Champagney | |
Informations | |
Pays | France |
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Région | Haute-Saône |
Lac | Bois de Champagney |
Cours d'eau | Rahin |
Altitude | 388 mètre, 343 mètre, 680 mètre |
Superficie | 36,71 km² |
Population | 3 700 hab. () |
Densité | 100,79 hab./km2 |
Gentilé | |
Code postal | 70290 |
Préfixe téléphonique | |
Fuseau | UTC+01:00, UTC+02:00 |
Localisation | |
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Site officiel | |
Site touristique | |
Champagney est une commune de Haute-Saône, très étendue au milieu des champs et des forêts, et surtout connue pour son barrage-réservoir et sa Maison de la Négritude et des Droits de l’Homme. Ce lieu de mémoire autour de l'esclavage des Noirs s'enracine dans l'histoire locale. Il rappelle que le 19 mars 1789, les habitants de Champagney demandèrent, dans l'article 29 de leur cahier de doléances, l'abolition de cette forme d'esclavage. Champagney possède le label Station Verte
Comprendre
modifierInformations touristiques
modifierChampagney n'a pas d'office de tourisme mais des informations peuvent être obtenues à l'office de tourisme Rahin et Chérimont dans la commune voisine de Ronchamp.
Histoire
modifierLe Vœu de Champagney
modifierLe Vœu de Champagney est rédigé en mars 1789 dans le cahier de doléances des habitants ; l'article 29 demande l'abolition de l'esclavage des Noirs. La Révolution française éclate quelques mois plus tard. Le 4 avril 1792, l'Assemblée nationale décide d'accorder la pleine citoyenneté à tous les libres de couleur.
Les mines
modifierLes houillères de Ronchamp sont exploitées pendant plus de deux siècles, du milieu du XVIIIe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle. Leur exploitation marque profondément le paysage avec ses terrils, cités minières et puits de mine, mais aussi l'économie et la population locale (immigration polonaise et traditions minières notamment).
L'exploitation démarre dans des galeries à flanc de coteau avant que ne soit creusé en 1810 le puits Saint-Louis à Champagney, le premier véritable puits d'extraction du bassin minier. Les couches de charbon s'enfonçant de plus en plus, les puits se succèdent et sont de plus en plus profonds vers le sud jusqu’à ce que la compagnie finisse par creuser deux fois de suite le puits le plus profond de France sur le territoire du Magny-Danigon : le puits du Magny (694 mètres) en 1878 et le puits Arthur-de-Buyer (1 010 mètres) en 1900. À Champagney, le charbonnage le plus productif est le puits Notre-Dame situé au hameau d'Éboulet, exploité pendant 38 ans. L'exploitation se fait également au puits Sainte-Pauline (23 ans) et au puits Sainte-Barbe (12 ans) mais de nombreux autres puits ont une durée de vie plus éphémère (moins de dix ans). Le dernier puits creusé sur la commune est le puits du Tonnet en 1884, c'est aussi le plus profond de Champagney (574 m). Après l'arrêt du puits Notre-Dame en 1896, l'extraction du charbon cesse pendant plusieurs décennies sur la commune, le puits Notre-Dame ne servant plus qu'à l'exhaure.
Lors de la nationalisation des mines en 1946, les puits en activité et la centrale thermique situés sur les communes voisines de Ronchamp et Magny-Danigon sont confiés à Électricité de France. Les affleurements situés dans les collines au nord de Ronchamp et Champagney sont de nouveaux exploités dès 1948. Après la fermeture en 1958, les sites miniers sont mis en sécurité, les infrastructures sont pour la plupart démolies et les ouvriers sont convertis à d'autres activités. Plus tard, un musée de la mine et deux associations sont créés à Ronchamp pour préserver la mémoire de ce passé minier ; plusieurs sites sont réaménagés pour devenir visitables.
- Le puits Saint-Louis dans les années 1820.
- Le puits Sainte-Barbe dans les années 1880.
- Le puits Sainte-Pauline dans les années 1880.
- Le puits Notre-Dame dans les années 1880.
Aller
modifierCirculer
modifierLa circulation est généralement dense sur les axes principaux (D619 et D4) mais reste très fluide sur les autres routes de la commune, peu fréquentées.
Pour fluidifier le trafic et éviter de saturer le parking de la chapelle qui est le plus sollicité, la communauté de communes a mis en place une navette estivale qui possède plusieurs arrêts : la gare TER de Ronchamp, la place de l'église, la place du marché, la chapelle de Ronchamp, la plage des ballastières, le camping des ballastières, le centre de Champagney, le bassin de Champagney, un point de vue sur la chapelle, Plancher-les-Mines et la Planche des Belles Filles.
La circulation à vélo est possible partout et une véloroute est en cours d'aménagement.
