Parc National de Loango | |
Information | |
Pays | Gabon |
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type | parc national |
Catégorie UICN | Inconnu |
Label(s) | site Ramsar (2003) |
Date de création | 2002 |
Administration | Gouvernement |
Gestion | Agence Nationale des Parcs Nationaux |
Océan | Atlantique |
Lac(s) | Lagune Louri; Lagune iguéla; lac Sounga; lac Simba |
Cours d'eau | Rembo Ngowé Rembo Eshira |
Superficie | 1 550 km² |
Localisation | |
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Site officiel | |
Le parc national de Loango est l'un des 13 parcs nationaux du Gabon. Il constitue avec ces aires protégées, le premier site de nidification des tortues luths en Afrique. Comme les autres parcs nationaux côtiers et marins de la région, le parc national de Loango demeure authentique et son intégrité n’est pas menacée par les activités humaines, notamment l’urbanisation galopante. On peut considérer le ce bien comme un refuge de biodiversité littorale (continentale et marine) de la côte Atlantique d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Avec les photos de Michael «Nick» Nickols, dans National Geographic, d'hippopotames surfant sur les vagues houleuses, le parc national de Loango a frappé l'imaginaire du voyageur. Peu de plages au monde, en effet sont encore accessibles à la faune sauvage. La diversité des milieux naturels du parc, reliés entre eux par l'eau, est exceptionnelle:
- mer;
- immense plage de sable blanc;
- lagune violines;
- mangroves tortueuses;
- rivières aux eaux noires miroitantes;
- forêts inondées à l'atmosphère mystérieuse et savanes herbeuses entrecoupées de forêts de terre ferme composent un univers à la beauté magique.
Note : Le Parc national de Loango est un des seuls endroits au monde où on peut espérer voir des grands animaux, tel que buffles, éléphants, hippopotames sur la plage, et quelquefois dans l’Océan. |
Comprendre
modifierPrésentation et historique
modifierDepuis sa création, le Parc National de Loango a pu bénéficier de nombreux travaux des pouvoirs publics et des ONG, à travers des études scientifiques et des activités de terrain. Ces études ont permis de mettre en avant le caractère naturel remarquable du site avec comme points forts :
Plus de 80 espèces de mammifères incluant 16 espèces de primates ;
- Une avifaune comptant au moins 203 espèces ;
- De nombreuses espèces de reptiles et d'amphibiens.
- Des populations de gorilles (Gorilla gorilla), chimpanzés (Pan troglodytes), éléphants de forêt (Loxodonta cyclotis) et cercocèbes à collier blanc (Cercocebus torquatus) et faux gavial (Meriostops cataphractus) d’importance mondiale ;
- Des populations de crocodiles du Nil (Crocodylus niloticus) et d’hippopotames (Hippopotamus amphibius) d’importance nationale ;
- Sur les plages, les tortues marines (dont la tortue luth et la tortue olivâtre, resp. Dermochelys coriacea et Lepidochelys olivacea) venant saisonnièrement faire leurs nids, pendant que les baleines à bosse (Megaptera novaeangliae) et plusieurs espèces de dauphins dont le dauphin à bosse (Sousa chinensis) sillonnent les eaux de sa zone tampon.
Cette aire protégée est composée de la partie ouest du domaine de chasse d’Iguéla et de la réserve de faune de petit Loango. Elle fait également partie du site RAMSAR de Petit Loango.
Le PN Loango fait partie du Complexe des Aires Protégées de Gamba, un bloc de 960.000 hectares, comprenant plusieurs aires protégées, des zones villageoises.
Localisation
modifierLe parc national de Loango se trouve dans le centre ouest du Gabon, sur la façade Atlantique, entre les lagunes de Nkomi et Ndougou. Il est situé dans la province de l’Ogooué-Maritime et sous divisé en deux Départements : Etimboué et Ndougou
Deux localités d’importance secondaire encerclent ce site, il s’agit de la ville d'Omboué au nord, à près de 70 km, et la ville de Gamba au sud, à près de 50 km. Par contre la plus grande ville, Port-Gentil, se trouve au nord du site, à près de 180 km.
