Timișoara | |
Informations | |
Pays | Roumanie |
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Altitude | 94 mètre |
Superficie | 130,5 km² |
Population | 250 849 hab. () |
Densité | 1 922,21 hab./km2 |
Gentilé | |
Code postal | 300001–300789 |
Préfixe téléphonique | |
Fuseau | UTC+02:00 |
Localisation | |
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Site officiel | |
Timişoara est une ville de la Roumanie
Comprendre
modifierAller
modifierEn avion
modifier- 1 Aéroport international Traian-Vuia (IATA : TSR, OACI : LRTR , Aeroportul Internațional Traian Vuia) (8 km au nord-est de Timișoara)
Timisoara a été reliée en direct depuis Paris par Air France-Tarom. La seule liaison directe entre la France et Timisoara était assurée, fin 2009, par la compagnie hongroise Wizzair (depuis Paris-Beauvais) à raison de deux liaisons hebdomadaires (mardi, samedi).
Depuis plusieurs années, la compagnie hongroise WIZZAIR assure toujours au moins 2 vols hebdomadaires directs vers Timisoara à partir de l'aéroport Paris-Beauvais.
Les principales liaisons avec escales sont le fait des compagnies Austrian Airlines (via Vienne) ou Lufthansa (via Munich). Début 2008, Air France et Tarom desservaient Timisoara via Bucarest. On gagnera à consulter les horaires d'atterrissage et d'envol sur le site de l'aéroport pour voir, en temps utile, quelles compagnies desservent Timisoara. En effet, les fréquences peuvent évoluer en cours d'année.
Le temps de vol moyen entre Paris et Bucarest en vol direct est de 2 h 30.
Notez que les compagnies « low cost » n'atterrissent pas à l'aéroport principal de Bucarest (BUH), mais à Banaesa (BBU)(plus proche du centre-ville et mieux desservi).
À destination de Constanta, vous pourrez trouver quelques offres en vols charters.
Les tarifs des compagnies nationales (Air France, Tarom...) s'établissent à partir de 200 ou 250 € environ.
La ville étant bien reliée par voies ferroviaires ou des lignes de bus aux villes de Budapest, Arad et Cluj-Napoca, dont les aéroports sont desservis parfois depuis divers aéroports français ou de pays limitrophes, il peut être intéressant d'étudier ces possibilités.
En bateau
modifierLe canal Bega est navigable.
En train
modifierTimisoara est mal desservie depuis Belgrade (une liaison par jour, à des heures peu commodes), beaucoup mieux depuis Budapest. Les liaisons avec les autres villes roumaines varient fortement en célérité selon la catégorie des trains.
En autocar
modifierIl faut distinguer les autocaristes des compagnies proposant des liaisons, plus ou moins à la demande, en minibus.
Les deux principales compagnies desservant régulièrement, depuis la France, Timisoara, sont Atlassib et Eurolines.
Mais deux autres autocaristes desservent Timisoara depuis Paris ou d'autres villes françaises.
Les transporteurs employant des minibus proposent des liaisons avec les aéroports de Belgrade et de Budapest.
En voiture
modifierTimisoara est reliée à Budapest via Arad, mais aussi à la Hongrie via Szeged (au sud-est), à Belgrade via Vrsac mais aussi à la Serbie via Kikinda et Jimbolia.
Circuler
modifierLa circulation dans la ville est fortement ralentie aux heures de pointe.
Le stationnement est payant dans tout le centre-ville sur une large superficie. Le règlement se fait avec son smartphone, mais il faut un abonnement local. La bonne solution c'est d'acheter une carte de stationnement (quelques euros pour une semaine) chez "TIM PARK", situé Spatuiul Nicolae Titulescu, près de la gare du nord (en fait à l'est du centre-ville).
Une façon particulièrement agréable de circuler est d'emprunter les lignes de bateaux municipaux de la STPT circulant sur le canal Bega, avec neuf stations. En journée, chaque arrêt est desservi deux fois par heure et le ticket coûte deux leis. Les arrêts sont (de l'ouest vers l'est) : Ardealul (Pod Modos), C. Brâncoveanu (Strada Vulturilor), Stefan Cel Mare (Bul. Dragalina), Sfanta Maria (Palatul Apelor), Catedrala Mitropolitana, Vasile Parvan (Strand Termal), Corneliu Coposu (Parc Mocioni), Dacia (Piata Badea Cartan), Mihai Vateazul (Piata Sarmisegetuza).
