« Patrimoine culturel immatériel au Malawi » : différence entre les versions

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{{Site PCI | pratique={{Marqueur |nom= Le Vimbuza, danse de guérison |lien nom= |latitude= |longitude= |image=Vimbuza dancer.jpg }} | domaine= | id= 00158 | description= Le Vimbuza est une danse de guérison très populaire chez les Tumbuka, un groupe ethnique vivant dans le nord du Malawi. Il s’agit d’une manifestation importante du Ng’oma, une tradition de guérison répandue dans toute l’Afrique bantoue. Le Ng’oma, qui signifie « tambours de l’affliction », revêt une importance historique considérable et, malgré plusieurs tentatives de suppression, reste un élément fondamental des systèmes de soins indigènes. La plupart des patients sont des femmes souffrant de diverses formes de maladie mentale. Ils sont traités pendant plusieurs semaines, voire des mois, par des guérisseurs renommés qui les hébergent dans leur temphiri, une maison de village réservée aux malades. Une fois le diagnostic établi, les patients sont soumis à un rituel de guérison. À cette fin, les femmes et les enfants du village forment un cercle autour du malade qui entre lentement en transe, et entonnent des chants pour invoquer les esprits secourables. Les seuls hommes participant au rituel sont les musiciens qui jouent des rythmes de tambours spécifiques à chaque esprit et, dans certains cas, le guérisseur. L’association des chants et des battements de tambours crée une atmosphère impressionnante en même temps qu’un espace particulier où les patients peuvent « danser leur maladie ». Le répertoire de chants et de rythmes continuellement enrichi et la virtuosité de la danse, participent du riche patrimoine des Tumbuka. Le rituel de guérison Vimbuza s’est développé au milieu du dix-neuvième siècle comme un moyen de surmonter l’expérience traumatisante de l’oppression. Il a ensuite évolué en une danse de guérison sous l’occupation britannique, bien que frappé d’interdiction par les missionnaires chrétiens. La possession par les esprits du Vimbuza permettait aux gens d’exprimer leurs problèmes psychologiques (ou tourments) de façon acceptée et comprise par le reste de la communauté. Pour les Tumbuka, le Vimbuza a une valeur artistique et une fonction thérapeutique qui complètent les autres formes de traitement médical. Il est toujours pratiqué dans les zones rurales où vivent les Tumbuku et continue à subir les interdits des églises chrétiennes et de la médecine moderne. | illustration= Vimbuza dancer.jpg}}
 
{{Site PCI | pratique={{Marqueur |nom= La tchopa, danse sacrificielle des Lomwe du sud du Malawi |lien nom= Malawi méridional |latitude= |longitude= |image= }} | domaine= | id= 00999 | description= La danse tchopa est un art du spectacle pratiqué dans les communautés lomwe du [[Malawi Sud|sud-est du Malawi]]. Cette danse est généralement exécutée lors de fêtes après de bonnes récoltes et des expéditions de chasse réussies, ainsi qu’au cours d’offrandes aux esprits ancestraux après des catastrophes telles que des sécheresses et des épidémies. La tchopa suppose des connaissances et un savoir-faire particulier de danse et de chant, et utilise des tambours de trois tailles différentes. Elle est exécutée par vingt à trente danseurs qui dansent en cercle et en s’entrecroisant. Certains danseurs portent dans leur dos des sacs contenant des outils agricoles, des peaux de bêtes, des marionnettes, du matériel de chasse et des ustensiles de cuisine anciens. Chaque chef de village possède un petit groupe de danseurs de tchopa. Si elle était à l’origine pratiquée par des hommes et des femmes âgés de la communauté lomwe, qui en sont les détenteurs, praticiens et principaux gardiens, la tchopa est aujourd’hui de plus en plus pratiquée par les enfants. Les connaissances et les savoir-faire nécessaires à cette danse sont transmis lors des séances de pratique et d’exécutions occasionnelles. Les autres rôles clés du groupe sont ceux des fabricants des costumes de danse et des tambours, des siffleurs et des danseurs. La danse tchopa renforce la cohésion sociale des communautés lomwe, puisque les membres s’entraident en cas de besoin, par exemple en cas de maladie ou de deuil, ou viennent en aide aux praticiens accablés de travail dans les champs en mettant en place des travaux communaux. | illustration= }}
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