Le parc couvre une superficie de 155.224 hectares. Il abrite environ 80 kilomètres de plages, sur une largeur d’environ 25 kilomètres dans sa zone la plus large.
Composantes physiques
modifierGéomorphologie - Reliefs marins
modifierLes plages du parc national de Loango comptent parmi les plus belles du monde. Ce sont des côtes basses, sableuses et rectilignes sur plusieurs dizaines de kilomètres. Cette côte est caractérisée par un estran dépassant 100 m de largeur et atteignant par endroit 500 de largeur, d’une part et un sommet (crête) plat et très large (dépassant 1 km) d'autre part.
Une bande de sable partage le système fluvial et lacustre de la mer. C’est une succession de lagunes entrouvertes sur la mer et de lacs.
Des spectacles naturels extraordinaires Les plages de Loango, le long desquelles s´étend la forêt tropicale, sont l´un des rares endroits au monde où de nombreux grands mammifères ont encore accès à la mer. La protection de ces plages est assurée par les Parcs Nationaux du Gabon. Le Gabon est un des derniers pays au monde où l´on trouve des hippopotames surfant dans les vagues de l´océan Atlantique. Des troupeaux de buffles et d´éléphants broutent sur la plage et vagabondent dans les prairies côtières. Il arrive même que des familles de gorilles se nourrissent dans des arbres le long de la plage. Une grande partie de ces plages fournit aussi un habitat globalement important pour les oiseaux d’eau migrateurs. Ceux-ci incluent le bec-en-ciseaux d’Afrique et la sterne des baleiniers, deux espèces dont les populations déclinent rapidement ailleurs en Afrique. |
La partie marine du parc national occupe le plateau continental peu profond, avec des profondeurs variant généralement entre 0 et 50 mètres.
Hydrographie
modifierLe parc national de Loango est bordé sur la façade atlantique par un cordon littoral sableux, au nord et nord-est par la lagune Iguéla et au sud par la lagune Ndougou.
Le relief peu accentué et le réseau hydrographique complexe ont favorisé la création de zones inondées de façon permanente ou temporaire selon les saisons.
1 Lagune Iguéla (Ngowé) – La lagune Iguéla représente une étendue d’eau libre de plus de 200 km2 pour une profondeur variant de 0,85m à 20m (CNDIO, 2019). Elle est parsemée de nombreuses îles, et ses berges sont très basses, régulièrement inondées et soumises à des variations quotidiennes de la marée. Elle termine en s’ouvrant sur l’océan atlantique au niveau d’Iguéla. Ces principaux tributaires sont le Rembo Rabi, le Rembo Echira et le Rembo Ngowé.
2 Lagune Louri (long de 18 km) – La lagune Louri joue un rôle important sur le plan écologique du fait qu’elle offre durant toute l’année une source d’eau douce pour la faune de grands mammifères, notamment le buffle de forêt et l’éléphant de forêt. Elle abrite aussi une population d’hippopotames et sont un des derniers refuges au Gabon pour le crocodile du Nil.
Culture
modifierL’ethnie Ngowé est majoritaire dans la lagune d’Iguéla. La langue parlée est le Nkomi.
