouver nécessairement en boulangerie (panaderias). Les plats principaux sont à base de poulets, de soupes et de poissons (mariscos) si l’on se trouve sur la costa.

Des magasins grandes surfaces sont implantés dans les villes (Quito-Cuenca), on y trouve de tout à des prix abordables.

Il existe une grande variété de plats typiquement consommés, selon l'endroit. Dans la Sierra, les pommes de terre accompagnent presque toujours le déjeuner et le dîner, et sur la côte, le riz est populaire. La soupe occupe également une place importante au déjeuner et au dîner. Les petits déjeuners se composent souvent de pain grillé, d'œufs et de jus ou de fruits. Les batidos, ou shakes aux fruits, sont des plats populaires pour le petit-déjeuner ou des collations. Surtout sur le littoral, les Équatoriens préparent une variété de petits-déjeuners à base de plantain vert ou sucré et de yuca, comme les bolonoes, empanadas, patacones, corviches, muchines, pan de yuca, humitas et autres. Ils sont cuisinés avec du fromage, du porc ou du poisson. Ce sont des repas très copieux et peu coûteux.

Les restaurants couvrent toute la gamme en termes de menu, de qualité, d'hygiène, d'horaires et de prix. Les repas de base coûtent moins de 2 dollars, ou il est possible de payer des prix proches des prix américains dans les zones touristiques, notamment pour les aliments des chaînes américaines.

Si vous avez un budget limité, la meilleure solution pour un bon repas local est de commander un almuerzo (déjeuner) ou une merienda (dîner). Ceux-ci se composent normalement d'une soupe, d'un plat principal de viande et d'un dessert pour 1 à 2 $.

Les restaurants plus chers (par exemple ceux qui facturent 4 $ par repas ou plus) ajoutent souvent une taxe de vente de 12 % et des frais de service de 10 %.

Le café ou le thé (y compris de nombreuses variétés à base de plantes) est généralement servi après le repas, à moins que vous ne le demandiez plus tôt.

Sauf dans les endroits accueillant des étrangers, il est d'usage de ne pas présenter l'addition au client jusqu'à ce qu'elle soit demandée. Alors que de nombreux serveurs sont habitués aux touristes grossiers, se frotter les doigts n'est pas aussi accepté qu'en Europe, même s'il n'est pas considéré comme carrément grossier comme aux États-Unis. La meilleure façon d'obtenir le chèque est de dire à votre serveur "La cuenta, por favor".

Il est permis de fumer dans la plupart des restaurants, mais la loi interdit explicitement de fumer dans les zones fermées. C'est donc une bonne idée de demander une section non-fumeur ou de demander si le restaurant autorise le tabagisme.

Le Locro de papa est une célèbre soupe équatorienne à base d'avocats, de pommes de terre et de fromage.

Le ceviche est un plat courant sur la côte. Il s'agit d'un cocktail froid de fruits de mer qui est généralement servi avec des « chifles », de fines plantains frits et du pop-corn.

L'encebollado est une soupe de poisson copieuse au yuca, que l'on trouve également sur la côte : une soupe de poisson et de tomates remplie de morceaux de yucca, de légumes marinés et de "chifles" ajoutés pour plus de croquant.

Dans les Hautes Terres, les Équatoriens mangent du cuy, ou cobaye . L'animal entier est rôti ou frit et souvent servi en brochette sur un bâton.

Les empanadas sont également un aliment local courant qui est généralement consommé comme collation l'après-midi. Les variétés les plus courantes de cette pâtisserie fourrée sont le fromage et/ou le poulet.

Bollo À base de plantain sucré moulu avec des cacahuètes et du germon. C'est un plat très typique de la côte équatorienne.

Bolón À base de plantain émincé avec du fromage ou du porc. Il se déguste au petit-déjeuner avec du café. Il est consommé principalement sur la côte, dans la province de Manabí.

Boire un verre / Sortir modifier

L'eau en bouteille est très courante et peut être bue sans danger ; il s'agit de gaz con (gazéifié) et de gaz sin (non gazeux). L’eau du robinet n’est pas potable. Même les Équatoriens ne boivent généralement que de l’eau en bouteille (ou bouillie).

Le café est largement disponible dans les cafés et les restaurants, et également vendu sous forme de grains. Le thé est également courant, généralement avec une bonne sélection, notamment des herbes.

Les jus de fruits sont nombreux et bons, et vous aurez souvent de nombreuses options: piña (ananas), mora (mûre), maracuyá (fruit de la passion), naranja (orange), sandía (pastèque), naranjilla (un fruit de la jungle), melon, taxo, guanabana, goyave, etc. Si vous le souhaitez à base de lait, un peu comme un milk-shake moins glacé, demandez une batida . Notez que les jus sont souvent servis tièdes.

