quartier de Bruxelles, Belgique
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Le quartier des Marolles est un quartier du Pentagone qui, lui-même, est le quartier central de la ville de Bruxelles.

Quartier des Marolles
​((nl)Volksbuurt van de Marollen)
Plaque bilingue de la rue des Ménages (anciennement Deevestroet « rue des Voleurs » en marollien).
Information
Pays
Ville
Quartier
Gentilé
Code postal
Localisation
Site officiel

Comprendre modifier

Si vous voulez vous imprégner de l'« esprit bruxellois », c'est le quartier qu'il faut absolument visiter. Ici, l'on parle encore le marollien, aussi appelé brusseleer, (un mixte de dialecte brabançon, de français et de wallon) ; d’ailleurs toutes les plaques de rues sont, non seulement, bilingues français-néerlandais comme partout dans la Région bruxelloises mais également dans leur ancienne appellation en marollien. Flâner sur le marché aux puces de la place du Jeu de Balle ou prendre un pot (« boire un verre ») dans un caberdouche (« débit de boisson », « café ») est quelque chose de savoureux. Vous ne manquerez pas d'y rencontrer des babbeleirs (« bavards ») et des zwanzeurs (« raconteurs de blague ») typiques de cet « esprit bruxellois ». À Bruxelles, et plus particulièrement dans Les Marolles, si l'on vous répond « Oui sûrement ! », cela signifie « Non ! » et si l'on vous répond « Non peut-être ! », cela signifie « Oui ! ». Et pour ceux qui ne veulent pas être la victime naïve des zwanzes (« blagues », « plaisanteries »), il serait bon de consulter le lexique de termes bruxellois : Bruxelles anecdotique      

Pour les amoureux de la bande dessinée, les Marolles offrent à la vue huit des fresques murales du « Parcours BD de Bruxelles », dont la plus ancienne datant de 1992. Réalisées par des artistes de l'asbl « Art mural » selon des dessins originaux des différents auteurs de BD, elles sont toutes visibles en voiture mais il est préférable d'être à vélo ou à pied pour pouvoir les admirer à l'aise et en détail.

  • BD à Bruxelles en photos       – Photos de toutes les fresques murales du parcours BD sur le site de la ville de Bruxelles.

Toponymie modifier

Le quartier des Marolles devrait son nom à la congrégation de sœurs Apostolines connues sous le nom de sœurs maricoles (contraction du terme latin de Mariam Colentes) qui se sont installées en 1664 rue de Montserrat, anciennement rue des Marolles, et qui venaient en aide aux prostituées du quartier. Cette expression sera successivement déformée en « Maricolles », puis en « Marolles ». La rue Haute et la partie comprise entre cette dernière et la rue des Minimes, étant le départ historique du quartier, sont aussi appelées « La Marolle ».

Histoire modifier

Au XIIIe siècle, les futures Marolles n'étaient qu'un quartier de tisserands installés, le long du ruisseau du Smaelbeek, entre l'église Notre-Dame de la Chapelle (connue alors sous le nom de Capella Beatae Mariae extra muros oppidi Bruxellensis sita (« Chapelle de la Bienheureuse Vierge Marie situé en dehors des murs de la ville de Bruxelles»)) et la Steenpport, une des sept portes de la première enceinte de Bruxelles.

 
Vue de la porte de Hal et alentours en 1612.

Après l'achèvement de la seconde enceinte de Bruxelles en 1383, la rue Haute, qui est l'épine dorsale du quartier et qui relie la vieille Steenpport à la nouvelle porte de Hal, commence à s'urbaniser. Elle est surtout occupée par des des tisserands et des foulons. En 1405, un incendie ravage les alentours de l'église Notre-Dame de la Chapelle et anéantit 2 400 maisons et 1 400 métiers à tisser.

À la fin du XVIe siècle, la rue des Minimes, appelée à l'époque Bovendael, étant largement occupée par des machoufelkes (« prostituées » en marollien), il est décidé d'installer des « guichets » fermés la nuit entre cette voirie et la rue Haute afin d'empêcher ces prostituées d'y accéder.

