Mont Beuvray | |
Information | |
Pays | France |
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Région | Bourgogne Nièvre, Saône-et-Loire |
Label(s) | Grand site de France |
Massif | Morvan |
Superficie | 10 km2 |
Altitude maximale | 821 m |
Cours d'eau | Moulin de la Chaute, Goutte Dampierre, Braconne, Malvaux |
Localisation | |
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Site officiel | |
Le mont Beuvray, aussi communément appelé le Beuvray, est une montagne du massif du Morvan dans le sud du parc naturel régional du Morvan en Bourgogne. Géré par « Bibracte EPCC », c'est une zone Natura 2000, est l'un des dix-sept sites bénéficiant du label « Grands sites de France » et dont plusieurs sont classés au titre de monument historique.
Comprendre
modifierFormé il y a environ 400 millions d'années avec le reste du massif du Morvan, le mont Beuvray se caractérise par sa compacité, la variété de ses expositions climatiques et quelques fortes pentes. Il compte trois sommets : le Theurot de la Wivre (754 m), le Theurot de la Roche (798 m) et le Porrey qui est le point culminant à 821 m.
Au sud, le socle de granite est recouvert de plusieurs mètres d'épaisseur d'arène (du sable grossier issu de l'altération du granite) pouvant donner lieu à des éboulis de blocs. Ailleurs, des limons et sables fins recouvrent la plupart du temps les systèmes de blocs de basalte ou de rhyolite qui émergent par endroit comme à la pierre de la Wire ou à la roche Salvée.
Particulièrement arrosé, le Beuvray est un véritable château d'eau, point de départ de nombreux ruisseaux aux eaux d'une excellente qualité physico-chimique et biologique où vivent le chabot commun (Cottus gobio) et l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes). Ses flancs, entièrement boisés, sont couverts à parts presque égales de résineux et de hêtres, dont quelques alignements de queules tressées au XIXe siècle et traces des anciennes haies qui servaient de clôture. Son sommet dénudé forme un chaume (une prairie d'altitude) d'où le panorama est étendu, surtout vers le sud et vers l'ouest, permettant ainsi de voir une bonne partie du massif du Morvan et, par temps clair, d’apercevoir le massif des Alpes (azimut 118°) .
Bibliographie
modifier- Jacques-Gabriel Bulliot, L'oppidum de Bibracte : guide historique et archéologique au Mont Beuvray (histoire, archéologie), Autun, Dejussieu père et fils, , 39 p. (lire sur Wikisource) (OCLC 461101748)
- Philippe Barral, Toponymes et microtoponymes du Mont Beuvray (onomastique, géographie), Dijon, A.B.D.O., , 162 p. (ISBN 978-2-9049-1121-7) (OCLC 21084680)
- Olivier Buchsenschutz et Hervé Richard, L'environnement du Mont Beuvray (archéologie), Glux-en-Glenne, Centre archéologique européen du mont Beuvray, coll. « Bibracte » (no 1), , 207 p. (ISBN 978-2-9096-6810-9) (OCLC 468317920)
Aller
modifierLa seule façon simple de se rendre au mont Beuvray est par la route.
- au départ de l'autoroute A77 : prendre la sortie 36 Saint-Eloi – villes desservies : Autun ;
- au rond-point, après le pont surplombant la ligne de chemin de fer, prendre à droite la route départementale D981 en direction de Saint-Éloi ;
- à Luzy, prendre à gauche l'avenue du Docteur Dollet (D985) et ensuite, à droite la D27 en suivant les panneaux LE MONT BEUVRAY .
- au lieu-dit Le Puits (commune de Villapourçon), prendre à droite la D18 (toujours en suivant les panneaux indiquant le mont Beuvray) jusqu'au musée de la civilisation celtique.
- à Luzy, prendre à gauche l'avenue du Docteur Dollet (D985) et ensuite, à droite la D27 en suivant les panneaux LE MONT BEUVRAY .
