type d'aire protégée au Québec (Québec)

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Logo du réseau des zecs du Québec

Une zone d'exploitation contrôlée, nommée populairement selon l'acronyme zec, constitue un territoire de chasse, de pêche, d'activités récréatives de plein air, du Québec, au Canada, situés généralement sur les terres de l'état. Généralement, une zec offre des modes d'hébergement et de camping.

Chacune de ces zecs est administré par un organisme à but non lucratif qui compte un certain nombre de membres. Le mandat de la zec est centré sur l'aménagement, l'exploitation et la conservation de la faune, tout en facilitant l'accès aux territoires aux usagers pour des activités recréatives. Une zone s'avère un territoire accessible à tous adeptes de plein air.

Poste d'accueil de la zec Martin-Valin
Poste d'accueil de la zec Rivière Blanche

Ces zecs font partie d'un réseau d'infrastructures territoriales qui ont été mises en place en 1978 par le gouvernement du Québec afin de se substituer aux clubs privés de pêche, de chasse et de piégeage (à la suite de l'« opération gestion faune »). L'objectif de cette réforme de l'administration des terres de l'État était de rendre le territoire accessible au grand public, pour des activités récréotouristiques. Aujourd'hui, les zecs sont accessibles à tous les amateurs de plein air; néanmoins, selon les activités et les périodes, la réservation à certaines activités ou services est requise (ex.: hébergement, territoire de chasse ou de pêche) et des tarifs abordables sont exigés.

Administration

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Les zecs sont des organismes à but non lucratif, gérées par des administrateurs élus par les membres de chaque zec, qui voient à la gestion et à la conservation de la faune sur leurs territoires respectifs[1].

Étapes à suivre pour devenir membre d'une zec:

  1. Se rendre au poste d'accueil ou accéder au réseau par Internet;
  2. S'enregistrer;
  3. Acquitter les droits exigibles selon les forfaits choisis;
  4. Pratiquer une (ou plusieurs) activité(s) de plein air dans la zec;
  5. Compléter la déclaration de sortie du territoire, afin de comptabiliser les prises.

La gestion des zecs repose sur 4 objectifs :

  1. La conservation de la faune (chasseurs et pêcheurs doivent déclarer leurs prises, ainsi que respecter des normes et procédures),
  2. L'accessibilité à la ressource faunique,
  3. La participation des usagers,
  4. L'autofinancement opérationnel.

Depuis 2018, les zecs jouent un rôle économique plus étendu comparativement aux clubs privés de chasse & pêche. Les zecs ont la nécessité de faire la promotion de services récréatifs et touristiques diversifiés sur leur territoire notamment les sentiers de randonnée, canot et canot-camping, vélo de montagne, escalade, villégiature et location de chalets, prêt-à-camper, camping, observation de la nature et de la faune, cueillette de petits fruits, cuuillette de champignons, etc.

Organisation

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Parmi les 86 zecs du Québec, 63 zecs sont axées sur la chasse et la pêche, 22 zecs sur la pêche au saumon et une zec sur chasse à la sauvagine. Ces zecs du Québec sont structurées en 11 « regroupements » régionaux. Leur rôle est de faciliter les échanges entre gestionnaires de différentes zecs et de permettre la résolution des problèmes communs[2]. Quatre ans après l'inauguration des premières zecs, le gouvernement du Québec contribua à la mise en place de la Fédération québécoise des gestionnaires de zecs (FQGZ). Le rôle de cet organisme est de donner une voix à tous les administrateurs de zecs sur le plan provincial et de promouvoir la protection de la faune[3].

