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===Géographie===
La Guyane est presque entièrement recouverte de forêt primaire, avec de nombreux cours-d'eau et criques. Le territoire est délimité par deux grands fleuves : le Maroni à l'ouest et l'Oyapok à l'est. Il existe aussi des îles au large de la Guyane, les îles de Rémire Montjoly (ilet la mère, ilet le père, le Malingre et les 2 mamelles) et les [[Îles du Salut]] en face [[Kourou]]. Outre ses fleuves-frontières, de nombreux fleuves et leurs affluents (des "criques") traversent la Guyane de toute part.
 
La Guyane fait partie du massif des Guyanes avec l'est de la [[Colombie]], le [[Venezuela]], le [[Guyana]], le [[Suriname]] et le nord du [[Brésil]]. Cette région, fortement arrosée par des précipitations abondantes, renferme une faune et une flore abondantes et variées. On extrait de grande quantité d'or du sous-sol de ce petit pays.
 
===Climat===
Le climat se décompose principalement en saison des pluies et saison sèche.
 
La saison des pluies commence mi novembre jusqu'à fin février, puis il y a le petit été de mars (petite saison sèche). puis la saison de pluies se poursuit jusqu'à mi juillet - fin juillet. Après il y a la grande saison sèche jusqu'au mois de novembre.
 
===Histoire===
Lien vers article généraliste de Wikipédia sur l'[[w:Histoire_de_la_Guyane|Histoire de la Guyane]].
 
D'abord amérindienne, l'histoire de la Guyane est ensuite une longue histoire coloniale. Après la Seconde Guerre Mondiale, elle devient un département français. A partir de 1965, elle accueille, sur décision de Charles de Gaulle, le projet d'un Centre spatial qui est devenu aujourd'hui le port spatial de l'Europe.
 
En 2008 et 2017, de fortes mobilisations bloquent les routes de la région et débouchent en 2017 sur les accords du protocole [https://www.legifrance.gouv.fr/eli/convention/2017/4/21/OMEO1713117X/jo « Pou Lagwiyann dékolé »].
 
===Population===
 
Les habitants sont concentrés principalement sur la bande littorale,. Cayenne, Kourou et Saint Laurent du Maroni sont les principales villes, mais de nombreux villages existent en forêt le long des fleuves.
 
En 1961, la population s'élève à 33 000 habitants. Forte de son attractivité liée au Centre spatial, à sa forte natalité et aux diverses vagues d'immigration depuis ces années-là (et notamment depuis la guerre civile qui a dévasté le Surinam, ex-Guyane néerlandaise, de 1986 à 1991), la population en 1999 s'élève officiellement à 160 000 habitants.
 
En 2012, 239 000 habitants sont officiellement recensés.
 
La Guyane est composée de populations très variées :
* les Amérindiens : population composée principalement de six groupes : les Kalina (anciennement appelés Galibis) et les Wayana de langue caribe, les Palikur et les Arawak proprement dits, de langue arawak, les Wayampi (ou Oyampis) et les Tekos (anciennement appelés Emerillons) de langue tupi.
* les Amérindiens : une quarantaine de peuples différents (Wayampis, Emerillons, Arawaks, Wayanas...)
* les Créoles (descendants d'esclaves de l'époque coloniale)
* les métropolitains
* les Brésiliens (pays frontalier par le Sud et l'Est,)
* 1{{er}}les minoritéHaïtiens de Guyane)
* les Haïtiens (2{{e}} minorité)
* les Hmongs (réfugiés du Laos en 1977)
* Les Neg-marrons (Saramaka, Boni...venus du fleuve Maroni et du Suriname)
* les Javanais (immigrés d'abord au Suriname, puis en Guyane)
*les Hindous (immigrés d'abord au Suriname, puis en Guyane)
* les Georgetowniens (venus du Guyana)
* les Latino-Hispaniques (dominicains, colombiens, péruviens, vénézueliens...)
* les Antillais (martiniquais, guadeloupéens, st luciens...)
* les Chinois (principalementtrès présents dans le commerce)
* les Libanais (principalement présents dans les affaires), contrairement à une idée répandue il n'y a pas de Syriens en Guyane.
 