Les évènements ayant émaillés la vie du quartier ne furent pas toujours des plus calmes. Le , les patriciens de Bruxelles, ayant eu vent d'un complot tramé par les foulons et les tisserands du quartier de la Chapelle appuyés par les bouchers pour les exterminer, se mirent en armes. Ils massacrèrent d'abord les bouchers qui habitaient en ville puis se tournèrent contre les tisserands et les foulons qui essayaient de mettre le feu à la Steenpoort pour pouvoir pénétrer en ville. Les patriciens allèrent d'abord mettre le feu à leurs maisons, puis, les prenant à revers, en tuèrent un grand nombre. Le , pour protester contre la cherté de la vie, les Marolliens saccagent le palais de justice de Bruxelles le jour même de son inauguration. Le , les Marolliens descendent dans la rue contre le projet de la construction d'une extension du palais de justice menaçant la destruction d'une partie du quartier et, au coin de la rue de Montserrat et de la rue de la Prévoyance, engagent une conférence de presse en pleine rue connue sous le nom de « bataille de la Marolle » ; cette action mettra fin définitive au projet.

Deux affaires criminelles ayant pour cadre le quartier ont aussi défrayé la chronique nationale. En 1897, l'affaire Courtois du nom d'un des deux assassins, Alexandre Courtois qui n'est autre qu'un ancien commissaire de police du quartier des Marolles et, en 2007, l'affaire Storme du nom de Léopold Storme reconnu coupable d'avoir assassiné ses deux parents et sa sœur dans leur maison de la rue des Capucins.

La physionomie des Marolles, dûe aux occupants, a également fort évolué au fils des siècles. Du Moyen Âge où elle est, outre surtout rurale, habitée par des artisans occupés par le tannage des peaux, des « laissés pour compte » et des brigands de tous poils, le XVIIe et le XVIIIe siècle, y voit l'installation de la bourgeoisie bruxelloise qui y fait construire de beaux hôtels particuliers. L'établissement de la révolution industrielle en Belgique dès la fin du XVIIIe siècle, voit l'apparition de structures industrielles, comme le torréfacteur Cafés Jacquemotte, et arriver de nouveaux occupants venus de la Flandre profonde et de Wallonie. Ces derniers vont, par ailleurs, profondément influencer et modifier le langage local, appelé auparavant Bargoensch, pour en faire le marollien que nous connaissons aujourd'hui. Enfin, le XXe siècle voit une dernière transformation avec la « sablonisation » qui est un mouvement poussant le quartier des Sablons à s'étendre vers les Marolles et à en modifier l'image et l'ambiance par la gentrification et la reprise de chaque caberdouche (« estaminet ») qui ferme ses portes par un antiquaire.

La section « Histoire » est issue en partie de l'article de Wikipédia en français intitulé Marolles (voir la liste des auteurs).

Bibliographie modifier

  • Comité général d'action des Marolles, Les Marolles : 800 ans de lutte : vie d'un quartier bruxellois (Histoire), Liège, Éditions du Perron,‎ , 206 p. (ISBN 978-2-8711-4030-6) (OCLC 27080089)
  • Pierre Loze (photogr. Tom D'haenens et Thierry Malty), Espace Jacqmotte : Bruxelles-Les Marolles, réinvestir la ville (Architecture), Tielt, Lannoo,‎ , 253 p. (ISBN 978-9-0209-6149-2) (OCLC 227904021) — Textes en français et en néerlandais.

Circuler modifier

Le quartier possède deux stations de vélos partagés qui sont « Chapelle » et « Jeu de Balles », plus deux stations sur la « petite ceinture » qui sont « Hôtel des Monnaies » et « Porte de Hal ». Pour plus d'informations sur ces stations et leur situation, reportez-vous à la section Circuler, à vélo de l'article dédié au Pentagone de Bruxelles.

Voir modifier

Les curiosités ont été rangées selon un critère de proximité et pour suivre un certain trajet sans point de départ ou d'arrivée mais pouvant être débuté à la 1 gare de Bruxelles-Chapelle et se terminant près de la 2 gare de Bruxelles-Midi et de la 3 station de prémétro Lemonnier