L'aguardiente , souvent fabriquée à partir de canne à sucre fermentée, est l'eau de feu locale. Si possible, mettez un peu de canne à sucre fraîchement moulue dans votre tasse.

À Quito, le quartier La Mariscal est celui qui bouge le plus. À Guayaquil, le quartier "Las peñas"; le "Malecon Simon Bolivar", toute la Rue Rocafuerte avec la Zona Rosa et aussi le quartier "Urdesa". Vous y danserez au son de la Salsa, Merengue et d'autres rythmes tropicaux. Ambiance garantie. À Cuenca, la "Calle Larga" est la rue la plus animée le soir avec ses nombreux bars. La petite mais très vivante salsothèque "La Mesa" est ouverte tous les mercredi soir!

Quand vous apercevez des endroits appelés "Night Clubs" avec images explicites, ce sont des endroits avec prostituées (légal ici).

Se loger modifier

Il y a toute sorte de logements en Équateur, du plus luxueux jusqu'aux auberges de jeunesse avec dortoirs pour les routards.

Il est très facile de se loger en Équateur à des prix abordables (entre 8 à 15 $ par personne suivant le confort et le nombre de nuits passées dans le même lieu). De nombreux hostals, hostels, hotels ou "residencial" se trouvent très facilement. Attention, les "motels" ne sont pas des logements touristiques, mais des endroits pour avoir de l'intimité entre couples (et se paient de 2 à 4 heures).

Il existe de nombreuses auberges à bas prix dans tout l’Équateur. Souvent, les auberges des petites villes sont en réalité des résidences privées qui accueillent les voyageurs. Comme pour la plupart des choses, les autochtones peuvent vous aider à trouver un excellent hôtel à un prix très bas (6 à 14 $). Les grands groupes pourront négocier des prix plus bas. La climatisation est un équipement qui entraîne souvent un coût supplémentaire d'un dollar ou deux par nuit.

L'Équateur abrite également un nombre croissant d' Eco Lodges , dont de nombreuses haciendas traditionnelles rénovées .

Haciendas de l'Équateur

Motels ou hôtels modifier

Un petit mot d’avertissement ; en Equateur, un "motel" n'est pas la même chose que ce qu'on trouve habituellement aux Etats-Unis. Le terme motel en Amérique latine fait généralement référence à un lieu d'hébergement où les chambres sont louées à court terme, généralement pour des rendez-vous romantiques. Les hôtels, en revanche, sont des lieux d’hébergement pour les voyageurs et sont généralement adaptés aux familles. De nombreux hôtels n'autorisent pas les personnes qui ne sont pas enregistrées comme invités à sortir de la zone de réception. Ceci est destiné à la sécurité des clients et du personnel de l'hôtel et également à protéger la réputation de l'hôtel dans ce qui est encore un pays culturellement conservateur et catholique. Ainsi, les visiteurs à la recherche d’un endroit pour profiter de la compagnie physique d’un autre utiliseront souvent les motels. En outre, la vie privée est une priorité en Équateur, les enfants vivant souvent à la maison jusqu'à leur mariage. Pour cette raison et d'autres raisons pratiques, les couples, même les couples mariés désirant un peu d'intimité, louent parfois une chambre dans un motel. Ces motels sont courants en Équateur et ne portent pas la stigmatisation sociale qui était autrefois associée aux soi-disant « no tell motels » aux États-Unis ou au Canada. La qualité et le prix des hébergements en motel varient, parfois considérablement, la plupart étant propres et bien entretenus. Les chambres sont engagées de manière anonyme, le tarif et tous les frais associés étant généralement payés en espèces uniquement.

Apprendre modifier

Sécurité modifier

AVERTISSEMENT : évitez tout voyage, sauf essentiel, dans les zones situées à moins de 20 km de la frontière avec la Colombie , à l'exception de la ville frontalière officielle de Tulcán, dans la province de Carchi. Les trafiquants de drogue et les organisations criminelles de la région sont connus pour se livrer à des enlèvements.
Avis aux voyageurs du gouvernement
  • Australie
  • Canada
  • Nouvelle-Zélande
  • Royaume-Uni
(Informations mises à jour le 12 octobre 2023)