La Guyane compte environ {{formatnum:235000}} habitants recensés en 2011, auxquels il faut ajouter les clandestins estimés entre {{formatnum:40000}} et 60 000.
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La Guyane chôme les mêmes jours que le reste de la France. Elle fête en plus le 10 juin fête de l'abolition de l'esclavage.
 
Jour quasi férié : Mardi gras et mercredi des cendres.
 
=== Heures été/hiver ===
Les heures d'été et d'hiver n'existent pas en Guyane. Lorsqu'il y a ces changements d'heure en métropole, cela influe sur le décalage horaire par rapport à la métropole : de - 4h en hiver, il passe à - 5h l'été.
Cela n'existe pas en Guyane.
 
A titre d'exemple le décalage horaire par rapport à la métropole est de -4H l'hiver et -5H l'été.
 
== Régions ==
[[Image:French guyana (fr).png|thumb|300px|Carte de la Guyane]]La Guyane est à la fois une région et un département. La Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) réunit donc les pouvoirs d'un département et d'une région. L’État est représenté sur le territoire par le Préfet de Région, qui a la charge des intérêts nationaux, du respect des lois, de la sécurité et du contrôle administratif. La Guyane est organisée en deux arrondissements, Cayenne où se trouve la préfecture, et Saint-Laurent du Maroni qui est la sous-Préfecture située à l’ouest du territoire Guyanais.
[[Image:French guyana (fr).png|thumb|300px|Carte de la Guyane]]La Guyane est à la fois une région et un département
 
Les Guyanais se réfèrent à leur région comme divisée en plusieurs parties. Ainsi, on distingue l'Est (à partir de Cayenne, Saint-Georges de l'Oyapock, Régina) de l'Ouest (de Mana, Awala-Yalimapo, Saint-Laurent du Maroni à Apatou).
 
== Villes ==
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== Parler ==
Si la langue officielle est le français, presque tous les guyanais parlent une ou plusieurs langues régionales.
Les Guyanais parlent français. Dans les territoires amérindiens, on parle le français mais aussi des langues amérindiennes.
 
Les langues les plus utilisées sont :
*le français (langue officielle)
*le créole guyanais
*de nombreuses langues amérindiennes
*le taki-taki (surtout sur le fleuve Maroni) qui est un dialecte ou plutôt un ''pidgin''- anglo-hollandais comprenant des mots de français (le taki-taki est la langue des ''bushinengés'' ou noirs marrons derniers descendants d'esclaves en fuite du Suriname).
*une langue ''bushinengue'' : les différents peuples descendants d'esclaves en fuite du Suriname, utilisent plusieurs dialectes (on trouve ainsi le ndjuka, l'aluku, le paramaka, le saramaka) qui sont des pigdins anglo-hollandais. A Saint-Laurent du Maroni surtout, on appelle "''taki-taki''" un langage général tiré d'un ou plusieurs dialectes bushinengue - mais c'est un terme plutôt péjoratif que les bushinengue eux-mêmes n'utilisent pas pour décrire leur langue.
*la communauté brésilienne devenant de plus en plus importante, en particulier à l'est de la région, le portugais peut être un moyen de communication.
*sans oublier l'espagnol pour les communauté latino-hispaniques, et le laotien, le chinois et vietnamien parlé par lales communautédifférentes asiatiquecommunautés asiatiques (les H'Mongs de la Guyane, les Hindous venus du Suriname, les chinois expatriés).
 
== Acheter ==
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Les plats sont toujours souvent avec du riz/haricots rouges ou du couac.
 
