« Port-au-Prince » : différence entre les versions

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Evitez toujours les heures les plus chaudes de la journée, l'atmosphère de Port-au-Prince est très vite étouffante.
 
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Le marché de fer
 
 
Le quartier de l'Exposition
 
 
Pétionville et Kenscoff
 
 
Carrefour
 
C'est le règne des petits commerces : bars, épiceries, restaurants-pays, carrossiers, ferrailleurs, fabricants de cercueils, coiffeurs, "borlettes" (loterie populaire), sans compter les innombrables "maisons d'affaires", bric-à-brac où les personnes dans la gêne mettent au clou leur maigre bien contre un prêt au taux usuraire (jusqu'à 60 % par mois !)
 
Qu'est-ce qui fait courir à Carrefour ? (sont regroupés sous ce nom les faubourgs de Martissant, Bizoton, Mariani, Arcachan, Brochette, Thor, Cote-Plage...). Tout simplement sa situation géographique. La bande de terrain habitable est mince entre la montagne et la mer. Il n'y a qu'une seule route pour la traverser. Et puis l'exode rural entasse ici les déracinés du Sud. Enfin, des industries d'assemblage attirent à Carrefour une nombreuse main-d'oeuvre, telle l'usine de balles de base-ball dont Haïti se flatte d'être l'un des tous premiers producteurs mondiaux.
 
 
La distillerie Barbancourt
 
La seconde plus fameuse production d'Haïti après sa peinture naïve est sans conteste son rhum. Il est l'un des meilleurs des îles Caraïbes, certains disent même LE meilleur. Si vous êtes amateur ou avez envie de le devenir, une visite de la distillerie et une dégustation s'imposent...
 
Pour vous y rendre, empruntez la nationale 1 qui débute à l'extrémité du Boulevard La Saline, le long de la mer.
 
Que vous soyez en taxi ou en voiture de location, votre itinéraire débute à la Gare Routière. Il faut prendre le temps de regarder ces mastodontes qui irriguent en marchandises les points les plus reculés de la république. Spectacle impressionnant, haut en couleurs et en pittoresque, dans le vacarme des diesels et des klaxons, l'agitation de la foule, l'empressement des "rabatteurs" et des aides qui chargent bétail et colis. C'est ici que le voyageur à petit budget et peu avare de son temps trouve un moyen de transport bon marché - mais rude, ô combien ! - pour toutes les destinations possibles et imaginables.
 
Empruntez la nationale 1 pendant 5 kilomètres. Tournez à gauche juste avant l'imposant bâtiment de l'Ecole d'Agriculture. Emprunter cette route non asphaltée à travers les champs de canne à sucre pendant un kilomètre. La Distillerie Barbancourt est sur la droite.
 
La visite peut se faire de 8h à 16h. Prévenir avant.
 
La Distillerie Barbancourtfonctionne pendant la saison de récolte de la canne, de décembre à mai, et la visite est donc plus intéressante pendant cette pèriode.
 
La distillerie est la propriété de la famille Gardère depuis 1862. Vous êtes reçu par Jean-Marc Gardère, le patron actuel (4ème génération) ou par l’un de ces chefs d'atelier.
 
C'est avec passion que l'on vous fait découvrir tout le processus de fabrication (sauf quelques secrets jalousement gardés !) et de vieillissement du rhum de la famille.
 
Vous saurez tout des trois qualités différentes produites : un 3 étoiles, un 5 étoiles et un "Réserve du Domaine" (que de très éminents œnologues ont pris pour de l’Armagnac dans une dégustation les yeux bandés).
 
La visite est suivie d'une dégustation d'autant plus accueillante qu'il n'y a pas de point de vente sur-place. Il est vrai que l'on trouve le rhum Barbancourt dans tout le pays. Dans les régions les plus reculées d'Haïti, il est plus facile à dénicher que de la bonne eau potable…
 
 
Cabaret
 
A une trentaine de kilomètres de Port-au-Prince, en direction de Cap-Haïtien, Cabaret mérite un aller-retour (ou au moins de connaître l'histoire !)...
 
