« Albina » : différence entre les versions

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L'endroit était très isolé au moment de sa fondation (il y avait eu un certain nombre de camps militaires néerlandais le long du fleuve, mais ceux-ci étaient abandonnés depuis un certain temps) et n'était accessible que par le fleuve.
De l'or est découvert, dans le district de Lawa, dans la seconde moitié du 19{{èmee}} siècle. La ville grandit rapidement et, en 1876, devient le siège du commissaire de district. Après la Première Guerre mondiale, Albina se fait connaître comme station balnéaire. Le long du fleuve, sur Emmastraat, on trouve beaucoup de maisons en bois, blanchies à la chaux, qui ressemblent fortement aux manoirs de Paramaribo. De nombreux habitants de Paramaribo viennent ici, pour quelques jours de vacances ou pour une excursion d'une journée. Vers la fin des années 1920, une route est construite, depuis Moengo. Elle fait maintenant partie de la liaison est-ouest. Le 27 février 1969, un service de traversier est ouvert, en direction de Saint-Laurent-du-Maroni. Dans les années 1980, Albina est devenue une destination prisée des excursionnistes de Paramaribo.
La ville subit des dommages importants pendant la guerre de guérilla du Surinam (1986-1992). En décembre 1986, Albina est incendiée par l'armée nationale du Surinam, puis l'endroit est pillé à plusieurs reprises, pendant la guerre civile, par l'armée et le commando de la Jungle. Une grande partie d'Albina est détruite et de nombreux Surinamais fuient de l'autre côté du fleuve. À la fin de la guerre, la reconstruction commence, le long du Maroni, avec l'aide néerlandaise au développement. Le traversier, pour Saint-Laurent-du-Maroni, est remis en service. Cependant, le Gouvernement surinamais investit peu dans l'est du Surinam et la police et l'armée ont peu d'influence.