''[[w:Bouillon_d'awara|Bouillon d'Awara]]'', plat guyanais par excellence, à base d'awara (fruit du palmier). Préparé pour célébrer les fêtes de Paques.
 
''Colombo'', plat créole avec du porc ou du poulet.
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''Roti couniad'', plat de poisson grillé avec ses écailles.
 
Le ''[[w:Couac_(semoule)|Couac]]'', farine de manioc cuite.
 
La [[w:Cassave|C''assav'']], galette de farine de manioc.
 
===Boissons et spécialités===
 
Le Rhum (''Belle Cabresse'', ''Cœur de Chauffe'' et ''La Cayennaise'').
 
Le Couac, farine de manioc cuite.
 
Les Sorbets aux parfums locaux (Comou, coco, ananas, maracuja, goyave, avocat, maïs, cerise-pays)
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Pour se loger en Guyane, il y a deux possibilités:
 
- Si vous êtes en vacance aux bords d'un fleuve dans un carbet (habitation rudimentaire composée d'un toit posé sur des poteaux) : il vous suffit d'acheter un hamac, une moustiquaire et éventuellement une bâche. Certains carbets proposent des hamacs et moustiquaires directement sur place. Les carbets sont mis en location par les municipalités ou des compagnies privées le temps d'un week-end, le transport sur le fleuve est compris dans la location.
 
''Lien utile'' : Guide Guyane de l'hébergement touristique en carbet : http://www.escapade-carbet.com
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* [[Malaria|Paludisme]] : risques très faible dans les grandes agglomérations et le long des cotes. Un traitement préventif devra toutefois être envisagé pour les déplacements en forêt à l'intérieur des terres et le long des fleuves comme le Maroni ou l'Oyapok. Dans les zones à risque il est primordial d'éviter d'être piqué donc de porter des vêtements à manches longues éventuellement imprégnés d'un répulsif.
*La [[dengue]] sévit régulièrement sous forme d'épidémies. Il est donc nécessaire de se protéger des piqûres de moustiques.
 
 
*A Autrenoter : la Guyane n'est pas aussi hostile que certaines rumeurs le laissent entendre. Il existe peu d'animaux dangereux et les rencontres sont rares. Évidemment, comme partout il existe quelques risques, mais des conseils simples permettent d'éviter d'y être confronté :
**Éviter de se baigner dans les eaux stagnantes à cause des parasites qu'on peut y attraper. Les rivières ne posent pas de problèmes, il suffit de sonder l'eau avec un bâton afin de déloger d'éventuelles raies présentes dans le sable des rivages (venimeuses).
**En forêt, il faut absolument éviter de se tenir aux arbres à cause des éventuelles araignées, serpents ou scolopendres et porter des chaussures montantes.
**Dans la savane, les "poux d'agouti", nom local des aoûtats, minuscules acariens qui se postent en haut des herbes pour s'agripper aux jambes puis passer sous la peau. Ça gratte énormément pendant quelques jours mais c'est bénin. Il suffit de se protéger en portant des vêtements longs et en employant une pommade curative anti prurigineuse type "Ascabiol" depuis que l'Elenol (pommade anti-parasitaire préventive et curative) n'est plus distribué.
*Les grosses araignées noires à pattes blanches, appelées "Matoutou" ne sont absolument pas dangereuses, bien qu'il ne faille pas les manipuler à mains nus (elles sont urticantes à certaines périodes).
*Il faut se méfier des serpents ; cependant un seul est réellement dangereux, le Graje.
**Dans la savane, les "poux d'agouti", nom local des aoûtats, minuscules acariens qui se postent en haut des herbes pour s'agripper aux jambes puis passer sous la peau. Ça gratte énormément pendant quelques jours mais c'est bénin. Il suffit de se protéger en portant des vêtements longs et en employant une pommade curative anti prurigineuse type "Ascabiol" depuis que l'Elenol (pommade anti-parasitaire préventive et curative) n'est plus distribué. Vous trouverez facilement de l'huile de Carapa que les gens utilisent également pour se protéger des poux d'Agouti.
 