- au rond-point, après le pont surplombant la ligne de chemin de fer, prendre à droite la route départementale D981 en direction de Saint-Éloi ;
- au départ de l'autoroute A6 (autoroute du Soleil) :
- en venant du nord , prendre la sortie 24.1 Beaune-Centre – villes desservies : Beaune ;
- au rond-point, prendre à gauche la route départementale D1074 ;
- au rond-point suivant, prendre à gauche la D973 jusqu'à Autun ;
- après la gare, prendre à droite la D681 (anciennement route nationale N81) ;
- après 13,5 km et le lieu-dit Fontaine la Mère (commune de Laizy), prendre à droite la D61 en direction de Saint-Léger-sous-Beuvray.
- à Saint-Léger-sous-Beuvray, prendre à gauche la D3 jusqu'au musée de la civilisation celtique.
- après 13,5 km et le lieu-dit Fontaine la Mère (commune de Laizy), prendre à droite la D61 en direction de Saint-Léger-sous-Beuvray.
- après la gare, prendre à droite la D681 (anciennement route nationale N81) ;
- au rond-point suivant, prendre à gauche la D973 jusqu'à Autun ;
- au rond-point, prendre à gauche la route départementale D1074 ;
- en venant du sud , prendre la sortie 25 Chalon Nord – villes desservies : Chalon-sur-Saône ;
- prendre la route départementale D978 vers Autun ;
- après la gare, prendre à droite la D681 (anciennement route nationale N81) ;
- après 13,5 km et le lieu-dit Fontaine la Mère (commune de Laizy), prendre à droite la D61 en direction de Saint-Léger-sous-Beuvray.
- à Saint-Léger-sous-Beuvray, prendre à gauche la D3 jusqu'au musée de la civilisation celtique.
- après 13,5 km et le lieu-dit Fontaine la Mère (commune de Laizy), prendre à droite la D61 en direction de Saint-Léger-sous-Beuvray.
- après la gare, prendre à droite la D681 (anciennement route nationale N81) ;
- prendre la route départementale D978 vers Autun ;
- en venant du nord , prendre la sortie 24.1 Beaune-Centre – villes desservies : Beaune ;
Circuler
modifierAvec un véhicule à moteur
modifierPour les véhicules à moteur, la seule route qui parcourt le mont Beuvray est la route départementale D274. La vitesse y est limitée à 50 km/h, est à sens unique entre le parking du musée de la civilisation celtique et l'embranchement menant au hameau de Les Jours et ne peut être empruntée qu'au départ du parking. En juillet et août, la circulation des véhicules à moteur y est interdite. Un service de bus gratuit permet de circuler sur la départementale au départ de ce musée. Le premier départ de la navette est à 10 h 15, le dernier retour est à 18 h 45 et elle marque quatre arrêts :
À cheval, à vélo ou à pied
modifierCompte tenu d’une météorologie souvent instable, circuler sans être à l'abri dans un véhicule demande d'avoir à portée de main un vêtement de pluie. À vélo, si vous désirez circuler en dehors de la D274, il sera préférable d'utiliser un VTT. À pied, de bonnes chaussures de marche suffisent.
Même si le mont Beuvray n'est pas le mont Blanc, certainement côtes peuvent être assez raides. En venant du nord, le dénivelé global est de 265 mètres depuis le lieu-dit L'Échenault à Glux-en-Glenne. En venant de l'est, il est de 370 mètres depuis le vallon de la Roche et le lieu-dit Petiton dans la commune de Villapourçon. En venant du sud, ce dénivelé est de 422 mètres depuis le château de Pierrefitte dans la commune de Poil. En venant de l'est, il est de 310 mètres à partir du lieu-dit Bise et l'aboutissant de la D274 dans la D3 à Saint-Léger-sous-Beuvray.