Voir
modifier- 1 Le bassin – alimenté par les eaux déviées du Rahin, pour alimenter en eau le canal de la Haute-Saône. Il a alors fallu construire une digue de 785 mètres de façon à créer une retenue de 13 millions de mètres cubes. La surface de la retenue créée est de 106 hectares, avec une profondeur maximale de 33 mètres et un périmètre de 7 km. Son rôle touristique n'est pas négligeable car une dizaine de clubs y proposent la pratique de la voile, du kayak ou de la planche à voile, sans compter la promenade, la baignade, le pique-nique, la pêche, etc.
- 2 Maison de la Négritude et des Droits de l'Homme 24 grande rue, +33 3-84-23-25-45 – relate l’épisode de la traite des esclaves. Il a été créé ici parce que Champagney a été la première ville de France à s’être élevé officiellement pour l’abolition de l’esclavage, en 1789.
- 3 Les ballastières – Ancienne exploitation de ballast constituée de deux bassins de 7 mètres de profondeur séparés par un barrage. Les lieux sont maintenant consacrés au tourisme, à la pêche et aux sports nautiques.
- 4 L'église Saint-Laurent – Grande église surmontée d'un clocher comtois à carillon.
- 5 Le tunnel du Chérimont – Tunnel de canal abandonné de 1,3 km de long.
- Le patrimoine minier de Ronchamp-Champagney.
- Les ballastières.
- La digue du bassin.
- La Maison de la Négritude.
- L'église.
- Le tunnel du Chérimont.
- Le terril du puits Sainte-Pauline.
- 6 Le balcon d'Éboulet – offre une large vue sur Ronchamp, Champagney, la chapelle de Le Corbusier et les Vosges, notamment la Planche des Belles Filles.
- Panorama depuis le balcon d'Éboulet.
Faire
modifierLa Communauté des Communes du Rahin et Chérimont (CCRC) propose une quinzaine de sentiers pédestres autour de Champagney.
Acheter
modifierManger
modifierBoire un verre / Sortir
modifierSe loger
modifierCommuniquer
modifierAux environs
modifier- 1 Luxeuil-les-Bains (à 17 km au Nord de Lure par la voie rapide et à 28 km de Vesoul par la N57.) – Ville thermale déjà connue du temps des Romains.
- 2 Lure – altitude 300 m. - 10000 habitants - Paris 410 km. - Belfort 30 km, Besançon 80 km - SNCF sur l'axe Paris-Bâle, sous-préfecture - Patrie de Georges Colomb, père du Sapeur Camember.
- Fougerolles – Altitude 310 m. Paris 367 km. - Epinal 47 km, Vesoul 39, Remiremont 24, Plombières 11, Luxeuil 9 km par la N57 puis la D83, dans le Parc Naturel des Ballons des Vosges.
- Saint-Valbert, en venant de Luxeuil par la N57, au carrefour pour Fougerolle prendre à droite.
- Ermitage (VIIe s.), église classée du XVIIIe siècle - 54 croix dont une classée au monument historique - Oratoires - Chapelles
- Ronchamp (à 4 km de Champagney sur la D4.) – Ancienne commune minière de charbon dont les terrils recouverts de végétations et le patrimoine industriel subsistent tout autour de la ville - Connu pour sa chapelle inscrite sur la liste du patrimoine mondial et son passé minier décrit dans un musée.
- Faucogney – Vestiges de l'ancien prieuré Saint Jean Baptiste, fondation du moine St Colomban en 580 vestiges de l'ancienne forteresse et des remparts rasés en 1674 - Cité au long et glorieux passé historique, Faucogney fut un des derniers bastions de l'indépendance Comtoise. La ville fut prise par les Français en juillet 1674, après une résistance acharnée.
- Haut-du-Them-Château-Lambert – Écomusée
- Héricourt, à 30 km de Lure et 9 km de Montbéliard, jusqu’en 1793 la Seigneurie D’Héricourt faisait partie du Comté de Montbéliard avec une histoire commune. Face à face de deux civilisations : celto-gallo-romaine et germanique, face à face de deux églises : romaine et réformée
- Le Musée Minal accueille ponctuellement des expositions de photos, peintures, sculptures, artisanat, travaux d'élèves, ainsi que des expositions à thèmes (libération d' Héricourt, le Printemps Musical, Adolphe Kégresse inventeur de la chenille et sa célèbre Croisière Jaune...).
- Véritable forteresse du Moyen Âge, se dressait sur un banc de pierre calcaire dans la partie supérieure de la ville côté Nord, flanqué de fortes tours reliées entre elles par un solide rempart de 12 m de haut - 4 m de large environné d'un fossé de 8 m rempli d'eau de source - un puits de 26 m de profondeur et 2,50 m de diamètre alimentait les habitants du château. Démantelé au XVIIIe siècle, il ne reste que la grosse tour - un escalier de pierre donne accès à 3 salles spacieuses - une cheminée occupe chacune d'elle.
- Le Fort du Mont-Vaudois (1874), en cours de restauration et visitable, servait de camp retranché de Belfort avec le fort du Salbert.
- Site de la mairie d’Héricourt
- Site des communes du canton d’Héricourt