C'est en 1962 que François Duvalier décida, à l'emplacement de cet ancien bourg, la construction d'une "métropole" qui devait être le "symbole de la Nouvelle Haïti guidée par un président bien-aimé et génial", sorte d'apothéose au régime qu'il baptisa "Duvalierville". Que vit-on ? : un jardin futuriste à demi ébauché, l'esquisse d'une avenue (François Duvalier...) bordée de trottoirs, un théâtre inachevé où erraient des chèvres, une piscine et des fontaines sans eau... Les travaux s'arrêtèrent dès l'inauguration officielle des "chantiers en cours de finition". Duvalierville aurait pu tourner à la cité fantôme, mais avec le temps, la vie a repris ses droits. Les 60.000 habitants de Cabaret se sont adaptés au terrain, et la ville ne manque pas d'animation.
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*Ce quartier de la ville est sans doute le plus touristique de Port-au-Prince. Il en constitue le coeur ; c'est sur le Champs de Mars que se déroulent nombres de manifestations, et tout particulièrement bien sûr le Carnaval. Vous découvrez ici de larges pans de l'histoire d'Haïti : l'essentiel de ses monuments, de ses musées... Vous vous laisserez envahir par le charme débordant du quartier de l'avenue de la Martinière et de ses maisons "Gingerbread", empreinte d'un passé brillant et délicat. Vous pouvez accéder à la place des Héros-de-l'Indépendance en taxi ou taxi-collectifs, nombre de ces derniers passant à proximité. A partir de là, trois belles heures de promenades à pied à réaliser avant les heures trop chaudes de la journée.
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| nom=Place des Héros de l'Indépendance ou "Champ de Mars" | alt= | url=
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*La place constitue une immense esplanade. La vue était tout de suite accaparée par le Palais National, à la fois massif et élégant, tout blanc comme son homologue de Washington. Il était l'oeuvre de l'architecte haïtien Georges Baussan. Mais il a été détruit par le tremblement de terre de 2010. Face au palais, papa Doc a fait ériger en 1968 la très belle statue du "Marron Inconnu", oeuvre en bronze d'Albert Mangones. L'esclave qui s'est révolté ("Le Marron") a brisé ses chaînes ; il appelle ses compagnons d'infortune à la révolte, en soufflant dans une coquille de lambi (grand mollusque marin). En différents points de l'esplanade, les statues des héros haïtiens montent la garde, en grande tenue militaire de généraux révolutionnaires français : Toussaint-Louverture, Dessalines, Pétion...
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*Visites organisées de novembre à avril. Le tour dure de 9h à 12h, avec rencontre de propriétaires. Groupe de maximum 12 personnes, en anglais ou en français. Si vous préférez la découverte solitaire : en sortant du Musée, prendre sur la droite. Vos pas vont vous mener par l'avenue de la Martinière dans un des quartiers les plus séduisants de Port-au-Prince. Remarquez déjà les grandes demeures traditionnelles - dont l'ambassade de France - de la rue Capois que vous traversez. Puis, laissez vos pas vous mener dans les rues adjacentes de l'avenue de la Martinière, et déambuler ainsi au gré du hasard... Des émotions vous attendent presqu'à chaque coin de rue. Sans doute découvrirez-vous l'hôtel Oloffson ou le restaurant Le Select. L'architecture "gingerbread" (littéralement "pain d’épice”, signe de la capacité d’autodérision haïtienne) représente par sa diversité l'un des aspects les plus pittoresques de l'art haïtien. Elle a en effet donné naissance, au début du siècle, à d'authentiques chefs-d'oeuvre qui, par leur charme et par leur beauté, transcendent bien des aspects de l'art traditionnel haïtien internationalement connu. Elle est peut-être le reflet de plusieurs influences, de différents styles, mais les tourelles, corniches, balcons et treillis finement brodés qui la composent ont reçu la touche délicate qui caractérise Haïti.
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| nom=Centre ville : les cathédrales et la ville commerçante | alt= | url=