Histoire des Ngowé Les Ngowé ont longtemps été des sujets du royaume vili de Loango. Ils migrèrent avec leurs frères Varama et Vungu dans l'actuel région de la Nyangou (Nyanga et Ngounié). C'est dans la partie du Gabon qu'ils se sont définitivement séparés de leurs frères pour rejoindre le littoral de l'actuel province de l'Ogooué-Maritime. Arrivés sur le littoral, les Ngowé colonisent les rives de la lagune Iguéla, mais également tout le pays Nkomi, avant même la migration de ces derniers au Fernan-Vaz actuel. En effet, avant eux dans cette partie de la province de l'Ogooué-Maritime, il y avait uniquement les pygmées Akowa. A l'arrivée des Nkomi dans cette région, ils ne tardèrent pas à déclarer la guerre au Ngowé. Les guerres incessantes ont fini par affaiblir la démographie des Ngowé, d'autant plus que les femmes Ngowé étaient toujours prisent pendant ces guerres. Dès la première moitié du XXIIIe siècle, les Ngowé, tombent sous la dépendance du roi Nkomi, Ré-Ncholo et les mariages des deux communautés se fessaient dès lors à sens unique au bénéfice des Nkomi. |
On retrouve également d’autres groupes ethniques arrivés par mariage ou pour des raisons de travail. En outre, il semble que les Ngowé ou Ngubi soient apparentés aux Bavarama. Dans les localités de la lagune Ndougou, y inclut Sounga, l’ethnie dominante est Balumbu.
On retrouve d’autres groupes ethniques, à savoir les Punu, Varama, Gisir, Ngowé et en petites minorité les Tsogo.
Aller
modifierLe parc national de Loango n’est pas facile d’accès. Toutefois, plusieurs possibilités s’offrent à vous : :
En bateau
modifier- Par voie lacustre ou lagunaire depuis Gamba ou Iguéla ;
- Par voie maritime en entrant par l’embouchure de Ndougou ou de Ngowé ;
En voiture
modifier- Par voie terrestre de Port-Gentil jusqu'à Omboué (93 km) puis Omboué jusqu'à 3 Ntchongorové (Iguéla) ;
En avion
modifier- Par voie aérienne, jusqu’à 1 l'aéroport d'Omboué (Omboué hôpital) (14/32) – Aéroport civil, altitude : 33 pieds (10 mètres) ;
- Par hydravion au niveau de la lagune Iguéla.
La ville de Gamba, qui compte environ 15.000 habitants, est proche du parc national. L’aéroport de la ville se situe à environ 40 kilomètres de l’entrée sud du Parc National.
Circuler
modifierIl est possible de visiter le parc soit du côté nord, soit du côté sud. Cependant, il est envisageable de relier les deux extrémités en traversant le parc en bateau et à pied en s’arrangeant avec les opérateurs touristiques situés de part et d’autre du parc. Dans tous les cas, le mieux est d’organiser son transfert avec l’un des campements choisis.
Le côté nord du parc national de Loango est accessible par Omboué. De là, il faut prendre la piste pour accéder au village d’Iguéla.
Pour visiter la partie sud, il faut soit traverser le parc depuis Iguéla (bateau + marche), soit gagner Gamba en voiture, puis remonter par la piste sur Setté Cama, ou par pirogue sur la lagune Ndogo.
Voir
modifierComposantes biologiques
modifierUne diversité floristique forte
modifierLe parc national de Loango est situé dans la zone phyto-géographique côtière de la Basse Guinée et abrite plusieurs espèces endémiques ou semi-endémiques à cette zone.
La végétation est essentiellement composée de:
- Forêt sèche – à Baphia laurifolia sur certaines basses crêtes bien drainées
- Forêt marécageuse
- Raphiales
- Fourrés
- Savane herbeuse steppique
- Bosquets
- Roselières diverses
- Prés salés
- Mangrove
Une biodiversité d’importance mondiale
modifierPlusieurs espèces présentes dans le Parc National de Loango sont importantes à l'échelle internationale de la conservation (UICN).
