« Châteauroux » : différence entre les versions

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* Le couvent des Cordeliers : ancien couvent franciscain du {{XIIIe siècle}}, il héberge aujourd'hui une partie de l'école des Beaux-arts et des expositions d'art contemporain. Situé dans la partie historique de la ville et dominant la vallée de l'Indre, c'est un lieu de promenade agréable.
* L'église Saint-Martial : située à deux pas du Musée Bertrand, l'église Saint-Martial est une curiosité de la ville de Châteauroux qui mérite le détour. Dépendant de la paroisse Saint-Denis, elle fut construite au {{XIIe siècle}}. C'est une nef unique d'origine romane couverte d'un berceau de bois, éclairée de baies tréflées ouvertes dans une arcature du chevet plat. Son clocher de style Renaissance, édifié par un bourgeois de Châteauroux, [[Pierre Vurignon]], date des dernières années du {{XVe siècle}}. Cette église cache dans ses murs des lithographies découvertes lors de travaux de réfection de l'autel en 1960. Situées à gauche de l'autel, ces lithographies comportent des inscriptions latines sculptées en caractères romains. À cette architecture, s'ajoute un trésor artistique datant du {{XVe siècle}} avec des raretés telles que des statues en bois peint, représentant Saint-Denis, Saint-Thomas, la Vierge, Jésus … Au {{XVIIIe siècle}}, cette église abritait la Confrérie de Saint-Blaise qui groupait "les Tixiers" en drap. Jadis, la petite place de l'église Saint-Martial accueillait traditionnellement les feux de la Saint-Jean.
* L'église Saint-André : en 1876, alors que les Berrichons sont en deuil ([[George Sand]] vient de mourir à Nohant), la ville de Châteauroux voit la consécration de l'église Saint-André, aboutissement de longues années d'efforts et d'interruptions de travaux. En effet, l'idée de l'édification remonte à l'année 1844 lorsque M. Grillon, alors maire de la Ville, décide la reconstruction de l'église Saint-André détruite à la fin du {{XVIIe siècle}}. C'est en 1845, après un vote du Conseil Municipal, que commencent les travaux. Après vingt ans d'interruption, les travaux reprennent en 1869 avec un nouveau projet de l'architecte départemental de l'Indre, Alfred Dauvergne. Mais, la guerre de 1870 vient une nouvelle fois arrêter les travaux de l'église Saint-André. Ainsi, c'est seulement en 1876 que l'édifice montre son visage définitif aux Castelroussins. Malgré des moyens réduits, l'église Saint-André présente un intérêt artistique certain. Des dessins d'Isidore Meyer viennent compléter les plans de l'architecte Dauvergne et l’industrie locale a profité de cette construction. En effet, tout l'intérieur est construit en granit du pays pour les [[soubassement]]s et en pierre de taille des carrières d'Ambrault pour les œuvres en élévation. Les deux tours atteignent soixante mètres de hauteur. La longueur totale de l'édifice est de {{unité|87 |mètres}} et peut contenir 3000 personnes. D'un point de vue architectural, l'église principale de Saint-André est de style gothique.
* L’église Notre-Dame : elle a été construite sur le fossé d’enceinte de l’ancien Château-Raoul en 1882. Malgré sa situation désavantageuse (elle a été édifiée sur un terrain bas), cet édifice garde tout son charme avec son style inspiré de l’église romane d’[[Issoire]] et ses détails architecturaux remarquables. En effet, des chapiteaux s’élèvent successivement et ceux de l’intérieur représentent chacun une scène différente de l’écriture sainte (elles ont été exécutées par M. Girault-Dupin, sculpteur à Châteauroux). L’église Notre-Dame comporte également un chœur avec des colonnes de marbre et une coupole surmontée d’une vierge en bronze doré.
* Le quartier Saint-Christophe : il renferme une histoire généreuse et ne cesse d’évoluer au fil des siècles. Ce quartier fut longtemps dominé par l’abbaye bénédictine fondée par les moines de [[Saint-Gildas-de-Rhuys]] en 1127. Hélas, cet édifice fut démoli et abandonné. Mais au {{XVe siècle}} se créa une agglomération autour d’une modeste église, ce qui redonna naissance au quartier Saint-Christophe. Quelques vestiges de l’ancienne abbaye bénédictine de Saint-Gildas sont à découvrir près du Colombier dans la rue de la Fuie ou dans la rue des Jeux Saint-Christophe. Le quartier accueille chaque année de traditionnelles manifestations telles que la fête des Vignerons (Saint-Vincent) et le pèlerinage automobile créé par l’abbé Paviot (figure légendaire du quartier). Celui-ci fit sculpter une statue monumentale de Saint-Christophe sur le parvis de l’église et la plaça au-dessus du portail au début du siècle. Ses successeurs maintiennent le pèlerinage automobile mais l’ont déplacé sur le mail Saint-Gildas.