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=== Histoire ===
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La Colombie est l'un des trois pays créés après la chute de la ''Gran Colombia'' en 1830 (les deux autres étant l'Équateur et le Venezuela). Son nom lui a été donné par Simon Bolivar, le dirigent de l'indépendance colombienne contre les Espagnols (obtenue en 1819), en honneur à qui l'a découvert, Christophe Colomb.<br />
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Des guérilla d'extrême-gauche d'inspiration marxiste-communiste luttent depuis plus de 50 ans pour prendre le pouvoir dans le pays, à l'origine pour rompre une entente entre les deux seuls partis de l'époque qui se partageaient le pouvoir (le parti Libéral et le parti Conservateur) et introduire une réforme sociale dans le pays. Les FARC-EP (''Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia - Ejército del Pueblo'' ; en français "Forces 35
 
52.12.1.1..1.1.1.1.1.1.1.Armées Révolutionnaires de Colombie - Armée du Peuple") et l'ELN (''Ejército de Liberación Nacional'' ; en français "Armée de Libération Nationale") composent aujourd'hui les deux dernières guérillas encore en activité (d'autres ont disparu, comme le M-19). Cependant, ces deux groupes ont aujourd'hui perdu leurs idéaux et leur lutte est désormais en partie financée par l'argent du trafic de drogue et des rançons. Mais, même si certaines régions sont encore sous le contrôle de ceux-ci, les guérillas manquent de puissance militaire et du soutien populaire nécessaires pour renverser le Gouvernement.<br />
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Des groupes armés paramilitaires d'extrême-droite "anti-rébellion" sont apparus dans les années 1960 pour lutter contre les guérillas marxistes. À l'origine créés par les grands propriétaires terriens pour se protéger contre celles-ci (qui souhaitent redonner les terres aux paysans), ces groupes paramilitaires se sont unifiés dans les années 1990 pour former les Autodéfenses unies de Colombie (AUC) et développer très fortement la production et le trafic de cocaïne dans le pays. Les paramilitaires sont également utilisés par de grandes multinationales pour expulser des paysans de leurs terres (en particulier sur la côte Pacifique) et ainsi mettre en place la monoculture de la palme à huile qui sert à la production de bio-carburant. C'est ainsi que plus de 3,5 millions de personnes ont le statut de déplacés et s'amassent dans les quartiers pauvres de grandes villes, en particulier Bogotá. Ces groupes ont fait plus de victimes que les guérillas d'extrême-gauche et sont responsables de plusieurs millions de déplacements forcés dans les années 1990/2000. Plusieurs scandales politiques ont également révélé des liens entre l'ancien président colombien Uribe, des militaires et les paramilitaires (puisque leur intérêt à lutter contre les FARC est similaire).<br />
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À l'heure actuelle (2014), la majorité des zones touristiques ont été sécurisées, les voyages par voie terrestre sont tout à fait envisageables dans la moitié Nord du pays. [http://vivreencolombie.co/violence-securite-colombie/ Les grandes villes sont également sûres], bien qu'elles souffrent encore de grands écarts entre les populations riches et pauvres.
Les zones à visiter avec davantage de prudence sont la côte Pacifique et le Sud plus généralement.<br />
Depuis novembre 2012, le président de la République Juan Manuel Santos a débuté un dialogue de paix avec les FARC à La Havane (Cuba). Les négociations sont toujours en cours, mais ont déjà permis des avancées historiques, ce qui laisse à penser à un accord de paix global qui pourrait mettre fin à une guerre interne qui dure depuis 50 ans dans le pays.
 
=== Population ===