 
La chapelle des Brigitines (on devine, à droite, sa sœur jumelle contemporaine).
  • 1 Chapelle des Brigittines     Rue des Brigittines (train, gare de « Bruxelles-Chapelle » - bus 27 48, arrêt « Chapelle »)   gratuit. –   (il faut passer par l'arrière et entrer par la façade nord-ouest de la nouvelle chapelle). Cette ancienne chapelle à une seule nef des Brigittines érigée en style baroque italo-flamand en 1663 est le seul vestige du couvent des Brigittines. Acquise par la ville de Bruxelles en 1923, elle est restaurée en 1975 et, en 2007, l'architecte italien Andrea Bruno, accole à la chapelle historique une sœur jumelle toute de verre et d’acier. Depuis 1997, elle est devenue un lieu dédiée aux arts du spectacle.
  • 2 Fresque murale Quick et Flupke Rue Notre Seigneur 19   visible en tout temps.   gratuit. –   Peinture murale d'environ réalisée en selon un croquis de Hergé et représentant les personnages de Quick et Flupke
 
L'église de la Chapelle en 2012.
  • 3 Église Notre-Dame de la Chapelle     Place de la Chapelle (bus 27 48, arrêt « Chapelle »)   gratuit. –   (6 marches à l'entrée). La présence d’une chapelle à cet endroit est attestée par une charte datée de 1134 et les alentours constituent le départ de l'urbanisation du quartier au XIIIe siècle. L’architecture actuelle date, quant à elle, de 1699 à 1708, époque où elle fut restaurée. Au point de vue « trésors », le plus vieux de ceux-ci sont les fonts baptismaux datant de 1475, mais aussi le tombeau du peintre Pieter Brueghel l'Ancien, un tableau de Pierre-Paul Rubens (Jésus remettant les clés du Royaume des cieux à Simon), la châsse des reliques de saint Boniface et deux orgues : un orgue de tribune, construit par Pierre Schyven en 1890 de style romantique et un orgue démontable, unique au monde, construit par Rudi Jacques en 1996-97. Cet orgue a la particularité d'avoir une quinte qui sonne particulièrement et expressément faux pour faire des effets spéciaux et surprendre l'oreille. Chaque année, à la fin du mois d'août, le festival « Orgue d'Août », organisé autour de cet instrument, attire, du monde entier, chanteurs, instrumentistes et organistes de renom spécialisés dans l’interprétation de la musique ancienne.
  • 4 Rue des Minimes     (tram 92 93, arrêts « Poeleart » ou bus 27 48, arrêt « Chapelle ») – Elle doit son nom actuel aux moines de l'Ordre des Minimes, qui y construisirent leur couvent en 1621. Ayant porté plusieurs noms différents au cours des âges, ce n'est qu'en 1853 qu'elle acquière son nom actuel. Pour la petite histoire, dans un document de 1374, elle est appelée Super Zabulum quo iter versus Obbruxellam, c'est-à-dire « Par où on va de l'église du Sablon à Saint-Gilles ».
    • 5 Église Saints-Jean-et-Étienne-aux-Minimes     Rue des Minimes, 62   en dehors des offices : lun.- dim. : 10 h - 13 h.   gratuit. –   (2 très petites marches à l'entrée). Cet édifice de plan basilical et datant du début de la période néo-classique au XVIIIe siècle est l'église paroissiale du quartier des Marolles. À l'intérieur, l'on peut admirer les orgues de tribune en style baroque réalisées par François Noelmans en 1680 et qui sont les plus anciennes de Bruxelles. Tout au long du linteau intérieur peut se lire en lettres monumentales et en trois langues, latin, grec et hébreu, une citation de saint Paul : « À Lui sont les temps et les âges ; à Lui la gloire et la puissance » qui date du Jubilé de l'an 2000. Chaque 3e ou 4e dimanche de chaque mois, de septembre à juin concert donné par le chœur et l'orchestre de la chapelle des Minimes.
    • 6 Fresque murale Passe-moi l'ciel Rue des Minimes, 93   visible en tout temps.   gratuit. –   Peinture murale d'environ 28 m2 réalisée en selon un croquis de Stuf et Janry représentant les personnages de Passe-moi l'ciel.
  • 7 Fresque murale Spirou Rue Notre-Dame de Grâces 1   visible en tout temps.   gratuit. –   Peinture murale réalisée en selon un croquis de Yoann et Vehlmann représentant les personnages de Spirou et Fantasio sur le marché aux puces de la place du Jeu de Balle. Les connaisseurs reconnaitrons les différents auteurs qui se sont succédé aux commandes de cette bande dessinée caricaturés parmi les brocanteurs.
  • 8 Rue Haute     – C'est une des voiries les plus anciennes de la ville de Bruxelles, puisqu'elle suit le tracé d'une ancienne route gallo-romaine. Avec ses 1 120 mètres, c'est aussi la plus longue du « Pentagone ».
 