Les animaux du Parc National de Loango sont :
- L’éléphant (Loxodonta cyclotis)
- L’hippopotame (Hippopotamus amphibus)
- Le gorille (Gorilla gorilla gorilla)
- Le chimpanzé (Pan troglodytes troglodytes)
- Le cercocèbe à collier (Cercocebus torquatus)
- La tortue Luth (Dermochelys coriacea)
- La tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea)
- La tortue verte (Chelonia mydas)
- Le crocodile nain (Osteolaemus tetraspis)
- Le dauphin à bosse (Sousa teuszii)
Le Parc National est également une zone de migration importante pour les tortues marines et les baleines à bosse (Megaptera novaeangliae). Plus de 10 % de la population mondiale passe ou s’établit dans les eaux entre Loango et Mayumba chaque année durant la migration annuelle de reproduction entre juin et octobre.
Une richesse ornithologique
modifierLe parc national de Loango abrite une diversité élevée d’oiseaux. Les lagunes, rivières et marécages qui composent le parc national, abritent des populations nationalement significatives d’oiseaux présents dans les milieux aquatiques comme :
- Pélican gris (Pelecanus rufescens) – qui niche en colonie dans la lagune au côté des Tantales ibis (Mycteria ibis) et Hérons pourpré (Ardea purpurea)
- Dendrocygne veuf (Dendrocygna viduata) – espèce nichant seulement dans les marais de la Ngowé
- Râle à tête rousse (Sarothrura lugens) – espèce sporadique dans toute l’Afrique, nichant dans les marais de la Ngowé
Certaines espèces nichent sur la côte :
- Pygargue vocifère (Haliaeetus vocifer) – abondant et nicheur ; espèce à vaste distribution mais très menacée au Gabon par la chasse en dehors des aires protégées
- Guêpier gris-rose (Merops malimbicus) – sub-endémique de Basse-Guinée, qui niche dans les dunes côtières, menacé en dehors des aires protégées
- Pseudolangrayen d’Afrique (Pseudochelidon eurystomina) – nicheur côtier rare en colonie avec M. malimbicus
- Hirondelle à croupion gris (Pseudhirundo griseopyga) – nicheur des savanes côtières, menacée en dehors des aires protégées
D’autres nichent plus précisément sur les embouchures du parc national :
- Pluvier fauve (Pluvialis fulva) – migrateur asiatique côtier ; la côte gabonaise est un des seuls endroits en Afrique où l’espèce est régulière en petits nombres
- Sterne caspienne (Sterna caspia) – nichant en colonie à l’embouchure de la lagune (espèce cosmopolite mais avec très peu de colonies de nidification)
- Sterne des baleiniers (Sterna balaenarum) – espèce de Namibie, menacée, qui passe en nombre important à l’embouchure de la lagune
- Becs-en-ciseaux d’Afrique (Rynchops flavirostris) .
- Pélican gris
- Bec-en-ciseaux
- Guêpiers gris-rose
- Pseudolangrayen d’Afrique
Une faune piscicole marine
modifierEn saison sèche, beaucoup de poissons marins remontent dans les lagunes Ngowé et Ndougou et leurs tributaires. L’ichtyofaune est très présente dans le parc national, avec des potentialités importantes pour développer la pêche sportive basée sur la présence de poissons trophées comme:
- Le tarpon de l'Atlantique (Tarpon atlanticus) – La pêche au tarpon est pratiquée en saison des pluies, de septembre à mars et les femelles mesurent en moyenne 1,67 m et les mâles 1,45 m de long.
- Le Barracuda (Sphyraena barracuda) – C'est un assez grand poisson, pouvant mesurer jusqu'à 2 m de long pour 50 kg.
