« Port-au-Prince » : différence entre les versions

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Ce quartier de la ville est sans doute le plus touristique de Port-au-Prince. Il en constitue le cœur ; c'est sur le Champs de Mars que se déroulent nombres de manifestations, et tout particulièrement bien sûr le carnaval. Vous découvrez ici de larges pans de l'histoire d'Haïti : l'essentiel de ses monuments, de ses musées. Vous vous laisserez envahir par le charme débordant du quartier de l'avenue de la Martinière et de ses [[#Maisons Gingerbread|maisons Gingerbread]], empreinte d'un passé brillant et délicat. Vous pouvez accéder à la place des Héros de l'Indépendance en taxi ou taxi-collectifs, nombre de ces derniers passant à proximité. À partir de là, trois belles heures de promenades à pied à réaliser avant les heures trop chaudes de la journée.
 
Un quartier de la ville qui ne vous laissera pas indifférent : des maisons construites sur de solides entrepôts de briques aménagés aujourd'hui en magasins ou en bureaux ; des étages d’habitation, également en brique ou en bois ; les bâtiments généralement entourés d'une terrasse en colonnade abritant les trottoirs du soleil ou de l'averse ; les galeries marchandes rarement reliées entre elles, contraignant le piéton à une progression difficile, ralentie encore par les étalages en plein air des artisans. Le décor est planté. Les cathédrales ayant été détruites par le séisme de 2010, peu de monuments notables donc, mais un spectacle permanent dans la rue, surtout aux abords du [[#Marché en fer|marché en fer]], bouillonnant de vie, d'odeurs, de couleurs et de bruit. Laissez tous vos sens en éveil, les émotions vont être fortes. Cet itinéraire débute, comme le précédent, à la place des Héros de l’Indépendance par la rue Monseigneur-Guilloux (à gauche de la statue du ''[[#Marron inconnu|Marron inconnu]]'') jusqu'à l'angle de la rue Destouches (ou «  rue Pavée  »). Il pourrait donc en être le prolongement si votre entrain et la température vous en laissent le courage ; ou si vous ne restez qu'un jour ou deux à Port-au-Prince. Sinon, vous pouvez y accéder en taxi ou taxi-collectifs, nombre de ces derniers passant à proximité. Trois heures de promenades à pied à réaliser également hors des heures trop chaudes de la journée. La densité humaine s'accroit. Commence le royaume des cordonniers : artisanat simple entièrement manuel. Pour moins de {{Prix|10|$}}, vous obtiendrez en un quart d'heure une paire de sandales découpées à vos mesures. Le vacarme s'enfle : vous voilà au cœur de la ville commerçante et populaire.
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| nom=Place des Héros de l'Indépendance | alt=Champ de Mars | url=
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* {{Voir
| nom=Musée du Panthéon national haïtien | alt=MUPANAH | url= | wikipédia=Musée du Panthéon national haïtien | wikidata=Q2586373
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| adresse= | latitude=18.54320 | longitude=-72.33720 | direction=
| téléphone= | fax=
| horaire=Visite du lundi au samedi, de 10 h à 17 h. Durée de la visite : 45 minutes environ. | prix=
| image=Musée du Panthéon National Haïtien.jpg | mise à jour=2020-05-18
| description=Derrière le Palais national, à gauche, quelques cheminées de pierre dépassent du gazon et on devine derrière des barrières l'entrée d'une crypte. Le musée, œuvre de l'architecte Alexandre Guichard, est un hommage aux pères de la patrie haïtienne. Une garde d'honneur se dresse devant les tombeaux renfermant les restes de Toussaint Louverture, Jean-Jacques Dessalines, Henri Christophe et Alexandre Pétion. On peut admirer également les épées de trois d'entre eux, le pistolet d'argent avec lequel Henri Christophe se suicida et l'ancre de la ''Santa Maria'' de Christophe Colomb. Sept salles retracent l'histoire de Haïti en autant d'étapes marquantes : la préhistoire, Christophe Colomb, l'esclavagisme, l'indépendance en 1804, la citadelle du roi Christophe, l'empereur Faustin I{{exp|er}} et les 20 ans d'occupation américaine. Une vingtaine d'expositions temporaires de peintures haïtiennes ou étrangères sont organisées chaque année dans une des salles du musée.