La maison de Breugel en 2011.
  • 9 Fresque murale Benoit Brisefer Rue Haute 121   visible en tout temps.   gratuit. –   Peinture murale d'environ réalisée en selon un croquis de Peyo représentant le personnage de Benoît Brisefer.
  • 10 Attitude Brussels   Rue Haute, 123,   +32 2 5038853   mar.- dim. : 11 h - 18 h. – Espace dédié à deux artistes : Jan Bucquoy et Christophe Demaître. C'est, entre autre ici, que se trouve maintenant le musée du slip.
    • 11 Musée du slip      , courriel :   ven.- dim. : 11 h - 18 h. – Ce petit musée très surréaliste est dû au réalisateur, écrivain et artiste provocateur Jan Bucquoy. Il expose des slips d'hommes et de femmes célèbres. Seules conditions pour être exposé, le slip doit avoir été porté par la personnalité et lavé.
  • 12 Maison de Pieter Brueghel l'Ancien     Rue Haute, 132 (bus 27 48, arrêts « Chapelle » ou « Jeu de balles »)   uniquement visible que de l'extérieur jusqu'à l'ouverture du musée en 2017. –   Bien que les archives anciennes concernant cette demeure aient disparues dans le bombardement de 1695, il est traditionnellement admis que cette maison, datée de 1541, est celle où s'installa, en 1563, Pieter Brueghel l'Ancien, l'un des quatre maîtres de l'école des primitifs flamands, où il est mort en 1569 et où sont nés ses deux fils Pieter Brueghel le Jeune et Jan Brueghel l'Ancien. Il est par contre certain que David Teniers III, fils de Anna Brueghel et petit-fils de Jan Brueghel l'Ancien, y est mort, en 1685. Dans le courant de 2017, la maison devrait devenir un musée consacré au grand peintre.
  • 13 Espace Jacquemotte Rue Haute, 139-141 (bus 27 48, arrêt « Jeu de balles »)   lun.- dim. : h - 18 h.   gratuit. –   Installés rue Haute depuis 1928, les torréfacteurs Charles et Henri Jacqmotte dont bâtir par architecte Auguste Schoy, en 1860, cet hôtel particulier en style éclectique pour y abriter leurs installations de torréfaction et de brulerie. En activité jusqu'en 1985, l'usine fut laissée à l'abandon jusqu'à sa rénovation complète en 2001. Transformé en centre d'affaires et de logements aménagés en lofts dans les anciens ateliers. N'hésitez pas à pousser la lourde et imposante porte noire, si celle-ci n'est déjà pas ouverte, qui vous mènera à travers le somptueux passage central, d’une richesse ornementale découlant de la tradition renaissante flamande mariant le faux marbre, le stuc, la pierre bleue, les boiseries et le marbre, vers la cour et l'ensemble immobilier ; puis, poussez la curiosité vers le grand jardin paysager qui s'étire au fond derrière une large baie vitrée.
  • 14 Musée du CPAS de Bruxelles   Rue Haute, 298A (bus 27 48, arrêt « Hôpital St-Pierre »),   +32 2 5436055, courriel :   lun.- jeu. : 14 h - 16 h.   visites guidées sur réservation pour groupes ne dépassant pas 20 personnes : 50  par groupe. –   (1 toute petite marche à l'entrée). Les œuvres proviennent essentiellement de dons et legs de particuliers aux institutions d’assistance. Les collections, dont l’œuvre la plus ancienne date du XVIe siècle, présentent une grande diversité : tableaux, estampes, sculptures, pièces d’orfèvrerie et de dinanderie, céramiques, meubles, textiles, une collection de monnaies et de médailles ainsi que des objets témoignant de la vie quotidienne et de l’histoire de la médecine.
  • 15 art)&(marge musée   rue Haute, 314 (bus 27 48, arrêt « Hôpital St-Pierre »),   +32 2 5339490, courriel :   mar.- dim. : 11 h - 18 h.   adulte : , pensionné et > de 18 ans : , > 6 ans : gratuit. –   (1 marche à l'entrée et intérieur aménagé). Inauguré en 1986, ce musée présente une collection d'œuvres de créateurs autodidactes travaillant isolément ou dans des ateliers créatifs pour personnes psychologiquement fragilisées ou handicapées mentales. Périodiquement, des activités, surtout destinées aux enfants, permettent aux visiteurs d'appréhender l'esprit du monde où vivent les artistes représentatifs du musée.
 
