« Patrimoine culturel immatériel en Roumanie » : différence entre les versions

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{{Site PCI | pratique={{Marqueur |nom=L’artisanat traditionnel du tapis mural en Roumanie et en République de Moldova |lien nom= |latitude= |longitude= |image= }}{{Cadre|titre=Note|couleur=1|La Roumanie partage cette pratique avec la [[Patrimoine culturel immatériel en Moldavie|Moldavie]].}} |année=2016 | domaine=savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel | id=01167 | description=Autrefois, les tapis muraux fabriqués par les tisserands de certaines communautés de Roumanie et de République de Moldova servaient non seulement d’objets de décoration et d’isolation mais faisaient aussi partie de la dot des jeunes filles. Différentes techniques étaient utilisées pour produire des pièces aux motifs impressionnants. Certains motifs indiquaient aussi l’origine du tisserand. Les tapis jouaient également d’autres rôles dans les pratiques des communautés, par exemple lors de funérailles, où ils symbolisaient le passage de l’âme dans l’au-delà. Ils étaient également présentés dans des expositions internationales comme symboles de l’identité des communautés. De nos jours, ces tapis muraux sont essentiellement appréciés en tant qu’œuvres d’art dans les espaces publics et privés et ils sont présentés dans les villes à l’occasion de festivals et de cérémonies. Les techniques ont évolué, passant de l’utilisation de métiers verticaux ou horizontaux dans certaines régions à un piquage serré (fil par fil) et à d’autres formes de tissage ; les tisserands peuvent désormais travailler à leur domicile. Dans les villages, les filles apprennent cet art auprès de leur mère ou de leur grand-mère, tandis qu’en ville, des cours sont dispensés dans des centres, des associations, des collèges ou encore des musées. Considéré comme une expression de la créativité et comme un marqueur identitaire, l’artisanat du tapis mural est aussi vu comme un outil permettant de créer des liens entre différents groupes d’âge et catégories sociales. | illustration=Traditional Romanian carpets at Ethnographic Museum in Sighetu Marmatei.jpg }}
 
{{Site PCI | pratique= {{Marqueur |nom= Les pratiques culturelles associées au 1er Mars |lien nom= |latitude= |longitude= }}{{Cadre|titre=Note|couleur=1|La Roumanie partage cette pratique avec la [[Patrimoine culturel immatériel en Macédoine du Nord|Macédoine du Nord]], la [[Patrimoine culturel immatériel en Bulgarie|Bulgarie]] et la [[Patrimoine culturel immatériel en Moldavie|Moldavie]].}} |année=2017 | domaine=* pratiques sociales, rituels et événements festifs<br>* connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers<br>* savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel<br>* traditions et expressions orales | id= 01287 | description=Les pratiques culturelles associées au {{Date|1|3|}} se composent de traditions qui sont transmises depuis des temps anciens pour célébrer le début du printemps. La pratique principale consiste à fabriquer, offrir et porter une cordelette rouge et blanche qui est ensuite dénouée lorsqu’apparaît le premier arbre en fleurs, la première hirondelle ou la première cigogne. Certaines autres pratiques locales, telles que des actions de purification en République de Moldova, font également partie du cadre plus large de célébration du printemps. On considère que la cordelette offre une protection symbolique contre les dangers tels qu’une météo capricieuse. Cette pratique garantit aux individus, aux groupes et aux communautés un passage sûr de l’hiver au printemps. Tous les membres des communautés concernées participent, indépendamment de leur âge, et la pratique favorise la cohésion sociale, les échanges intergénérationnels et les interactions avec la nature, tout en encourageant la diversité et la créativité. L’éducation informelle est le mode le plus fréquent de transmission : dans les zones rurales, les jeunes filles apprennent à fabriquer les cordelettes auprès de femmes plus âgées, tandis que dans les zones urbaines, les apprentis apprennent auprès de professeurs et d’artisans ainsi que par le biais de l’éducation informelle. Les ateliers de Martenitsa/Martinka/Mărţişor organisés par des musées ethnographiques offrent une autre occasion de transmission. Les communautés concernées participent activement aux activités d’inventaire, de recherche, de documentation et de promotion de l’élément, et de nombreux projets culturels axés sur sa sauvegarde sont en cours. | illustration=Mărțișoare (29160602563).jpg }}
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