- La carpe rouge ou encore vivaneau africain rouge (Lutjanus agennes)
- Tarpon d'Atlantique
- Barracuda
- Carpe rouge
La pêche sportive dans le parc national de Loango De jour comme de nuit, la lagune d’Iguéla offre de multiples possibilités. A son embouchure, on peut pratiquer simultanément plusieurs techniques : Lancer lourd (80lbs), aux leurres de surface, ou plongeant du bord ou en bateau. L'intérieur de la lagune donne d'excellents résultats en particulier sur les gros barracudas de mer (30 kg et plus). Le lancer léger (50lbs) à l'intérieur de la lagune n’est pas à négliger non plus, car il recèle d’agréables surprises. Tarpons Géants, Carpes Rouges, Carangues, Barracudas, Capitaines, Otolithes et gros Bouledogues sont des prises courantes, qui peuvent s’approchent du bord, à certains moments de la nuit. L’assistance halieutique est assurée par des guides de pêche bien connus et appréciés de tous qui, fort de plusieurs années d’expériences sauront vous conseiller et apporteront leur grande connaissance à votre séjour. La pêche étant dépendante des marées, la journée démarre souvent très tôt le matin, juste avant le lever du jour, pour un retour en fin de matinée. Les pêcheurs profitent en général d’une petite sieste l’après-midi (ou pêchent dans la lagune), puis avant le coucher du soleil, jusqu’à parfois tard dans la nuit ! Pêcher dans le parc national de Loango, c'est un peu comme pêcher avant que l'homme ne vienne troubler la Terre... une expérience pour le moins exceptionnelle, réservée aux plus méritants. |
historique
modifierCette vaste région de terres basses, occupée par une mosaïque de zones humides, de forêts et de savanes, est habitée depuis au moins 10.000 ans et probablement depuis beaucoup plus longtemps.
- tombes anglaises – Dans le Parc National de Loango, presqu’en face de Loango Lodge, certaines datant des années 1880-1890, et plusieurs tombes européennes datant du 19eme siècle.
Plusieurs exploitants forestiers ont fréquenté la lagune Ngowé dans le passé. Finalement, c’est un peu avant 1972 que le dernier forestier a exploité à proximité de l'ancien village d'Inyoungou et sur la piste de Mabotso.
La renommée internationale d’Akaka Lors de la saison des pluies, les plaines d’Akaka sont inondées d’eaux tellement riches en tanin qu’elles semblent recouvertes d’un miroir sombre, offrant des scènes magiques pour les photographes. Lors de la saison sèche, les marais d’Akaka, qui étaient quelques semaines plus tôt inondés, sont asséchées et recouverts d’herbes qui attirent de grands troupeaux d’éléphants, de buffles et d’autres herbivores. Des milliers d’oiseaux d’eau — hérons, aigrettes, grébifoulques, cigognes, jacanas, pélicans, ibis, dendrocygnes et canards de Hartlaub — convergent dans les quelques points d’eau restants, faisant de ce lieu un paradis terrestre pour les passionnés de la nature. Plusieurs photos pour l’article du National Geographic sur Loango (août 2004) ont, en fait, été prises à Akaka. |
Faire
modifier- Safaris – Partez à la rencontre de la faune sauvage lors de safaris guidés en 4x4 ou en bateau, et vivez des moments uniques d'observation des animaux dans leur habitat naturel.
- Randonnées – Explorez les différents écosystèmes du parc grâce à des randonnées adaptées à tous les niveaux, et découvrez les paysages époustouflants de la région.
- Observation des oiseaux – Avec plus de 400 espèces recensées, le parc est un véritable paradis pour les ornithologues amateurs et les passionnés de la nature.
- Sorties nocturnes – Tentez l'expérience d'une sortie nocturne pour découvrir la vie secrète des animaux nocturnes et admirer le ciel étoilé loin de la pollution lumineuse.
- Visites culturelles – Immergez-vous dans la culture locale en visitant les villages alentours et en participant à des ateliers pour en apprendre d'avantage sur les traditions et le mode de vie des habitants.
- Observation des baleines – De la mi-juillet à la mi-septembre, les baleines à bosse visitent le littoral du parc national de Loango. Partez en bateau avec un skipper pour chercher ces animaux impressionnants et curieux.