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*Un quartier de la ville qui ne vous laissera pas indifférent : des maisons construites sur de solides entrepôts de briques aménagés aujourd'hui en magasins ou en bureaux ; des étages d’habitation, également en brique ou en bois ; les bâtiments généralement entourés d'une terrasse en colonnade abritant les "trottoirs" du soleil ou de l'averse ; les galeries marchandes rarement reliées entre elles, contraignant le piéton à une progression difficile, ralentie encore par les étalages en plein air des "petits métiers". Le décor est planté... Les cathédrales ayant été détruites par le séisme de 2010, peu de monuments notables donc, mais un spectacle permanent dans la rue, surtout aux abords du Marché de Fer, bouillonnant de vie, d'odeurs, de couleurs et de bruit. Laissez tous vos sens en éveil, les émotions vont être fortes. Cet itinéraire débute, comme le précédent, à la place des Héros-de-l’Indépendance par la rue Monseigneur-Guilloux (à gauche de la statue du Marron Inconnu) jusqu'à l'angle de la rue Destouches (ou "rue Pavée"). Il pourrait donc en être le prolongement si votre entrain et la température vous en laissent le courage ; ou si vous ne restez qu'un jour ou deux à Port-au-Prince. Sinon, vous pouvez y accéder en taxi ou taxi-collectifs, nombre de ces derniers passant à proximité. Trois heures de promenades à pied à réaliser également hors des heures trop chaudes de la journée. La densité humaine s'accroit. Commence le royaume des cordonniers. Artisanat simple, entièrement manuel. Pour moins de 10 $, vous obtiendrez en un quart d'heure une paire de sandales découpées à vos mesures. Le vacarme s'enfle : vous voilà au coeur de la ville commerçante et populaire.
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*Forgé à Bruges en 1893, sous le président Hippolyte, il est fait de structures métalliques, toits de tuiles et clochetons de fonte. Il évoque immanquablement les anciennes halles de Baltard. On raconte pourtant que ce marché était une gare destinée à un pays africain et qu'il y eut une erreur d'expédition. Le marché est arrivé en Afrique, et la gare en Haïti... Le marché de fer est l’un des plus animés des Caraïbes, le "ventre" de Port-au-Prince. La première aile est réservée aux denrées alimentaires. Les fruits et légumes sont acheminés de la campagne, et en particulier de Kenscoff au prix d'une marche quotidienne, pour les paysannes, de plusieurs dizaines de kilomètres. Mais ces fruits, ces légumes sont exotiques, et les odeurs tropicales. N'hésitez pas à les affronter jusqu'à l'ivresse, le spectacle en vaut la peine. L'autre aile du marché est une véritable caverne d'Ali Baba : place aux artistes, aux sculpteurs, aux ferronniers, aux tresseurs de paille. Le musée imaginaire de Malraux revu et corrigé par Groucho Marx et le facteur Cheval. Vous ferez au marché de fer de très bonnes affaires à condition de savoir négocier les prix : le marchandage est de rigueur si vous ne voulez ni vous faire rouler, ni priver la marchande ou l'artisan de son passe-temps favori. Le tout se déroule dans une apparente gravité qui fondra dès votre premier sourire. Les alentours du marché offrent les produits de l'artisanat local, avec les mille et une solutions que la pauvreté alliée à l'imagination apporte aux besoins quotidiens. Vous trouverez toutes sortes d'objets ingénieusement confectionnés avec des matériaux hétéroclites de récupération. C'est fou, par exemple, ce que l'on peut fabriquer à partir de boites de conserve : des valises, des passoires, des lampes à huile, des râpes, des abats-jours ou des jouets... La zone comprise entre les rues des Fronts-Forts, du Centre, du Quai et Destouches est un haut lieu du commerce : à cet endroit, l'avenue Jean-Jacques Dessalines a quelque chose de fou, entre le bazar de Téhéran, les souks nord-africains et les docks de Beyrouth... Reprendre la rue des Fronts-Forts. L'animation est toujours grande. Vous arrivez à la Mairie de Port-au-Prince, un grand immeuble traditionnel de brique, tout blanc. La bâtisse suivante est celle de la Poste. En face, une grande place tapissée de tableaux... Les artistes attendent les touristes.