Voir
modifierLe quartier Cetate
modifierLe centre-ville avec ses trois principales places (Victoire, Liberté, Unité) et ses ensembles d'immeubles d'inspiration austro-hongroise constitue l'attraction touristique principale ; le Bastion, en cours de rénovation en 2009, est un ensemble architectural militaire qui était autrefois relié à un ensemble de murailles et de postes avancés dont certains ont été préservés.
Le Centre culturel français organise de nombreuses manifestations et expositions, parfois en conjonction avec le Centre culturel allemand ou divers musées de la ville et la faculté d'art de l'université de l'Ouest (qui peut être visitée lors des diverses expositions).
Le quartier Fabric
modifierLe quartier Fabric, dont la place centrale est la place Trajan (Traian en roumain), est un des trois quartiers historiques avec Cetate et Josefin. Son architecture est avant tout le produit de la période 1880-1910, quand des bâtiments grandioses, la plupart en style Sécession, y furent construits. Ce faubourg plein de charme, orné d'immeubles élégants qui nécessiteraient une rénovation, est situé à l'est du centre historique et relié à celui-ci par un pont au-dessus de la rivière Bega.
- 1 Place Trajan (Piața Traian) – La place Trajan a été aménagée au milieu du XVIIIe siècle pour être un lieu de promenade et est dédiée aux festivités du quartier. Elle est aussi entourée de plusieurs monuments historiques comme l'église serbe (XVIIIe siècle), le palais de la Communauté serbe et le palais Mercure, de style Art Nouveau/Sécession.
- 2 Synagogue de Fabric Strada Ion Luca Caragiale 1, Timișoara 307200 – La synagogue de Fabric, construite entre 1895 et 1899, est un des plus grands édifices de la ville. De nos jours la synagogue est à l'abandon et risque de s'effondrer.
- 3 Boulevard du 3 août 1919 (Bulevardul 3 August 1919) – Le boulevard compte de nombreux bâtiments remarquables : less bains de Neptune (1912-1914, par le fameux architecte Szekely, le palais Szekely Palace, le palais Karl Kunz (no. 2), le palais Haymann (no. 5), le palais Anheuer (no. 7), le palais Miksa Steiner Palace (no. 9).
- 4 Brasserie de Timisoara (Brasserie Timișoreana) Piaţa Alexandru Sterca-Suluţiu 2, Timișoara 307200 – Une des plus vieilles unités industrielles de Timisoara, l'endroit convient aussi pour une pause car on peut y prendre un verre.
- 5 Palais Nägele (Kovacs Pharmacy) – Ce bâtiment a des décorations typiques de la dernière phase, dite géométrique, du style 1900.
Le quartier Iosefin
modifierFaire
modifierLa ville comprend de nombreux musées.
- 1 Musée du consommateur communiste (Muzeul Consumatorului Comunist) Strada arhitect Szekely Laszlo nr. 1 – L'endroit n'est pas tout à fait un musée, car avant tout un bar alternatif, avec un petit jardin très agréable. En sous-sol de la maison, plusieurs pièces remplies à ras-bord d'objets de la Roumanie des années 1970 dans un joyeux bric-à-brac que vous pouvez visiter librement.
- musée Satului Banatean (21.245488) – Ce musée ethnologique de l'habitat rural (une vingtaine de demeures transplantées et meublées) se situe au-delà des terminus des lignes de tramway.
Apprendre
modifierTravailler
modifierLes compagnies d'origine étrangère (Continental, Valéo, Alcatel-Lucent...) embauchent régulièrement des cadres d'origines étrangères.
Acheter
modifierOn trouvera des magasins d'artisanat traditionnel tant au centre-ville (place Victorii, centre commercial Bega) qu'au grand centre commercial international, le Iulius Mall. La presse étrangère se trouve au centre commercial Bega (et en zone d'embarquement à l'aéroport).
Manger
modifierLa gastronomie est très diversifiée avec quelques très bons restaurants servant des spécialités roumaines et du Banat, divers restaurants serbes, et d'excellents restaurants italiens. On peut aussi trouver, en raison de l'importance passée des communautés germanophones, des restaurants « allemands ».
Le Complex studientesc (campus) est doté de restaurants ouvrant tard la nuit.
Bon marché
modifierL'auberge de jeunesse la plus proche se trouve près d'une forêt et est assez peu accessible, si ce n'est en vélo, moto ou voiture.