Voir
modifier- 1 Bibracte – Classé au titre des monuments historiques depuis le . Fondée à la fin du IIe siècle av. J.-C., Bibracte était la capitale du peuple celte des Éduens. D'une superficie de 200 ha et protégée par un murus gallicus de 7 km, elle abritait entre 5 et 10 mille habitants. Durant le Ier siècle av. J.-C., la première enceinte fut abandonnée au profit d'une plus petite de 5,2 km réduisant, du même coup la superficie protégée à 135 ha. Dès le début de la guerre des Gaules en , Les Éduens font alliance avec Jules César. L'architecture de l'oppidum va alors se modifier, mêlant maisons à pans de bois et toitures pentues recouvertes de chaume ou de bardeaux typiques de l'architecture celte et vastes demeures à la romaine en pierre avec leurs toitures surbaissées en tuiles. Bibracte devient aussi un centre économique très important où étaient consommées et échangées des denrées issues du commerce, comme de grandes quantités de vin italien ainsi que toute la gamme des objets fabriqués par les nombreux ateliers de la cité. Bien que les Éduens aient fait alliance avec Vercingétorix dans sa lutte contre les Romains, Bibracte fut épargnée par Jules César après sa victoire à Alésia. Il s'y installa même durant l'hiver de l'an et y rédigea une partie de ces Commentaires sur la Guerre des Gaules. Après la fondation d’Augustodunum vers l'an , Bibracte est peu à peu abandonnée par ses habitants au profit de la nouvelle cité. Vers l'an 1400, alors que l'antique capitale des Éduens n'est plus qu'un champ de ruines recouvert par la végétation et dont l'existence même est oubliée, des moines franciscains installent une ferme monastique, qui perdura jusqu'au XVIIe siècle, au sommet du mont Beuvray. Il faudra attendre 1867 pour que Jacques Gabriel Bulliot prouve, par des fouilles, que le Beuvray est bien le site de Bibracte, sa situation était alors controversée parmi trois lieux différents. Depuis 1984, des saisons de fouille annuelles sont menées, en partenariat, par une vingtaine d'universités européennes permettant ainsi à Bibracte de resurgir peu à peu du passé.
- 2 Musée de la civilisation celtique route départementale D274, 58370 Glux-en-Glenne, +33 3 85 865235 du 2e samedi de mars au 2e dimanche de novembre : lun.- dim. : 10 h - 18 h (jusque 19 h en juillet et août). adulte : 7,5 € ; senior, enfant entre 12 et 18 ans, PMR, chômeur : 5,5 €. – Inauguré en 1996 et rénové en 2011 et 2013, le musée possède une surface d'exposition permanente de 2 000 m2 divisée en deux étages. Le rez-de-chaussée se focalise sur le site de Bibracte et sur le processus de sa romanisation tandis que le premier étage explique en détail le phénomène urbain qui a conduit à l'apparition brutale de plus de deux cents sites fortifiés (les oppida) dans une vaste zone de l'Europe il y a plus de deux mille ans. L'histoire des techniques, de l'urbanisation, de l'agriculture, du commerce et de l'art celtique y sont évoqués par des objets ou copies d'objets, des maquettes et des dispositifs multimédias. Chaque année, une exposition temporaire traite d'un sujet précis sur le monde celte ou de l'Antiquité (2016 est consacré à « Un âge du fer africain »). L'accès à l'exposition temporaire est comprise dans le billet d'entrée aux collections permanentes.
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- Sites de fouille (principalement le long du chemin de la Croix de Rebout (D274) visite libre : gratuit, visite guidée (conjointement avec une visite libre du musée) : adulte à 12 € ; senior, enfant entre 12 et 18 ans, PMR, chômeur à 10 € ; enfant moins de 12 ans gratuitement.
- 3 Tombe – Cette tombe dite des Barlots est marquée par une plateforme de 7 m sur 7 m délimitée par un petit fossé et était celle d'une famille d'aristocrates. Fouillée en 2005, son mobilier funéraire est exposé au musée de la civilisation celtique.
- 4 Porte du Rebout – C'est l'une des deux portes principales de l'enceinte la plus récente. Elle mesure 20 mètres de large sur 40 mètres de profondeur et est précédée de plusieurs nécropoles dont la plus éloignée ce trouve sous le musée de la civilisation celtique. Les fouilles ont révélé l’existence de cinq niveaux de réfection différents dont une palissade du Néolithique. Restaurée en 1996, les recherches n'ont pas permis, à l'heure actuelle, de détecter la trace d'un système de fermeture de la porte, ni de dispositif défensif de celle-ci.