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| adresse=Rue Légitime | latitude=18.53907 | longitude=-72.33602 | direction=
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| horaire=Visite du lundi au vendredi de 9h à 16h ; samedi de 9h à 14h ; fermé le dimanche. | prix=
| mise à jour=2020-05-18
| description=En prolongeant votre promenade vers le sud, vous trouverez le bâtiment à proximité de l'ambassade de France. Boutique de vente d'artisanat adjacente. Le Musée constitue une bonne synthèse de la peinture primitive haïtienne. Édifié en 1972 sur les plans de l'architecte Albert Mangonès, il abrite dans une grande salle les collections laissées par Dewitt Peters, instituteur américain fondateur du Centre d'Art haïtien en 1944, et Monseigneur Voegeli, évêque de l’Église épiscopale de Haïti. Mais le Musée, sous l'impulsion de son Directeur Gesner Armand, s'enrichit toujours de nouveaux tableaux, en particulier de jeunes peintres. La collection est riche de quelques 400 œuvres. Le plus souvent, une moitié de la salle présente des œuvres permanentes, l'autre moitié une exposition temporaire consacrée à un peintre en particulier.
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| horaire= | prix=
| image=PortAuPrincePacot.jpg | mise à jour=2020-05-18
| description=Visites organisées de novembre à avril. Le tour dure de 9h à 12h, avec rencontre de propriétaires. Groupe de maximum 12 personnes, en anglais ou en français. Si vous préférez la découverte solitaire : en sortant du musée d'Art haïtien, prendre sur la droite. Vos pas vont vous mener par l'avenue de la Martinière dans un des quartiers les plus séduisants de Port-au-Prince. Remarquez déjà les grandes demeures traditionnelles, dont l'ambassade de France, de la rue Capois que vous traversez. Puis, laissez vos pas vous mener dans les rues adjacentes de l'avenue de la Martinière, et déambuler ainsi au gré du hasard. Des émotions vous attendent presque à chaque coin de rue. Sans doute découvrirez-vous l'hôtel Oloffson ou le restaurant ''Le Select''. L'architecture ''gingerbread'' (littéralement «  pain d’épice  », signe de la capacité d’autodérision haïtienne) représente par sa diversité l'un des aspects les plus pittoresques de l'art haïtien. Elle a en effet donné naissance, au début du siècle, à d'authentiques chefs-d’œuvre qui, par leur charme et par leur beauté, transcendent bien des aspects de l'art traditionnel haïtien internationalement connu. Elle est peut-être le reflet de plusieurs influences, de différents styles, mais les tourelles, corniches, balcons et treillis finement brodés qui la composent ont reçu la touche délicate qui caractérise Haïti.
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| horaire={{Horaire|1|5|8||18|}}, {{Horaire|6||8||17|}} | prix=
| image=Iron Market, Haiti.jpg | mise à jour=2020-05-18
| description=Forgé à [[Paris]] en 1893, sous le président Hippolyte, il est fait de structures métalliques, toits de tuiles et clochetons de fonte. Il évoque immanquablement les anciennes halles de Baltard. On raconte pourtant que ce marché était une gare destinée à un pays africain et qu'il y eut une erreur d'expédition. Le marché est arrivé en Afrique, et la gare en Haïti. Le marché de fer est l’un des plus animés des Caraïbes, le «  ventre  » de Port-au-Prince. La première aile est réservée aux denrées alimentaires. Les fruits et légumes sont acheminés de la campagne, et en particulier de Kenscoff au prix d'une marche quotidienne, pour les paysannes, de plusieurs dizaines de kilomètres. Mais ces fruits, ces légumes sont exotiques et les odeurs tropicales. N'hésitez pas à les affronter jusqu'à l'ivresse, le spectacle en vaut la peine. L'autre aile du marché est une véritable caverne d'Ali Baba : place aux artistes, aux sculpteurs, aux ferronniers, aux tresseurs de paille. Le musée imaginaire de Malraux revu et corrigé par Groucho Marx et le facteur Cheval. Vous ferez au marché en fer de très bonnes affaires à condition de savoir négocier les prix : le marchandage est de rigueur si vous ne voulez ni vous faire rouler, ni priver la marchande ou l'artisan de son passe-temps favori. Le tout se déroule dans une apparente gravité qui fondra dès votre premier sourire. Les alentours du marché offrent les produits de l'artisanat local, avec les mille et une solutions que la pauvreté alliée à l'imagination apporte aux besoins quotidiens. Vous trouverez toutes sortes d'objets ingénieusement confectionnés avec des matériaux hétéroclites de récupération. C'est fou, par exemple, ce que l'on peut fabriquer à partir de boites de conserve : des valises, des passoires, des lampes à huile, des râpes, des abats-jours ou des jouets. La zone comprise entre les rues des Fronts-Forts, du Centre, du Quai et Destouches est un haut lieu du commerce : à cet endroit, l'avenue Jean-Jacques Dessalines a quelque chose de fou, entre le bazar de Téhéran, les souks nord-africains et les docks de Beyrouth. Reprendre la rue des Fronts-Forts. L'animation est toujours grande. Vous arrivez à la Mairie de Port-au-Prince, un grand immeuble traditionnel de brique, tout blanc. La bâtisse suivante est celle de la Poste. En face, une grande place tapissée de tableaux. Les artistes attendent les touristes.
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