Liste des zecs

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Sommaire : Haut - A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
Nom Région Superficie
km{
Longueur
de la rivière
km
Date
de création
Anses Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 164,50 1979
Anse-Saint-Jean Saguenay–Lac-Saint-Jean 193,50 1978
Baillargeon Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 67,90 1981
Bas-Saint-Laurent Bas-Saint-Laurent 1 019,00 1978
Batiscan-Neilson Capitale-Nationale 878,00 1978
Bessonne Mauricie 524,50 1978
Borgia Mauricie 556,00 1978
Boullé Lanaudière 638,50 1978
Bras-Coupé–Désert Outaouais 1 205,00 1978
Buteux-Bas-Saguenay Capitale-Nationale 258,70 1978
Cap-Chat Bas-Saint-Laurent 121,00 1992
Capitachouane Abitibi-Témiscamingue 858,00 1978
Casault Bas-Saint-Laurent et Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 838,00 1978
Chapais Bas-Saint-Laurent 388,00 1978
Chapeau-de-Paille Mauricie 1 270,00 1978
Chauvin Saguenay–Lac-Saint-Jean 619,00 1978
Collin Lanaudière 427,00 1978
Croche Mauricie 351,80 1978
D'Iberville Côte-Nord 438,00 1978
Dumoine Abitibi-Témiscamingue 1 500,00 1978
Festubert Abitibi-Témiscamingue 1 255,00 1979
Forestville Côte-Nord 1 328,00 1978
Frémont Mauricie 601,00 1978
Grande-Rivière Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 23 1990
Gros-Brochet Mauricie 1 439,20 1978
Jaro Chaudière-Appalaches 155,00 1978
Jeannotte Mauricie 324,00 1978
Kipawa Abitibi-Témiscamingue 2 397,00 1989
Kiskissink Mauricie 829,50 1978
Labrieville Côte-Nord 406,00 1978
Lac-au-Sable Capitale-Nationale 370,00 1978
Lac-Brébeuf Saguenay–Lac-Saint-Jean 434,00 1978
Lac-de-la-Boiteuse Saguenay–Lac-Saint-Jean 381,00 1978
Lavigne Lanaudière 406,31 1978
Lesueur Laurentides 776,50 1978
Lièvre Saguenay–Lac-Saint-Jean 964,00 1978
Louise-Gosford Estrie 168,40 1978
Maganasipi Abitibi-Témiscamingue 1 012,00 1978
Maison-de-Pierre Laurentides 805,10 1978
Mars-Moulin Saguenay–Lac-Saint-Jean 805,10 1979
Martin-Valin Saguenay–Lac-Saint-Jean 1 200,00 1978
Martres Capitale-Nationale 424,00 1978
Matimek Côte-Nord 1 854,00 1978
Mazana Côte-Nord 734,00 1979
Ménokéosawin Mauricie 298,50 1978
Mitchinamecus Laurentides 843,40 1978
Nordique Côte-Nord 458,30 1978
Normandie Laurentides 1 018,00 1978
Nymphes Lanaudière 275,10 1979
Oie-Blanche-de-Montmagny Chaudière-Appalaches 8,40 1987
Onatchiway Saguenay–Lac-Saint-Jean 1 462,00 1978
Owen Bas-Saint-Laurent 615,00 1978
Pabok Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 165 1997
Passes Saguenay–Lac-Saint-Jean 1 491,00 1978
Petawaga Laurentides 1 491,00 1978
Petite-Rivière-Cascapédia Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 127,5 1992
Pontiac Outaouais 1 205,00 1978
Rapides-des-Joachims Outaouais 960,10 1979
Restigo Abitibi-Témiscamingue 1 270,90 1978
Rivière-à-Mars Saguenay–Lac-Saint-Jean 44,5 1995
Rivière-aux-Rats Saguenay–Lac-Saint-Jean 1 781,00 1978
Rivière-Blanche Capitale-Nationale 729,00 1978
Rivière-Bonaventure Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 199 1980
Rivière-Cap-Chat Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 56,6 1992
Rivière-Dartmouth Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 63,10 1983
Rivière-de-la-Trinité Côte-Nord 73 1986
Rivière-des-Escoumins Côte-Nord 34 1992
Rivière-Jacques-Cartier Capitale-Nationale 42 1991
Rivière-Laval Côte-Nord 45,5 1980
Rivière-Madeleine Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 115,8 1992
Rivière-Matane Bas-Saint-Laurent 102 1992
Rivière-Mitis Bas-Saint-Laurent 43,9 1993
Rivière-Moisie Côte-Nord 43,9 1993
Rivière-Nouvelle Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 86,2 1997
Rivière-Petit-Saguenay Saguenay–Lac-Saint-Jean 14 1998
Rivière-Rimouski Bas-Saint-Laurent 18 1993
Rivière-Sainte-Marguerite Saguenay–Lac-Saint-Jean 184,4 1980
Rivière-Saint-Jean-du-Saguenay Saguenay–Lac-Saint-Jean 12,2 1994
Rivières-Godbout-et-Mistassini Côte-Nord 90 1980
Rivière-York Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 94,1 1980
Saint-Patrice Outaouais 1 348,00 1980
Saint-Romain Estrie 19,70 2002
Tawachiche Mauricie 318,00 1978
Trinité Côte-Nord 328,20 1986
Varin Côte-Nord 484,50 1978
Wessonneau Mauricie 805,30 1978

Voir aussi

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