La porte de Hal en 2011.
  • 16 Porte de Hal         Boulevard du Midi, 150 (métros 2 3 4 6, station « Porte de Hal »),   +32 2 5333450, courriel :   du mardi au vendredi : de h 30 - 17 h, samedi et dimanche : de 10 h - 17 h.   adulte : , > 65 ans et entre 19 et 25 ans : , PMR et entre 4 et 18 ans : 1,5 , < 4 ans : gratuit. –   Construite en 1381, elle constitue le dernier vestige de la seconde enceinte médiévale de la ville de Bruxelles.Cette enceinte qui comportait sept tours fut détruite entre 1818 et 1840 pour permettre la construction des boulevards de la « petite ceinture ». Depuis 1847, elle est devenue un musée. Actuellement, le visiteur peut découvrir l’histoire du bâtiment et de son occupation à travers les siècles mais également celle de la ville, de sa défense, de ses corporations, de son folklore. Parmi les pièces exposées, des colliers de guilde, l'armure de parade de l'archiduc Albert de Habsbourg, son cheval naturalisé ainsi que celui de son épouse l'infante Isabelle d'Espagne, le berceau dit « de Charles Quint » qui aurait plutôt été celui de son père Philippe le Beau.
  • Rue Pieremans (bus 27 48, arrêt « Hôpital St-Pierre ») – Officialisé en 1969, le nom de cette rue est une corruption de « Piermont » du nom de la famille ayant été jadis propriétaire des immeubles situés le long de cette voie. Auparavant, elle portait le nom de Peeremansstrotje (« Petite rue des Vers »).
    • 17 Cité Hellemans     Rue Pieremans et rue de la Rasière –   Inaugurée en 1915 et réalisée par l'architecte et urbaniste Émile Hellemans, elle est un des premiers exemples de cité sociale constituée de logements collectifs et implantée au cœur même de la ville. Elle constitue également un ensemble architectural remarquable par sa conception et par son esthétique influencée par l'art nouveau. Comportant 272 logements et organisée en sept barres parallèles de quatre étages séparées par de larges allées piétonnes. Chaque logement possède une terrasse orientée au sud-est. Fortement dégradée par le temps et la pollution, l'entièreté de la cité fut rénovée en profondeur au tout début du XXIe siècle.
    • 18 Fresque murale La Patrouille des Castors Rue Pieremans, 47   visible en tout temps.   gratuit. –   Peinture murale d'environ 50 m2 réalisée en selon un croquis de Mitacq et représentant les personnages de Faucon discret et de Tapir Affamé de La Patrouille des Castors.
    • 19 Fresque murale Jojo Rue Pieremans, 41   visible en tout temps.   gratuit. –   Peinture murale d'environ 56 m2 réalisée en selon un croquis d'André Geerts et représentant les personnages de Jojo.
 
Le marché aux puces du Jeu de Balle et l'église de l'Immaculée Conception en septembre 2009.
  • 20 Place du Jeu de Balle (Den  Met)     (bus 27 48, arrêt « Jeu de Balle ») –   Cette place a été tracée en 1853, en même temps que la rue Blaes, dans le but de la destiner à la pratique du jeu de balle pelote, fort prisé à Bruxelles au XIXe siècle. C'est en 1873 que le marché « marché aux vieilleries et nippes » (den â met en marollien) est transféré ici de la place Anneessens et y est toujours. C'est aussi ici que depuis 2002, chaque veille de la fête nationale, ce tient le populaire « Bal National » pendant lequel la famille royale fait une apparition en toute décontraction. Sur la place deux bâtiments méritent l'attention : l'église de l'Immaculée Conception en style néo-roman qui faisait jadis partie d'un couvent de Capucins et l'ancienne caserne état-major des pompiers de Bruxelles en style éclectique.
  • 21 Fresque murale Boule et Bill Rue du Chevreuil, 19 (bus 27 48, arrêt « Jeu de Balle »)   visible en tout temps.   gratuit. –   C'est la plus ancienne peinture murale du parcours BD de Bruxelles. D'environ 30 m2, elle fut réalisée en 1992 et restaurée en selon un croquis de Roba et représentant les personnages de Boule et Bill.
  • 22 Rue des Capucins     (bus 27 48, arrêt « Jeu de Balle ») – La plus ancienne mention de la rue figure dans le livre censal de 1321 et portait le nom de Zavelstrate (« rue du Sable »). La rue recèle deux fresques murales réalisées par l'asbl « Art mural ».
    • 23 Fresque murale Blondin et Cirage rue des Capucins, 15   visible en tout temps.   gratuit. –   Réalisée en et mesurant environ 32 m2, cette peinture met en scène les personnages de Blondin et Cirage créés par Jijé.
    • 24 Fresque murale Odilon Verjus Rue des Capucins, 13   visible en tout temps.   gratuit. –   Réalisée en et mesurant environ 33 m2, cette peinture représente le missionnaire Odilon Verjus et son acolyte le père Laurent, aidant Joséphine Baker à descendre du mur selon un croquis des auteurs Laurent Verron et Yann.
  • 25 Fresque murale Le chat Boulevard du Midi, 87 (métros 3 4 31 32 51 82 83, station « Lemonnier »)   visible en tout temps.   gratuit. –   Peinture murale d'environ 80 m2 réalisée en selon un croquis de Philippe Geluck et représentant le personnage du Chat.