- 5 Cave gauloise – Découverte en 1997, la fouille de cette cave livra des restes de bois carbonisés et l’empreinte de poteaux verticaux. Sa reconstitution in situ donne un aperçu de la qualité de l'architecture en bois de tradition gauloise et son emprise suggère qu'elle équipait une maison à étage.
- 6 Pierre de la Wire – Ce pointement rocheux de rhyolite carbonifère est associé à la Wire, un monstre mi-femme mi-serpent, des légendes bourguignonnes. Cependant, les observations ont montré que sa forme résulte d'une exploitation de pierre ayant servit dans la construction de l'oppidum de Bibracte.
- 7 Bassin monumental – Restauré à l'identique, ce bassin en forme de coque de navire est fait en blocs de granite rose soigneusement agencés et son orientation transversale correspond au lever du Soleil durant le solstice d'hiver et au coucher du Soleil durant le solstice d'été. Il témoigne des connaissances géométriques des bâtisseurs, vraisemblablement des Celtes venus spécialement d'Italie, fidèles aux canons hérités des Grecs.
- 8 Centre monumental – Cet espace de 80 m sur 80 m, conservé sous un grand abri lesté de sacs de sable pour compenser l’absence de fondations, rassemble des constructions romaines associant parties publiques comme des boutiques, une cour de 22 mètres de coté avec un portique au nord et un autre au sud, une basilique civile à trois nefs à péristyle interne avec un déambulatoire périphérique et présentant quatre rangées de huit colonnes ou huit pilastres ainsi que des parties d'une demeure privée. Édifié peu après le milieu du Ier siècle av. J.-C., l'espace fut fortement remanié après un incendie, vers l'an .
- 9 Couvent franciscain – Installé vers 1400 dans les bâtiments d'une ferme monastique, ce couvent fonctionna jusqu'au XVIIe siècle. Les fouilles ont permis de dégager la chapelle et le cloître attenant. Les artéfacts qui y ont été découverts sont exposés au musée de la civilisation celtique.
- 10 Parc aux chevaux – Ce vaste replat est en partie le résultat de terrassements effectués dans les derniers temps de l'existence de Bibracte. Les fouilles qui s'y déroulent mettent en évidence que, sous ces terrassements, existent des vestiges plus anciens dont l'étude permet de comprendre l'organisation spatiale de l'oppidum antérieure à la romanisation de son architecture.
- 11 Theurot de la Roche – Les vestiges de plusieurs bâtiments sur poteaux et dominant la ville accueillaient sans doute un lieu de culte.
- 12 Grande maison romaine – Avec ses 3 600 m2 de superficie, cette maison est la plus vaste du site. Elle possède des éléments caractéristiques de l’architecture romaine : atrium, péristyle, bains et, même un système d’égouttage. En dehors de l'angle sud-est de la maison, on peut voir la la chaumière, rénovée, construite par Jacques-Gabriel Bulliot pour l'abriter pendant ses saisons de fouille. À l'intérieur de la chaumière, on peut découvrir une petite exposition consacrée aux explorations du XIXe siècle.
- 13 Fontaine Saint-Pierre – Source du ruisseau de la Goutte Dampierre, c'est aussi la source la plus importante jaillissant du mont Beuvray. La fontaine a connu plusieurs aménagements, de l’Antiquité jusqu'au XIXe siècle. La reconstitution proposée à l'issue des fouilles évoque la forme du bassin qui était érigé au Ier siècle av. J.-C.
- 14 Chapelle et croix Saint-Martin – La croix fut érigée en 1871 à l'emplacement d'une ancienne chapelle détruite en 1793 et aussi dédiée à saint Martin, l'apôtre évangéliste des Gaules. Cette croix fût l'objet d'une curieuse coutume, à savoir que pour se préserver du « mauvais œil », on s'en approchait à reculons, il s'agissait alors de jeter par dessus son épaule gauche une baguette de coudrier dans la direction de la croix sans se retourner. La chapelle actuelle, quant à elle, fut bâtie en 1873. Des fouilles menées avant 1873, par Bulliot, puis en 1988 ont mis au jour la présence d'un temple gallo-romain dans l'espace compris entre la croix et la chapelle.
