« Viêt Nam » : différence entre les versions
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Après une guérilla sans grand danger pour les intérêts français se produit le coup de tonnerre : les troupes de Mao Tse Tung, arrivées à la frontière chinoise, équipent et entraînent le Viet Minh, dont le général Giap multiplient les divisions. Se sentant assez fort, il attaque en octobre les français évacuant Cao Bang autour du poste de Dong Khé, sur la fameuse Route coloniale No 4 (RC 4). C'est un désastre : 3000 morts et 5000 blessés du côté français et, dans la panique, l'évacuation de Langson et de Hoa Binh. La situation est sauvée par l'arrivée du général de Lattre de Tassigny (dont le fils unique est tué à Ninh Binh en 1951), mais on peut écrire que le glas de la présence française a sonné le {{Date|10|10|1950}}. La guerre a continué, mais ingagnable, et s'est achevée avec la défaite de Dien Bien Phu le {{Date|7|5|1954}}.
Les accords de Genève, signés le {{Date|21|7|1954}}, établissent le partage du Viêt Nam entre le Nord communiste jusqu'au 17e parallèle (nord de Hué)et le reste du pays encore sous contrôle français, avec élections prévues dans tout le pays pour établir ou non la réunification. Mais les américains, qui ont graduellement éliminé les français, installent un président catholique et férocement anti-communiste, Ngô Dinh Diêm, qui organise des élections truquées (99,2 % de "OUI"!) établissant la République du Sud Viêt Nam. S'il était intègre, sa famille l'était beaucoup moins, qui a installé un système de corruption généralisée. Si l'on ajoute
Guerres terminées ? Non ! En 1979, excédés des exactions commises par les Khmers Rouges dans la zone frontalière, les troupes vietnamiennes envahissent le Cambodge et les chassent. Alliés des Khmers Rouges, les chinois envahissent le nord du Viêt Nam par surprise, et sont repoussés au bout de deux mois moins {{formatnum:50000}} hommes et plus de 400 chars. C'est la fin des très nombreuses guerres au Viêt Nam.
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