Un camping international, assez proche du centre-ville (par les transports en commun), propose de nombreux emplacements. Pour faire des courses alimentaires, autant se rendre au Campus (le « Complex »). Le supermarché Bega est considéré cher par les habitants pour des courses alimentaires. Les prix du bar-restaurant de l'aéroport sont prohibitifs par rapport à la qualité et chers en eux-mêmes. Les prix de la restauration rapide du campus sont de l'ordre de ceux du Iulius Mall ou de la ville.
Prix moyen
modifierLe choix est très vaste.
Luxe
modifierL'hôtellerie quatre étoiles est bien représentée avec de nombreux établissements dont le Continental et NH Timisoara. Les restaurants des grands hôtels proposent des menus internationaux. Le Lloyds, proche de l'Opéra, propose tant des menus à des prix très étudiés que du caviar ou un choix de champagnes réputés.
Boire un verre / Sortir
modifierDe jour comme de nuit (enfin, presque toute la nuit), le Campus universitaire est l'endroit où prendre un verre, trouver des restaurants rapides, des pizzerias, acheter des fruits, des fleurs, et des produits courants (boissons, alimentation, petit bazar et produits d'entretien). Pour s'y rendre, demander le « Complex » ou encore l'allée Studentilor (des étudiants) ou encore la Strada Mehadia. Ce campus ne ressemble guère à un campus puisque les résidences ressemblent aux immeubles avoisinants et qu'on y trouvera aussi des boîtes de nuit où des jeunes filles dénudées travaillent « au bouchon » (et leur consommation vous reviendra au double de la vôtre). Aux alentours du campus, vous trouverez aussi un restaurant de poissons de très bonne facture (terrasse agréable l'été, avec fontaines, le Sagrès. En plein campus, Harold's propose des spécialités roumaines, chinoises et mexicaines. Le restaurant italien Cucina moderna jouit d'une bonne renommée. Le restaurant Camelot propose une ambiance médiévale et des plats très copieux. Le cœur de la ville, soit le centre historique, entre le Bastion et la cathédrale orthodoxe, et ses trois principales places, comporte de nombreux bars et restaurants mais aussi des salons de thé, des glaciers. La plupart des hôtels et certains bars et restaurants proposent des brochures qu'on trouve aussi à l'Office de tourisme (Strada Alba Iulia, toute proche de la place de la Victoire, côté Opéra). Sur ces brochures figurent les publicités des bars, restaurants, hôtels et discothèques. On saura aussi vous conseiller au Centre culturel français (bd Loga) pour s'informer de l'actualité des spectacles et concerts. Pour une restauration rapide, le grand centre commercial du nord de la ville, le Iulius Mall, est tout indiqué (http://www.iuliusmall.com/timisoara). Avec le centre commercial Bega, plus proche du centre, c'est l'un des lieux les plus prisés pour trouver de tout.
En toutes saisons, la place de l'opéra et de la cathédrale (Victorii) constitue le cœur de centre de Timisoara. Mais les bars et restaurants se concentrent surtout en deux endroits, le « Complex » (campus), au sud de la Bega (le canal), et sur et aux alentours de la place de l'Unité (Unitii), laquelle, au printemps jusqu'au début de l'automne, s'agrémente de terrasses.
Les centres culturels français et allemand proposent des programmes de manifestations et d'expositions.
Se loger
modifierBon marché
modifierL'auberge de jeunesse la plus proche se trouve près d'une forêt et est assez peu accessible, si ce n'est en vélo, moto ou voiture. Un camping international, assez proche du centre-ville (par les transports en commun), propose de nombreux emplacements.
Le groupe Couch Surfing est très actif.
Les artistes des arts du cirque et de la rue peuvent participer aux activités de la Casa de Clovni (la Maison des Clowns), site associatif situé dans l'enceinte du musée ethnologique Satului Banatean. L'association, désormais franco-roumaine, l'Avis, se consacre aux enfants, adolescents et jeunes adultes SDF.
Prix moyen
modifier- 1 Vila Americana Str. Avram Imbroane 74 (Green Forest), +40733550844 disponible à partir de 14 h, à libérer avant 12 h. 50 Euro/Apt.. – Four-stars villa close to the Green Forest with luxury aparments and pool, visited by diplomats and officials.