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- 15 La Chaume – Cette prairie d'altitude située à 810 mètres d'altitude offre le plus beau des panoramas proposé par le mont Beuvray. Muni d'une table d'orientation, il est orienté vers le sud-est et la vallée de l'Arroux. Par temps clair, on peut même apercevoir les Alpes. À proximité de cette table, un monument honore la mémoire de jacques-Gabriel Bulliot, le « découvreur » de Bibracte.
- 16 Côme Chaudron (en venant de l'oppidum, prendre le chemin à droite avant la porte du Rebout) – Un des alignements de queules, c'est-à-dire des jeunes tiges vives de hêtres couchées de façon à former des haies pour délimiter les pâturages au XIXe siècle et qui, depuis lors, ont grandis en gardant leur forme tourmentée. La mousse qui recouvre les troncs renforce encore le côté féérique, voire surnaturel, des lieux.
Faire
modifierRecherches scientifiques
modifier- 1 Centre européen de recherche Le Bourg (D500), 58370 Glux-en-Glenne, +33 3 86 786900, courriel : docu@bibracte.fr pour tous : sur rendez-vous, aux jours et heures de bureau, pour les résidents (professeurs et étudiants en archéologie) : lun.- ven. : 9 h - 17 h. gratuit. – Centre de documentation en Protohistoire européenne d'une superficie utile de 4 100 m2 et riche de plus de 20 000 volumes ainsi que de plus d'une dizaine de fonds d'archives et de documentation thématique. Les chercheurs et les étudiants qui souhaitent consulter la bibliothèque peuvent être hébergés sur place à des conditions avantageuses. Les étudiants en archéologie peuvent bénéficier de cinq jours d'hébergement gratuit par année universitaire après avoir contacté le centre à l'adresse de courriel accueil@bibracte.fr.
Promenades
modifierToutes les promenades et randonnées, sauf celle en compagnie des rapaces, peuvent être faites à pied, à cheval ou à VTT.
- GR 131 (Balisé ) – Ce GR de 30 km, avec un dénivelé global de 510 m, relie le mont Beuvray à Autun, la capitale des Éduens qui a succédé à Bibracte au début du Ier siècle. Au départ du parking du musée de la civilisation celtique, il passe par le site de fouille et La Chaume, puis rallie le lieu-dit de La Boutière à Saint-Léger-sous-Beuvray, Laizy et Brion puis rejoint Autun via la montagne Saint-Sébastien.
- Bibracte - Alésia (Balisé ) activité libre, durée : six jours à pied à raison d’environ sept heure par jour. gratuit. – Parcours de 120 km pour randonneurs avertis et fléché depuis le parking du musée. Le tracé se veut le plus fidèle possible à la réalité historique et à l’itinéraire emprunté par Vercingétorix entre son investiture au début d' à Bibracte comme chef de guerre de la coalition gauloise et Alise-Sainte-Reine où débuta à la mi-août le siège d'Alésia.
- Tour des remparts (Balisé avec texte « tour des remparts ») activité libre, durée : environ une heure. gratuit. – Boucle de 6,5 km fléchée depuis le parking du musée et longeant les anciens remparts de Bibracte.
- Faucon Brionnais , +33 6 8 5341289 (téléphone portable) sur réservation téléphonique du 1er mars au 31 octobre : lun.- dim. : 10 h - 12 h. 21 €, enfant < 8 ans : gratuit. – Balade suitée, c'est-à-dire que les rapaces suivent en vol libre le groupe et sont rappelés à plusieurs reprises sur le poing du fauconnier pour recevoir une petite « récompense », et uniquement pédestre de deux heures en compagnies de rapaces sur le site de fouille de Bibracte et dans la forêt.
Randonnées équestres
modifierDes randonnées d'une journée pour découvrir le site archéologique de Bibracte et le mont Beuvray sont organisées à partir de Glux-en-Glenne et de Saint-Léger-sous-Beuvray. Comptez environ 75 € par personne, repas pique-nique compris.