Faire modifier

  • Marché aux puces     Place du Jeu de Balle (bus 48 27, arrêt « Jeu de Balle »)   tous les jours de h - 14 h (samedi et dimanche jusque 15 h). –   Le plus célèbre des marchés aux puces du pays ; c'est ici que, dans l'album Le Secret de La Licorne, Tintin achète la maquette du bateau de La Licorne. Plus de 500 échoppes et magasins dans une atmosphère cosmopolite et conviviale. C'est un endroit idéal pour chiner, flâner, dénicher une rareté, se détendre.
  • 1 Piscine des bains de Bruxelles       Rue du Chevreuil, 28 (bus 48 27, arrêt « Jeu de Balle »),   +32 2 5112468   du lun.- ven. : h 30 - 19 h 30, le samedi : de h 30 - 17 h.   non résident : entre 3 et . –   (4 marches à l'entrée) Piscine publique. Sous l'apparence d’un style « paquebot », le bâtiment comporte cinq niveaux, des piscines et des bains-douches publics ainsi qu'une infrastructure moderne dans un décor Art déco.
  • 2 Square des Ursulines rue de la Chapelle (train, gare de « Bruxelles-Chapelle » - bus 27 48, arrêt « Chapelle »)   accessible en tout temps.   gratuit. – Espace extérieur multi-fonctions adapté aux skateboards et aux BMX avec rampes, tremplins, bowl et barres. Point d'eau potable.

Acheter modifier

  • Marché aux puces et à la brocante –   Tous les jours de h - 14 h et les samedi et dimanche jusque 15 h se tient, depuis 1873, sur la place du Jeu de Balle le plus célèbre marché aux puces de Belgique. Bien connu pour son brol (« fourbi », « bazar », « truc », « machin »,... en marollien) même venant du dehors des frontières nationales, les vendeurs y sont tous des professionnels.

Manger modifier

Les restaurants sont classés par type de cuisine puis par ordre alphabétique.

Cuisine d’Amérique du Sud modifier

  • 1 Bossa Nova     Rue Haute, 381,   +32 2 3247608   du mardi au samedi : de 12 h - 15 h et 19 h - h, le dimanche : de 12 h - 16 h et 19 h - 23 h.   Plat du jour à 10 . –   (2 marches à l'entrée). Cuisine brésilienne. Spécialité de viande cuite sur gril, formule libre-service. Bar (Bossa Nova Club) avec piste de danse et, chaque week-end , concert d'un artiste brésilien.

