« Patrimoine culturel immatériel en Roumanie » : différence entre les versions

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{{Tableau PCI|
{{Site PCI | pratique={{Marqueur |nom= Le rituel du Căluş |lien nom= |latitude=44.11 |longitu24.36delongitude=24.36 |image= }} |année=2008 | domaine=* arts du spectacle<br>* pratiques sociales, rituels et événements festifs | id= 00090 | description= Exécutée dans la région d’[[Olt]] dans le sud de la Roumanie, la danse rituelle du Căluş fait également partie du patrimoine culturel des Valaques de [[Bulgarie]] et de [[Serbie]]. Bien que les documents les plus anciens concernant la musique accompagnant cette danse remontent au dix-septième siècle, le rituel est probablement issu de rites préchrétiens de purification et de fertilité qui utilisaient le symbole du cheval, animal vénéré comme incarnation du soleil. Le nom du rituel vient de Căluş, l’embouchure en bois de la bride du cheval. Le rituel du Căluş consiste en un ensemble de jeux, de parodies, de chants et de danses. Il était exécuté par des danseurs hommes, les Căluşari, accompagnés de deux violonistes et d’un accordéoniste. Les jeunes hommes étaient initiés au rituel par un vataf (maître) ayant lui-même hérité des connaissances des descântece (pouvoirs magiques) et des pas de danse de ses prédécesseurs. Arborant des chapeaux de couleur, des chemises brodées et des pantalons ornés de clochettes, les Căluşari exécutent des danses complexes qui mêlent frappement de pieds, claquement de talons, sauts et balancement de jambes. Selon la tradition, des groupes de Căluşari, que l’on croyait investis de pouvoirs magiques de guérison, allaient de maison en maison, chantant, dansant et promettant santé et prospérité aux villageois. Témoin de la diversité culturelle de la Roumanie, le rituel du Căluş est fortement valorisé dans les festivals de folklore, comme le Concours national de Caracal dans la région d’Olt, devenant un véritable symbole national. Les Căluşari continuent de nos jours à se réunir le dimanche de Pentecôte pour se livrer à leurs prouesses chorégraphiques et musicales. | illustration=Căluşari_Cristian,_Sibiu.jpg }}
 
{{Site PCI | pratique={{Marqueur |nom= La Doïna |lien nom= |latitude= |longitude= |image= }} |année=2009 | domaine=* arts du spectacle<br>* traditions et expressions orales | id= 00192 | description=Connue sous plusieurs dénominations à travers la Roumanie, la Doïna est une mélopée lyrique, solennelle, improvisée et spontanée. « Méridien du folklore roumain », elle a été jusque vers 1900 le seul genre musical présent dans beaucoup de régions du pays. Techniquement, la Doïna peut être chantée dans n’importe quel cadre (à l’extérieur, à domicile, au travail ou lors des veillées), toujours en solo, avec ou sans accompagnement instrumental (flûte droite traditionnelle, cornemuse, et même des instruments improvisés). Il en existe plusieurs variantes régionales. La Doïna peut exprimer une palette large de thématiques : joie, tristesse, solitude, conflits sociaux, attaques des brigands, amour... Expression des qualités personnelles du créateur-interprète, de ses états d’âme et de sa virtuosité, la Doïna a également un rôle social majeur de par sa fonction cathartique et de renforcement des liens de solidarité. Elle a également donné naissance à des genres artistiques autonomes (danses). De nos jours, la Doïna est menacée localement, car la chaîne de transmission des parents aux enfants n’est plus continue. Si une quinzaine de personnes ont déjà été identifiées comme représentatives des différents types de Doïna, il est nécessaire de recréer un contexte propice à son exécution et à sa transmission aux jeunes générations afin que cet élément important du patrimoine culturel immatériel des Roumains continue à s’épanouir.