Les touristes doivent faire preuve de bon sens pour assurer leur sécurité. Évitez les problèmes en ne dépensant pas de grosses sommes d’argent, en ne visitant pas les zones proches de la frontière colombienne , en restant à l’écart des troubles civils et en n’empruntant pas les rues secondaires des grandes villes la nuit. Dans la plupart des endroits, la plus grande menace est probablement le simple vol : les effets personnels ne doivent pas être laissés sans surveillance sur la plage, par exemple, et des pickpockets peuvent être trouvés dans certaines des zones les plus fréquentées, notamment dans le Trolébus (métro) de Quito, dans les gares routières et dans les bus eux-mêmes. Les bus permettent aux colporteurs de monter brièvement à bord et de tenter de vendre leurs marchandises ; cependant, ils sont souvent eux-mêmes des voleurs, alors surveillez-les de près. Le personnel des hôtels est généralement une bonne source d’informations sur les endroits à éviter.

Vous pouvez toujours vous adresser aux agents de la police touristique, aux agents de police ou aux offices de tourisme pour les régions dangereuses.

L'Équateur offre d'excellentes possibilités de randonnée et d'escalade ; malheureusement, certains voyageurs ont été attaqués et volés dans des sections reculées d'ascensions bien connues et plusieurs viols ont également été signalés, les randonneuses et grimpeuses doivent donc être extrêmement prudentes. Les voyageurs sont priés d'éviter les randonnées en solo et de partir en grand groupe pour des raisons de sécurité.

  Numéro d'appel d'urgence :
Police : 101
Ambulance : 131
Pompier : 102

Ne pas se promener le soir dans le Quito colonial (sud de la ville). Guayaquil semble aussi une ville dangereuse.

Il est aussi risqué de s'aventurer dans les villes proches de la frontière colombienne. L'incursion des FARC y est possible et s'est déjà produite.

Il est recommandé de se vacciner contre la fièvre jaune pour voyager dans l'Amazonie et de prendre un traitement contre le paludisme lors de voyages en Amazonie profonde.

Conseils gouvernementaux aux voyageurs modifier

  •   Belgique (Service Public Fédéral Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développement)  
  •   Canada (Gouvernement du Canada)  
  •   France (Ministère des Affaires étrangères)  
  •   Suisse (Département fédéral des Affaires étrangères)  

Santé modifier

Ne pas boire d'eau du robinet sur la côte (à moins d'avoir des pastilles purifiantes), éviter de manger de crudités dans les restaurants.

Dans les restaurants, si vous demandez de l'eau, ils vous apportent une bouteille fermée (donc pas de risque).

L'eau du robinet est potable dans les Andes en général (Quito, Cuenca, Riobamba, Cotacachi, Otavalo, etc...), en 2020, l'eau est un peu plus chlorée qu'en Europe, il suffit de la laisser reposer 24h au frais pour ne plus avoir le goût du chlore.

Respecter modifier

Les salutations courantes sont « buenos días », « buenas tardes » ou « buenas noches » (respectivement Bonjour, Bon après-midi et Bonsoir). Elle est généralement complétée par une poignée de main, entre hommes, et par un baiser sur la joue entre femmes ou entre un homme et une femme. « Hola » est la salutation la plus courante entre amis et connaissances. Comme dans la plupart des pays d’Amérique latine, il est normal et poli de se tenir assez près de l’autre personne pendant qu’on parle.

Si vous parlez espagnol avec des Équatoriens, notez la différence entre les deux formes du pronom « vous » : le « tú » informel et le « usted » formel. Il est d'usage de s'adresser aux personnes âgées et aux personnes que l'on ne connaît pas sous le nom de « usted ». Les Équatoriens pardonnent généralement aux locuteurs non natifs, mais utilisent « usted » en cas de doute.

Parmi de nombreuses autres particularités culturelles, dans les régions de la Sierra, il est considéré comme impoli d'utiliser une paume tournée vers le bas comme référence pour la taille d'une personne. Au lieu de cela, la main est tenue sur le côté et la mesure est prise du bord inférieur jusqu'au sol. Les gestes avec la paume vers le bas ne conviennent qu'aux animaux.

Lorsque vous faites signe à quelqu'un de « venir ici », il est impoli de bouger la main avec la paume tournée vers le haut. Au lieu de cela, utilisez un glissement de la main vers le bas, la paume tournée vers le bas.

Les vêtements acceptables varient selon la région du pays. Dans la région montagneuse de la Sierra, qui comprend Quito, les vêtements sont généralement plus chauds en raison de la météo. Sur la côte, les vêtements plus décontractés prédominent.

Communiquer modifier

Vous trouverez des "cyber" pour internet pour moins de $ de l'heure. Il y a aussi de nombreuses "cabinas" qui permettent de téléphoner dans le monde entier.


 
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