- Kayak (Rivière Rembo N'kové et la Louri) – Lors de votre séjour à Akaka Bush Camp, vous pourrez partir en forêt ou en rivière avec l'un de nos éco-guides. Sortez en kayak ou utilisez l'un des autres bateaux pour découvrir des sites qui pourraient ne pas être facilement visibles depuis le rivage.
Pêche sportive
Note : N'oubliez pas de respecter les consignes de sécurité et l'environnement lors de vos activités. |
Safari Gorilles dans le parc du Loango Dans le paradis terrestre qu'est le parc National du Loango, on peut depuis quelques années pratiquer l'observation des gorilles des plaines. Les gorilles sauvages ont naturellement peur des humains et lorsque les humains s’approchent trop près d’eux, leur première réaction est de fuir ou de charger agressivement. Les gorilles qui sont visités dans le parc ont subi "l'habituation". Il s'agit du processus par lequel, les gorilles ont lentement perdu leur forte peur des humains et ont appris à les voir comme des êtres neutres dans leur environnement dû au contact quotidien pacifique avec les humains. Les lignes directrices établies pour les visites touristiques ont été développées pour respecter la relation de confiance spéciale qui existe grâce à l’habituation: les gorilles nous laissent brièvement entrer dans leur monde. Ces lignes directrices ont été élaborées pour protéger les gorilles et fournir une expérience sécuritaire et bénéfique pour les touristes. Ces règles sont basées sur celles établies par un groupe international d'experts, le groupe de spécialistes des primates de l'UICN. Vous serez accompagné d'éco-gardes spécifiquement formés pour l'approche des gorilles, qui vous garantirons une observation en toute tranquillité et dans le respect de la réglementation. Cette journée qui restera gravée dans votre mémoire toute votre vie ! |
Cartographie
modifierA travers cette carte, les touristes ont la possibilité de voir toutes les excursions et de découvrir tous les points forts et les écosystèmes du parc.
Excursions hors du parc
1 Rivière Mpivié – Cette très belle rivière serpente silencieusement à travers la dense forêt équatoriale. Ceux qui recherchent la paix trouveront ici un coin de paradis dont même les crocodiles, qui paressent sur les branches mortes, ne troublent pas l’harmonie. Pour profiter de ce magnifique site, on pourra glisser sur ses eaux paisibles à bord d’une pirogue. Durant cette balade, on pourra observer de nombreuses espèces d’oiseaux et admirer de splendides paysages.
2 Jardin botanique de Nzaloungou – Ce jardin botanique est la concrétisation d’une idée d’un amoureux de la terre, Charles Tchen, propriétaire des lieux, qui l’a mis en oeuvre avec un environnementaliste. Le jardin est divisé en plusieurs entités : un espace où sont répertoriées des plantes médicinales, véritable merveille de la pharmacopée gabonaise ; un espace pour la culture de fruits et légumes et de fleurs tropicales ; ainsi qu’une forêt intacte dont les sentiers sont bordés de diverses essences d’arbres.
3 Église de la mission Sainte-Anne – Construite en 1889 dans les ateliers parisiens de Gustave Eiffel, l’église de la mission fut achetée en France et acheminée en pièces détachées par Mme Bichet, qui l’offrit à son fils, alors prêtre à la mission Sainte-Anne. La mission Sainte-Anne est une vieille mission catholique du Gabon, véritable patrimoine national, universel et historique du Gabon.
4 île d’Evengué & Fernan-Vaz Gorilla Project – Elle est en réalité composée de deux parties : la Petite et la Grande Evengué. Sur la Petite Evengué se situe Le Fernan-Vaz Gorilla Project. L’objectif principal de cette organisation est de sauver les gorilles orphelins du Gabon.
Acheter
Loango Lodge vend des souvenirs fabriqués par les habitants.