L'hôtel Valentina (http://www.hotelvalentina.ro/index_fr.htm) est proche du « Complex » (le campus, avec ses boutiques d'alimentation, ses « dépanneurs » au sens québécois du terme, ses restaurants rapides et ses bars ouverts pratiquement en permanence) présente un excellent rapport qualité/prix. Le personnel d'accueil parle l'anglais, le patron, un Italien, de même, et a conservé des notions de français, tout comme certains membres du personnel. L'hôtel est bien équipé et une petite salle de séjour commune, une terrasse couverte, ont été aménagés. Des rabais sont accordés aux visiteurs réguliers. Proche de la cathédrale orthodoxe et du Stadium, des principales universités (univ. de Vest din Timisoara, univ. privée, univ. polytechnique), l'hôtel Valentina, de par sa situation en retrait de la voie principale la plus proche (Strada Mehadia), présente aussi l'avantage d'être calme et convivial.
Tout proche de l'hôtel Valentina, l'hôtel Euro est recommandable.
Assez mal situé, mais bien desservi (tramway, bus), l'hôtel Dominique & Nathalie n'a de français que son enseigne. Les chambres sont assez médiocrement équipées mais le personnel est sympathique. Les prix des chambres d'un seul lit sont convenables. Avantage de proximité : un salon de coiffure dames et messieurs (les coiffeurs pour hommes sont encore rares à Timisoara) dans une rue adjacente (devant la station de tramway).
Déclassé de trois à deux étoiles, l'hôtel Cina, tout proche de l'Opéra (place de la Victoire) est convenable.
On trouvera de très nombreux hôtels à Timisoara dont l'un, actuellement (hiver 2007-2008) en rénovation, est tout proche du Centre culturel français. Il s'agit de l'ancienne résidence estivale du couple présidentiel de l'ère communiste, Elena et Nicolae Andruţă Ceauşescu. Il a aussi l'avantage d'être entouré d'un vaste parking et d'un petit parc. La rue est particulièrement calme et la distance pédestre du centre très convenable.
Il est possible de louer quelques appartements en regim hotelier (à la nuit, à la semaine, au mois).
Luxe
modifierNombreux quatre étoiles dont Le Continental et NH Timosoara.
Communiquer
modifier- Centre culturel français
Sécurité
modifierComme toutes les villes et agglomérations importantes, Timisoara présente quelques dangers occasionnels mais la ville est généralement calme et sûre. Les jeunes filles et les femmes locales évitent le quartier du Bastion à des heures tardives. En fait, à proximité du restaurant (cadre historique) et du casino, rôdent des mendiants qui inhalent de la colle ou des substances chimiques en se collant un pochon sur le visage. Les gares, contrairement à celle de Bucarest, sont librement accessibles sans devoir s'acquitter d'un billet de visite (dont les étrangers sont souvent dispensés : il s'agit en effet de dissuader les sans-logis et les mendiants et non d'enrichir la compagnie nationale des chemins de fer).
Les rixes sont très rares en public, même après les grandes rencontres de football.
Dans certains établissements tels des restaurants chers, il faudra veiller à se faire rendre la monnaie : certains membres du personnel ont tendance à croire que la monnaie constitue leur pourboire, quel que soit le montant à rendre. Le cas reste cependant rare, voire exceptionnel. Se renseigner sur les tarifs des prestations secondaires dans certains hôtels (par exemple, lavage et repassage) avant de les commander.
Pour les voitures, les consignes valant pour presque tous les pays sont à suivre (ne pas laisser d'objets apparents pouvant tenter des voleurs) et, selon les quartiers, on gagnera à choisir un hôtel proposant un parking fermé, voire surveillé. Pour les vols à la tire dans les transports en commun, les précautions usuelles s'imposent mais Timisoara est une ville provinciale, la criminalité y est très modérée en ce qui se rapporte aux délits visant des touristes.
Pour les oublis dans les taxis, toujours veiller à relever le nom de la compagnie avant d'aborder ou de laisser repartir un taxi emprunté (vous pouvez avoir laissé un objet tel un téléphone ou un ordinateur portable par mégarde, il y a plus d'une douzaine de compagnies, sans compter les indépendants aux tarifs parfois fantaisistes). Les taxis affichant leurs tarifs sur les portières et des numéros de téléphone sont à privilégier. En cas d'embouteillages, tout comme à Bucarest, des chauffeurs indélicats peuvent tenter de fortement majorer leurs tarifs.
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