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*Située derrière la Poste et s'étendant jusqu'à la mer, cette zone a été aménagée en 1949, sous le président Estimé, pour la grande exposition du deuxième centenaire de Port-au-Prince. Vous y trouverez aujourd'hui des agences de voyages et compagnies aériennes, quelques ambassades et ministères, la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Haïti... En longeant la mer par l'avenue Truman, vous arriverez au très actif Institut Français.
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*Ces "balcons fleuris" sont un havre de fraîcheur dominant la chaleur étouffante de la capitale. A Pétionville, jardins et maisons ont belle allure. La route s'élève rapidement jusqu'à Kenscoff et son marché pittoresque, découvrant un panorama de plus en plus vaste sur Port-au-Prince et la baie, ainsi que sur la profonde vallée de la rivière Bois-de-Chêne. En chemin, vous rencontrez, comme sur toutes les routes d'Haïti, les silhouettes gracieuses de nombreuses marchandes, la robe dansant au rythme de la marche, le buste et la tête portant haut la lourde charge. Elles sont toute la grâce et la couleur d'Haïti. Trois itinéraires vous permettent de vous rendre à Pétionville : soit la route de Delmas, soit la nouvelle route du Canapé Vert, soit l'avenue John-Brown. C'est cette dernière que nous vous suggérons. Elle quitte Port-au-Prince à partir de la place des Héros-de-l'Indépendance. Une petite demi-journée de promenade en voiture. Au bout de 8 kilomètres, vous atteignez Pétionville. Cette ville résidentielle compte quelques 100 000 habitants et éparpille, au milieu de la verdure et à flan de colline, ses villas luxueuses, hôtels, restaurants, galeries d'art, boutiques de mode, boites de nuit, casinos... Sur la place Saint-Pierre, prendre à droite la direction de Kenscoff. Au bout de 5 kilomètres, quitter la route sur la droite en direction de Boutilier. A 3 kilomètres, merveilleux panorama aérien sur Port-au-Prince et la mer. Il faut revenir au carrefour précédent pour trouver la route de Kenscoff qui s'élève en lacet à travers la montagne et les champs. A visiter : la Mission Baptiste, fondée en 1943, important complexe agricole (fruits, fleurs et plantes en pot) et artistique (atelier de céramique, textile, rotin...), boutique et petit musée du peuple de Fermathe. Ouverture du mardi au samedi, de 8h à 17h, fermé dimanche et lundi. Cent mètres plus loin, l'entrée de la piste sur la gauche vers Fort Jacques et Fort Alexandre, bâtis pour protéger la baie de Port-au-Prince. Reprenez la route et découvrez Kenscoff, perché à 1300 m d'altitude. La fraîcheur est délicieuse, et les couleurs de ses chalets, certains d'architecture Gingerbread, sont éclatantes sur la toile de fond des forêts de pins. Le marché local vaut en soi le déplacement, en particulier les mardis et vendredis matins. Légumes et fruits multicolores s'entassent sur le marché en escalier, et se vendent dans de charmants petits paniers. On rit, on discute, on marchande bien sûr... Passé Kenscoff, la route se dégrade, accidentée, étroite, raide et glissante en cas de pluie. Elle se divise en deux pistes : l'une, à droite, escalade le Morne Tranchant (2170 m), couronné d'antennes (vue extraordinaire sur toute la région) ; l'autre, à gauche, grimpe en direction de Furcy et du plateau de la Découverte. Cette région accidentée est très cultivée. Les jours de marché, vous croiserez des processions de femmes apportant leurs légumes (jolies primeurs) à Kenscoff ou Port-au-Prince.