Activités sportives
modifier- Tree Climbing France, +33 3 85 865240 du 2e mercredi de juillet au 3e vendredi d'août tous les mercredis et vendredis à 14 h (deuxième séance à 16 h si la première est complète). 12 €. – Monte d'arbres assurée par un moniteur agréé pour un minimum de 5 personnes et un maximum de 8 personnes. Accessible aux enfants à partir de 6 ans. Réservation obligatoire par téléphone.
Manger
modifierRestaurant
modifier- 1 Le Chaudron de Bibracte route départementale D274, 58370 Glux-en-Glenne (dans le musée de la civilisation celtique), +33 3 85 865240, courriel : resa@bibracte.fr du 2e samedi de mars au 2e dimanche de novembre : lun.- dim. : 10 h - 17 h (jusque 18 h en juillet et août). menu à 18 €, menu enfant 12,5 €. – Cuisine basée sur la nourriture des Gaulois du Ier siècle à savoir, la volaille, le bœuf, les céréales, les plantes aromatiques, les fines herbes et le miel. Plats présentés dans de la vaisselle copiée sur la vaisselle celtique, avec cuillère en bois et couteau (mais pas de fourchette !). Jeux pour les enfants. Grande terrasse panoramique. Animaux interdits.
Pique-niques
modifierS'il est permis de s'installer sur l'herbe n'importe où (hors site de fouille bien entendu), le mont Beuvray compte quatre endroits accessibles aux PMR munis de tables et de bancs pour pique-niquer. En outre, le restaurant Le Chaudron de Bibracte propose des paniers pique-nique à 8 € par personne ou à 15 € pour deux personnes.
- 2 Chaudron et parking – Sur la terrasse du restaurant Le Chaudron de Bibracte et à gauche du parking des bus navettes. Toilette et point d'eau potable à proximité.
- 3 Pâture du Couvent – Sous abri.
- 4 Table d'orientation – À gauche de la table d'orientation.
Se loger
modifierHormis, sous certaines conditions, au Centre européen de recherche, le mont Beuvray, en lui-même, ne compte aucun logement. Les villages les plus proches pour trouver un lieu d'hébergement sont à :
- Glux-en-Glenne (3 km au nord) – 1 camping, 2 gîtes, 1 maison d'hôtes (6 chambres en tout).
- Saint-Léger-sous-Beuvray (5 km à l'est) – 1 camping, 1 hôtel, 1 gîte.
- Saint-Prix (7 km au nord-est) – 2 gîtes, 1 maison d'hôtes (4 chambres en tout).
- Poil (15 km au sud) – 1 hôtel-boutique, 2 gîtes, 1 maison d'hôtes (2 chambres en tout).
Aux environs
modifier- 1 Autun (au nord-est) – Fille de Bibracte, elle comporte d'innombrables vestiges de l'époque gallo-romaine.
- 2 Lac des Settons (au nord) – Lac artificiel de 366 hectares équipé d'un nombre important de centres de loisirs et d’activités proposés aux vacanciers pendant la saison estivale.
(de centre à centre)
Destination | Distance | Temps | ||
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par la route | orthodromique | en voiture (environ) | ||
1er arrondissement de Paris | A6 D981 D681 D3 317 km | 250,0 km | 3 h 40 min | |
Autun | D681 D3 26,1 km | 20,3 km | 35 min | |
Beaune | D973 D681 D3 74,9 km | 62,0 km | 1 h 25 min | |
Chalon-sur-Saône | D978 D681 D3 80 km | 64,3 km | 1 h 15 min | |
Nevers | D978 D27 D18 D3 84,5 km | 66,8 km | 1 h 30 min | |
Alise-Sainte-Reine (Alésia) | D954 D980 D15 D681 D3 103 km | 76,0 km | 1 h 45 min |
Routes via Mont Beuvray |
(D3) Saint-Léger-sous-Beuvray ← | N E | → Saint-Léger-sous-Beuvray (D3) |
Fin ← | O E | → Saint-Léger-sous-Beuvray → Autun |
Fontainebleau ← Glux-en-Glenne ← | N S | → Larochemillay → Bourbon-Lancy |
Fin ← | S N | → Autun → Alésia |