Manger, Boire un verre
- 1 Camp de tentes de luxe Ndola – Dans la zone commune, il y a un restaurant avec vue sur la rivière Iguela. Le soir, vous dînez sous les étoiles, avec les bruits de la jungle qui vous entourent. Ce lodge sous tente est situé dans l'une des meilleures zones de pêche, vous pouvez donc vous attendre à du poisson frais tous les jours. Près du camp, il est pêché et préparé avec un mélange de traditions culinaires françaises et locales. Profitez d'une boisson rafraîchissante avec vue sur le lagon.
- 2 Camp de la rivière Louri – Dans la zone commune du Louri River Camp se trouve la salle à manger et le salon avec de belles vues sur la brousse environnante. Dînez au restaurant à côté de la rivière, tout en regardant pour visiter les buffles, les hippopotames et plus encore.
- 3 Camp forestier d'Akaka – Dans la zone commune d'Akaka Forest Camp se trouve la salle à manger et le salon avec de belles vues sur la brousse environnante. Les hippopotames visitent régulièrement les eaux autour du camp. En fait, il est presque impossible de dîner seul dans la jungle !
Se loger
il y a plusieurs options à votre disposition, notamment les lodges, les camps de tentes et les chalets. Il est recommandé de réserver votre hébergement à l’avance, surtout pendant la haute saison.
Camping
- 1 Camp de Ndola – Situé au-dessus des mangroves entourées de forêt tropicale primaire, Ndola Camp est une construction rustique en bois et en chaume, caractérisée par des sièges en osier léger et éclairée la nuit par des lanternes, c'est l'une des offres les plus luxueuses de tout hébergement en pleine nature au Gabon.
- 2 Camp Louri – Plongez dans la splendeur naturelle de l'une des parties intactes du parc . Admirez un superbe panorama, observez et appréciez les oiseaux depuis le salon, repérez la faune autour des berges de la rivière. Tout cela possible directement depuis le restaurant ou votre terrasse privée. Laissez le monde et tous ses soucis derrière vous. Le camp Louri vous laisse beaucoup de temps pour capturer l'essence du Gabon. Dormez au son des vagues déferlantes entrelacées avec tous les sons de la jungle et plongez dans un cadre forestier paisible, qui permet à tous vos sens d'être submergés par la merveille naturelle.
- Camp Tassi (25 km en voiture d'Iguéla) – Tassi, dans le parc national de Loango, est l'un des derniers endroits sur terre où les grands mammifères peuvent encore se promener librement sur la plage. Ici, pendant la saison des pluies, les buffles et les éléphants de forêt peuvent souvent être trouvés en train de paître sur les prairies côtières et la plage. De temps en temps, des familles de gorilles peuvent également être aperçues en train de se nourrir dans les arbres le long de la plage.
- 3 Camp forestier d'Akaka (66 km en bateau d'Iguéla.) – Construit dans une jungle dense surplombant un lagon et une rivière, le camp offre un environnement rustique, ce n'est pas un lodge de charme mais confortable et très accueillant, tout en bois sombre, toile et décorations locales. La tente commune centrale, comme les tentes individuelles, est surélevée au-dessus du sol de la forêt et offre une grande terrasse avec vue sur la forêt et la rivière, un avantage particulier pendant la saison sèche (juillet-septembre) lorsque la faune abondante du parc se déplace dans la zone en force .
Hébergement
- 4 Loango Lodge (En 1h de pirogue et environ 45 min de voiture d'Omboué)
- 5 Gavilo Lodge Situé dans la Lagune Ngowé, à moins de 5 minutes de pirogue du parc national de Loango – Gavilo est composé de 8 bungalows, d’une bâtisse principale avec terrasse ombragée, un restaurant et un ponton couvert pour prendre l’apéritif après une bonne journée d’activité. Les chambres sont simples et confortables avec une salle de bain privative. Un service de nettoyage du linge de la clientèle existe et fait l’objet d’un supplément. Un hébergement en bungalows climatisés et salle de bain avec douche chaude, permet d’accueillir jusqu’à 6 pêcheurs. La capacité du camp est volontairement limitée afin de lui conserver son coté convivial.