Cuisine de brasserie modifier

  • 2 Chaff Place du Jeu de Balles, 21-22,   +32 2 5025848   lun.- ven. : 12 h - 15 h et 18 h - 22 h 30, sam.- dim. : 12 h - 16 h et 19 h - 22 h 30.   plats : entre 14 et 20 , formule brunch le dimanche à 18 , formule petit-déjeuner (lun.- sam. : 10 h - 11 h 45) à 12 . –   Cuisine de brasserie. Terrasse couverte
  • 3 Cobra jaune Boulevard du Midi, 76,   +32 2 5117379   ouvert tous les jours.   ± 20 , bière Jupiler à prix plus que démocratique. –   Cuisine de brasserie dans un caberdouche authentique. Terrasse couverte et ombragée. Soirées karaoké le week-end. C'est dans ce lieu que ce réunissaient les membres belges du mouvement artistique CoBrA.
  • 4 La Clef d'Or Place du Jeu de Balles, 1,   +32 2 5119762   de mar.- dim. : h - 15 h.   environ 12,5  pour un potage, un plat, un dessert, une boisson et un café. –   (2 petites marches à l'entrée). Cuisine familiale, idéal pour ce restaurer ou simplement boire un verre après avoir chiner sur le marché aux puces. Cadre typique des cafés du début du XXe siècle et ambiance marollienne. Terrasse. Avec un peu de chance, vous pourrez y rencontrer le chevalier dans l'ordre de Léopold Jean Vanobbergen mieux connu sous son nom de scène de Grand Jojo.
  • 5 Les Brigittines   Place de la Chapelle, 5,   +32 2 5126891, courriel :   de 12 h - 14 h et 19 h - 22 h, fermé le samedi midi, le dimanche et les jours fériés.   carte : entre 12 et 23 , menu du marché (5 services) 55 . –   (1 marche à l'entrée mais passage assez étroit).   au guide Gault et Millau 2016. Cuisine française et bruxelloise. Salon privé pour 28 personnes.
  • 6 Le Wine Bar   Rue Haute, 198,   +32 496 820105 (téléphone portable)   du mercredi au vendredi : ouvert le soir, le samedi ouvert le midi et le soir, le dimanche : ouvert le midi.   carte : entre 10 et 20 , vins au verre : entre 4 et . –   (1 marche à l'entrée mais il faut demander l'ouverture du 2e battant de la double porte). Cuisine de brasserie et bar à vin.   au guide Gault et Millau 2016 et classé « Bib Gourmand » dans le guide Michelin 2015.
  • 7 Ploegmans   Rue Haute, 148,   +32 2 5032124   du mardi au samedi : de 12 h - 14 h et 18 h 15 - 21 h 45 (22 h le vendredi et le samedi), dimanche : de 12 h - 14 h.   carte : entre 11 et 25 , plats enfant à 8,5 . –   Cuisine de brasserie. Décor rétro de la fin des années 1940. Fréquenté par les « vieux » Marolliens et leur savoureux dialecte.
  • 8 Restobière   Rue des Renards, 9,   +32 2 5115583   mar.- dim. : 12 h - 15 h et 18 h 45 - 22 h.   plats : entre 12 et 24,5 , menus : entre 20 et 40 , menu enfant (plat + dessert) : . –   Cuisine belge cuisinée à la bière (même les desserts) dans un décor bistrot du début du XXe siècle avec une collection de vieux moulins et de boites à café. Terrasse.

Cuisine méditerranéenne modifier

  • 9 La Villa Rosa Rue Haute, 393-395,   +32 2 5373321   du lundi au samedi de 19 h - 22 h 30.   ± 30 . –   (1, marche à l'entrée mais passage large). Cuisine espagnole. Plats à emporter

Cuisine d’Extrême-Orient modifier

  • 10 Le Belgo Thaï   Rue Haute, 72,   +32 2 8084088   du mar.- dim. : 11 h 30 - 14 h 30 et de 19 h - 14 h 30 (fermé en soirée les mardis, mercredis et dimanches).   carte : entre 8 et 25 , plats enfant à 12,5 . –   (1 marche à l'entrée). Cuisine thaïlandaise et locale. Petite terrasse.
  • 11 Les Larmes du Tigre     Rue de Wynants, 21,   +32 2 5121877   fermé le lundi et le samedi midi.   carte : entre 10 et 22,5 , lunch en semaine (3 services) à 15,5 , menu découverte (six services) à 45 , buffet à volonté le dimanche midi et soir à 35 . –   (3 marches à l'entrée). Cuisine thaïlandaise, plats végétariens. Plats à emporter.

Cuisine du Proche-Orient modifier

  • 12 Al Jannah   Rue Blaes, 59,   +32 2 5140844   du jeudi au mardi de 12 h - 22 h 30.   plats : entre 5 et 15 . –   (1 marche à l'entrée). Cuisine libanaise. Plats à emporter. Petite terrasse.