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*C'est le règne des petits commerces : bars, épiceries, restaurants-pays, carrossiers, ferrailleurs, fabricants de cercueils, coiffeurs, "borlettes" (loterie populaire), sans compter les innombrables "maisons d'affaires", bric-à-brac où les personnes dans la gêne mettent au clou leur maigre bien contre un prêt au taux usuraire (jusqu'à 60 % par mois !) Qu'est-ce qui fait courir à Carrefour ? (sont regroupés sous ce nom les faubourgs de Martissant, Bizoton, Mariani, Arcachan, Brochette, Thor, Cote-Plage...). Tout simplement sa situation géographique. La bande de terrain habitable est mince entre la montagne et la mer. Il n'y a qu'une seule route pour la traverser. Et puis l'exode rural entasse ici les déracinés du Sud. Enfin, des industries d'assemblage attirent à Carrefour une nombreuse main-d'oeuvre, telle l'usine de balles de base-ball dont Haïti se flatte d'être l'un des tous premiers producteurs mondiaux.
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*La seconde plus fameuse production d'Haïti après sa peinture naïve est sans conteste son rhum. Il est l'un des meilleurs des îles Caraïbes, certains disent même LE meilleur. Si vous êtes amateur ou avez envie de le devenir, une visite de la distillerie et une dégustation s'imposent... Pour vous y rendre, empruntez la nationale 1 qui débute à l'extrémité du Boulevard La Saline, le long de la mer. Que vous soyez en taxi ou en voiture de location, votre itinéraire débute à la Gare Routière. Il faut prendre le temps de regarder ces mastodontes qui irriguent en marchandises les points les plus reculés de la république. Spectacle impressionnant, haut en couleurs et en pittoresque, dans le vacarme des diesels et des klaxons, l'agitation de la foule, l'empressement des "rabatteurs" et des aides qui chargent bétail et colis. C'est ici que le voyageur à petit budget et peu avare de son temps trouve un moyen de transport bon marché - mais rude, ô combien ! - pour toutes les destinations possibles et imaginables. Empruntez la nationale 1 pendant 5 kilomètres. Tournez à gauche juste avant l'imposant bâtiment de l'Ecole d'Agriculture. Emprunter cette route non asphaltée à travers les champs de canne à sucre pendant un kilomètre. La Distillerie Barbancourt est sur la droite. La visite peut se faire de 8h à 16h. Prévenir avant. La Distillerie Barbancourtfonctionne pendant la saison de récolte de la canne, de décembre à mai, et la visite est donc plus intéressante pendant cette pèriode. La distillerie est la propriété de la famille Gardère depuis 1862. Vous êtes reçu par Jean-Marc Gardère, le patron actuel (4ème génération) ou par l’un de ces chefs d'atelier. C'est avec passion que l'on vous fait découvrir tout le processus de fabrication (sauf quelques secrets jalousement gardés !) et de vieillissement du rhum de la famille. Vous saurez tout des trois qualités différentes produites : un 3 étoiles, un 5 étoiles et un "Réserve du Domaine" (que de très éminents œnologues ont pris pour de l’Armagnac dans une dégustation les yeux bandés). La visite est suivie d'une dégustation d'autant plus accueillante qu'il n'y a pas de point de vente sur-place. Il est vrai que l'on trouve le rhum Barbancourt dans tout le pays. Dans les régions les plus reculées d'Haïti, il est plus facile à dénicher que de la bonne eau potable…
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*A une trentaine de kilomètres de Port-au-Prince, en direction de Cap-Haïtien, Cabaret mérite un aller-retour (ou au moins de connaître l'histoire !)... C'est en 1962 que François Duvalier décida, à l'emplacement de cet ancien bourg, la construction d'une "métropole" qui devait être le "symbole de la Nouvelle Haïti guidée par un président bien-aimé et génial", sorte d'apothéose au régime qu'il baptisa "Duvalierville". Que vit-on ? : un jardin futuriste à demi ébauché, l'esquisse d'une avenue (François Duvalier...) bordée de trottoirs, un théâtre inachevé où erraient des chèvres, une piscine et des fontaines sans eau... Les travaux s'arrêtèrent dès l'inauguration officielle des "chantiers en cours de finition". Duvalierville aurait pu tourner à la cité fantôme, mais avec le temps, la vie a repris ses droits. Les 60.000 habitants de Cabaret se sont adaptés au terrain, et la ville ne manque pas d'animation.
 
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