Règles à suivre
La pêche sportive
- Seul le guide de pêche peut décider de tuer un poisson attrapé ; le pêcheur peut cependant inverser la décision du guide afin de relâcher un poisson.
- Aucun poisson trophée ne peut être tué (sauf si mortellement blessé). Habituellement, les poissons de plus de 10 kg (22 livres) seront relâchés. Quelques poissons de taille inférieure peuvent être gardés pour la cuisine.
- Le matériel de pêche doit être adéquat. Utilisez du matériel suffisamment lourd et résistant pour amener le poisson à bord rapidement et réduisant ainsi le stress de cette confrontation. Utilisez des hameçons sans barbillons quand cela est possible pour faciliter la relâche. Des hameçons circulaires devraient être utilisés quand des appâts sont utilisés. Ceux-ci s’accrochent le long de la bouche du poisson, évitant donc d’être avalés ce qui peut causer des blessures graves. Les TREBLE HOOK BARBS sur les appâts doivent être aplatis pour réduire les risques de blessures, sauf lors de la pêche au tarpon.
- Il est souhaitable d’utiliser du fil de pêche long, lourd et en nylon (1 mm de diamètre minimum et au moins 1,5 mètre /5 pied de long), car les poissons de Loango peuvent être résistants (50 kg / 100 livres) et capables de casser le fil une fois ferrés. Il est plus facile d’amener le poisson près du bateau avec du fil plus lourd, ce qui réduit le stress et les blessures sur l’animal. Les fils en nylon, ou recouverts de carbone, sont préférables à ceux en acier ou au fil de piano, car ces derniers peuvent blesser le poisson plus facilement.
- Les poissons doivent être amenés à bord du bateau sans les avoir complètement épuisés, afin d’assurer qu’ils pourront être relâchés sans danger. Les moulinets et les étoles de moins de 5,5 kg / 12 livres, ainsi que les moulinets fixes sur les cannes à pêche ne sont pas autorisés.
- Quand un filet est nécessaire, utilisez un filet de mailles souples, spécialement conçu pour relâcher les poissons. Mouillez vous toujours les mains avant de manipuler un poisson, car les mains sèches abîment leur couche protectrice. Ne laissez pas les poissons sursauter au sol du bateau ou sur le sable. Ravivez le poisson en le tenant vers le haut dans l’eau, et donnez lui tout le temps nécessaire pour se remettre du stress de la prise.
- Lorsque des photos sont prises du trophée avant de le relâcher, il faut faire attention à protéger le poisson. Une fois attrapés, les poissons ont besoin de se reposer dans l’eau avant d’être amenés à bord du bateau. Ne gardez pas le poisson plus de 10 à 15 secondes hors de l’eau. Ne prenez pas de photos de personnes sans avoir obtenu leur consentement.
Aux environs
- 1 Omboué (Nord) – Construit sur les rives de la lagune du Fernan Vaz, Omboué est la ville principale de toute la région, servant de point de ravitaillement pour les villages isolés. C’est un bon point de départ pour découvrir les alentours et se balader sur les différentes îles de la lagune.
- 2 Gamba (Sud)
- 3 Setté Cama (Sud) – Langue de terre entre lagune et océan, le village de Sette Cama est un petit paradis pour les amoureux de la nature. A l’embouchure, on y croise des hippopotames dans la lagune et sur la plage, des éléphants et des buffles. Les eaux, douces ou salées, sont réputées poissonneuses.
Aire protégée
- 4 Parc national de Moukalaba-Doudou (Sud-Est) – Ce parc national est réputé pour sa grande richesse floristique et faunique. Aussi bien dans les plaines littorales que dans les hauteurs des Monts Doudou, les grands mammifères y sont présents : antilopes, éléphants, chimpanzés et gorilles sont généralement observés ; leur densité est très importante sur ce site.