Boire un verre / Sortir modifier

Théâtre et salles de spectacle modifier

  • 1 Théâtre des Tanneurs   Rue des Tanneurs, 75-77,   +32 2 5121784, courriel :   programmation de la saison en cours.   adulte : 12 , > 60 ans, étudiant < 26 ans . – Théâtre contemporain.
  • Les Brigittines     Rue des Brigittines, 1 (dans la chapelle des Brigittines),   +32 2 2138610, courriel :   programmation de la saison en cours.   adulte : 14  (12  en prévente), > 65 ans, étudiant < 26 ans 10  ( en prévente), enfant < 12 ans . – Centre d'art contemporain de la ville de Bruxelles.
  • Chœur et orchestre de la chapelle des Minimes   Rue des Minimes, 62 (dans l’église Saints-Jean-et-Étienne-aux-Minimes),   +32 10 223230, courriel :   Chaque 3e ou 4e dimanche de chaque mois, de septembre à juin, à 10 h 30.   gratuit. – Concerts de cantate chorale.

Bars et discothèques modifier

  • 2 Fuse         Rue Blaes, 208,   +32 2 5119789   le vendredi (soirées spéciales) et le samedi de 23 h - h.   avant minuit : , après minuit : 11 . – Discothèque branchée avec le gratin des DJ européens. Musique techno, house music et electro (depuis 1994, ce qui en fait la première discothèque à avoir diffusé cette musique en Belgique). Droit d'entrée pour 24 h au « parking Porte de Hal » pour
  • 3 Havana     Rue de l’Épée, 4,   +32 2 5021224, courriel :   vendredi et samedi de 22 h - h. – Disco-bar, musique latine. Restauration avec cuisine cubaine et sud-américaine, terrasse
  • 4 Bazaar Rue des Capucins, 63,   +32 2 5112600   vendredi et samedi de 23 h - h.   10 . – Musique soul, house musique, pop music et musique brésilienne. 1 piste de danse au rez-de chaussée et 1 piste au sous-sol.

Micro-brasserie modifier

  • 5 En Stoemelings     Rue du Mirroir, 1,   +32 489 495924 (téléphone portable)   mar.- sam. : 11 h - 18 h. –   En marollien, En stoemelings signifie « En douce », « En catimini ». Petite brasserie artisanale qui brasse la Curieuse Neus, la Cuvée Houdini, la Geeele Tram et la Chike Madame. Les bières peuvent être dégustées sur place ou achetées pour les emporter avec soi. Vue sur la salle de brassage depuis le bar.

Se loger modifier

  • 1 La Maison Haute   Rue Haute, 101,   +32 475 692132 (téléphone portable), courriel : disponible à partir de 15 h, à libérer avant 11 h 30.   420  petit déjeuner compris. –     3 chambres d’hôte doubles. Animaux non admis.
  • 2 Hôtel Solys Midi (Midi Station Hotel) Boulevard du Midi, 81-82,   +32 2 5380700, courriel : disponible à partir de 14 h, à libérer avant 11 h.   dortoir : 17,5  par personne, chambre double : 50 . –  (gratuit)   21 chambres simples, doubles et dortoirs à 4 ou 6 lits. Pas toujours très calme pendant la foire du Midi et malheureusement voisin de la « petite ceinture » et de la « jonction Nord-Midi ». Animaux non admis.
  • 3 Hôtel Galia   Place du Jeu de Balles, 15-16,   +32 2 5024243, courriel : disponible à partir de 13 h, à libérer avant 10 h.   chambre double : 80 , chambre quadruple : 90 . –  (gratuit) 20 chambres simples, doubles, triples et quadruples. Animaux non admis. Restaurant avec terrasse.

Gérer le quotidien modifier

Situation des distributeurs automatiques de billets de banque. Pour leur fonctionnement, référez-vous à la section « Distributeurs de billets » de l'article sur la Belgique.

  • 1 BNP Paribas Fortis Rue Haute, 166   24h/24. –  (gratuit) (bnppf_Free_WIFI). Terminal extérieur avec guidance vocale. Aussi pour cartes de crédit.
  • 2 BNP Paribas Fortis Place du Jeu de Balle, 50   24h/24. –  (gratuit) (bnppf_Free_WIFI). Terminal extérieur avec guidance vocale. Aussi pour cartes de crédit.

Aux environs modifier

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