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'''Albina''' est une petite ville de la [[Côte est]] du [[SurinamSuriname]]. Elle est située sur la rive gauche du fleuve [[Maroni]], qui sépare, à l'extrême nord-est, le SurinamSuriname de la [[Guyane française]] voisine. Avec environ 4 000 habitants, c'est une grande ville pour le SurinamSuriname, mais un endroit petit et décontractée pour la plupart des visiteurs. Il n'y a rien de grand de voir ici, mais c'est un nœud de communication important pour ceux qui souhaitent pour visiter les plages de ponte des tortues de [[Galibi]] ou les voyageurs qui veulent aller en Guyane française.
 
== Comprendre ==
 
Albina est fondée, le {{Date|13|12|1846}}, par un ancien caporal de l'armée allemande, August Kappler, sur le site d'une ancienne colonie des Caraïbes (du chef Kwakoe). L'endroit est à {{Unité|3|mètres}} au-dessus du plus haut niveau des eaux du fleuve, qui fait, ici, environ {{Unité|2.2|km|abr=kilomètre}} de large. Kappler baptise l'endroit Albina, du prénom de sa fiancée et future femme Albina Liezenmaier. Près du site, il y avait, auparavant, un village amérindien appelé « Abrina », qui, cependant, n'a rien à voir avec le nom d'Albina (les locaux appellent aussi l'endroit ''Kaplari'', du nom de Kappler lui-même). Kappler ne venait pas là pour la première fois. Alors qu'il occupait le poste de commandant du district militaire Willem Frederik, sur le fleuve Maroni, il avait déjà recherché un emplacement approprié pour s'installer après son service dans l'armée hollandaise, au SurinamSuriname. Il voulait y collecter des spécimens (comme les papillons et les insectes), couper du bois et commercer avec les marrons locaux et d'autres tribus indigènes le long du fleuve.
L'endroit était très isolé au moment de sa fondation (il y avait eu un certain nombre de camps militaires néerlandais le long du fleuve, mais ceux-ci étaient abandonnés depuis un certain temps) et n'était accessible que par le fleuve.
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De l'or est découvert, dans le district de Lawa, dans la seconde moitié du 19{{e}} siècle. La ville grandit rapidement et, en 1876, devient le siège du commissaire de district. Après la Première Guerre mondiale, Albina se fait connaître comme station balnéaire. Le long du fleuve, sur Emmastraat, on trouve beaucoup de maisons en bois, blanchies à la chaux, qui ressemblent fortement aux manoirs de Paramaribo. De nombreux habitants de Paramaribo viennent ici, pour quelques jours de vacances ou pour une excursion d'une journée. Vers la fin des années 1920, une route est construite, depuis Moengo. Elle fait maintenant partie de la liaison est-ouest. Le {{Date|27|2|1969}}, un service de traversier est ouvert, en direction de Saint-Laurent-du-Maroni. Dans les années 1980, Albina est devenue une destination prisée des excursionnistes de Paramaribo.
La ville subit des dommages importants pendant la guerre de guérilla du SurinamSuriname (1986-1992). En décembre 1986, Albina est incendiée par l'armée nationale du SurinamSuriname, puis l'endroit est pillé à plusieurs reprises, pendant la guerre civile, par l'armée et le commando de la Jungle. Une grande partie d'Albina est détruite et de nombreux Surinamais fuient de l'autre côté du fleuve. À la fin de la guerre, la reconstruction commence, le long du Maroni, avec l'aide néerlandaise au développement. Le traversier, pour Saint-Laurent-du-Maroni, est remis en service. Cependant, le Gouvernement surinamais investit peu dans l'est du SurinamSuriname et la police et l'armée ont peu d'influence.
Ces dernières années, de nombreux ''garimpeiros'' brésiliens, souvent entrés illégalement au SurinamSuriname, viennent vivre dans le village. La plupart arrive des ''favelas''. Leur position sociale est précaire. En décembre 2009, le soir de Noël, des troubles ethniques éclatent dans la population, après qu'un résident a été poignardé à mort par un chercheur d'or brésilien. Environ 500 habitants (pour la plupart des marrons ou, comme on les appelle souvent dans les médias, des ''boscreolen'') de l'arrondissement de Patanam s'en prennent aux communautés brésilienne et chinoise, tuant au moins une personne et en blessant sept. Les biens sont pillés et plus de 20 femmes brésiliennes sont violées. Un certain nombre de personnes est toujours porté disparu. Après l'incident, une protection militaire est établie, pour les communautés brésilienne et chinoise. La police surinamaise arrête des dizaines de suspects dans le cadre de l'incident. Des Brésiliens sont évacués à Belém, par un avion brésilien. Ces violences n'ont pas amélioré la réputation d'Albina. Les médias surinamais appelentappellent le gouvernement à établir un plan social pour la région et proposent de déclarer la région « espace prioritaire », pour obtenir plus d'argent et de main-d'œuvre, pour l'éducation, l'emploi, le rétablissement de l'autorité du gouvernement, les conseils aux chefs d'entreprise et l'accompagnement social.
Albina reste, cependant, un bon point de départ pour des excursions sur le fleuve Maroni, ainsi que la principal escale sur la route de Galibi. Sur le plan administratif, c'est le chef-lieu de l'arrondissement de [[Marowijne]].
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=== En bateau ===
[[Fichier:Ferry entre Albina (Suriname) et Saint-Laurent-du-Maroni.jpg|vignette|Ferry entre Albina et Saint-Laurent-du-Maroni.]]
Une annexe des bureaux de la douane et de la Police de l'air et des frontières, ouverte durant la journée, permet de faire tamponner son passeport par les autorités, formalité indispensable pour entrer au SurinamSuriname.
 
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On peut aussi utiliser une des pirogues individuelles qui font des allers-retours tout au long de la journée, entre Albina et Saint-Laurent-du-Maroni. Elles transportent passagers et marchandises. Il existe plusieurs points de départ. Les principaux, en France, sont dans le quartier de la Glacière ou au village de la Charbonnière. On peut également louer une piroguerpirogue au départ du bac. Les principaux avantages de la pirogue, par rapport au bac, sont le choix de l’horaire du départ, la traversée plus rapide (dix minutes) et le choix du lieu de débarquement à Albina.
Le prix varie de {{Prix|3|€}} à {{Prix|5|€}} par personne. Il est toujours préférable de demander le tarif avant le départ.