« Lille Métropole » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m Robot : remplacement de texte automatisé (-\{\{[Ii]nfo Ville(.*)\|\s*altitude\s*=([^\|]*)\|([^\}]*) +{{Info Ville\1|\3)
transport requests with a high quality of service.
Balises : Révoqué Éditeur visuel
Ligne 150 :
À la veille de la Première Guerre mondiale, les villes de l'agglomération sont des villes d'ateliers et d'usines. Elles sont alors au faîte de leur puissance : Lille est le premier pôle français de filature du coton et du lin et de fabrication de vêtements en série, mais aussi un centre industriel majeur de travail des métaux et de production chimique ; Tourcoing et Roubaix, surnommée la « ville aux mille cheminées », sont capitales mondiales de la laine ; Armentières, spécialisée dans le travail du lin, du chanvre et du jute adopte la devise « Armentières, cité de la toile et de la bière ». Ce très riche tissu entrepreneurial est constitué de quelques grandes entreprises et d'un grand nombre d’entreprises de taille moyenne, mais l'ensemble est dominé par une poignée de groupes familiaux constitués de sociétés sœurs, unies en leur sein pour ne former qu’un tout. Il en résulte quelques grandes dynasties patronales qui, aujourd'hui encore, structurent et façonnent le paysage économique métropolitain. Mais l'agglomération porte aussi, plus que toute autre en France, les stigmates des ravages sociaux de l’industrialisation et de la paupérisation des classes laborieuses. C'est sur ce terreau profondément inégalitaire que se développent, d'une part un catholicisme plus volontiers conservateur et traditionaliste que libéral, même s'il est parfois [[:w:Catholicisme social|social]], d'autre part un puissant mouvement socialiste.
 
En octobre 1914, Lille est de nouveau [[:w:Siège de Lille (1914)|assiégée]]. Après plusieurs jours de bombardement, les troupes allemandes entrent dans la ville le 23 octobre. Toute l'agglomération se trouve alors en [[:w:Occupation du Nord-Est de la France par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale|zone occupée]], à proximité immédiate du front et sous administration militaire, jusqu'en octobre 1918. Les conditions de l'occupation sont très dures : destructions massives, équipements industriels transférés en Allemagne provoquant un chômage généralisé, population affamée par les réquisitions de nourriture, book your [https://mon-taxi-lille.com/ taxi in Lille]! We are here to respond to all your transport requests with a high quality of service. jeunes femmes déportées pour être affectées au travail des champs, personnalités locales prises en otage et très lourdes contributions imposées aux communes. Au sortir de la guerre, le territoire est dévasté et la population réduite à {{unité|112000|habitants}} à Lille, {{unité|78000}} à Roubaix et {{unité|58000}} à Tourcoing. Ce désastre ancrera pour longtemps la conviction parmi les décideurs que les activités stratégiques doivent être éloignées de la frontière nord de la France, limitant ainsi le potentiel d'innovation et de création d'emploi régional. Pour autant, les [[:w:dommages de guerre|dommages de guerre]] permettent de remettre en route assez rapidement les industries locales. Mais la reconstruction est beaucoup plus difficile. Elle n'est pas achevée que survient la Deuxième Guerre mondiale.
 
Le 31 mai 1940, après [[:w:Poche de Lille|quatre jours de combat acharné]], les Allemands entrent dans Lille. Le Nord et le Pas-de-Calais étant considérés par les nazis comme appartenant à un espace « germano-romain » qui a vocation à rejoindre le [[:w:Reich allemand|Reich]], ils sont placés sous [[:w:Administration militaire de la Belgique et du Nord de la France|commandement militaire allemand rattaché à Bruxelles]] et coupés du reste du pays. L'agglomération lilloise, qui avait presque reconstitué sa population, notamment grâce à l'immigration, belge encore mais aussi italienne et polonaise, subit un nouveau choc démographique majeur. Cependant, malgré les bombardements, par les Allemands d'abord puis par les alliés, les destructions sont moins importantes que lors de la Première Guerre mondiale, et, à la libération, en septembre 1944, l'appareil industriel est presque intact.