==== Citoyens européens ====
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=== Respecter ===
La Guyane étant très éloignée de la France métropolitaine, elle est très souvent oubliée, les guyanais sont soucieux d'être considérés. Donc n'oubliez jamais que les guyanais sont Françaisfrançais, tout en possédant une culture régionale riche et variée.
 
La culture Créole est très présente en Guyane, notamment dans la région de Cayenne et Kourou.
 
Les guyanais ayant des origines ethniques très différentes, il est nécessaire de venir en Guyane dans un esprit de découverte et non de venir en Guyane comme en pays conquis.
 
Posez-leur des questions sur leurs cultures, l'histoire de leur région, et ils seront très heureux de vous répondre.
 
Le guyanais est parfois râleur à propos de son propre pays.
 
== Aux environs ==
[[Fichier:Pont sur le fleuve Oyapoque en 2018.jpg|alt=Pont sur le fleuve Oyapoque en 2018|vignette|Pont sur le fleuve Oyapoque en 2018]]
On peut rejoindre le Brésil très facilement en empruntant la RN2 à partir de Cayenne jusqu'à '''''[[Saint-Georges (Guyane)|Saint-Georges de l'Oyapoque]]''''' (environ 180 km). De cette commune, il y a possibilité de traverser le fleuve Oyapoque vers la petite ville d''''''[[Oiapoque]]''''' (situé sur la rive brésilienne) avec des passeurs ou en empruntant un pont routier (fermé le WE). De là, des bus ou des taxis partent pour [[w:Macapá|'''''Macapá''''']], capitale de l'état brésilien de l'Amapa. Cette ville est située à l'embouchure de l'Amazone : on peut donc traverser vers [[w:Belém|'''''Belem''''']] ou remonter l'Amazone jusqu'à [[w:Manaus|'''''Manaus''''']] en bateau (départ du petit port de [[w:Santana_(Amapá)|'''''Santana''''']]. Toutes les villes brésiliennes sont aussi accessibles par avion. Il existe une liaison aérienne Cayenne/Macapá (~{{Prix|300|€}} AR) et Cayenne/Belém (~{{Prix|500|€}} AR).
 
Vers l'Ouest, on peut visiter le '''''[[Suriname]]''''', ancienne colonie néerlandaise, réputée pour ses parcs nationaux, ses hôtels luxueux, ses restaurants à Paramaribo, sa capitale. La sécurité des voyageurs n'y est pas vraiment assurée : mieux vaut se déplacer uniquement en voiture (de location ou taxi) et se loger dans un bon hôtel ou auberge, en pleine ville. Pour se rendre à Paramaribo, il faut emprunter un bac ou une pirogue de Saint-Laurent du Maroni à Albina, après avoir fait une demande de visa au consulat du Suriname (à Saint-Laurent). Albina est une zone tampon, aux rives du Maroni, côté Suriname. Les guyanais de l'Ouest y vont régulièrement, souvent pour acheter de l'essence. A Albina, il faut se diriger vers la douane puis, là-bas, prendre un taxi pour Paramaribo (attention aux prix, mieux vaut se renseigner à l'avance sur les prix habituels). Depuis l'aéroport du Suriname, sont disponibles des vols entre Paramaribo et les îles touristiques de Trinidad et Tobago ou encore Curaçao.
 
Des liaisons régulières entre Cayenne et les autres départements des Antilles sont assurées par les différentes compagnies aériennes (Air France et Air Caraïbes). Les prix varient fortement selon les périodes de l'année: il faut compter entre 200 et 600€ l'aller-retour.
 
Vers l'Ouest, on peut visiter le '''''[[Suriname]]''''', ancienne colonie néerlandaise, réputée pour ses parcs nationaux. Malheureusement la sécurité des voyageurs n'y est pas assurée pour l'instant.